AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 6921 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il s'agit du deuxième roman lu de cet auteur : mon premier était l'affaire Harry Québert. J'avais acheté l'Enigme de la chambre 622 depuis un sacré bout de temps mais j'ai vu passé pas mal de critiques très négatives. du coup, je l'ai mis dans ma PAL. Il m'a fallu une panne de lecture pour me décider à le sortir, en dépit de ce que j'avais lu ici ou là.

Bien m'en a pris puisque j'ai adoré ce roman. Il y a quelques points négatifs effectivement à ce roman, mais ça ne m'a pas gêné plus que ça. Je l'ai lu en quelques jours avec le sourire, avec cette fin un poil décevante, mais avec des rebondissements, à en faire pâlir Netflix. En lisant certains rebondissements, j'étais obligée de poser le livre et de me remettre de mes émotions. Je m'attendais à tout, sauf à ça. Mais non seulement, le premier rebondissement (exceptionnel) m'a fait sourire, mais la suite m'a fait exploser de rire. En fait, j'ai tout de suite pensé à Lost et à la casa de papel : les scénaristes sont tellement partis dans tous les sens, que pour justifier la complexité de l'intrigue, s'en sortent avec des rebondissements capillotractés. En tant que fan des 2 séries, j'ai souvent levé les yeux au ciel, mais j'ai continué tout en me disant que de toute façon, il fallait s'attendre à tout, et que la crédibilité ne sera de toute façon pas au rendez-vous. Peu importe au final : j'ai donc adoré ce roman. Netflix va-t-il acheter les droits ? L'histoire ne le dit pas (ou en tout cas, je suis pas au courant).

Mise à part cette particularité, j'ai adoré l'intrigue : le roman se lit très facilement, la narration est très fluide, si bien qu'on est rapidement plongé dans le roman, tout comme dans le roman « L'affaire Harry Québert ». L'auteur parle à la première personne et s'inclut lui-même dans l'histoire. L'auteur en profite pour rendre hommage à son ancien éditeur décédé avant l'écriture de ce roman.

Attention quand même puisque dans le roman, il y plusieurs temporalités et une multiplicité de personnages qui peuvent perdre le lecteur (post-it conseillés pour retrouver qui est qui, mais l'auteur a ce talent pour nous rappeler de temps en temps qui est qui par rapport à qui, donc si on suit bien l'histoire, on peut s'y retrouver).

Ce fut donc une très bonne lecture qui m'a permis de sortir de ma panne de lecture malgré ses plus de 500 pages. Je recommande +++

Lien : https://letempsdelalecture.w..
Commenter  J’apprécie          70
Un très bon roman policier, entre Genève et les Alpes suisses, riche en rebondissements, où l'auteur joue avec les nerfs du lecteur en laissant les épisodes en suspens et en sautant en permanence du passé au présent et d'une époque à l'autre du passé.
L'auteur se met lui-même en scène dans le rôle du détective écrivain, à la recherche de ce qui s'est passé autrefois. Occasion également pour lui de rendre hommage à son éditeur Bernard de Fallois.
Bien qu'excellent, ce roman est un peu long et compliqué, et j'en ai parfois perdu le fil, même si l'on est tenu en haleine jusqu'au bout et si tout s'éclaircit à la fin.
Commenter  J’apprécie          70
C'est mon quatrième Dicker. J'avais adoré le mystère Harry Pick comme un peu tout le monde. Ensuite, je m'étais plongé dans les « Baltimore » avec cette délectation que l'on éprouve lors des premiers émois juvéniles en tournant les pages de Verne ou Stevenson. Sur ma lancée, j'avais également avalé son tout premier roman – celui qui n'avait pas trouvé le succès illico, évoquant la résistance du côté anglais.
Chez Dicker, le lecteur réagit tout comme l'auteur : il est tellement happé par l'histoire qu'il en oublie le temps et les lieux. Il est dans un autre monde : celui de la fiction. Rien ne peut le déranger. Je suis même persuadé que le feu peut se déclarer dans sa maison, Dicker continuera à pianoter son récit, parfaitement imperméable à toute activité extérieure.
La chambre 622 n'échappe pas à cette règle.
J'imagine facilement l'écrivain Suisse, coupé du monde, dans une pièce tapissée de notes punaisées aux murs, de post-il rajoutés ça et là, de flèches réunissant les liens entre les différents personnages – agrémentés évidemment de leur propre fiche signalétique, peut-être un croquis. Un vrai foutoir où une mère chatte n'y retrouverait pas ses petits. Et je parie que c'est EXACTEMENT ça. Dicker le laisse deviner : le roman est construit comme un puzzle. Difficile de s'y retrouver sans avoir un plan. Lui le possède, en ayant dû pour cela, remodifier de fond en comble la déco de la pièce où il compose.
Il compose, parfaitement. Ce roman est une symphonie. Les différentes partitions finissent par se fondre dans une orchestration sans fausse note.
En revanche, le lecteur n'a pas la chance d'avoir ce canevas et se trouve balloté d'une révélation à une autre, d'une conjecture à une hypothèse. Il tâtonne dans l'obscurité des chapitres et tente d'y voir clair. Pendant tout ce temps, il reste scotché à l'intrigue, joliment agrémentée de personnages aussi bien croqués que chez Rowling.
Comme tout Suisse qui se respecte, Dicker devait finir par évoquer ce sport national qui représente la bonne moitié du PIB national : la banque.
Le roman oscille entre les méandres d'une grande banque helvétique et les couloirs d'un palace à Verbier. On trouverait plus médiocre comme décor.
Ensuite les personnages. Ils sont aux petits oignons. Les banquiers : la famille Ebezner, dont le dernier rejeton, Macaire doit prendre ses fonctions de futur président. Mais cela n'est pas si simple dans ce monde sans pitié de la haute finance. Il y a le cousin Hansen, digne héritier de la branche délaissée de la famille. Anastasia, sa femme, aristocrate russe déchue dont la mère, Olga, ambitionne le plus beau des mariages. C'est en partie réussi.
Et puis il y a les deux personnages les plus forts du roman. J'ose l'écrire : on est quasiment chez Hugo ou Dickens, là. Levovitch, simple bagagiste au palace, mais doué d'une vraie intelligence et d'un charme fou. Et ce méchant intégral, le diable en personne, un de ces monstres qui ont de tout temps porté la littérature à son plus haut niveau. Je pense notamment au comte Fosco de Collins (mais j'en parlerai en temps et en heure). Tarnogol. Ne cherchez pas d'anagramme, il n'y en a pas.
Dicker a le chic pour vous faire battre le coeur en permanence dix pulsations au dessus de la normale et, oui je l'avoue, faire parfois monter les larmes aux yeux.
Ces poupées russes (le livre est constamment construit sur la base de flashbacks) rendent la lecture haletante et, très vite, on se moque bien de savoir qui est l'assassin. Car la « chambre 622 » n'est pas un polar, monsieur, c'est une grande histoire d'Amour, madame.
Sachez enfin que Dicker réalise la prouesse de se mettre en scène lui-même et, par l'occasion, rendre un vibrant hommage à son éditeur, vous savez bien, ce personnage agissant dans l'ombre qui permet à un auteur de trouver ses lecteurs. Et dans ce cas précis, plus qu'un éditeur : un ami.
Commenter  J’apprécie          70
Qui est la victime ? Qui a commis ce meurtre ? Et qu'est-ce qui s'est véritablement passé dans la chambre 622 ?
Ce sont les questions que l'on se pose dès la première page du livre.
L'écrivain Joël Dicker parvient avec brio à nous tenir en haleine jusqu'à la fin, nous laissant dans le flou le plus total.
Autant d'intrigues et de mystères qui trouvent réponse au fil des pages.
C'est brillant, extraordinaire et je pense que c'est ce qui fait tout le talent de cet auteur remarquable.
Dans ce dernier roman, Joël Dicker nous emporte en Suisse, où on y découvre la beauté de sa terre natale.
Il dépeint le monde de la banque à la perfection, avec ses bons et ses sombres côtés.
Il nous raconte la passion et l'amour que ressentent deux êtres séparés injustement par la cruauté de la vie.
Et pour finir, il rend un vibrant hommage à son éditeur, il décrit de manière émouvante la grandeur d'âme, la gentillesse et le talent de l'homme qui a concrétisé ses rêves : le grand Bernard de Fallois.
C'est un fantastique polar que nous offre l'auteur, l'un de ses meilleurs et à présent il est l'un de mes préférés.
Vous l'aurez compris c'est encore un coup de coeur pour moi, et je vous le recommande fortement !!
Commenter  J’apprécie          70
Sans le moindre doute, j'ai adoré ce thriller, au moins autant que La vérité sur l'affaire Harry Québert (peut-être même plus...). Captivante, l'intrigue alambiquée est structurée de manière originale et plaisante. Ainsi, j'ai trouvé des histoires dans L Histoire, des retours dans le temps pour comprendre le crime et des sauts dans un passé plus proche pour comprendre les conséquences, les tenants et aboutissants... le suspense est omniprésent, les informations sont distillées petit à petit ; l'auteur se joue du lecteur. Au mystère de l'identité du tueur s'ajoute celui de... la victime ! En effet, on ne sait pas qui a été tué durant une bonne partie du livre. Cela ajoute de l'intérêt à ce récit rythmé qui tient en haleine. Malgré leur nombre, les personnages sont passionnants et intéressants à éplucher. Bref, j'ai été totalement happée ; je me suis même freinée dans ma lecture pour mieux savourer les révélations, pour profiter de ce final étonnant. le clin d'oeil à son éditeur disparu est poignant ; la mise en scène de l'écrivain et les lieux apportent du réalisme. Fluide et soignée, la plume de Joël Dicker est entrainante, un plaisir à lire.

(avis complet sur le blog)
Lien : https://leslecturesdangeliqu..
Commenter  J’apprécie          70
Joël Dicker est et reste un conteur exceptionnel !
Macaire Ebezner est destiné à reprendre les rennes de la grande banque privée suisse éponyme ... mais un jeune cadre charmant, Lev Levovitch, pourrait être choisi par le directoire de la banque pour en devenir son président lors du conclave annuel qui se tient dans un grand palace de Verbier.
En marge de ce caucus, quelqu'un est assassiné dans la chambre 622.
15 ans après les faits, Joël Dicker passe ses vacances dans ce palace où il rencontre une jeune femme qui le pousse à remuer le passé pour comprendre ce qu'il s'est passé dans le temps, le coupable n'ayant pas été démasqué par la police.

L'auteur, qui joue son propre rôle d'écrivain, nous balade sans cesse du présent au passé et inversément, et nous fait découvrir petit à petit tous les protagonistes de cette histoire, et le puzzle se met très bien en place ... à un point tel qu'à une centaine de pages de la fin on ne sait toujours pas qui a été assassiné ni quel est le coupable !

C'est à nouveau du grand art ... et si je ne donne pas la cote maximale à ce cinquième opus de l'auteur, c'est parce que je trouve qu'il en fait trop sur le côté "manque d'envergure" de Macaire.

Si je puis me permettre, je trouve de plus en plus que l'auteur est le "Chopin" du polar !
Commenter  J’apprécie          70
Bon, déjà, je commencerais par dire que Joël Dicker est un génie et que si vous n'avez encore jamais lu un de ses romans, il faut s'y mettre dès maintenant.
Sachant que mon livre préféré de tous les temps est son roman “La vérité sur l'Affaire Harry Quebert”, j'avais peur de ne pas autant apprécier les autres, comme ce fut le cas avec “La disparition de Stéphanie Mailer” que j'ai trouvé trop calqué sur Harry Quebert.
Mais ce roman est un pur chef-d'oeuvre, j'ai eu un nouveau coup de coeur pour la plume de l'auteure, que je trouve très particulière.

Ce que je trouve absolument fou dans chacun de ses romans c'est qu'il y a toujours une mise en abîme, il est souvent question d'un auteur qui écrit un roman. Ici c'est lui-même, Joël Dicker, qui se rend au palace de Verbier pour des vacances et qui est rattrapé par un mystère dans cet hôtel, il décide donc de mener l'enquête et on se retrouve plongés plusieurs années en arrière, pour essayer de comprendre et retracer les événements qui ont menés jusqu'à ce meurtre.

Ce qui est encore plus fou, c'est que jusqu'à environ la moitié du roman, on ne sait pas qui est mort ni comment, on ne sait pas ce qu'il s'est passé dans cette fameuse chambre 622, donc c'est encore plus addictif. J'ai rarement ce sentiment lors de mes lectures, ce sentiment que lorsque je ne suis pas en train de lire, que je fais autre chose, je pense au roman, j'ai envie de m'y replonger, donc honnêtement je l'ai vraiment dévoré car on veut savoir.
De plus, on ne sait pas qui est le coupable jusqu'à la toute fin, quasiment dans les 10 dernières pages du livre, donc vraiment, c'est juste incroyable. Je n'ai rien vu venir et j'ai adoré ça.

Encore une fois je répète, si vous n'avez jamais lu cet auteur, foncez les yeux fermés!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          70
Troisième livre de cet auteur en quelques semaines et troisième coup de coeur !... Fascinant. Un peu compliqué sur la fin, mais on se fait vraiment mener en bateau du début à la fin. Vraiment passionnant. J'aime toujours cet univers de luxe décrit par cet auteur et les trompes l'oeil à tous les niveaux. Ce livre-là m'a fait penser aux livres de Bussi pour le côté "Pleins de personnages sympathiques qu'on croise et qu'on suit" mais moins glauque et surtout bien plus travaillé. Les romans de Michel Bussi, que j'apprécie par ailleurs, sont pour moi "des romans de gare" ou des "romans de l'été". Ce n'est pas une écriture, un style littéraire. Ce sont des romans policiers très bien articulés. Là, chez Joël Dicker, on sent qu'on est à un autre niveau. Pas d'écriture facile, plus de travail des personnages, de leurs personnalités, des dialogues. Un vrai coup de coeur pour cet auteur à succès. Je jalouse son succès mais je le respecte infiniment car oui, il a du talent et ce livre en est une preuve supplémentaire. :-)
Lien : https://joy369.unblog.fr/
Commenter  J’apprécie          70
Un coup de coeur pour moi, comme tous les livres de Joël Dicker ! Celui-ci m'a particulièrement plu car les évènements se passent en Suisse, plus à Genève où j'ai vécu très longtemps et à Verbier que j'ai bien connu dans ma jeunesse.
La plume de l'auteur me séduit, elle surprend le lecteur. Il est difficile de prévoir la fin, en tous cas pour moi. Je me laisse avoir à chaque fois, je ne peux plus lâcher le livre.
Il est difficile de raconter l'intrigue sans spolier. Je dirais simplement qu'un écrivain, accompagné d'une jeune femme cherche à résoudre un meurtre qui n'a pas été élucidé par la police. le roman est complexe, il se passe beaucoup de choses, notamment un hommage à l'éditeur de Joël Dicker, Bernard de Fallois, mêlé subtilement à l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          70
Palace de Genève, monde de la finance, histoire sentimentale.....Comme dans ses précédents romans, Joël Dicker nous emmène dans les méandres d'un récit labyrinthique pour tenter de démêler l'écheveau d'un meurtre énigmatique. Maître en la matière, il nous tient en haleine jusqu'au bout. le dénouement a ici un petit côté "happy end". Un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          70





Lecteurs (14392) Voir plus



Quiz Voir plus

Savez-vous la vérité sur l'affaire Harry Quebert ?

Que sont Harry et Marcus ?

père et fils
frères
amis
collègues de travail

24 questions
2498 lecteurs ont répondu
Thème : La Vérité sur l'affaire Harry Quebert de Joël DickerCréer un quiz sur ce livre

{* *}