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3,84

sur 621 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lorsque j'ai fait l'acquisition de ce roman, au salon du livre de l'île de ré, un visiteur m'a demandé mon avis sur « le liseur du 6h27 » que je lui recommandais.

« C'est un livre très ancré dans le quotidien mais bourré de poésie. »

Ça a eu l'air de convenir à l'auteur ce résumé.

Eh bien, je ne vais pas en rajouter pour celui-ci. La même sensation m'a envahie dès les premières pages. C'est là tout le talent de l'auteur qui a l'art de distiller du beau dans du banal, du tendre dans de la tristesse, du bonheur dans de la routine, des sourires sous les larmes.

Ce roman est d'une justesse incroyable et embarque sans crier gare... #lecture #bookstagram #instabookclub #instabook #livre
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Lui est thanatopracteur. Il aime son métier. Il rencontre une jeune femme qui s'occupe de personnes âgées. Ensemble, il accompagne en Suisse un vieux monsieur qui a décidé d'en finir avec la vie car il se croit malade. Mais cela va se dérouler différemment et va le rapprocher de son père, prix Nobel, avec lequel il n'est pas très proche. Très beau roman, le sujet de la mort n'est pas pesant, les personnages sont touchants. Ecriture belle et simple.
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J'avais beaucoup aimé "le liseur du 6h27" et j'étais donc impatiente de découvrir ce nouvel ouvrage de Jean-Paul Didierlaurent.
Cette fois encore, je suis tombée sous le charme de ce roman plein de tendresse et d'humanité. L'auteur aborde des thèmes difficiles (maladie, fin de vie, suicide assisté) mais sans tomber dans le pathos, avec au contraire beaucoup d'optimisme. C'est un bel hymne à la vie et à l'amour, avec des personnages très attachants. Pas de moment d'ennui dans ce livre qui se dévore..... et qui fait du bien.
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Deux destinées, deux vies cabossées vont se croiser : Ambroise, fils d'un éminent Nobel de médecine mais chassé de la maison quand il a annoncé son désir de s'occuper des morts, plutôt que soigner les vivants ; et Manelle, jeune auxiliaire de vie, rayon de soleil de la plupart des personnes qu'elle visite, mais dont les entrailles cachent un lourd secret. Ces deux personnages ne font qu'illuminer la vie de ceux qui les entourent, mais chacun pour des raisons différentes préfère éviter de lier des relations trop proches.
Malgré cette accroche un peu triste, ce roman est un puits d'optimiste, comme l'était "Le liseur du 6h27". Il se dévore, se croque et se referme avec un peu de nostalgie, celle d'abandonner ces jolis personnages.
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"Le liseur du 6h27" que j'avais décidé de lire après en avoir beaucoup entendu parler m'avait séduit, j'ai donc eu envie de découvrir ce nouveau roman de Jean-Paul Didierlaurent.
"Le reste de leur vie" a été, à ma connaissance en tout cas, moins mis en avant que "Le liseur du 6h27". Pour dire vrai, je ne savais même pas que l'auteur avait écrit un nouveau livre avant que je ne l'aperçoive en cette fin de mois d'août, bien en évidence pour sa sortie en format poche, sur les présentoirs d'une librairie.
J'ai donc été curieux et je me suis jeté à l'eau !
Verdict : Très bon roman, comme je l'espérais !
Si je devais le départager avec le précédent, je dirai que "le liseur du 6h27" remporterait la palme. Pourquoi ? Eh bien d'abord, parce que je suis un amoureux et des livres et que j'accorderai un avantage conséquent à un livre qui nous parle de livres, comme c'est le cas dans "le liseur du 6h27". Puis je rajouterai qu'une première expérience est parfois plus marquante qu'une seconde...
Dans "le reste de leur vie", il n'est pas question de livres ni d'un quelconque lecteur mais les personnages, charmants et attachants, ont très vite accaparé mon quotidien et m'ont emporté avec eux dans cette histoire pleine de fantaisie où le désespoir souvent présent laisse sa place, au gré des rencontres et des surprises, à un bonheur bien mérité.
C'est une lecture agréable et bénéfique pour tous.
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Remarquable. Très réussi. Émouvant.
Avant cette lecture, j'avais une petite appréhension : Jean-Paul Didierlaurent allait-il réussir de nouveau ce miracle d'écriture, si profondément humaine, qu'était le diseur du 06H27 ?
Et bien oui, oui et oui.
A la lecture de la quatrième de couverture, avec l'usage du mot thanatopracteur, on pouvait imaginer un noir profond, ou pire de l'humour noir.
Il n'en est rien.
Didierlaurent orchestre la rencontre de personnages sincères, comme Ambroise, ce thanatopracteur qui fait de son mieux pour permettre à la famille des défunts de garder une dernière image positive du corps de leur proche décédé, et comme Manelle, aide à domicile, qui va apporter un peu de son énergie aux anciens chez qui elle intervient. Parmi ceux-ci, elle se lie à l'octogénaire Samuel, ancien pâtissier, pour qui une forêt noire n'est vraiment pas un gâteau comme les autres.
Et la douce mécanique du roman s'enclenche, petit à petit. Les personnages prennent de l'épaisseur, se croisent, puis affrontent ensemble l'adversité.
L'écriture de Didierlaurent est d'une déroutante simplicité, qui convient si bien à des êtres qu'on croirait sortis de notre quotidien. L'univers qu'il décrit nous est tellement proche : c'est le notre. Les néons qui tressautent, la sortie quotidienne du troisième âge à la supérette du coin, l'ancien qui finit un peu acariâtre, la maison de retraite pour gens aisés, où les atteintes du temps frappent autant qu'ailleurs, la grand-mère qui ne calcule pas son amour pour ses petits-enfants...
Didierlaurent n'a pas raté le coche de son deuxième roman.
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Un roman qui fait du bien, mettant en scène deux belles personnes, belles au physique comme au mental. L'une, Manelle, s'occupe des vivants, les aidant dans leurs tâches ménagères et leur apportant espoir et réconfort. L'autre, Ambroise, s'occupe des morts, les aidant à prendre les apparences de la vie au moment du grand passage. Ces deux-là, qui n'auraient jamais dû se rencontrer, vont se trouver embarqués dans une folle équipée qui va les conduire dans les couloirs de l'Organisation Mondiale de la Santé (Genève, Suisse). L'amour sera au rendez-vous, comme on s'y attend dès les toutes premières pages, mais on va de surprise en surprise dans ce court roman, bien dans la ligne du "Liseur du 6h27". Humaniste en diable, Jean-Paul Didierlaurent nous montre, de roman en roman, les multiples facettes de son talent de conteur. Ici, il traite avec sensibilité de sujets délicats, la vieillesse et la mort, sans oublier la grande fragilité du corps médical lorsqu'il leur est confronté.
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C'est un roman tendre et beau qui m'a touchée et émue. Oui, il rappelle Ensemble c'est tout tant il fait du bien. C'est une bouffée d'oxygène, un vent frais, un bonbon qui se lit avec délectation.
C'est une lecture bienveillante, un roman positif qui vous régalera! Idéal pour faire de beaux rêves!
Lien : http://parfumsdelivres.blogs..
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Manelle est aide à domicile et s'occupe des personnes âgées. Certaines ne sont pas faciles à vivre, mais il y a aussi Samuel, gentil octogénaire, qui considère Manelle comme la petite-fille qu'il n'a pas eu et qui lui cuisine un bon repas une fois par mois. Ambroise, lui, est thanatopracteur et s'occupe des corps des défunts. Ce n'est pas parce qu'il n'aime pas la vie, bien au contraire : c'est bien parce qu'il ne supporte pas de voir les vivants souffrir qu'il a décidé de mettre un peu de baume au coeur des personnes en deuil en rendant de la dignité aux corps des proches disparus. Il vit avec sa grand-mère, Beth, assez fantasque et se satisfait des petits plaisirs de la vie. Mais Samuel est malade, et sans vraiment le vouloir, il va permettre la rencontre de toutes ses personnes, au fil d'un voyage incongru en corbillard vers la Suisse, où le désir de vivre et d'aimer va se révéler de manière flamboyante.

Un roman magnifique qui nous rend optimiste et prêt à vivre notre vie pleinement, au gré des hasards et des rencontres incongrus. La rencontre de ces personnages, aux caractères bien trempés, est source de tous les possibles, et donne au voyage qu'ils entreprennent une flamboyance et une envie impérieuse de connaître la suite que je n'attendais pas à la lecture de ce roman. Parce que d'une certaine manière, l'auteur parvient à insuffler un certain « suspens » à son histoire, le lecteur se demandant à chaque instant comment va bien pouvoir se terminer cette histoire atypique. Et d'ailleurs, le dénouement n'est pas tout à fait celui qu'on attendait, car la mort peut parfois rapprocher les gens, les réparer et permettre des réconciliations qu'on pensait impossibles.

L'auteur nous propose un roman extrêmement bien écrit, qui nous permet de glisser sur les mots avec une facilité déconcertante. La construction du roman appelle cette vitesse de lecture, les chapitres courts lui donnent du dynamisme. On enchaîne les chapitres, attendant que tous ces personnages si attachants, si pleins de vie, se rencontrent enfin.

Au départ, j'ai été quelque peu déconcerté par le métier d'Ambroise, comme la majorité des personnes qu'il rencontre par ailleurs, ce qui nous permet une bonne compréhension des sentiments du personnage. Un chapitre, en début d'ouvrage, m'a donné quelques hauts le coeur quand il nous est expliqué toutes les opérations effectuées sur le corps du défunt. Mais ensuite, on comprend pourquoi l'auteur fait cela, le but étant de comprendre que tout le processus n'est pas macabre mais est fait pour accompagner les proches du défunt. C'est finalement un métier qu'on connaît peu, qu'on n'envisage pas, et qui est finalement plein d'humanité et de vie. Et je suis ravie d'avoir fait cette découverte à la lecture de ce roman ! Dons ne vous arrêtez pas aux préjugés que vous pourriez avoir, ce roman mérite vraiment le détour.

J'ai littéralement dévoré ce roman, un très beau conte moderne qu'on referme plus optimiste qu'en le commençant, une ode à la vie, un roman qui fait du bien, qui se lit tout seul et qui nous donne envie de rencontrer Beth et Samuel, Manelle et Ambroise. A lire de toute urgence !
Lien : https://breveslitteraires.wo..
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Ce roman est l'histoire de hasards qui jalonnent la vie et qui va faire se rencontrer 4 personnages.
Nous rencontrons d'abord Manelle, aide-ménagère, lors de ses visites à domicile, notamment chez Samuel Dinsky. C'est une belle jeune femme appréciée dans son travail mais qui une fois chez elle se retrouve seule…
Puis nous allons faire connaissance d'Ambroise, thanatopracteur et de Beth sa grand-mère. Ce jeune homme qui aime trop les vivants pour tolérer la souffrance, a préféré s'orienter vers ce métier assez inconnu de tous pour rendre hommage aux morts.
Joie, tristesse, bonheur et dénouement inattendu sont au rendez-vous de ce livre qui ne vous laissera surement pas indifférent.
Tout comme dans son premier roman « le liseur du 6h17 », Jean-Paul Didierlaurent nous entraine dans des belles histoires qui nous rendent tout simplement heureux !
Ces deux livres sont à déguster sans attendre !
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