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3,85

sur 384 notes
Après avoir lu il y a quelques temps déjà Fais le pour maman, j'ai été piquée par la curiosité de ce nouveau roman de François Xavier Dillard.
L'écriture est fluide, simple, efficace.
Le suspense est présente, bien présent.
On découvre petit à petit, au cours de la lecture, la face cachée de Fanny, son passé, ses démons qui ressurgissent avec l'arrivée de Glenn, son nouveau voisin, et le triple assassinat de médecins.
L'histoire est très bien menée, elle nous tient en haleine jusqu'aux dernières lignes.
J'ai adoré.
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Lors d'un court passage, l'auteur décrit un viol conjugal, ça passera inaperçu pour beaucoup, mais pas pour moi.
Je n'ose pas imaginer le nombre de femmes qui le subissent et j'ai envie de penser que la dénonciation est volontaire et ça me plait, je me trompe peut-être.

Fanny gère tant bien que mal le quotidien fractionné par les disputes et les crises de ses fils.
Des personnalités à l'opposé et il n'est pas difficile de voir qu'il y a un problème, mais une mère préfère parfois se voiler la face.
La mère de famille va devoir ouvrir les yeux et vite, les accès de violence vont s'accélérer.
Glenn est le nouveau voisin qui vient d'emménager dans la maison laissée vacante par le décès de sa propriétaire.
La vie du quartier va prendre un virage à angle droit...

Ce n'est pas au début qu'une histoire, mais bien plusieurs, comme des départs de feu allumés par un pyromane qui sont disséminés çà et là.
Le lecteur va s'interroger fortement et longtemps sur le fond du récit, à contrario, c'est prenant et l'envie de connaitre le fin mot de l'histoire est forte et insidieuse.

Quel épouvantable secret peut bien avoir été enfoui, sachant de quoi est capable François-Xavier Dillard j'ai senti la pression monter en étant sûre qu'au bout je prendrai une gifle.
La vie de Fanny est détaillée et prenante, on sent une aura malsaine sur cette famille et croyez-moi ça tient en haleine.
J'ai vraiment apprécié que l'enquête sur un tueur en série soit au second plan tout en gardant son importance.
Quand tous les départs de feu s'embrasent pour n'en faire plus qu'un c'est en effet très beau et la gifle est au rendez-vous, brutale et vivifiante.

L'amour maternel est parfois déroutant et laisse pensif, c'est bien le cas ici avec Ne dis rien à papa, je me suis dit waw l'auteur est allé très loin et c'est diaboliquement grisant.

Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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Je remercie tout d'abord NetGalley et les éditions Blefond pour l'envoi de ce roman.

Aaaahhh les parents! Ils ont été des enfants aussi, il y a longtemps, et des ados également!
Vous ne le croyez pas? Ah mais je vous assure que c'est vrai! Et ils ont même eu des parents eux aussi.
Et c'est avec ce gros et lourd bagage qu'un jour ils sont devenus adultes et qu'ils ont plus ou moins décidé d'avoir des enfants à leur tour. de transmettre leurs gènes, leur sang et d'entacher parfois leur patrimoine avec des traumatismes passés. Et oui…

François-Xavier Dillard renoue avec ce qui a fait son succès avec son second roman, Fais-le pour maman, à savoir les relations familiales.
Le cocon où les personnalités se forment et se déforment, où l'épanouissement est de mise normalement…
Mais parfois ce sont les pulsions malsaines, enrichies de l'affect qui unit ou désunit les membres d'une famille, qui s'exacerbent et s'expriment.
La famille, c'est au quotidien qu'elle évolue et quand des secrets, petits ou grands, sont tel un ver dans un fruit, toutes les catastrophes sont possibles.

Difficile de donner mon avis sur ce roman sans spoiler l'intrigue. Je suis obligée de rester dans un certain flou car l'auteur joue sur le huis-clos familial pour instiller le doute sur chacun des personnages à un moment ou à un autre.
Très vite, on devine l'horreur derrière cette maison confortable et agréable. Les parents ont réussi leur vie professionnelle et même si quelques tensions existent, ils offrent pourtant l'image de la famille lambda, heureuse et équilibrée.
Arno et Victor sont jumeaux et par conséquent, c'est un duo à la Abel et Caïn qui sème la discorde au sein de ce petit paradis, surtout avec un maman quelque peu dépassée.
Et si vous saviez à quel point!

L'auteur aborde le sujet d'un traumatisme passé, un de ces événements qui poursuivent toute votre existence, qui brise l'élan de la jeunesse pour le bonheur et la sérénité qu'on attend de sa vie d'adulte, qui peuplent vos nuits de cauchemars et vous enferment à vie dans une douleur sans nom. Mais on ne peut laisser enfermer le diable trop longtemps. Il cogne sans cesse à la porte, hurle et tempête. Et si vous cherchez à l'étouffer de plus belle, il peut feindre le sommeil… longtemps! Mais un jour, il passera par la fenêtre pour vomir toute sa haine et sa violence. C'est inéluctable!

La relation maternelle est au coeur de la famille, de cette famille.
Comment une femme peut devenir une maman aimante et attentive alors qu'elle n'a pas reçu tout l'amour et l'attention d'une mère ou qu'elle a subit le mépris et la froideur de sa génitrice?
Comment ne serait-ce que penser à enfanter quand on n'est pas prête à devenir maman? Peut-on réellement aimer de la même manière, avec la même intensité et le même dévouement chacun de nos enfants?

La relation de la mère à l'enfant est complexe et l'auteur en explore plusieurs pistes.
Il met aussi en avant le besoin d'amour de l'enfant. Faut-il se mettre en position de mériter à tout prix cet amour quand il ne va pas de soi ou s'affranchir au plus vite de ce désamour?

Et j'allais oublier les papas et géniteurs dans la famille! Honte à moi! Mais je ne vous en dirais pas plus… quand certains sont assez transparents, d'autres auraient aimé l'être, assurément!

La famille Hutchinson est une chose mais il y a aussi ces meurtres horribles qui touchent le corps médical. La violence des meurtres est effroyable, la destruction acharnée du corps de ces médecins est méthodique. Qui peut en être l'auteur?
Le commissaire Dubois qui, pour une fois, n'est pas un personnage alcoolo négligé et dépressif mais au contraire un homme bien de sa personne à l'existence aisé et confortable, va devoir très vite trouver le point d'union entre ces toubibs s'il veut que l'hécatombe cesse. Sera-t-il assez rapide?

Encore une fois, l'auteur nous balade entre les uns et les autres. Un petit mot par ci, une attitude par là et bien futé le lecteur qui saura mettre un nom sur celui qui maniera l'épée ultime au-dessus de votre tête!
Parce qu'il faut bien avouer qu'avec la victimologie couplée avec les souvenirs du passé égrenés, le tableau d'ensemble se dessine rapidement mais nous ne sommes pas à l'abri d'une dernière surprise machiavélique de l'auteur!

Un suspens haletant, une trame psychologique incisive et sombre, un voisin mystérieux qui sème davantage encore le doute et le trouble et un final surprenant… Recette idéale pour quelques heures jouissives de lecture!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Fanny vit une vie en apparence parfaite : elle est mariée depuis des années avec Mickael, et ses deux enfants, des jumeaux nommés Arno et Victor. Lui est un peintre renommé tandis qu'elle est une fleuriste à succès. Avec le succès de leurs métiers respectifs, Fanny peut se permettre de lever le pied et se consacrer essentiellement à ses enfants, dont le comportement différent l'inquiète parfois.
Les moments de famille avec Fanny alterne avec l'enquête menée par le commissaire Dubois, qui tente de découvrir l'assassin d'un chirurgien plastique, tué avec une brutalité inouïe...
Cela fait quelques années que je souhaite faire connaissance de François-Xavier Dillard, et c'est maintenant chose faire avec Ne dis rien à papa !
Avec Ne dis rien à papa, nous avons affaire à une histoire « classique » dans le domaine du policier, mais très bien mené et avec tout ce qu'il faut : des chapitres courts, un rythme effréné, un puzzle qui ne prend tout son sens que petit à petit, des secrets de famille et surtout des portraits psychologiques passionnants. Évidemment, je me suis surtout attachée à Fanny, que l'on apprend à connaître très doucement, mais aussi à son nouveau voisin ou à ses deux enfants.
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Je découvre l'auteur avec ce roman, très bon Tuniraspastecoucher.

Les chapitres sont courts et s'enchainent, certains en italique ; la narration opère des retours sur le passé ; certains personnages restent bien mystérieux jusqu'aux dernières pages ; le suspens ne faiblit jamais.

J'ai aimé le personnage de la mère, parfaite femme ayant réussi professionnellement et élevant ses jumeaux avec un mari artiste. J'ai aimé les jumeaux si dissemblables, dont le premier né particulièrement pervers avec son frère.

J'ai aimé chercher pourquoi l'histoire australienne était si importante, et qui était l'enfant rescapé.

Seule la fin m'a déçue, un peu trop angélique. A la fin d'un roman très noir psychologiquement, je ne m'attend pas forcément à une happy end.

Bref, j'ai passé un excellent moment de lecture.

Je ne manquerai pas de lire les anciens romans de cet auteur si ils sont tout aussi bien.

L'image que je retiendrai :

Celle des deux inspecteurs si différents : l'un étant un bon vivant et l'autre se contentant de sandwichs.
Lien : http://alexmotamots.fr/ne-di..
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Bien dans la veine de Fais-le pour Maman et très éloigné du précédent « Austerlitz 10.5 », j'ai beaucoup aimé ce quatrième thriller de François-Xavier Dillard, très noir et sanglant. Même si le lecteur commence à entrevoir la solution de l'énigme au milieu du roman, de nombreuses surprises l'attendent encore jusqu'à l'épilogue, un soupir d'espoir à la clef. Qui est donc cette Fanny dont tous les écrans ont perdu la trace pendant dix années ? Qui est cet enfant enterré vivant et qui a échappé à son destin à force de persévérance ? Pourquoi ces meurtres en série de médecins réputés ? L'enquêteur proche de la retraite va-t-il établir les liens qui devraient résoudre le mystère et aller au devant de l'horreur absolue? Il faudra bien au lecteur les 320 pages de cet ouvrage pour retrouver le repos. Cet auteur, au style efficace, mérite vraiment le détour !
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J'avouerai avoir lu ce livre sans avis préalable car il est assez récent et pourtant… Ce livre est brillant, l'écriture de l'auteur riche et soutenue. Un peu trop de détails mais tout s'emboite parfaitement et on ne se doute pas de la fin tellement c'est… Je n'ai pas mes mots. Franchement chapeau !
Lien : https://padawantiff.wordpres..
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Un polar gore. A priori, je n'aime pas ça.
Et pourtant, je me suis laissée prendre. Sans doute parce que, malgré le propos, le ton est léger et pas dénué d'humour.
C'est facile à lire, ça ne demande pas trop de réflexions mais c'est bien mené.
La construction est classique : de courts chapitres assurent la dynamique, l'alternance entre passé et présent créé l'attente et la perplexité (pas longtemps quand même !).
Le sujet est d'une horreur sans nom mais finalement ça ne donne pas de cauchemars car l'approche reste assez superficielle. Ce n'est pas un roman noir.
En conclusion, parfait cet été pour les amateurs du genre.
Je remercie les Editions Belfond et Netgalley pour cette lecture récréative
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Après le très bon "Fais-le pour maman", François-Xavier Dillard nous revient en famille avec cette fois, papa.... Je sais qu'il ne fait pas bon de faire des différences, mais il n'empêche que je préfère maman... ;)
L'auteur nous a concocté encore un très bon thriller psychologique familial avec un scénario qui tient bien la route mais j'ai eu la sensation à la lecture qu'il avait hésité entre 2 chemins à prendre pour son écriture : soit on divulgue tout de suite l'auteur des méfaits et on remonte petit à petit dans le temps pour découvrir et comprendre le pourquoi du comment, soit on ne dit rien et on laisse le suspense jusqu'au bout. Là, on a pour moi un mélange des 2 et j'avoue que je suis moins client de cette méthode.
En fait, j'ai assez vite deviné dans les grandes lignes ce qu'il allait advenir à la fin et ma lecture ne s'est poursuivie que pour connaitre les détails de ce que François-Xavier Dillard avait imaginé. Je pense que je ne serais pas le seul à avoir de gros soupçons sur la fin du livre car les ficelles et les indices qu'il a laissé tout au long de l'histoire ne laissent que peu d'options pour clôturer l'histoire.
Si j'avais un conseil à donner à de futurs lecteurs, je leur dirais qu'il vaut mieux commencer par ce roman et finir avec maman. Après je dis ça en fonction de mes goûts et de mes sensations de lecteur. Les goûts et les couleurs...
Bref, encore un bon moment passé avec cet auteur dont je continuerai à suivre les sorties car sa plume fait partie de celles qui sont très agréable à lire, même si la qualité de ce dernier livre reste un peu en deça du précédent pour moi.
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Parfois, je me laisse influencer par d'autres blogueurs littéraires ou booktubeurs. C'est le cas pour Ne dis rien à Papa de François-Xavier Dillard grâce à Séverine de Ilestbiencelivre. Ou à cause de. C'est selon.

Forcément, j'ai craqué lorsque j'ai vu que les éditions Belfond proposaient ce titre en numérique sur Net Galley. C'est bien connu : je suis une personne faible.

A vrai dire, ça n'aurait pas été un partenariat, je pense que je n'aurais pas chroniquer Ne dis rien à Papa. Quand je chronique un livre, que je l'ai apprécié ou pas, je donne mon avis personnel. Rien d'autre. J'explique tout simplement si ça a matché ou pas entre le roman et moi. Seulement, j'ai déjà entendu dire que l'auteur n'appréciait que très moyennement les commentaires négatifs... Hors, je ne tiens pas mon blog pour me fâcher avec qui que ce soit. Sachez tout de même que, généralement, je parle des livres que j'ai apprécié, que j'ai moyennement apprécié et pas de ceux que j'ai détestés.

Vous l'aurez compris en lisant mon introduction, Ne dis rien à papa et moi, ça ne l'a pas fait. Tant pis, ça arrive.

J'ai eu bien du mal à rentrer dans ce roman car je me suis agacée sur la construction du roman. Une fois de plus, on suit alternativement les différents (et multiples) personnages ! Clairement, je ne suis tombée que sur ce genre de livre, ces derniers temps. Et ce sont tous des livres publiés récemment. Même s'il s'agit d'une recette qui fonctionne, aucun auteur n'est capable d'innover, de réinventer les codes ?

Ne dis rien à papa possède un autre point plutôt désagréable : les chapitres en italique. Quand il ne s'agit que de quelques phrases, le souci de se pose pas mais, ici, par pages entières, c'est hyper fatiguant à lire. En plus, pourquoi avoir fait la différence par rapport aux autres chapitres ? Cela fait partie de ces éléments (Pour le coup, c'est une grosse ficelle !) qui mettent sur la voie du dénouement... qui n'est pas une surprise. A la moitié du livre, j'avais déjà compris une grande partie du final.

Dans Mon amie Adèle de Sarah Pinborough, dernier thriller que j'ai lu, je trouvais que l'auteur nous perdait trop avec des événements qui accusaient les uns puis les autres. Finalement, le lecteur se posait trop de questions. Ici, j'ai eu le sentiment de lire un fait divers, ni plus ni moins.

Si ce titre vous tente, ne vous arrêtez pas à ce que j'en dis. L'immense majorité de ceux qui l'ont lu ont adoré leur lecture.
Lien : https://lireparelora.wordpre..
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