L'auteure nous propose tout d'abord des notions théoriques sur la vie, la mort, la maladie et leurs répercussions en se basant sur le contexte de l'épidémie de COVID, pendant l'année 2020. Elle aborde ensuite des cas cliniques, étudiant des personnes souffrantes pour les mettre en relation avec leurs souffrances passées : mère toxique, père absent… Interprétation plutôt analytique :
L'araignée n'était autre que l'arrêt nié d'une activité qui l'épuisait depuis vingt ans.
Elle donne aux patients des exercices à faire, en insistant sur le fait de mettre des mots sur les émotions, les ressentis, ou encore comment s'est brisé le coeur, ou les répétitions de scénario de vie, comme par exemple écrire une lettre aux ancêtres ou à une personne clé de leur histoire ou encore apprendre d'autres langues pour se libérer l'esprit, se constituer un herbier, et au final se connecter avec soi-même, s'écouter soi-même :
Donnez la parole au cerveau droit, celui qui repère les occurrences signifiantes et se charge de la communication non verbale. Sans lui, la lecture des signes demeure un mystère, une cacophonie ou une illusion.
Apprendre à dire non, à nommer ses qualités à positiver, mais aussi le silence,
la méditation… du bon sens en quelque sorte, avec évocation au passage des expériences de mort imminente, champ de conscience…
Les exercices sont sympathiques à faire, dans la première partie du livre, car on révise les théories de base, en faisant référence à des auteurs variés allant de
Pierre Rabhi à
Sun Tzu et son art de la guerre, en passant par
Confucius, les frères Grimm ou
Lise Bourbeau (les cinq blessures) sans oublier Anne Ancelin-Schützberger et son célèbre « Aïe mes aïeux !» Ou encore S.S le
Dalaï Lama et bien-sûr
Fabrice Midal, à qui elle fait souvent référence.
J'ai retenu aussi avec attention les différentes épreuves que cite
Marie-Pierre Dillenseger, (qui sont en relation avec les éléments : feu, terre, bois, eau, air…) l'épreuve du feu notamment, dont l'interprétation est intéressante mais s'il est facile prendre conscience de ce qui nous a « brûlé », il s'agit ensuite de l'appliquer au quotidien …
Ensuite, dans la deuxième partie, les choses se sont corsées, autant au début, on était face à des révisions, des exercices faciles à réaliser seul, autant là, il a fallu entrer dans le calendrier chinois puis la médecine chinoise, avec l'importance de l'énergie, place au Yin et au Yang, avec les postures Yin les postures Yang, afin d'aborder les parades à aligner en face des épreuves : Yin : ancrage, glisser, répétition et acceptation et pour Yang : recul, feinte, se redresser, l'avancée. Comme dans la première partie, l'auteure propose de nombreux cas cliniques pour illustrer son propos.
Je pense que les techniques concernant les parades sont pointues et nécessitent d'être accompagné par un spécialiste. On n'est pas obligé d'adhérer à tout, je le précise…
Je planche sur ma chronique depuis des lustres, tant ce que propose
Marie-Pierre Dillenseger est bien étayé, bien illustré avec de nombreuses références à des auteurs connus de différents milieux : psy, sociologie, astrologie, généalogie, arts martiaux et que tous ceux que j'oublie me pardonnent (la bibliographie à elle seule fait au moins quatre pages)
Ce livre est très riche, et il faut prendre son temps pour le lire, et si possible en version papier pour revenir plus facilement en arrière (version liseuse, j'ai des notes partout presque à toutes les pages…) et cela a été frustrant de le lire à temps pour remettre ma copie (ma critique), je l'ai téléchargé fin mai quand même …
Un grand merci à NetGalley et à Mama-éditions pour m'avoir permis de découvrir ce livre et son auteure qui a déjà plusieurs ouvrages à son actif (que je n'ai pas lus donc une frustration supplémentaire, car il est important, je pense de connaître la pensée de l'auteure dont j'ai très envie de lire «
Oser s'accomplir » mais plus tard, l'opération « neurones au repos » se profile à l'horizon.
#
Debout #NetGalleyFrance
Lien :
https://leslivresdeve.wordpr..