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4,19

sur 4600 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dire que l'on n'a pas aimé un Dicker, c'est s'attirer les foudres de ceux qui attendaient avec impatience un nouveau roman de ce jeune éditeur charmant et talentueux qui fait les plateaux TV avec brio et sincérité.
J'ai filé le 10 mars chez mon libraire et me suis lancée dans la lecture des nouvelles aventures de Marcus. Alors, bien-sûr, l'histoire est loin d'être ennuyeuse, bien-sûr on retrouve avec sympathie d'anciens personnages et le fil se déroule. Mais, c'est la construction du roman qui dérange : ces petits chapitres datés avec retours en arrière, trop c'est toujours un peu trop ! Rebondissements multiples, à se demander si Joël Dicker a vraiment éprouvé une grande difficulté à clore pour encore et encore en rajouter, dans un dénouement long, mais long et alambiqué ...
Ensuite, il y a les fautes de syntaxes, des conjugaisons parfois hasardeuses, les coquilles, les mots oubliés par l'imprimeur, même un jeune éditeur ne peut laisser passer ça !
Du coup, me voilà bien déçue et triste de devoir l'avouer, mais l'affaire Alaska Sanders n'est pas une réussite ...
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J'ai été séduite par la pagination originale, la couleur crème du papier et l'illustration de couverture.
De la belle ouvrage.
C'est vrai que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même puisque l'auteur a créé sa propre maison d'édition à Genève "Rosie & Wolfe".
Après la forme, voyons le fond.
J'avoue que j'ai un peu galéré dans ma lecture à cause des nombreux retours en arrière et des retours en arrière dans les retours en arrière. Suis-je claire ? Peut-être pas.
J'ai donc été un peu déstabilisée, mais bon, ça n'est pas grave puisque j'ai pu suivre les histoires et les versions diverses des histoires. Suis-je claire ? Toujours pas.
Et puis ces références constantes à "La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert", comme si Joël Dicker faisait sa propre publicité. Cela m'a dérangée, pour être polie, car c'était superfétatoire ( ben oui, j'aime cet adjectif ).
Et l'histoire, me direz-vous ?
Et bien, je ne vous en dirai rien car c'est très compliqué : une histoire à tiroirs avec un coupable idéal dans chacun d'eux.
En résumé : pas vraiment déçue, mais pas vraiment emballée non plus.
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Je ne sais pas pour quelle raison j'ai emprunté ce roman à la médiathèque alors que je n'avais apprécié ni "Le Livre des Baltimore", ni "La vérité sur l'affaire Harry Québert", peut-être l'envie de ne pas rester sur un échec face à l'enthousiasme des lecteurs de Babelio pour cet écrivain...

L'espoir d'apprécier enfin cet auteur a tenu un tiers du livre et puis, petit à petit, l'agacement ressenti précédemment a fini par me gagner à nouveau. Il use exactement des mêmes ficelles : ses intrigues sont de véritables sacs de noeuds, la construction du roman avec ces incessants flashbacks donne le tournis, les multiples pseudos-rebondissements auxquels le lecteur ne croit pas une seconde sont usants. 600 pages, rien que ça. Mr Dicker ignore sans doute que "le trop est l'ennemi du bien". Tous les poncifs éculés du polar américain de mauvais goût y passent. Même le dénouement n'en finit pas de finir, comme une lente agonie. Mais le plus exaspérant reste cette façon de se mettre en avant à travers son personnage d'écrivain qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau et de nous rabattre les oreilles avec les titres de ses livres. Un peu imbu de sa petite personne, tout de même, non ?

Un 9/20 pour clore cette lecture et terminer mon chemin avec Joël Dicker. Je viens d'écouter le podcast de l'émission "Le Masque et la Plume" consacré à ce livre et, à côté, je trouve ma critique super sympa...
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Ce livre se veut être une suite de la vérité sur l'affaire Harry Quebert, je dirai même plus, c'est une copie de la vérité sur l'affaire Harry Quebert en moins bien évidemment. On retrouve beaucoup d'éléments et d'évémements déjà vus ou aperçus dans ce précédent roman. C'est dommage car l'histoire n'est paa si mal en soi, elle est efficace, on a envie de connaître la suite et jusqu'à la fin... mais la fin sort un peu de nulle part et est très alambiquée.. bien dommage. Malgré une histoire efficace et pleine de suspense dans laquelle on se laisse facilement embarquer, l'écriture ce n'est pas vraiment ça, ceci dit on le savait avant de commencer. Des répétitions assez lourdes, des conjugaisons douteuses, mais qui sont peut-être correctes et c'est moi qui me plante 😂 de plus, la mise en page est assez désagréable pour ne pas dire autre chose... Je me réjouissais de retrouver Gahalowood, je ne fus pas déçu de ce point de vue.
En bref si on veut passer un bon moment, ce roman fera largement l'affaire, et je doute qu'il ait d'autres prétentions que celle-ci avec un tel livre.
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Bien contente de retrouver le personnage de Marcus Goldman, que j'avais découvert dans La vérité, et que j'avais adoré dans le livre des Baltimore. Donc, encore une fois, il se retrouve plonger dans une enquête qui tourne autour de la mort d'Alaska Sanders. Elle est une jeune fille, reine de beauté, qui, après un mystérieux évènement, quitte son patelin pour venir s'installer dans un autre. Un homme est condamné. Mais des éléments, beaucoup d'années plus tard, viennent relancer l'enquête. Ça se lit bien. Et ça m'a conforté sur la qualité de l'écriture, après deux moyennes lectures (La disparition et L'Énigme de la chambre), ou je m'étais sincèrement ennuyée. Mais bon, bien que le personnage de Marcus me plaise, ce tome est très autocentré. Et sincèrement, il y a quelques raccourcis qui rendent un peu moins crédible l'enquête. Mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture.
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Une jeune femme est trouvée morte dans une forêt du New Hampshire. le crime est rapidement élucidé, mais onze ans plus tard, de nouveaux éléments poussent la justice à rouvrir le dossier. Un roman où l'on retrouve les personnages de ”La Vérité sur l'Affaire Harry Québert”, les qualités de page-turner de l'auteur, mais également ses défauts : des personnages psychologiquement creux, des sauts chronologiques multiples et inutiles, des rebondissements en chaîne et des approximations syntaxiques. Un livre à lire pour ce qu'il est : un divertissement qu'on oubliera vite.
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Erreur judiciaire, meurtre, amitié.
On retrouve Marcus, l'écrivain; le sergent Gaholowood et Harry Quebert qui n'est pas très loin. La jeune Alaska Sanders est retrouvé morte près d'un lac, l'enquête est bouclée rapidement et l'assassin présumé et derrière les barreaux mais 10 ans plus tard, une lettre anonyme relance l'affaire.
On alterne entre ces 10 années, l'enquête est truffée de rebondissements , on ne se lasse pas. Il y a des références à " la vérité sur l'affaire Harry Quebert" et "le livre des Baltimore" mais même si vous ne les avez pas lu, l'histoire est facile à suivre. Un bon moment.
Crime parfait.
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L'affaire Alaska Sanders remet sur le devant de la scène le personnage de Marcus Goldman, écrivain devenu célèbre grâce à son roman dévoilant la vérité sur l'affaire Harry Quebert. Une histoire qui a marqué le pays, mais surtout les habitants de la petite ville d'Aurora, dans le New Hampshire.
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Dans cette nouvelle histoire, Marcus vient soutenir son ami Perry Gahalowood, suite à la découverte d'une lettre anonyme remettant en cause l'enquête sur l'affaire Alaska Sanders, affaire pourtant résolue depuis onze ans. Un cold-case qui va effectivement révéler des zones d'ombre, conduisant dès lors les deux amis à rouvrir le dossier.
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Le roman alterne entre passé (1999) et présent (2010), entre intrigue policière et vie des protagonistes. Durant le premier tiers, l'histoire est centrée sur le meurtre d'Alaska Sanders, à la fin des années 90. Cette jeune femme de vingt-et-un ans semblait fort appréciée des habitants de Mount Pleasant. En ce cas, qui aurait pu vouloir sa mort et pourquoi ? C'est ce que l'enquête, menée par Perry et son équipier, va tenter de mettre au jour.
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Si cette partie est intéressante, j'ai toutefois trouvé que l'histoire peinait à décoller, déviant trop souvent de sa trajectoire pour espérer captiver l'attention. Peut-être un problème de construction, toujours est-il que le rythme en pâtit.
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A l'enquête des années 90 s'oppose celle de 2010. Car pour rouvrir un dossier, encore faut-il avoir matière à douter. Et concernant ce point, il paraît évident que les enquêteurs de l'époque sont passés à côté de nombreux d'éléments. C'est alors que le récit va basculer et prendre un nouveau tournant. A partir de cet instant, ma curiosité a été happée et je me suis impliquée avec intérêt dans ma lecture.
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Un basculement qui apporte un second souffle au roman, avec une nouvelle enquête, de nouveaux personnages et de nouveaux points de vue. Alors que les deux amis creusent en profondeur, une multitude de détails vont se révéler à nous, des liens, des non-dits et des secrets. Dès lors les langues se délient et les failles apparaissent enfin. Aussi, je crois bien avoir suspecté absolument tout le monde dans cette histoire, et j'adore être menée en bateau !
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Toutefois, le fait est qu'il m'a manqué du coeur. Tout au long du roman, j'ai ressenti une certaine distance dans l'écriture, une froideur assez déplaisante, et l'ensemble m'a paru terne. Car pour apprécier une lecture, j'ai besoin de vivre le roman et de m'attacher aux personnages. Hélas, même les scènes avec Perry et sa femme m'ont semblé factices et n'ont pas suscité la moindre émotion. Pourtant, avec de tels personnages, il y aurait eu matière à vivre des moments autrement plus passionnants et intenses.
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Les passages concernant la vie de Marcus et les mentions récurrentes à Harry Quebert ont réussi à m'agacer, à tel point que j'ai fini par cordialement détester ces personnages. D'autant plus qu'ils ne s'intégraient pas toujours de manière opportune dans le déroulé du récit. J'aurais sans aucun doute préféré découvrir “L'affaire Alaska Sanders” comme intrigue policière à part entière, sans Marcus en toile de fond.

Pour tout dire, ce que j'aimerais retrouver et qui m'incite chaque fois à lire les nouveaux romans de l'auteur, c'est l'intense émotion que j'ai ressentie avec “L'affaire Harry Quebert“ et “Le livre des Baltimore“, sentiment dont parlait très justement Harry à Marcus dans cette citation :
« Environ une demi seconde après avoir terminé votre livre, après en avoir lu le dernier mot, le lecteur doit se sentir envahi d'un sentiment puissant. Pendant un instant il ne doit plus penser qu'à ce qu'il vient de lire, regarder la couverture et sourire avec une pointe de tristesse parce que tous les personnages vont lui manquer. Un bon livre, Marcus, est un livre que l'on regrette d'avoir terminé. » (Harry Québert)
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Mon avis sur la version audio Lizzie, lue par Stéphane Varupenne.
Quand je ne suis pas très enthousiasmée par un roman, la version audio me sauve souvent la mise, car le narrateur met généralement tout son coeur pour nous faire vivre l'histoire. C'est le cas de Stéphane Varupenne dans “L'affaire Alaska Sanders”. Sans lui, j'aurais probablement mis ce roman de côté dès le premier tiers. Voilà pourquoi j'aime autant les livres audio !
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Ma chronique est sur le blog.
Caroline - le murmure des âmes livres
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Allons droit au but : J'avais bien aimé les 3 premiers livres de Dicker (j'ai laissé de coté à l'époque l'énigme de la chambre 622 qui ne m'attirait pas) et pour le dernier c'est le plouf !
Forte redondance avec la première histoire (l'autopromotion de l'auteur qui en remémore au lecteur une cinquantaine de fois le titre est relou comme disent les jeunes), situations improbables et rebondissements digne d'un téléfilm.
Dicker a créé sa maison d'édition autour de lui, pourquoi pas, mais il n'a pas à priori embauché de relecteur. Il semble être arrivé au bout de son sujet, il devrait maintenant en profiter pour éditer de jeunes plumes.
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Pour ceux qui ont adoré le premier livre primé de Dicker, ce roman va les charmer. Personnellement, j'avais apprécié les précédents ouvrages sans avoir le coup de coeur national de beauté.
Je trouve que ses livres sont longs, dans le sens où l'auteur s'éternise, revient en arrière et au final sans rien apporter de nouveau.
Avec l'affaire Alaska Sanders, c'est la même chose. Cela se lit plutôt bien, car le style est agréable et bien écrit, mais que de retours en arrière en particulier sur l'affaire Harry Quebert. Peut-être utile si on n'a pas lu le livre mais vraiment pénible sinon.
En clair cela se lit, mais ce n'est pas le livre de l'année !
En plus pour un éditeur que de fautes d'orthographe et de syntaxe ! Ça pique vraiment les yeux.
Déçue ? Non car je n'attendais rien de ce livre trop plébiscité toujours signe de marketing et non de qualité.
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