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EAN : 9782714473356
272 pages
Belfond (17/03/2016)
3.53/5   64 notes
Résumé :
Imaginez un monde où la Joconde a disparu...
En 1810 la Seine avait atteint lors de la grande crue de Paris son niveau maximal : 8.62 mètres sur l'échelle hydrométrique du pont d'Austerlitz.
Aujourd'hui, la pluie tombe depuis trois jours dans la capitale. Les trois premiers jours les habitants de la grande ville ont râlé. Et puis, le soir du quatrième jour, l'alimentation électrique a été coupée. La plupart des arrondissements ont alors connu un black-... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,53

sur 64 notes
Monsieur FX DILLARD, je l'ai découvert au moment de la sortie de son second livre, Fais le pour maman.

Nous avons échangé quelques messages, via les réseaux sociaux, à propos de la disponibilité de son bouquin en magasins (pas terrible, terrible... j'ai fini par le commander...), mais aussi, concernant notre emménagement, chacun dans une nouvelle maison, à la même période.

Je l'avais invité à venir en Normandie, pour me livrer en main propre son livre (ne le trouvant nulle part...)...
Lui promettant même le champagne (un bouquin et une nouvelle maison pour lui, une maison pour moi, faut au moins ça !)...
Mais la rencontre n'a jamais eu lieu...

Deux années se sont écoulées, j'ai aimé Fais le pour maman, j'ai apprécié Un vrai jeu d'enfant, j'ai continué à entretenir une certaine amitié pour Monsieur FX, suivant son actualité en retrait.

A la sortie de Austerlitz 10.5, je m'étais promis de le rencontrer enfin !

Mon sac à dos était bien trop chargé pour que j'y rajoute une bouteille de champ', mais l'intention y était !

Quais du polar me voici ! Monsieur FX me voilà !

Une rencontre toute en timidité de ma part, mais intérieurement, je lui ai dit tout ce que je voulais ! lol

Rentrée avec des souvenirs plein les yeux en Normandie, j'ai débuté mon Austerlitz 10.5 dédicacé, avec beaucoup d'espérance et d'envie.
C'est donc avec un réel plaisir que j'ai apprécié cette lecture dans un Paris quasi post-apocalyptique.

Roman pour lequel, cette fois, il a collaboré avec Anne-Laure Béatrix, directrice des relations extérieures du musée du Louvre.
Ce bouquin ne pouvait qu'être bien documenté !

Entre manipulations, magouilles, chantages et corruptions, nous suivons le commissaire Mallarmé, déjà bien chahuté dans sa vie et touché de plein fouet par la catastrophe passée, dans une nouvelle affaire de meurtres atroces, au coeur du plus grand musée du monde, le Louvre.

L'intrigue est sombre et nous tient en haleine.
L'atmosphère est pesante, lugubre, cauchemardesque...

Un roman que j'ai lu d'une traite !

Un récit noir et terrifiant, qui ne laisse rien présagé de bon, si une telle catastrophe devait arriver...

Bienvenue dans un monde sans morales, ni scrupules !

Pourquoi seulement 3 étoiles ? Parce que j'ai toujours un peu de mal avec ce qui est politique...

Oh ! Et j'oubliais... le titre de chaque nouveau chapitre est une vraie curiosité... A vous de vous y intéresser...
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Un an après une crue millénaire particulièrement dramatique qui à vu Paris, ses rues, son métro, ses immeubles, monuments et musées sombrer sous les eaux noires d'un fleuve déchaîné, dans des scènes apocalyptiques et meurtrières, le commissaire François Mallarmé, qui a perdu femme et enfant dans la catastrophe et qui se noie dans l'alcool, se voit confier une nouvelle enquête.
L'assassinat de personnalités publiques de premier plan et la disparition d'un enfant, fils d'une des victimes.
Anne-Laure Béatrix et François-Xavier Dillard nous entrainent dans les coulisses du Louvre, le plus grand des musées parisiens.
Bienvenue dans le monde du trafic d'oeuvres d'art, de la magouille, de la trahison et du meurtre sur commande.
Un aréopage de politicards corrompus et avides de pouvoir mènent le bal. Jusqu'au plus haut sommet de l'Etat, la bataille des égos fait rage… Et si la plus grande catastrophe n'était pas celle provoquée par la nature ?
Mallarmé devra naviguer en eaux troubles pour mener à bien sa mission.
Un livre entre le roman noir et l'oeuvre d'anticipation au rythme soutenu et captivant jusqu'à la dernière page.
Mais dites-moi Madame Béatrix, dites-moi Monsieur Dillard, y aura-t-il une suite ? parce que moi…. Enfin, je ne peux pas en dire plus, mais……..
Merci à François-Xavier Dillard qui m'a dédicacé ce livre aux Quais du polar de Lyon, une rencontre sympathique.
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Retrouver François-Xavier Dillard dans une telle équipée, qui l'eut cru ? le voici acoquiné pour l'occasion avec Anne-Laure Béatrix pour nous conter une sombre histoire sur fond de crue centennale de la Seine. Une histoire écrite à quatre mains, pour le cauchemar de tous les franciliens.

Une chance sur cent que cette crue arrive, manque de bol c'est le cas dans cet étonnant Austerlitz 10.5. Là, tout de suite, vous vous dites que vous savez à l'avance où vous allez mettre les pieds (dans l'eau), et que cette histoire va raconter cette lente montée des eaux.

Plouf, perdu. Oui, Paris a perdu les eaux et tout le roman baigne dans une ambiance apocalyptique. Mais, les deux auteurs ont voulu une approche bien plus originale et ne se sont pas embourbés dans un récit dont la voie semblait toute tracée.

Car, il s'agit bien d'une enquête policière et d'un thriller qui repose sur la vase laissée par cette catastrophe annoncée. Quelques pages pour décrire l'horreur, pour ensuite raconter une histoire dont la tension s'élève à mesure que le flux liquide s'abaisse. Loin d'avoir servie d'ablution, cette crue est l'élément déclencheur d'une féroce lutte de pouvoir.

Il fallait bien être deux pour proposer un tel périple (lacustre), à la fois dans Paris et à travers les tableaux des grands maîtres (connus ou moins connus).

Anne-Laure Béatrix, dont c'est la première fiction, est directrice de la communication du Louvre. Autant dire qu'elle sait de quoi il retourne quand il s'agit de nous promener dans les dédales du musée, avec comme point central la Joconde, bien sûr. Là encore, les deux écrivains auraient pu tomber dans la facilité, mais ils ont réussi à construire une intrigue vraiment nouvelle autour de ce tableau emblématique et de ce Paris dévasté qui tente de se reconstruire.

De quoi mettre l'eau à la bouche du lecteur à la recherche d'autre chose qu'un banal polar. Les thématiques développées dans ce roman sont brûlantes, sulfureuses. Entre dépravations et dominations, c'est un portrait au vitriol de nos hommes de pouvoir qui est dépeint. de quoi apporter de l'eau au moulin de ceux qui ressentent une défiance accrue envers ces « élites ».

Cette anticipation crédible lance quelques pavés dans la mare tout en n'oubliant jamais son objectif de divertissement. Avec des chapitres courts mais denses (loin de ne comporter que des dialogues, comme certains livres du genre), le récit développe une intrigue sombre et en profite pour y inclure quelques thématiques en sous-marin, comme le problème des réfugiés ou les velléités fasciste de certains. Avec une telle crue, chaque francilien devient un réfugié en puissance.

Dommage d'ailleurs que les deux auteurs n'aient pas davantage développé cet environnement où la misère découle de cette eau qui coule. Quelques passages supplémentaires pour accentuer encore cette ambiance visqueuse auraient été bienvenus, à mon sens. Seul léger bémol dans un avis qui se veut assez enthousiaste.

Parce que c'est vraiment une intéressante réussite à 10 doigts, immersive, intelligente et prenante. Une lecture qu'on termine un peu essoré, tant les personnages sont malmenés.

Bref, ce roman astucieux et plutôt explosif vous brûlera les entrailles comme une eau de vie tout en vous faisant visiter la capitale comme vous ne la connaissez pas (et j'espère de tout coeur que vous ne la connaîtrez jamais ainsi).

Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Dans les salons bleus de la classe supérieure

Petite précision, la quatrième de couverture annonce "la Joconde a disparu" : non, le tableau a juste subi les outrages de l'eau et il est en rénovation. A moins que ce ne soit qu'un spoil outrancier ?
J'ai choisi ce livre pour son côté catastrophe, cela dure 3-4 chapitres très courts et basta. La quatrième de couv vous en fait un bon résumé. Si vous cherchez plus, cela va être difficile. Deux lignes parlent de la disparition des taxis et des VTC (les auteurs connaissent l'actualité !) et leur remplacement par des "taxis automatiques", comprenez sans chauffeur et autonome :
Et puis le gouvernement s'est exilé à Vincennes, l'Assemblée Nationale et le Sénat au château de Versailles et le 36 quai des Orfèvres a déménagé ! (Ceci dit, c'est d'actualité)
Je pensais lire un livre d'anticipation doublé de thriller policier, résultat anticipation et thriller sont aux abonnés absents. Reste le policier, pas si mal. le commissaire donc, tourmenté, torturé par la perte de sa femme et de son fils lors de la grande crue millénaire. Mais un bon flic à qui on ne la fait pas :
"François sait qu'elle ne lui dit pas toute la vérité. Il a une telle habitude de ces interrogatoires que le moindre frémissement sur un visage, les plus petites inflexions de la voix résonnent en lui comme des alarmes."

Les auteurs ont eu la bonne idée de lire J'écris du polar aux éditions Pour les nuls et ont ajouté une journaliste. L'inventivité ici, pas une journaliste d'investigation, mais une journaliste politique chargée de couvrir les meurtres ( ! ). Bien entendu, "elle a des yeux verts immenses " et elle est belle à couper le souffle. Vont-ils faire Crack crack boum uh ?

Quelques pépites : le commissaire se fait estourbir durant son enquête, il ne cherche pas plus loin les raisons de ce guet-apens et va draguer une midinette dans un troquet, et c'est tout. Oui, il est encore un plein deuil, il en fait des cauchemars chaque nuit, mais dès qu'il voit une demoiselle, les belles seulement, son petit coeur palpite. On a fait plus réaliste pour dire "faire son deuil".

Les auteurs ne se trompent pas sur le côté bancal, ils expliquent de temps en temps la psychologie de leurs personnages ou l'anticipation alors que le lecteur avait compris 50 pages plus en avant. Et cela de manière - très - appuyée.
"François ne croit plus à rien ; plus à l'amour, plus au bonheur, il ne croit plus qu'à la disparition de son épouse et de son fils. Il sent pourtant que cette femme l'attire, par sa beauté d'abord, il ne peut le nier – personne ne le pourrait –, mais aussi par sa force, sa capacité à surmonter les épreuves pour aller au combat, encore et toujours, rester debout. Cette qualité qu'il pensait avoir perdue et qui semble à nouveau l'animer depuis qu'on lui a confié l'enquête. Chloé, quant à elle, sent que ce type malheureux, distant, parfois cruel n'est plus que l'ombre de ce qu'il a été. Mais, elle ne sait pas pourquoi, elle lui trouve un charme déroutant. Sans doute parce que les mâles qu'elle croise sont le plus souvent si bouffis d'orgueil qu'ils se ressemblent tous, leur personnage public niant toute trace de sensibilité, et parfois même d'humanité. Elle est intriguée par cet homme qui souffre. Mais elle est aussi effrayée, à la fois par cette attirance soudaine et par l'abîme de clichés que véhicule un sentiment aussi commun."

Tout cela reste bien caricatural : les politicards sont tous pourris, ne pensent qu'à leur carrière, le flic dépressif, la belle journaliste, le métro et ses secrets, les cultureux pédants, les célébrités n'ayant que deux mots en tête, sexe et drogue (pas de rock n roll, désolé)
Je pense pareil des politicards et du milieu culturel, mais tout cela manque un peu de raffinement.
Les auteurs tentent de parler des sujets d'actualités comme les réfugiés et le FN, mais bon tout cela manque de développement, et c'est amené au bulldozer.

Côté positif, ça se lit très vite.
Et assez étrangement, on a envie de connaitre le fin mot de l'histoire.
Je n'oublies pas non plus un revirement vers la fin du livre qui m'a grandement surpris au vue de l'ensemble. (Sur la 4ème de couv, je suis sûr qu'ils ont mis "Le Game of Thrones du milieu culturel" en se basant sur ce seul élément !)

Ceux qui n'ont jamais lu d'anticipation, de SF et de thriller pourront, peut-être, y trouver leur bonheur.
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Je connaissais François-Xavier Dillard pour son excellent Fais-le pour maman, mais pas Anne-Laure Béatrix, malgré ma passion pour les « vieilles pierres » et le patrimoine culturel français en général!

Quel merveilleux duo pour un roman génial!

Un coup de coeur! Indéniable!

Un polar immergé dans le monde des arts et le marécage puant de la politique, sur fonds de crue apocalyptique de la Seine.
Un roman a quatre mains pour sublimer les domaines d'expertise d'Anne-Laure Béatrix et la plume machiavélique et minutieuse de FX Dillard.

Les drames humains occasionnés par ce cataclysme sont égrenés sobrement, sans pathos, pour planter efficacement un décor de fin du monde.
Le chaos social submerge Paris mais les requins politiques n'en ont jamais terminé de se bouffer le nez. le portrait de ces politiques malfaisants sonne tellement juste que le lecteur n'a aucun mal à les détester et il semble même encore en-deçà de la réalité, eu égard aux événements actuels. Quand le commun des mortels a tout perdu, il est toujours des nantis pour profiter outrageusement de la misère et de la détresse des autres.

Le contexte et les lieux sont extrêmement bien documentés, la lecture de ce roman nous donne l'impression d'être le visiteur privilégié des secrets des musées, d'antiquités plus ou moins bien célèbres. Un conseil: arrêtez-vous un instant sur les titres de chacun des chapitres, ils sont à eux seuls une invitation au voyage culturel! On en apprend un peu plus sur le fonctionnement du microcosme entourant la conservation des oeuvres d'art, un peu plus sur les dérives du commerce de l'art, sur la folie des hommes et de leur appétit insatiable pour la possession pure et simple.

L'enquête est riche, trépidante, sans temps mort. Une multitude de personnages hauts en couleur passent, se croisent en une danse erratique tant la capitale a perdu ses repères. Et au milieu d'eux, François Mallarmé, flic largement éprouvé par la disparition de sa famille lors de cette fatale crue, tente de donner sens à ses assassinats sordides de célébrités, jusqu'à ébranler la hiérarchie des pouvoirs, soulever les lièvres des trafics d'oeuvres d'art, à ses pratiques sulfureuses des bas-fonds parisiens.

C'est donc une excellente lecture que ce roman à quatre mains nous offre, dans les dédales de Paris, un Paris meurtri… Pour les amateurs d'art, pour les amateurs de polar!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Elles étaient allées voir Les Noces de Figaro ou plutôt Les Noces, comme disent les gens un peu pédants qui ne prononcent jamais le titre d’un opéra de Mozart en entier. Ainsi, La Flûte enchantée devient La Flûte, L’Enlèvement au sérail, L’Enlèvement. Les élus comprennent, les autres font semblant de comprendre. Il n’y a que pour Don Juan que l’on ne dit pas juste Don, parce que là ce serait franchement crétin. Mais rigolo.
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Florence ne peut plus retenir ses larmes. L’homme qui a tambouriné sur la porte donne de grands coups de pied dans la vitre, sans résultat. Deux autres passagers viennent lui prêter main-forte, et ils arrivent enfin à entrouvrir les battants mais derrière s’en trouvent d’autres, plus massifs : ceux du quai, plus hauts et encore plus infranchissables. Ils se mettent à escalader la barrière de verre. Leurs efforts sont vains. L’eau monte maintenant avec une rapidité effrayante. Et ce qui n’était au départ qu’un ruissellement insidieux est devenu un flot constant qui s’écoule sous les portes et à travers le plancher de la rame. L’eau glacée recouvre les pieds des passagers. Ils peuvent voir, à travers les portes et les vitres de la rame, le niveau qui monte à vue d’œil et l’eau boueuse qui commence à se répandre sur le sol de la station. Florence a installé sa fille debout sur la banquette. Elle lui caresse les cheveux, l’embrasse et tente de la calmer alors qu’elle sent une panique glacée l’envahir. Elle entend soudain un bruit formidable, juste derrière elle, et une pluie de morceaux de verre sécurit est projetée dans ses cheveux. Un des passagers s’est emparé d’un marteau brise-vitre et a fait exploser la fenêtre. Camille s’est aussitôt remise à pleurer et pousse des cris pitoyables qui déchirent le cœur de sa mère. L’homme tente de s’échapper par la vitre mais lui aussi est bloqué par la porte automatique du quai.
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Lui, depuis la mort de sa femme et de son fils, il n'a plus d'envies. Plus aucune envie, rien que des pulsions, et aussi des périodes immenses et profondes d'abattement. Pulsion d'alcool, de violence, des envies de hurler, seul dans son bureau, de se taper la tête contre les murs, de se saisir de son arme de service et de tirer sur le plafond, à défaut de se tirer une balle dans la tempe.
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— La situation est désormais difficile à contrôler, même si elle n’est pas aussi dramatique que dans l’Yonne, ou la Marne. Mais les choses risquent d’empirer rapidement. Les bassins de retenue en amont de la Seine ne sont plus d’aucune utilité. Nous avons épuisé toutes les possibilités d’empêcher la poursuite de la crue. Les prévisions météo sont malheureusement peu optimistes et laissent à penser que la quantité d’eau qui tombera sur la Seine-et-Marne et sur Paris aujourd’hui et demain conduira à une montée du niveau très importante dans les heures à venir. La Seine devrait atteindre une hauteur sans précédent. Dans nos pires scénarios, et le pire n’est pas à exclure, le niveau devrait dépasser les dix mètres à l’échelle d’Austerlitz… Ce n’est peut-être qu’un mètre cinquante de plus qu’en 1910 mais je peux vous assurer que le résultat sera dramatique.
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— Ne pleure pas, chérie, ne pleure pas, tout va bien se passer, ce n’est rien.

La ligne automatique s’est arrêtée depuis plus de deux heures et les rares annonces faites aux voyageurs n’ont rien de rassurant. Florence serre sa petite fille dans ses bras et tente, avec autant de conviction que le lui permet son propre état de stress, de rassurer l’enfant. Elle subit depuis trente minutes les regards lourds de reproche d’une vieille dame qui semble avoir du mal à supporter les pleurs de Camille. Florence lui lance des mimiques éperdues d’excuse qui ne semblent en rien modifier l’humeur de sa voisine. L’attitude des autres passagers oscille, entre inquiétude muselée et fausse décontraction, tous sachant que la moindre manifestation de peur ne ferait qu’ajouter à la lourde ambiance de la rame.
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Austerlitz 10.5

En 1910, le niveau maximal de la Seine avait atteint :

8.60m
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