Ce que j'aime dans les recueils de poésie, c'est que l'on peut les lire au gré des pages. Au gré des titres. Au gré des jours. Au gré de son humeur. Ce que j'aime dans la poésie, c'est qu'en déclamant, on entend le chant, le rythme des mots. Les yeux fermés, les images, les rêves se forment au gré des rimes. Poèmes d'ici ou d'ailleurs nous fait voyager de contrée en contrée, mélangeant les mondes. Mélangeant les peuples. Faisant sourire les coeurs. Faisant briller les yeux. Et les poèmes...
A travers ses rimes,
Dominique Diène chante le métissage des mondes. le métissage des peuples. le mélange des mots. Il nous fait découvrir son monde. Sa vie d'homme. Sa vie d'époux. Sa vie de père. En quelques rimes embrassées ou croisées. Il nous fait découvrir une parti de ses racines implantées en terre du Saloum. Si loin de l'autre partie de ses racines plantées dans son pays hôte. Racines d'amour.
Dominique Diène nous confie avec pudeur son désir de répondre à l'appel de la Terre Natale. Terre qui coule dans ses veines comme ses rimes qui s'infiltrent dans nos coeurs et nous font chanter les mots.
Poèmes d'ici et d'ailleurs nous fait voyager dans le temps. Il nous fait survoler la nature si belle. Si généreuse. Si blessée par l'humanité. Il nous fait comprendre les sentiments dont le coeur est le berceau. Un coeur appartenant à deux mondes si différents et unis par l'amour. Les poèmes appartiennent à tous. A tous ceux qui acceptent de fermer les yeux et de laisser les mots valser dans leur coeur. Dans leur âme, car ce sont des
poèmes d'ici et d'ailleurs.