L'affaire Alaska Sanders

Pour son sixième roman, premier à être publié dans sa propre maison d'édition suite au décès de son éditeur Bernard de Fallois, Joël Dicker clôt sa trilogie entamée avec « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert » il y a dix ans et qui se termine par « le Livre des Baltimore », publié en 2015. Une trilogie qui a donc la particularité de ne pas avoir été écrite dans l'ordre chronologique, mais qui offre l'avantage de pouvoir se lire dans n'importe quel ordre.

Le roman s'ouvre sur un meurtre, perpétré le 3 avril 1999 sur Alaska Sanders, la jolie employée d'une petite station-service dans une bourgade du New Hampshire. Retrouvée morte au bord d'un lac par une joggeuse, l'affaire sera finalement assez vite résolue par les autorités locales, aveux à l'appui. Sauf que onze ans plus tard, une lettre anonyme vient subitement semer le doute sur les conclusions de l'époque…

C'est donc une « cold case » que nous sert Joël Dicker, menée par un duo que les fans de « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert » prendront grand plaisir à retrouver. le narrateur s'avère en effet être l'écrivain Marcus Goldman, venu prêter main forte au sergent Perry Gahalowood, avec qui il a tissé des liens d'amitié depuis l'affaire Harry Quebert et qui a participé à l'enquête initiale sur la mort d'Alaska Sanders il y a plus d'une décennie.

Reprenant les ingrédients qui ont fait le succès de « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert », l'auteur suisse nous balade donc dans le temps, invitant d'une part à suivre l'enquête menée par Perry Gahalowood en 1999 et, en parallèle, celle menée par Marcus Goldman onze ans plus tard. Dans un style très accessible qui privilégie l'action et les rebondissements, Joël Dicker multiplie les fausses pistes, tout en livrant un « page turner » efficace qui tient en haleine de la première à la dernière page.

Beaucoup plus crédible que « L'énigme de la chambre 622 » et dans la lignée des deux autres tomes de cette trilogie : « La Vérité sur l'affaire Harry Quebert » et « le Livre des Baltimore ».
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Enquête sur une enquête bâclée

Le nouveau roman de Joël Dicker, L'Affaire Alaska Sanders, chaînon manquant entre La vérité sur l'affaire Harry Quebert et le Livre des Baltimore, paraît au sein de la maison d'édition créée par l'auteur Genevois. Un double défi qu'il relève haut la main!

Disons-le d'emblée. C'est un vrai plaisir de retrouver Marcus Goldman et les protagonistes de la vérité sur l'affaire Harry Quebert dans ce nouveau roman qui vient s'insérer chronologiquement entre le roman qui a fait connaître Joël Dicker dans le monde entier et le Livre des Baltimore et couvre les années 2010-2011. Il met en scène des personnages que les fidèles lecteurs de Joël Dicker connaissent bien et que les nouveaux lecteurs découvriront avec bonheur.
Dans un court chapitre initial, on apprend qu' Alaska Sanders, employée de station-service dans une bourgade du New Hampshire, connaîtra un destin tragique en avril 1999.
Puis on bascule en 2010 à Montréal où se tourne l'adaptation de G comme Goldstein, le livre qui aura transformé Marcus Goldman en phénomène éditorial. Et même s'il a un peu de peine à trouver l'inspiration, tout va bien pour lui. Il a depuis trois mois une liaison avec Raegan, une superbe pilote d'Air Canada rencontrée à New York la nuit du nouvel an et Hollywood lui propose un pont d'or pour adapter La vérité sur l'affaire Harry Quebert. Mais pour l'instant, il ne veut pas de cette version cinématographique, car il imagine que Harry Quebert – dont il n'a plus de nouvelles – n'apprécierait pas cette plongée dans un dossier qui l'a certes innocenté mais surtout totalement discrédité.
C'est d'ailleurs en tentant de retrouver son mentor à Aurora où il pense qu'il a pu se réfugier qu'il va retrouver Perry Gahalowood, le sergent de la brigade criminelle, et sa famille. Il avait fait sa connaissance au moment de l'affaire Quebert et s'était lié d'amitié avec le policier, son épouse Helen et ses deux filles Malia et Lisa.
Alternant les époques, l'auteur nous fait suivre en parallèle l'enquête menée par Perry en 1999 pour retrouver les assassins d'Alaska Sanders, retrouvée par une joggeuse au moment où un ours noir s'attaque à sa dépouille et l'enquête que mène Marcus onze ans plus tard.
Car si dès la page 161, l'affaire est officiellement bouclée avec la mort de Walter Carrey, le petit ami d'Alaska, confondu par son ADN, et celui de son complice Eric Donovan, condamné à perpétuité, l'affaire sera relancée à peine dix pages plus tard, lorsque Marcus retrouve Perry, venu assister aux obsèques d'Helen, qui vient de succomber d'une crise cardiaque. Mais n'en disons pas davantage de peur de gâcher le plaisir à découvrir les rebondissements de ce roman aussi dense que passionnant.
Soulignons plutôt combien les fidèles lecteurs de Joël Dicker trouveront ici de quoi se régaler. Car ils savent que dans ses romans, comme avec les poupées russes, une histoire peut en cacher une autre. Il faut alors recommencer à enquêter, rechercher à quel moment on a fait fausse route. Son duo d'enquêteurs revoit alors son scénario, un peu comme l'écrivain, qui écrit sans connaître la fin de son roman et se laisse guider par le plaisir qu'il rencontre en imaginant les situations auxquelles ses personnages sont confrontés.
Un nouveau page turner dans lequel on retrouvera les thèmes de prédilection de l'auteur, la rédemption «qui n'arrive jamais trop tard», la fidélité en amitié et la ténacité. «Je crois que ce roman raconte avant tout, dans un monde où tout doit être rapide et parfait, comment les relations entre les gens sont devenues superficielles. On ne prend pas vraiment le temps de connaître les autres et fort souvent, quand on fait l'effort de s'intéresser à eux, on découvre des choses cachées, que l'on se refusait peut-être à voir jusque-là. C'est ce que découvrent Perry et Marcus», explique ru reste le Genevois qui m'a accueilli dans les bureaux de sa nouvelle maison d'édition.
Car c'est avec un «double trac» qu'il sillonne désormais la Suisse, où le roman paraît avec une semaine d'avance, et la France pour présenter son roman et défendre sa maison d'édition, Rosie & Wolfe, qui va proposer tous les romans de l'écrivain-entrepreneur dans une version grand format, poche, numérique et audio. J'aurais du reste le plaisir de l'accueillir en mai prochain à Mulhouse. Signalons aussi la rencontre et lecture digitale organisée par l'Éclaireur FNAC le 9 mars à 19h.


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Avril 1999, le corps d'Alaska Sanders , une jeune fille très belle, est retrouvé au bord d'un lac dans le New Hampshire. Les enquêteurs Gahalowood, Vance et Kazinsky obtiennent les aveux sous la menace de Walter Carrey, petit ami de la victime, qui se suicide peu après. Des années plus tard, l'enquête est réouverte suite à une lettre anonyme qui innocenterait Carrey et Eric Donovan, un ami. Gahalowood et Marcus Goldman, écrivain célèbre avec qui il est ami depuis longtemps, font équipe pour trouver le coupable. Ils vont de surprise en surprise et découvrent qu'une amie d'Alaska a elle aussi disparu mystérieusement peu de temps avant Alaska. Ces deux disparitions seraient-elles liées ? Gahalowood et Marcus Goldman ne manquent pas de suspects potentiels mais sauront-ils trouver le vrai coupable ?

J'ai lu quasiment tous les romans de Joel Dicker depuis La vérité sur l'affaire Harry Quebert qui m'avait beaucoup plu. J'apprécie la plume de cet auteur et ses livres à rebondissements qui entrainent le lecteur de fausse piste en fausse piste, semant les interrogations à chaque chapitre. le seul bémol est qu'il faut rester bien concentré et que si on laisse passer quelques jours sans se plonger dans le livre, cela demande un effort de mémorisation pour se rappeler les derniers éléments.
J'apprécie aussi le fait que le roman fasse référence aux autres livres de Joel Dicker comme si le personnage principal et l'auteur n'en faisaient qu'un et que l'un et l'autre se regardaient écrire.
Les romans de Joel Dicker sont vraiment prenants, on ne s'ennuie jamais au cours de la lecture, beaucoup de sujets sont abordés et les pages se tournent avec plaisir.
Pour finir, je dirais que j'ai autant apprécié ce livre que La vérité sur l'affaire Harry Quebert, pour moi ces romans sont très réussis.

Certains l'aiment d'autres pas … je suis de celles qui l'aime ! Joël Dicker ne peut faire l'unanimité mais au moins ses intrigues sont passionnantes, il écrit bien, j'aime beaucoup sa façon de structurer ses romans, c'est différent, et, c'est ce qui fait du bien. Toujours entre le présent et le passé (qui explique ce présent) , l'histoire de chaque protagonistes, on navigue avec les enquêteurs à la recherche de la vérité … Je continuerai à lire Dicker pour longtemps !

Le corps d'Alaska Sanders est trouvé sur la plage d'un lac. Un mot se trouve dans sa poche et on trouve un chandail plein de sang, son sang. L'enquête est résolue mais … onze ans plus tard, une lettre est envoyée aux forces de l'ordre et voilà que des doutes surgissent. L'écrivain Marcus Goldman vient prêter main forte à son ami le sergent Perry Gahalowood.

Un petit polar plaisant à lire.
C'est un cold case qui va occuper Marcus Goldman et Perry Gahalowood.
Il y a plein de rebondissements et de phrases chocs en fin de chapitres censées vous tenir en haleine mais cela reste mignonnet.
Le charme du roman tient essentiellement au duo romancier/flic.
Les pages se tournent vite, très vite.
Alors oui, l'intrigue se lit sans déplaisir mais le style scolaire de Joël Dicker est trop simple pour m'avoir totalement embarquée.
Un roman sympathique à l'image de son auteur.

Mount Pleasant, New Hampshire, printemps 1999. La jeune Alaska Sanders, aimée de tous dans la bourgade, est retrouvée sauvagement assassinée sur la plage. Les policiers en concluent assez vite, au vu de leur rupture récente et des indices, que c'est son petit ami Will qui est coupable, bien qu'il clame son innocence. Onze ans plus tard, l'écrivain Marcus Goldman recroise le chemin du sergent Gahalowood, qui a reçu une lettre anonyme sur l affaire, et tous deux vont se mettre à enquêter de nouveau, quitte à déterrer certains secrets bien enfouis...

Déjà, parlons de cette magnifique couverture d'Hopper, très à propos pour illustrer le roman. J'ai trouvé qu'il y avait un vrai confort de lecture, avec une typographie claire et aérée, une belle présentation des chapitres et du papier de qualité. Je découvre la plume de Joël Dicker avec cet ouvrage, et j'ai été complètement happée par les 200 premières pages. Découpé en 3 parties, le roman est très bon sur la première et la dernière, alors que la 2e "ronronne" un peu, on a le sentiment de faire du surplace, et surtout le rythme entre les époques passées et présentes s'accélère un peu trop, j'étais parfois perdue. de même je n'ai pas trouvé très utile de s'intéresser autant aux romances de l'écrivain (et c'est une midinette qui vous parle!), ou à la disparition d'Harry Quebert, puisque ce roman est supposé être la suite de la vérité sur l'affaire Harry Quebert (que je n'ai pas lu, mais ce n'est pas gênant ici). Cela dilue, peut être à dessein, les informations et la progression de l'enquête principale qui nous occupe. Celle ci reprend très agréablement en fin d ouvrage, avec des rebondissements et pistes auxquels on ne s'attend pas toujours, et qui rendent l'ensemble bien ficelé, même si vous l'avez compris, on aurait pu faire quelques coupes! J'ai par ailleurs beaucoup apprécié la manière de décrire la côte Est, ou encore certaines réflexions de l'auteur sur la nostalgie ou l'amitié, qui parleront à d'autres lecteurs.

Ce est la suite de la vérité sur l'affaire Harry Quebert.
J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Marcus et le sergent Perry . Je les aime trop ces deux là !
Leur côté masculin pudique, leur simplicité, leur honnêteté réciproque ne peuvent qu'émouvoir les lecteurs . Malgré leurs manques de communication et d'expression naturelle, ils arrivent à se comprendre sans parler et malgré la distance qui les sépare ils arrivent à s'aider en cas de besoin et ils savent qu'ils peuvent toujours compter l'un sur l'autre .
Ceux ou celles qui ont aimé la vérité sur l'affaire Harry Quebert ne pourront qu'aimer ce livre où l'on retrouve la belle plume de l'auteur .
L'affaire Alaska est du même acabit, on y perd son latin, on a les idées qui s'embrouillent, des affaires parallèles se multiplient et se mêlent à l'enquête en cours, de l'adultère, des chantages, de la compétition enragée, des disparitions mystérieuses .
Bref comme à son habitude , on ne sait plus qui croire ni que penser jusqu'au dénouement final de l'enquête qui avec l'acharnement de l'Écrivain et du Sergent nous fera enfin connaître le vrai coupable ...
Une lecture agréable où se mêle suspens sensibilité humanité que je ne peux que vous conseiller .

C'est toujours un plaisir pour moi de lire le nouveau Joël Dicker et ce fut encore le cas avec l'affaire Alaska Sanders. J'aime beaucoup son écriture et une fois le roman commencé on est dans l'histoire jusqu'à la fin sans temps mort.
C'est le retour du duo Perry Gahalowood et Marcus Goldman, le sergent et l'écrivain, et quel plaisir de le retrouver ! Ils vont se plonger dans un cold case d'il y a 11 ans suite à une lettre anonyme que le sergent reçoit chez lui.
Je n'ai pas du tout senti venir la fin et je ne me suis jamais douté de la culpabilité éventuelle du personnage en question.
Ce roman peut se lire sans avoir lu les précédents même si chronologiquement il se situe entre la vérité sur l'affaire Harry Quebert et le livre des Baltimores.

Marcus Goldman, l'écrivain célèbre pour avoir innocenté son mentor et ami Harry Québert dans l'affaire éponyme, encore plus connu pour en avoir fait un livre, retrouve le sergent Perry Gahalowood. Ce dernier vit des heures difficiles.

C'est alors qu'une affaire vieille de 11 ans saute littéralement sur Marcus : le meurtre d'une jeune et belle jeune femme, Alaska Sanders. Affaire sur laquelle le sergent avait travaillé. Affaire pourtant élucidée, close et enterrée, avec un coupable évident ayant avoué le meurtre et dénoncé son complice... Bref, c'était plié. Enfin, tout le monde le croyait. Jusqu'à cette enveloppe bleue reçue par Helen Gahalowood...

J'ai retrouvé avec plaisir Marcus et Perry.
Mais surtout, j'ai retrouvé le plaisir coupable de me laisser totalement et complètement manipuler par Joël Dicker.
Si l'auteur veut que je me jette sur le chapitre suivant, je tourne avidement la page.
S'il veut provoquer la surprise, je m'exclame "Mais non !! Incroyable !".
S'il veut me mettre sur une fausse piste, je m'y engouffre.
S'il décide que je veillerai tard pour avancer dans ma lecture, je ne ferme pas l'oeil.
Bref, Joël Dicker fait ce qu'il veut de moi, et même si les ficelles sont un peu grosses, je suis une marionnette entre ses pages. Et j'adore ça !
(Je précise que ça ne marche qu'avec les bouquins, hein !)

Bonjour à vous tous !
Je dois vous avouer que depuis quelques temps, pour des raisons personnelles, j'avais du mal à lire.
Avec ce roman, ça a été totalement différent.
J'ai tout de suite été happée par ma lecture et comme avec La vérité sur l'Affaire Harry Quebert, j'ai eu du mal à lâcher ma lecture.
En effet, on se questionne tout le long du roman.
Sincèrement, en commençant le roman, je ne m'attendais pas à toutes ces révélations et aux sujets dont traitent le roman mais ça m'a plu même si vers la 2ème moitié du roman l'impatience me gagnait de plus en plus.
Bref, merci à l'auteur pour ce roman qui m'a permis de passer de très bons moments de lecture !
Je vous recommande vivement ce roman !