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Las Vegas est le lieu où vivent des personnes dans la périphérie des casinos et spectacles. Il y a des croupiers et serveurs, des joueurs qui font vivre ces tables et machines. Las Vegas est un mélange de tout cela. Et le centre d'une enquête suite à un drame : il n'y a pas que le jeu, à moins que l'on se croit à l'abris dans cette antre ?
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Le vendredi 1° mai 2015, une bombe a explosé dans un salon de jeu du Positano, casino situé sur le Strip, à Las Vegas. Pour comprendre les enchaînements qui ont abouti à cet attentat, Dario Diofebi nous entraîne, pendant six-cents pages, aux côtés de différents personnages qui pour une raison ou une autre, se trouvaient au casino ce soir-là : Mary-Ann, serveuse dépressive, Ray, qui a abandonné ses études pour devenir joueur professionnel, Tom, italien en situation irrégulière, etc. Chacun a son histoire, ses failles, ses rêves, ses ambitions et sa vision du monde. Au fil du roman nous suivons avec intérêt l'évolution de chacun. Dario Diofebi réussit à embarquer le lecteur dans l'univers de Las Vegas et des joueurs de poker professionnels. Univers qu'il connaît bien puisqu'il en était un.

Paradise, Nevada est un roman foisonnant sans jamais être lassant. La prose fluide de l'auteur en rend la lecture agréable, même s'il faut un minimum de concentration pour suivre le fil et ne pas rater les petits détails qui permettent de raccrocher les personnages les uns aux autres. Diofebi dresse un portrait de l'Amérique contemporaine et de l'univers particulier du jeu, où les fortunes se font et se défont en un clin d'oeil, et où la fausseté est reine.

Un excellent roman, le premier de l'auteur, qui restera pour moi une lecture marquante.
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Aujourd'hui je vais évoquer Paradise, Nevada roman choral de Dario Diofebi. Il s'agit de son premier roman, en partie inspiré de sa vie de joueur professionnel. Cette fresque se déroule en 2015 à Las Vegas dans le milieu du jeu et en particulier celui du poker.
En trois saisons l'auteur tisse une intrigue dont l'acmé est un incendie dans un casino. Ce moment est comme la chute d'un empire, la rédemption par les flammes avant la renaissance du stupre. Toute l'action principale est située au sein du Positano, un hôtel de luxe abritant restaurants et casinos avec plusieurs salles de jeu où les habitués ont leurs rituels. Dans ce microcosme se croisent sans vraiment se connaitre le richissime propriétaire des lieux, les employés subalternes, les croupiers, une journaliste en mal de scoop, les joueurs amateurs de passage et quelques professionnels qui passent leurs journées à miser des sommes ébouriffantes pour essayer de gagner un maximum d'argent. Paradise, Nevada est écrit par un joueur émérite de poker ce qui explique les passages cabalistiques où sont décrits les tours de table avec la codification employée par les joueurs. Les notes de bas de page ne suffisent pas toujours à tout comprendre mais malgré ce détail la lecture demeure agréable. Les mathématiques sont également convoquées dans ces pages rythmées à la gloire de ces pros qui mémorisent les cartes distribuées et évaluent les probabilités et les chances de succès afin d'orienter leurs décisions. L'univers du jeu est assez fascinant avec la tension perceptible dans chaque partie, la rivalité psychologique entre les joueurs et la discrétion absolue des croupiers et autres employés. Les protagonistes principaux sont jeunes et se prénomment Ray, Tommaso, Lindsay et Mary Ann ; les chapitres qui leur sont consacrés alternent et sont entrecoupés d'interludes qui permettent d'approfondir le portrait de la cité du jeu. Ils veulent réussir, changer de vie, gagner de l'argent, être célèbres, devenir américain malgré l'absence de visa. Vegas est le parfait écrin pour cultiver leurs rêves. Mais la réalité se révèle moins lumineuse et leurs propres doutes et leurs repères familiaux vacillant s'imbriquent avec leur quotidien. Durant ces quelques semaines au coeur du Nevada, cet État américain désertique et chaud, fortement dépendant de la santé de la ville lumière, ces jeunes s'installent et élaborent des projets. Les travailleurs de l'ombre de Vegas vivent au milieu du luxe sans eux-mêmes en bénéficier directement. Certains se réunissent dans un syndicat fantôme et fomentent un mouvement de révolte pour dénoncer leurs conditions de vie et obtenir des miettes plus généreuses. L'incendie est la malencontreuse conséquence de ce qui devait être un piratage informatique de menace vis-à-vis des dominants. La formule « ce qui se passe à Vegas reste à Vegas » est largement illustrée dans le roman.
Paradise, Nevada est le roman de Las Vegas, la ville (artificielle) est l'héroïne de l'intrigue avec tous ces personnages qui y passent, y vivent et aspirent à en devenir les rois. Ce roman est à l'instar de Bloody Miami de Tom Wolfe un pavé qui immerge avec talent dans une ville et ses méandres.
Voilà, je vous ai donc parlé de Paradise, Nevada de Dario Diofebi paru aux éditions Albin Michel.
Lien : http://culture-tout-azimut.o..
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Il m'a été impossible de lire ce livre et pourtant
J'ai essayé et réessayé
Je me suis arrêtée vers la page 200...
Mais trop de chapitre sur les techniques du poker que je ne connais pas du tout
C'est presque un mode d'emploi de technique et cela a tué l'intérêt , pour moi ,des autres personnages
Désolée
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Diofebi a gardé de sa carrière de joueur de poker un certain goût pour les paris risqués. Vous imaginez, vous, lire un pavé de plus de 600 pages sur le poker?! Moi non plus a priori, et j'ai ouvert ce premier roman plein d'audace avec beaucoup de scepticisme mais prête à relever le défi!
On embarque pour Vegas à la suite de quatre personnages dont les destins se croisent sur le Strip : Ray, l'as de la probabilité, prêt à se lancer dans la carrière de joueur de poker pro ; Mary Ann, ancienne reine de beauté devenue serveuse dans le prestigieux hôtel Positano ; Tom, l'Italien, roi de la chance, débarqué à Vegas après avoir gagné un tournoi de poker, et devenu immigré clandestin depuis l'expiration de son visa. Et puis il y a Lindsay, l'atout de l'histoire, aspirante écrivaine, qui rêve de créer un récit à la hauteur de la folie de la ville de tous les possibles.
Ce premier roman, écrit par un italien, émigré aux Etats-Unis pour faire une carrière de joueur de poker pro, et devenu professeur d'écriture créative à New-York, est largement autobiographique, mais l'extravagance de la narration, le foisonnement des thématiques, l'infinie multiplication des trajectoires croisées dans le roman en fait bien un pur produit de la ville de tous les excès. On y voit Vegas sous toutes les coutures, aussi clinquante et vulgaire sous la lumière crue des néons, que désabusée et triste au petit matin. Diofebi s'amuse à nous embarquer dans la fabrique de l'illusion, dans les combines des uns et les coups de poker des autres, là où le destin de chacun est suspendu au hasard, comme dans la vie en somme.

Sceptique j'étais, convaincue je suis, du talent de l'écrivain Diofebi et de son audace. On lui pardonne même sa tendance à nous expliquer à coups de notes de bas de pages les arcanes du poker 🤯 parce que son roman si ambitieux, raconte avec une originalité folle l'envers du rêve américain et l'incroyable élan qui pousse chacun des personnages à parier sur leur propre vie.
Une très belle découverte de cette rentrée en somme!
Prêt.e.s à tout miser sur "Paradise, Nevada"?
Les jeux sont faits, rien ne va plus!
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Quatre personnages habitent le premier roman foisonnant de Dario Diofebi qui se déroule à Las Vegas. Il y a Ray, qui a préféré abandonner ses études pour devenir joueur de poker en ligne. Tommaso, dit Tom, en exil de son Italie natale et en situation irrégulière sur le sol américain. Mary Ann, ex-mannequin devenue serveuse et surtout dépressive. Et Lindsay qui se rêve un destin d'écrivain mais qui pour le moment s'occupe de son frère et rédige des articles pas très intéressants. Autour de ce quatuor gravite par ailleurs tout un monde : joueurs, famille, amis, collègues... qui constituent une galerie de caractères extrêmement riche.

Le prologue indique au lecteur qu'un drame est survenu en mai 2015 au Positano, hôtel-casino de luxe, situé donc à Las Vegas. Une bombe y a explosé, faisant d'innombrables dégâts et des victimes. L'auteur nous invite alors à remonter quelques mois en arrière pour comprendre quels mécanismes se sont mis en route pour conduire à cette catastrophe et dans quelle mesure chacun des protagonistes est mêlé à l'affaire.

Et c'est ce qu'il va faire durant 640 pages extrêmement denses. Ce roman est terriblement ambitieux, plein de passages formidables mais souffre quand même de quelques longueurs, notamment dans les interminables descriptions de certaines parties de poker. Evidemment, le roman se passe à Vegas, paradis du jeu, et l'auteur est lui-même un ancien joueur professionnel. On ne peut donc pas totalement lui reprocher de nous faire partager sa passion. Au pire, on sautera quelques pages pour se concentrer plutôt sur celles qui sont consacrées à la vie des quatre personnages principaux, leurs difficultés, leurs ambitions, leurs rêves.

Dans ces moments, le récit se fait satire sociale, analyse économique, histoire familiale... embrassant une multitude de sujets et donnant un éclairage qui semble assez juste sur cet endroit particulier de l'Amérique. Là où tout est faux et où le bluff est roi. Nous découvrons alors l'envers du décor, une réalité loin des paillettes. Et Dario Diofebi nous fait alors sentir tout ce paradoxe qui réside dans ce haut lieu du luxe à l'intérieur duquel se heurtent les classes sociales.

Le roman est par ailleurs servi par un style très fluide et l'ensemble n'est pas sans rappeler quelques spécialistes américains du roman fleuve tels que Jonathan Franzen ou Richard Russo. Un premier roman prometteur, en espérant que l'univers du poker ne devienne pas un thème récurrent !
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Paradise, c'est le vrai nom de la bourgade qui abrite le fameux strip et ses casinos mais que tout le monde résume à l'appellation Las Vegas pour ne pas entrer dans les subtilités cadastrales. L'endroit où tout est possible. On en connait les lumières, les excès, les décors extravagants, les nuits blanches et les tapis verts ; ce roman nous emmène dans les coulisses, au plus près des acteurs qui permettent à ce gigantesque barnum de scintiller et de diffuser son ivresse en continu. C'est assez mouvementé, l'auteur bâtit un roman plein de vie où se croisent des personnages auxquels il est facile de s'attacher. On lui pardonne le classique défaut du débutant si passionné par son sujet qu'il a tendance à charger un peu la barque du contenu (pour ceux qui ne jouent pas et ont oublié leurs cours de probabilités) car pour le reste, c'est du costaud.

Dans les pas de Ray, joueur de poker en ligne qui vient tenter sa chance en live, de Tom, un jeune italien dont le visa touristique a expiré mais qui ne compte pas repartir avant d'avoir fait fortune, de Mary-Ann, ancien mannequin désormais serveuse et de Lindsay, issue d'une famille mormone, journaliste qui rêve de tout quitter pour devenir écrivain à San Francisco, le lecteur est invité à découvrir les événements qui ont mené à l'explosion d'une bombe au Positano, l'un des plus luxueux hôtels casinos de Vegas. Dont bien sûr je ne dirai rien ici. Grâce à eux, à leurs parcours, l'auteur utilise ce terrain de jeu qui cristallise tous les enjeux micro et macro de la société actuelle : enjeux sociaux, économiques et intimes lorsqu'il s'agit de trouver un sens à sa vie. Il y est question d'image, d'isolement au sein de communautés factices, de chance (ou pas), de droits sociaux, d'émancipation et de la façon dont chacun cherche son bonheur. On y côtoie le quotidien des joueurs qui en ont fait une profession et de ceux qui dans l'ombre s'échinent à faire marcher l'usine à rêves pour quelques dollars et bien peu de considération (terrifiants passages sur les dates de péremption des serveuses trop "âgées").

L'auteur y a mis beaucoup de lui-même (le personnage de Tom a un parcours similaire au sien), on sent sa fascination pour l'endroit, l'histoire de Vegas, mais il parvient à sublimer ce point de départ pour donner à son roman une dimension politique et sociétale intense. Sans jamais oublier de divertir son lecteur. J'ai pris beaucoup de plaisir à m'immerger dans ce Paradise dont je n'avais jusqu'à présent exploré que les façades accessibles aux touristes de quelques heures. Décidément les primo-romanciers dénichés dans la collection Terres d'Amérique valent le détour. Après la révélation Michael Christie (Lorsque le dernier arbre), Dario Diofebi prend joliment le relais. Curieuse de voir ce qu'il écrira dans les années à venir.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Bienvenue à Las Vegas, ville mythique, vendant du rêve à ses milliers de joueurs venus du monde entier. Bienvenue dans ses hôtels, ses casinos. Bienvenue à tous ceux qui sont venus ici, et à ceux qui y sont restés. Parmi eux, nous avons Mary Ann, mannequin qui a craqué et qui est venue prendre un nouveau départ ici, loin de tout ce qui a constitué sa vie jusqu'à présent, loin aussi de l'image qu'elle renvoyait à travers les publicités dans lesquelles elle apparaissait, ou encore la quantité de photos qu'elle postait sur les réseaux sociaux, comme toutes les jeunes femmes de son âge. Nous rencontrons aussi Ray, aussi jeune qu'elle mais qui lui aussi repart à zéro, lui qui a frôlé ce que je nommerai le « burn out » à force de jouer au poker en ligne, et qui tente ici de jouer au poker « en live ». Peut-être croisera-t-il Tommaso – c'est facile à écrire, mais Tommaso est arrivé aux Etats-Unis grâce à un formidable coup de poker. Il est persuadé que sa vie est désormais ici et pense qu'il pourra rester, malgré tout. Lindsay, elle, n'est pas du tout intéressée par le poker. Elle est journaliste, mais elle rêve de mieux, de devenir écrivain, notamment. Son petit frère, le seul à être véritablement dans la confidence, le seul à comprendre ses désirs, est son premier lecteur, et son premier conseiller.
Je pourrai partir dans une analyse un peu banale, très technique, à savoir que le récit alterne les différents points de vue de chacun de ces quatre protagonistes, et qu'il est basé sur des retours en arrière, qui nous font découvrir l'avant-explosion, mais aussi le passé de ces quatre protagonistes et de certains de leurs proches. Nous découvrons les fils ténus qui lient certains d'entre eux à d'autres, comme si, finalement, le monde de Las Vegas n'était pas aussi grand qu'il voulait l'être. le tout n'est peut-être pas de se croiser mais de voir véritablement l'autre, d'écouter l'autre, même ce qui ne fait pas plaisir à entendre, même ce que l'on ne soupçonnait pas. Ce n'est pas forcément plus facile pour Lindsay et son frère, même si leur proximité facilite peut-être un peu les choses.
L'explosion agit comme un révélateur, de ce qu'est Las Vegas, de ce que sont ceux qui y vivent, ce qui y passent. Se remettre en cause, ouvrir les yeux, redonner du sens à ce que l'on fait, voir réellement ceux qui les entourent. Beaucoup de bouleversements pour cette ville foisonnante et fragile aussi.
Un premier roman à découvrir.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Derrière ces personnages désabusés, tous gravitant autour du coeur névralgique de ce roman choral, un hôtel-casino lumineux mais glauque, se cachent les blessures de l'Amérique – l'exploitation salariale, l'addiction, la nouvelle génération incomprise, l'immigration, sujets épicés ici de l'odeur sale des billets froissés (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2023/08/31/paradise-nevada-dario-diofebi/)

Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Vegas ! le paradis des flambeurs, un monde de luxe et d'ambition, de rêves et de désillusions.
Le Positano Luxury Resort & Casino a été construit en 1999 par le millardaire al Wiles. Réplique d'un village amalfitain, il est le souvenir d'une maîtresse enfuie.
Ce premier mai 2015, une bombe posée dans le salon Scarlatti signe la fin d'un monde pour tous ceux qui s'y sont retrouvés un an plus tôt.
Ray Jackson, fils de libraires californiens, a quitté de brillantes études pour se lancer dans une carrière de joueur de poker en ligne à Toronto. Surdoué en mathématiques, il vient pourtant de connaître sa première défaite. Contre un ordinateur ! Avec l'interdiction en 2011 du poker en ligne, Ray veut absolument renouer avec la victoire à Vegas.
Mary-Ann rêve d'être actrice mais elle se perd dans une éphémère et décevante carrière de mannequin sur les réseaux sociaux. Sa tante la pistonne pour un poste de serveuse dans le complexe de Wiles. Jeune et jolie, elle a le profil de l'emploi, contrairement à sa tante qui sera bientôt licenciée en raison de son âge.
Tom habite le quartier de Rebibbia à Rome. Son frère l'entraîne dans une partie de poker où le jeune homme chanceux gagne un voyage et un séjour à Vegas. Là, entraîné par Trevor, il décide de rester en devenant un immigré en situation illégale.
Lindsay, est issue d'une famille mormone. A vingt-huit ans, elle vit avec son frère, un geek ralenti par la maladie de Guillain-Barré. Depuis un reportage repris par CNN, elle cherche le scoop qui lancera sa carrière de journaliste.
Chacun de ces quatre personnages est en rupture avec le passé, en quête d'un avenir radieux. Nous allons les suivre dans cet enfer doré de Vegas avec leurs illusions, leurs luttes, leurs espoirs jusqu'au croisement de leur destin en ce jour du premier mai 2015.
Né en Italie, Dario Diofebi porte un regard extérieur sur l'Amérique. En se plaçant à Vegas coeur battant du poker qu'il connaît bien, il est au centre du pouvoir de l'argent et des désillusions d'une jeunesse en quête de sens.
La construction de ce roman est remarquable, ambitieuse mais plutôt maîtrisée. Il faut prendre le temps de connaître chacun des personnages, de comprendre leur passé pour profiter ensuite du potentiel du récit et du dénouement. Même si parfois, je me serais bien passée de traîner sur des chemins de traverse ( notamment dans l'Ouest avec Orson et Lindsay).
L'auteur entrecroise les parcours des quatre personnages principaux balayant ainsi les problèmes de confiance en soi, d'immigration, de classes sociales, de piratage informatique, de féminisme, de la création littéraire, du leadership dans les universités américaines. Les personnages secondaires finissent de balayer le microcosme diversifié de Vegas. Et finalement, dans ce monde où chacun n'a d'yeux que pour ses petites histoires, la connexion réelle à l'autre n'est-elle pas la solution? L'avenir n'est peut-être pas dans le changement mais dans la défense de ce que l'on aime.

Lien : https://surlaroutedejostein...
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