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4,2

sur 4605 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lecture démarrée avec beaucoup d'optimisme ; j'avais adoré l'affaire Harry Québert, et Hopper en couverture me faisait déjà rêver. Et en effet jusqu'au premier tiers du livre, j'avoue que c'est un page-turner. On retrouve de la vivacité, du rythme, une atmosphère, des échanges, une intrigue.
Mais très vite je me suis lassée du personnage de l'écrivain et son nombrilisme étouffant, des phrases un peu convenues sortant tout droit d'une BD, et d'une enquête piétinante dont le seul intérêt est de remplir des pages.
Des pistes délaissées, des digressions inutiles, je me suis ennuyée. Ce n'est pas un polar, soit. Ce n'est pas un roman
non plus. Harry Québert était un ovni, Alaska Sanders en est une mauvaise réplique.
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Comme le dit ma libraire : "c'est addictif (quoique !) mais une fois que l'on a fermé le livre, on a envie de mettre des claques à l'auteur".
En effet, ce n'est que du marketing.
Je m'étais pourtant promis de ne plus lire "Dickers" après "Le livre des Baltimore" qui m'avait déjà déçu mais une amie a cru me faire plaisir en me l'offrant et je me suis senti dans l'obligation de le lire. J'ai trouvé ce dernier livre, long et ennuyeux malgré les rebondissements permanents pour essayer de tenir le lecteur en haleine. Cela ne tient pas la route. C'est mal écrit et l'auto-édition ne lui réussi pas car c'est truffé de coquilles.
Mais l'auteur semble avoir trouvé un public, vu la note globale sur Babélio et il en faut pour tous les goûts.

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J'avais adoré l'Affaire Harry Québert et le Livre des Baltimore, beaucoup moins les suivants. Quand ce roman a été présenté comme une suite de l'Affaire Harry Québert, je me suis presque sentie obligée de le lire, j'étais même enthousiaste. Alors au début, l'intrigue se met assez vite en place, j'ai avancé assez vite, et après le premier tiers, j'ai trouvé çà long, et ces allers retours incessants entre passé et présent ont vite rendu cette lecture désagréable, le tout manque de fluidité. Comme toujours avec cet auteur, je trouve qu'il y a beaucoup de passages inutiles, beaucoup de répétitions, j'ai mis une éternité à en venir au bout. Cette fois c'est sûr, j'arrête Joël Dicker...
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Encore une belle soupe que nous sert notre ami Suisse.

Je dois être un peu masochiste car après avoir lu et aimé l'affaire HQ, j'ai poursuivi mes lectures avec "L'énigme de la chambre 622" qui m'a laissée tout simplement médusée. le roman terminé, je me suis même demandé si je ne m'étais pas trompée sur l'auteur, Monsieur Dicker avait peut-être un homonyme ? Il semblerait que non... Bon après un mauvais roman, ça arrive même aux meilleurs. J'ai décidé de lui laisser une seconde chance en choisissant "L'affaire Alaska Sanders" mais qui s'avère finalement être aussi mauvais que le précédent.

Par où commencer ?
L'histoire nous est narrée encore une fois par l'alter égo de notre auteur à succès : Marcus Goldman. Auteur à succès, ça on n'est pas près de l'oublier, ne serait-ce qu'avec les moultes références à ses précédents livres dont évidemment notre ami Harry ! A ça on peut ajouter les dialogues d'une lourdeur absolue, son acolyte ne s'adressant à lui qu'en employant le terme "l'écrivain" auquel le narrateur lui répond par du "sergent".
Cela donne des dialogues du style :
"- Qu'est-ce que ces révélations vous inspirent l'écrivain ?
- Ma fois pas grand-chose Sergent. Peut-être devons-nous aller interroger sa femme ?
- Alors nous voilà parti vers Salem l'écrivain !"

Autant dire qu'après quelques pages, j'étais déjà agacée, alors pour aller au bout des 700 que l'auteur nous fait subir j'ai du bien m'accrocher ! Qu'est-ce que Monsieur Dicker cherche à nous faire passer comme message ? Hormis une affligeante condescendance doublée d'une pub pour ses précédents livres, je ne perçois rien. Est-ce que quelqu'un pourrait éclairer ma lanterne ?

Pour la trame de l'histoire, ça reste un copié-collé de son précédent livre. On se perd un peu dans les différentes temporalités, j'ai fini par prendre les informations comme elles venaient sans essayer de les placer avant / après tel ou tel évènement. Des retournements encore une fois complètement capillotractés, c'est sûr qu'avec des personnes dont les motivations ne répondent à aucune logique à part une profonde stupidité, il est difficile d'imaginer qui peut être le meurtrier de cette pauvre Alaska Sanders.

Petit coup de gueule : Monsieur Dicker aurait-il un problème avec les femmes ? Se serait-il fâché avec la sienne pendant l'écriture de ce livre ? *SPOILER* On est face à un nombre à peine à peine croyable d'infidélités dans ce livre dont 90% sont faites par des femmes ! Après tout pourquoi s'embêter à chercher des liens entre les personnages quand on peut tout simplement faire coucher tout le monde avec tout le monde ? Ce choix de la facilité est tout bonnement écoeurant !

Le dénouement de l'histoire qui nous est amené à la fin du livre est tout simplement imbuvable car compacté en un seul et même monologue sur presque une dizaine de pages. Autant dire que si les évènements comportaient (comportent ?) certaines incohérences, ils seraient très difficiles à repérer.
Encore une fois je laisse les lecteurs se faire leur propre avis, étant donné que « L'énigme de la chambre 622 » a su trouver son public, alors ce sera sans aucun doute le cas également pour « L'affaire Alaska Sanders ».
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Interminable,
L'Affaire Alaska Sanders...…ou La Vie de Marcus Goldman ??
Il faut "passer la vague" des 280 premières pages, dédiées à la vie du personnage de Marcus Goldman, avant de commencer à véritablement entrer dans le vif du sujet.
Pourquoi ????
Quel intérêt ?

Et une fois que l'enquête débute véritablement, le scénario de l'affaire du meurtre d'Alaska est tourné, détourné, retourné, trituré, tordu en tout sens.
Alors sur le papier, ça passe, mais cela est vite devenu usant, et cette méthode d'écriture a rapidement perdu de son intérêt pour la lectrice que je suis.
Et lorsqu'arrive le dénouement final (le vrai cette fois-ci) on a qu'une hâte : en finir avec ce livre décidemment trop long.

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- Dites donc l'écrivain, il serait peut être temps de vous remettre vraiment au boulot...
- Comment ça ? Je sors un bouquin tous les deux ans, ils se vendent comme des petits pains et je viens même de créer ma propre maison d'édition...
- Et bien justement, l'écrivain, maintenant que fortune est faite, que diriez vous de prendre le temps nécessaire pour nous sortir enfin un roman de qualité et pas une histoire calquée sur les précédentes ?
- Je vous trouve très sévère... Mon dernier roman est tout de même de bonne facture, non ?
- Pas vraiment Marcus... Depuis l'excellent "Harry Québert", tout va de mal en pis et après un bon début où j'ai cru entre apercevoir l'espoir que vous ayez enfin renoué avec une écriture de qualité, votre "affaire Alaska Sanders" n'a fait que confirmer que finalement votre premier polar n'était qu'un feu de paille.
- Je ne vous comprends pas ; j'ai pourtant convoqué pour celui-ci tout ce qui a fait mon succès : les Goldman, Harry Québert, le sergent Gahalowood, des rebondissements à foison, des fausses pistes en veux tu en voilà, des flash-backs, des flash-back dans les flash back, j'ai même calqué la narration sur celle de Harry Québert...
- Et bien justement, l'écrivain, tout le problème est là... Vous nous refaites le même coup à chaque fois sans jamais vous renouveler.
Je vous accorde que "l'affaire Alaska Sanders" est moins mauvais que ne l'était "l'énigme de la chambre 622" mais ça n'en fait pas pour autant un bon bouquin.
- Mais enfin, qu'est ce que vous lui reprochez ? (puisque vous dites vous même que c'es un copié coller de "Harry Québert" que vous avez beaucoup apprécié)
- Je me suis ennuyé, l'écrivain, je me suis ennuyé.. Je me suis ennuyé parce que je vous connais maintenant.
Je me suis ennuyé parce que je savais à l'avance que toute l'histoire n'était qu'un prétexte pour pouvoir nous proposer un final alambiqué où chacun des derniers chapitres est simplement l'occasion d'une nouvelle fausse piste finale... démentie dans l'acte suivant qui nous propose une nouvelle explication... qui sera à son tour contredite par la suite.
- Mais c'est ce qui fait le sel de l'ouvrage ! Des rebondissements incessants, du re...
- Non Marcus, je ne peux pas vous laisser dire ça !
Votre livre est mauvais parce que vous n'écrivez plus pour raconter une histoire mais pour remplir des pages, parce que vous êtes tellement obnubilé par la nécessité d'écrire que vous ne vous souciez même plus de savoir si ça a du sens, vous ne vous rendez même plus compte à quel point certaines scènes sont tâchées d'incohérence... On n'y croit plus une seconde l'écrivain, c'est très mauvais, on n'a même plus envie de savoir comment va être menée l'enquête, on veut juste savoir qui a tué cette pauvre fille, ,on en est juste à attendre que tout cela se termine !
- Vous exagérez, et vous le savez très bien ...
- Evidemment que j'exagère parce que je croyais vous aimer et que vous m'attristez à chaque fois un peu plus.
Vous savez quoi, Marcus ? Je vous l'ai déjà dit mais cette fois-ci je vous le jure ; c'était la dernière fois que vous me déceviez. C'était la dernière fois parce qu'il n'y en aura pas d'autre.
Je ne peux plus vous faire confiance l'écrivain.
Je ne peux plus vous donner une chance de plus.
J'ai perdu assez de temps avec vous alors que bien d'autres méritent mon attention.
Vous avez trop joué avec le feu, Marcus, c'est terminé.
Je mérite mieux que ce que vous m'offrez
Adieu Marcus !

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Je ne sais pas, un brin de masochisme, recherche d'une confirmation, ennui…
Mais j'ai encore acheté un livre de Joël Dicker ! Certes il y a des personnages, une intrigue, des renversements de situations…mais aussi des aberrations, des justifications abracadabrantes pour élaborer des théories fumeuses dans le dénouement de l'intrigue. Et je ne parle pas du style, verbeux, ennuyeux, du remplissage de pages, des redites. Ce livre , bien écrit aurait pu tenir en 100 pages, le reste n'est que verbiage. Si vous l' empruntez, faites-vous une idée, mais évitez d'encombrer vos étagères . Cherchons autre chose!
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Après un deux étoiles pour son avant-dernier roman, remettre deux étoiles peut semble sévère. En effet, Joël Dicker se recentre sur ses livres à succès. Deux étoiles car je l'ai terminé et j'ai eu envie de connaître la fin.
Pour le reste, ai-je vieilli ou est-ce une surdose ?
L'Affaire Alaska Sanders est un livre bavard de près de 600 pages, au style pauvre et répétitif, aux rebondissements multiples si peu crédibles que je soufflais à leur lecture. Les multiples clins d'oeil ressemblent à des pitoyables appels pour vendre ses premiers livres, plus que pour enchanter les fans. Sinon, un seul suffirait.
Les détracteurs de l'autoédition se délecteront à relever des coquilles.
Mais alors pourquoi j'ai persisté à lire un auteur qui me déçoit de plus en plus ? Parce qu'une amie m'a prêté le livre. Je préfère acheter des livres pour aider des petits auteurs, mais lui, il vend tellement que je suis ravi de ne pas avoir dépensé 23 euros.
J'ai envie de dire à l'auteur « Mais où tu vas ? ».
Que ces fans se rassurent : il a atteint un tel succès que les gens continueront à acheter en masse ses livres et certains journalistes (qui ne l'ont pas lu) continueront à le complimenter.
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Avril 1999 :Alaska Sanders a été assassinée.
2010 : Marcus Goldman, l'écrivain, retrouve son ami le sergent (voir « l'affaire Harry Québert »), et les voilà décidés à rouvrir l'enquête…

J'avais lu les livres précédents de Joël Dicker, en me disant à chaque fois « c'est le dernier ». Et à chaque fois, je me fais prendre, je suis trop curieuse de pourquoi ce sont des réussites de librairie. Et je comprends, bien sûr : l'histoire est bien menée, les rebondissements sont toujours présents, la résolution définitive de l'enquête n'arrive que dans les toutes dernières pages (sur plus de 500 pages !), et vraiment, ça sent le contrat rempli entre l'auteur et le lecteur.

Mais que de blabla, que de grossières ficelles pour arriver au bout, que de temps perdu. L'impression d'être au McDo de l'écriture : des tas de kcalories, mais pour la plupart vides.
Un goût agréable, certes, mais qui ne met absolument pas en marche la grande partie de nos sens.

En bref, un livre à consommer, mais pas à déguster. Et s'il vous plaît, rappelez-le moi la prochaine fois : c'est le dernier, celui ci était vraiment trop laborieux !

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Je ne serais pas très originale..
Séduite par l'Affaire .. il y a plusieurs années,
j'ai rempilé ici naïvement ma curiosité pour Monsieur Dicker. Que dire plus de sept cent pages pour une fin aussi abracadabrante ! Il aurait pu être humble et se conter d'un duo d'enquêteurs sympathique déjà croisé dans ses précédents romans.. mais non il s'embourbe, cherche à surprendre quitte a ratisser large (personnage Lgtb improbable). C'est décevant j'avais apprécié la Safa des Goldman mais là c'est prendre le lecteur en otage d'un « auteur » mégalo sans inspiration.
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