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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Madame Lecca, la maîtresse de Ludovic, en a assez des pièces de théâtre inventées par les élèves pour la fête de fin d'année de l'école. Elle refuse de jouer la suite de « Godzitor », que ses élèves ont mis en scène l'an passé.

Elle aimerait – pour une fois ! - un spectacle de qualité. Elle décide donc de leur faire jouer la légende d'Oedipe, rappelant à ses élèves qu'ils sont à l'école pour apprendre et que les histoires de mutants n'y ont pas leur place.
Les élèves, qui ignorent tout d'Oedipe et sont déçus de ne pouvoir jouer ce qu'ils avaient prévu, se montrent d'abord réticents. La maîtresse leur demande d'écrire les dialogues au fur et à mesure qu'elle leur conte la légende d'Oedipe mais les élèves, dissipés et impatients, n'y comprennent rien et proposent sans cesse des ajustements, oubliant qu'ils ont affaire à des personnages antiques. Il est bien difficile pour la maîtresse de leur faire comprendre qu'on ne peut changer les éléments d'un mythe !

Vient ensuite, pour chacun, le moment d'apprendre son rôle, de répéter, de fabriquer les costumes et les décors. Les élèves se prennent rapidement au jeu et tous ont à coeur d'offrir à leur public un spectacle de qualité. Comment va se passer la grande première devant les parents et les autres élèves de l'école ?

« Oedipe, schlac ! schlac ! » est un roman plein d'humour, qui donne envie d'en savoir plus sur la légende d'Oedipe et de monter un spectacle de théâtre avec ses amis ou ses camarades de classe.
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Ce livre a de quoi refroidir. On pourrait le qualifier de plagiat pur et simple du Petit Nicolas, d'autres s'émerveilleront devant la naïveté des sales gosses, j'ai envie de dire : tout ça, on s'en fout un peu. Non, ce bouquin m'a fait du bien parce qu'il m'a entraîné exactement dans le délire que je voulais, sans jamais trop en faire.
Voilà ce qui se passe avec les fêtes de fin d'année : tout part en saucisse et les élèves ne pensent qu'à se battre entre eux. Il y a ceux qui veulent être sur scène mais qui sont obligés de fabriquer les décors (du genre des châteaux dont les créneaux sont des rouleaux de PQ), il y a ceux qui ne veulent pas y aller, il y a ceux pour qui tout roule jusqu'au dernier moment où ils oublient leur texte. Tout cet univers, Sophie Dieuaide arrive à le croquer avec la justesse de "Vive la République" et la dérision de Goscinny. Il y a même une annexe à la fin avec la pièce réécrite par les élèves (savoureuse, mais il faut lire le récit avant pour comprendre les références).
Alors, oui, il y aura un Nicolas, il y a aura un Agnan, il y aura des Rufus en pagaille, et tout partira en vrille. Mais ce sera éminemment mieux dosé qu'un grossier, tiède et insipide "Petit Gus". Il faut des catastrophes, alors Sophie y va sans détour. Il faut aussi du réalisme, alors elle évite de s'enfoncer trop loin et surfe entre le réalisme et la dérision. Au final, on en arrive à une pièce ratée, tellement ratée qu'elle en devient merveilleuse, un nanar du 6e art porté par les fameux petits monstres qui avaient engendré l'année d'avant les aventures de Godzitor et les mutants débiles. Ici, on ne dézingue pas le mythe d'Oedipe. On l'atomise.
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"Oedipe se fâche et "couic" il coupe la tête à son père. Ca me plaît comme scène a lancé Baptiste".
Ce passage m'a bien plu, car il résume un peu l'histoire du roman. En effet, la maîtresse de la classe a eu honte l'année dernière car les enfants avaient choisi comme scène des monstres et des zombies et donc elle a voulu changer. C'est une histoire qui m'a bien plu car il y avait de l' aventure et du suspense.
Alexandre
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A l’école Jean-Jaurès, la fête de fin d’année approche. C’est l’occasion pour Mme Lecca, la maîtresse de la classe de CM2, de faire travailler sa classe sur une pièce de théâtre. Au départ, c’est le grand enthousiasme chez les élèves. Mais lorsqu’ils découvrent qu’il n’est pas question pour Mme Lecca de monter la suite de « Godzitor et les mutants » joué en CM1, mais plutôt « un spectacle de qualité » autour de la légende d’Oedipe, c’est la consternation. A moins que Mme Lecca et ses élèves ne s’apprivoisent mutuellement…

Le narrateur, Ludovic Charpentier, nous relate avec malice, humour et émotion toute cette aventure collective et théâtrale dans tous les sens du terme. Et cela de son point de vue, bien sûr. Une réelle aventure d’humour, de création et de théâtre.

Les petits plus :

--> J'ai un petit faible pour le moment de l'histoire où Ludovic et son copain sont en quête de plumes pour des costumes. Rendez-vous aux pages 72 et 73.

--> Énigmes : en lisant ce roman, vous apprendrez à résoudre deux énigmes, celle du Sphinx qui défend la ville de Thèbes d'une part. D'autre part, savez-vous pourquoi Oedipe en grec veut dire "pieds enflés" ?
Lien : http://lewebpedagogique.com/..
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C'est un livre humoristique sur le thème de l'école. L'histoire se passe dans une école où ils font du théâtre. La pièce qu'ils vont jouer raconte l'histoire d'un roi et d'une reine qui abandonnent leur bébé. le bébé, une fois adulte, tuera son père et se mariera avec sa mère.
Je l'ai trouvé très facile et je n'ai pas rencontré de difficultés. J'aime ce livre car il est drôle et j'aime bien aussi les costumes. Il est amusant car ils font souvent des bêtises.
Je consseile ce livre à ceux qui qui cherchent des livres facile à lire.
Xygar
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