L'énigme de la chambre 622

Un roman très bien construit. Un suspense et des rebondissements à chaque page. Des chapitres courts qui donnent du rythme. Une alternance perpétuelle entre hier et aujourd'hui. Un hommage appuyé à celui qui fut son premier éditeur... Joël Dicker signe un bon livre, à dévorer me semble-t-il d'une traite pour ne pas perdre le fil de l'intrigue. Il réussit même l'exploit de nous faire ignorer l'identité de celui qui a été assassiné jusqu'aux 2/3 du roman !

Mon tout premier Dicker, l'auteur ne m'était pas inconnu avant de me plonger dans ce roman. Ayant fait pas mal de bruit avec "La vérité sur l'affaire Harry Quebert" qui d'ailleurs sommeille encore dans ma bibliothèque, c'est avec hâte que je me suis lancée dans cette lecture. Lecture faite avec Audible, mon meilleur ami lors de mes déplacements ou les tâches ménagères !

Je ne savais absolument pas dans quoi je me lançais mais tout ce que je peux vous dire c'est que j'ai été complètement conquise par cette découverte, cette écriture entrainante qui vous mène sur de fausses pistes et dans des situations loufoques. J'ai littéralement été happé par cette histoire et cette fameuse chambre 622 du palace Verbier.

La suite sur mon blog !
Lien : https://www.s0kellys.com/boo..

Que de chemin parcouru pour Joël Dicker depuis 2012, date à laquelle Bernard de Fallois décida de publier pour la première fois un jeune auteur quasiment inconnu. Depuis, et en quelques parutions, le natif de Genève a conquis le monde entier.

Pour ma part, je n'avais pas encore lu ce romancier. J'avais juste vu la série adaptée de son oeuvre « La vérité sur l'affaire Harry Quebert » avec Patrick Dempsey. Avec ce nouveau titre annoncé avec force dans la presse, je me suis dit qu'il fallait que l'on fasse connaissance et j'ai acheté ce beau pavé dès qu'il a été disponible en librairie.

Entre temps, tout en continuant mes différentes lectures et chroniques, j'ai vu passer pas mal de retours de lectures mitigées où même carrément assassins. Lorsque je vois ces critiques, ça me motive encore plus et je me dis qu'il faut aller faire la vérité autour de cette affaire.

Bon ou navet insipide ? Voici mon avis sans fard ou édulcorant.

Je ne comprends pas ces mauvaises critiques, à part si le talent et le succès dérangent certains, ce qui comme dans le livre peut mener à bien des rancoeurs.

Chapitre 20, c'est à dire au bout de 175 pages, je ne comprends toujours pas ce lynchage en règle. Ce récit est très bon. L'auteur s'amuse visiblement en se glissant lui-même à l'intérieur du roman et en nous livrant quelques secrets : parcours du combattant pour être édité, sa relation difficile au début avec son éditeur. Et puis avec pas mal de malice et d'audace, il nous emmène dans une histoire formidablement construite avec des personnages que l'on découvre au fur et à mesure. Mystérieux et cupides pour certains, veules et puant d'égo pour les autres, seul le fric semble être le point commun sur lequel tous s'accorde.

La banque Ebezner est au coeur de ce roman et une kyrielle d'acteurs se croisent et animent ce roman. Incroyable galerie d'interlocuteurs, Macaire, Jean Béné, Tarnagol, Lev, Sol, Scarlett, Alfred, Horace, Abel, Sagamore, Christina, Arma, Wagner, Monsieur Rose, ce sont ces gens que vous rencontrerez en tournant les pages.

L'auteur aime visiblement naviguer d'une période à une autre et cela semble faire partie intégrante de ses oeuvres et cela peut un peu dérouter. Mais ici, ces différentes périodes servent à expliquer les événements et surtout à expliquer la vie et l'évolution de ses personnages. Qui sont-ils, quelle est leur cheminement et quelles sont leurs motivations pour agir ainsi. Oui, c'est complexe, très complexe même, mais on ne peut reprocher à l'auteur de donner de l'épaisseur à ses héros.

Cela lui permet en plus d'amuser la galerie, de noyer le poisson et de nous mener par le bout du nez avec brio et efficacité je dois bien vous l'avouer.

La Suisse n'est pas ce pays indolent que l'on veut bien nous vendre. Genève et sa haute société, le monde de la banque et ses jeux d'influences et de pouvoirs sont partout présents dans ce livre époustouflant. La vérité n'est jamais où on l'attend, et entre jalousie, coups bas et rebondissements, on se trouve dans un roman d'une précision millimétrée. Derrière l'apparat des hôtels de luxe et les bonne moeurs de façade, on se retrouve plutôt au sein d'un panier de crabes et de manipulateurs surprenants prêts à tout pour obtenir un résultat, que ce soit une présidence, des actions, une femme ou encore autre chose.

Cette plongée au sein du monde de la finance sur fond de triangle amoureux est abjecte et violente, bien au-delà des apparences.

Joël Dicker nous livre là un roman passionnant et diabolique, un gros pavé de 570 pages livré avec twists renversants et une écriture affûtée. Non vraiment je ne comprends pas ce dénigrement et ces critiques négatives, mais c'est pour moi une des meilleurs intrigues lues cette année, et je signe volontiers pour un prochain Dicker. Seule la toute fin éclairera définitivement notre lanterne de lecteur après avoir été brinquebalés comme dans le tambour d'une machine à laver tellement les retournements de situation sont nombreux.

Hommage appuyé à ces Palaces d'un autre temps et d'une autre époque, hommage posthume à Bernard de Fallois, son éditeur, Joël Dicker se livre un peu plus dans ce scénario où les clins d'oeil sont légion et les aléas multiples.

Il faut du temps pour lire et apprécier « L'Enigme de la chambre 622 », mais purée, quel plaisir, quel bonheur, quel pied !

« L'écrivain », et vous comprendrez pourquoi j'ai mis des guillemets en lisant le dernier Dicker, est au sommet de son art. C'est remarquable de A à Z et bon sang que ça fait du bien de voir des auteurs inventifs et doués à ce point !

Bien qu'il y ait eu de nombreuses (mauvaises) critiques sur ce livre, j'ai lu quasiment tous ceux de Joël Dicker et j'avais donc envie de me faire ma propre opinion : eh bien j'ai adoré.

J'ai retrouvé dans l'Enigme de la chambre 622 la même envie de tourner les pages rapidement qu'avec La vérité sur l'affaire Harry Québert.

Un homme a été tué dans la chambre 622, mais qui ? et pourquoi ?

Effectivement les noms des personnages sont complètement improbables, le fait que l'écrivain "tombe" sur une enquête au cours de ses vacances tombe bien, certains passages sont assez loufoques... mais après tout, c'est le but d'un roman non ?

Selon moi, le secret du roman tient également au fait que l'on est plongé dans des époques différentes, et que cela nous permet d'emboiter les pièces du puzzle petit à petit.

Seule petite déception, je dois l'avouer, est le dénouement de l'intrigue, que j'ai trouvé un peu tiré par les cheveux.

Pour conclure : un page turner selon moi, idéal si vous chercher une lecture "facile" pour vous détendre pendant les soirs de confinement.

Du grand Joël Dicker, pour moi c'est le meilleur de l'auteur car en plus de nous livrer une intrigue implacable, truffée de rebondissements, il réussit en se mettant en scène à proposer un tendre hommage à son cher éditeur Bernard de Fallois décédé récemment.

Tout est une réussite dans ce roman, les personnages sont presque réels, en tout cas tellement travaillés qu'on les croit vivants.
L'intrigue est parfaitement ficelée et comme d'habitude le suspense nous pousse à tourner les pages, jusqu'à la fin.
Un vrai régal !

A lire

Joël Dicker a décidé de s'atteler à son nouveau roman. Pour l'écrire, et se guérir d'une récente rupture amoureuse, il décide de s'installer au Palace de Verbier. Il y fait la connaissance d'une charmante jeune femme qui s'improvise assistante et l'aide à réunir de la documentation sur un mystérieux fait divers qui a eu lieu quelques années plus tôt dans cet hôtel : un homme a été retrouvé mort dans la chambre 622, sans qu'on n'ait jamais pu identifier son meurtrier.

Voilà une intrigue à tiroirs, qui fait le va-et-vient entre l'époque de la rédaction du roman, les jours précédant le meurtre, et la mise en place des différents acteurs du drame une quinzaine d'années plus tôt. La complexité du récit qui se passe dans le milieu feutré des banques suisses est heureusement facilitée par les mentions de date, sans lequel le lecteur, qui doit jongler avec les points de vue et les époques, serait définitivement perdu. L'auteur joue avec ces sauts dans le temps, avec le nombre de personnages, et s'amuse à se mettre en scène, dans une mise en abime qui voit son apothéose dans les dernières pages. On trouvera dans cet ample roman où tout s'emboîte un hommage à Bernard de Fallois décédé au début de l'année 2018, et un clin d'oeil à Belle du Seigneur dans le dénouement. C'est rudement bien fait, très intelligemment construit.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..

Conquise.

C'est avec une pointe de tristesse que j ai fermé ce nouveau roman de Joel Dicker dédié à son éditeur Bernard DE FALLOIS.

Sur fonds d'écrivain qui peine à se remettre de la mort de son ami et éditeur, qui n arrive pas à maintenir une relation amoureuse à laquelle il semble pourtant tenir, nous voilà projeter dans la vie de l ecrivain qui va résoudre une énigme et pas n'importe laquelle, celle d'un meurtre dans un palace suisse.

Je n en dis pas plus.

Personnellement je le redis, je suis conquise.

Bonne lecture

Il est impossible et totalement incongru de parler de l'intrigue de ce roman. Joël Dicker nous balade. Avec jubilation. En nous demandant de ne pas le croire. Peu importe le récit qui nous conduit de Genève à Verbier, ce qui compte c'est d'accepter d'entrer dans cette histoire abracadabrante qui ne cherche ni à être vraisemblable ni à décrire le monde financier des banques privées genevoises. Tout n'est qu'illusion, pirouettes et masques. Or il est impossible de refermer ce livre qu'on ne lâche pas avant d'avoir compris où il voulait nous entrainer.. Mais est-on vraiment sûr d'avoir compris ? C'est un livre plaisir dans lequel on s'enfonce avec délectation.Ce n'est que ça.Et c'est génialement insolent.

Joël, un écrivain à succès, se rend au Palace du Verbier dans les Alpes suisses pour y prendre quelques jours de vacances. Mais arrivé au Palace, quelque chose l'intrigue... Entre les chambres 621 et 623 se trouve la chambre 621 bis mais aucune trace de la 622. Accompagné de Scarlett, sa voisine de chambre avec qui il sympathise, il décide de comprendre pourquoi la chambre 622 a été remplacée par la 621 bis. Ils apprennent alors que plusieurs années auparavant un meurtre a eu lieu dans la chambre 622 mais qu'il n'a jamais été élucidé. Joël et Scarlett plongent alors dans cette enquête pour découvrir la vérité.

Si je devais résumer cette lecture en un mot : WOW ! Je me suis complètement fait berner et j'ai eu plusieurs grosses surprise. Pleins de questions se sont bousculées dans ma tête au cours de ma lecture et au gré des multiples rebondissements. L'intrigue et le dénouement sont extrêmement bien ficelés et millimétrés au détail près, un coup de génie ! Cette lecture est complètement addictive et une fois commencée, je ne pouvais plus m'arrêter.

L'auteur livre également un bel hommage à son éditeur, Bernard de Fallois, décédé en 2018. Je me suis régalée des anecdotes que nous livre l'auteur sur son cher éditeur et ami.

Encore une fois, j'ai été transportée par ce nouveau roman de Joël Dicker. C'est un roman captivant à l'intrigue incroyable et brillante. Je vous le recommande à 100% !

Mon résumé : 

Un ancien collègue de travail savait mon gout pour la lecture et m'avait fortement recommandé de lire La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert de Joel Dicker mais je n'ai jamais pris le temps de franchir le pas. Quand , il y a deux-trois semaines je suis tombé sur une nouveauté de cet auteur, je me suis dis que je ne pouvais pas deux fois de suite faire l'impasse. Je l'ai donc précommandé afin de le lire des sa sortie, en faisant par la même occasion faisant marcher le monde du livre, qui avec la pandémie récente, a beaucoup de mal a s'en sortir.

Passons au vif du sujet.

Nous sommes dans les alpes suisses,en plein milieu du mois de décembre et un meurtre vient d'avoir lieu dans le palace de verbier. Un enquete est menée par l'inspecteur sagamore mais celle-ci n'aboutira jamais.

15 ans plus tard, Joel , écrivain en devenir, apprend de sa compagne, Sloane, que celle-ci est a bout, et décide de le quitter.  Pris sur le fait accompli, et n'ayant pas le temps de se retourner, Joel, décide de prendre un peu de vacances. Il part pour verbier, ou il compte résider dans un somptueux hôtel.

A peine arrivé pour prendre possession de sa chambre, qu'il découvre par hasard que sa chambre est la numéro 621bis.  En faisant rapidement le tour de l'étage il est surpris de découvrir de part et d'autre, la chambre 621 et 623 mais nulle part ne semble se trouver de chambre 622.

Y aurait-il ne serait-ce qu'un seul hôtel au monde ou un numéro de chambre serais omis ? Apres tout, le cas se présente bien dans les rues, pourquoi pas dans un hôtel ?  Ne serais-ce pas la l'occasion d'en savoir plus ?




Mon avis : 

Comme évoqué plus haut, je ne me destinais pas au départ à lire un tel roman. Il faut tout de même préciser que les couvertures ne prêtent pas à supposer que l'on va trouver une histoire policière ou au mieux un thriller. Pour ma part c'est peut-être ce qui n'a rebuté. Apres la lecture de ce livre, je vais peut-être chercher à me procurer le livre qu'on m'avait suggéré au départ.

Avant de commencer ma lecture j'étais tombé par hasard sur des critiques sur le site de Amazon, pas très glorieuses vis a vis de ce roman, mais en aucun cas je n'en ai tenu compte et je me rends compte que j'ai très bien fait.

Bon je m'arrête la car je sens que j'en ai déjà beaucoup trop dit.
Lien : https://lecturedesam.com/202..