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3,37

sur 126 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le décor ? le conflit entre la Palestine et l'Israël
Les protagonistes ? Quatre personnages enfermés dans leur histoire personnelle.
En France :
Amandine la soixantaine retirée à la campagne, mais pour oublier quoi ?
Fernando, rouage important ou pas du Fonds, genre FMI qui étudie, sur dossiers, les subventions accordées aux pays demandeurs. Il vit enfermé dans sa tour vitrée, sa tour d'ivoire, vit enfermé en lui, refuse tout contact direct avec les représentants de ces pays, totalement déconnecté de la réalité. Sa vision sera remise en cause par un départ sur le terrain palestinien. « Une part de lui-même s'accrochait à cet ancien Fernando Clerc qui avait pouvoir de vie ou de mort sur ces pauvres types. Qui pouvait choisir, à l'abri de son bureau gris, combien de fonds seraient octroyés à leur survie et de quelle façon. »

En Palestine :
Nadr, le poète, le fumeur de joints, le pacifique qui voit dans la religion autre chose que ce que les barbus proposent et son frère Khalil qui choisit le camp du Hamas, de la violence ; Deux visions palestiniennes du conflit
Le désespoir pousse les jeunes palestiniens à exporter leur colère en posant des bombes. C'est ce que fait Khalil parti à Paris. Nadr, toujours persuadé qu'il peut sauver son frère, le suit à Paris où il espère qu'une petite voix lui dira, elle, c'est ta mère.
L'auteur joue du contraste entre la réalité que vivent Nadr et Khalil et l'abstraction des chiffres avec lesquels Fernando jouent, pardon, sur lesquels il travaille. Cette barrière est la colonne vertébrale de Fernando qui ploie lorsqu'il est confronté à la réalité du conflit.
Qu'ont-ils de commun ? Hormis leur solitude, leur enfermement, prisonnier de son parcours ? Je le saurai au fil des pages.
Cyril Dion nous conduit, par le chemin de leurs pensées, de leurs actions mais pas de leurs omissions (oui, je sais très mauvais jeu de mots) vers leurs destins, l'accomplissement de leurs vies, comme la chrysalide quitte son habit pour devenir un imago et… mourir.

L'histoire débute par deux pages poignantes, qui paraissent totalement hors sujet, mais…
Cyril Dion amène beaucoup de réflexions, de questions, une fois le livre refermé. La discussion n'est pas close avec de telles phrases qui résonnent en soi.
« Dans le coeur des plus petits grandissait la haine instillée par la souffrance des plus grands. »
« Chacun de nous vit avec sa propre prison, plus ou moins large. Et fait ce qu'il peut pour en sortir… »
« Pour la première fois, il ressentait la Palestine comme un fardeau ».
« A partir d'un certain degré de pouvoir, les gens ne réfléchissent plus normalement. Vous avez déjà remarqué cela ? Ils cessent de se comporter comme des êtres humains. Ils ne voient plus les enfants mourir, la bonne terre être emportée par la crue, les innocents se faire parquer comme des rats dans de minuscules territoires entourés de soldats et de barbelés. Ils voient des intérêts. Des conflits d'intérêts. Des raisons d'Etat. »

Un livre, servi par une écriture percutante, intense, forte qui touche du doigt, par la fiction, une réalité brutale, le conflit israélo-palestinien. Une belle trouvaille des 68 premières fois.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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L'Imago, c'est le stade ultime, dit parfait, de l'insecte sexué, après ses métamorphoses. L'Imago, c'est aussi la représentation du monde qu'a un sujet à travers le prisme de ses émotions infantiles.
Ces deux définitions correspondent bien au cheminement des héros de ce livre : une femme, amandine ; ses deux fils, Fernando et Nadr ; Khalil, le demi-frère de ce dernier. Chacun avance vers son destin, à la recherche de la réparation de ses blessures d'enfance, inéluctablement. Ce destin sera libération pour tous, une libération tragique, volontaire ou pas, choisie ou pas.
L'écriture de ce roman est poétique et précise, imagée mais sans fioritures inutiles.
Si son univers, le conflit palestinien et le djihad, n'est pas original, l'intrigue, elle, l'est beaucoup plus. Les personnages sont intéressants. Cependant, j'ai regretté qu'il soit donné une telle place à Fernando, avec de longs passages sur ses états d'âme. J'aurais aimé rester plus près de Nadr.
Ce qui m'a un peu déçue, dans ce roman haletant où l'on comprend malgré tout assez vite comment il va se terminer, c'est que la fin soit un peu rapide, attendue, presque bâclée.
Mais cette lecture reste pour moi un bon moment, avec des passages fulgurants. Un roman découvert grâce aux 68 premières fois que je recommanderai sans hésiter…
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À la sortie ce livre, après avoir pris connaissance du sujet traité, ma première réaction a été de me dire que ce n'était pas un livre que j'avais envie de lire, le thème en étant trop dramatique.

Mon aventure dans les 68premieresfois m'a plongée dans ce récit dans lequel j'ai eu l'impression dans un premier temps d'y découvrir un reportage journalistique, qui a laissé au fur et à mesure de l'avancée du récit, place à un roman.

Les destins douloureux et tragiques des personnages qui s'y croisent, les promesses espérées qui ne répondent pas aux attentes aussi basiques soient elles des uns et des autres, nourrissent un fond de désespoir et de rancoeur dans ce drame partagé.


Cyril Dion nous amène progressivement vers les liens qui unissent les protagonistes de cette tragédie, et au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, chaque personnage, prends sa place dans le puzzle ainsi reconstitué.

Puzzle de souffrance, de déni, de défi, d'introspection, dont la douleur enfouie ne peut laisser indifférent.
J'ai apprécié son écriture, qui m'a cependant complètement perdue sur la 3ème partie où j'avoue ne pas avoir compris du tout, ni la signification, ni le pourquoi de ce que je pourrais appeler les égarements de Fernando.

La fin, quand à elle n' amène aucune surprise, mais la n'est pas le but de ce livre que je perçois plutôt comme une plongée dans un monde que nous sommes loin de connaître, même si sa concrétisation n'en est que trop réelle.

Un livre qui ne peut pas laisser indifférent, et qui ouvre la voie de la réflexion.
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Au milieu du conflit Israélo-Palestinien nous suivons les protagonistes nés de divers horizons. Les frères Nadr et Khalil, orphelins de Gaza, ayant deux visions bien distinctes de leur avenir. Nadr est pacifiste et veut empêcher son frère Khalil de commettre un acte aux lourdes conséquences.
« Pour toujours il les haïssait. Les Israéliens. Les Américains. Les Français. Les Occidentaux en général. Tous ceux qui finançaient, entretenaient la guerre contre son peuple. Il aurait voulu les broyer, les dévorer sur place. La haine pourrissait ses pensées, ses entrailles, elle dévalait le long de ses muscles, de ses doigts. »
L'ombre de Daesh planant au-dessus de leurs têtes, comment agir face à ces tentations de haines et d'espoir ?
« L'espace de quelques minutes, de quelques heures parfois, Nadr voulait les rejoindre. Ne faire qu'un avec cette masse vibrante, qui donnerait à sa rage une direction. Les tuer tous. Égorger, étrangler, piétiner, écraser leurs têtes sur des murs. Venger les siens. Alors l'idée de la guerre lui paraissait attirante. »
Il y a également Fernando Clerc travaillant à Paris pour le Fonds Monétaire International, organisation délivrant des aides à la population à qui l'on confie la mission de terrain. Et aussi, Amandine, cette mère à qui l'on arrache son enfant à la naissance.
« Ton absence me déchire. Mon corps reprend sa vie propre, hors de tout contrôle. Il remonte le temps. Comme ces amputés dont le membre manquant les démange, inexplicablement. » « À l'intérieur de moi s'ouvre un gouffre dans lequel il suffirait de me laisser glisser. »
Chacun vit, subit ou ignore ce conflit Israélo-Palestinien mais est-il possible de s'en sortir sans se brûler les ailes ? Nadr pense qu'il peut encore sauver l'âme de son frère. Amandine vit avec des oeillères. Fernando se prend la vérité du terrain en pleine face. Des Hommes à jamais changés !

Les premières pages prennent aux tripes ! Cette mère qui se fait arracher son bébé, acte d'une extrême violence. Comment continuer une lecture au commencement si brutal ? Une pause s'impose, une grande inspiration et me voilà immergée au sein d'un conflit de territoire.
Khalil, Nadr, Fernando et Amandine suivent leur route toute tracée d'avance mais chacun souhaite au fond de lui, vivre, ne plus endurer et être libre.
Un texte brut de décoffrage mais écrit avec douceur et sensibilité amenant au questionnement sur l'Homme qui sommeille en nous et sur sa réelle existence sur terre.
Cyril Dion est un auteur engagé auprès du mouvement Colibris avec Pierre Rabhi, L'objectif de cette fondation est ‘de bâtir des modèles de vie en commun, respectueux de la nature et de l'être humain. Il a écrit ‘Imago' pour prouver que l'Homme n'est pas enfermé dans son corps, il peut trouver une échappatoire à cette dominance d'esprit et de souffrances. Éclater sa carapace et se révéler au grand jour sous un oeil nouveau.

Lien : http://www.mesecritsdunjour...
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Comprendre la colère pour mieux lutter contre elle : un poignant humanisme faussement naïf.
Avis sur Imago
Avatar Charybde2 Critique publiée par Charybde2 le 11 août 2017
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Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/08/11/note-de-lecture-imago-cyril-dion/

Lien : https://charybde2.wordpress...
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Lorsque l'on referme un livre, que l'on reste envahit par le récit et que le jour même on rencontre son auteur c'est que du bonheur. Pouvoir entendre celui qui a écrit l'ouvrage que l'on vient d'achever, découvrir comme il a bâti son texte, comme il a construit les personnages pour peu à peu dérouler sous nos yeux leur histoire. Ce livre est bouleversant car en partant à la rencontre des 4 personnages principaux et de leur vie qui se dévoile au fil du récit, nous voyons se dérouler l'histoire de l'humanité avec des thèmes récurrent : la religion, la place des femmes, la famille, la loyauté au sein d'une fratrie, l'amour, la peur, le destin, la filiation et bien d'autres encore. Comment on peut arriver à penser que notre action, nos gestes peuvent venir modifier le cours de la vie d'autres hommes. Il suffit d'une parole, d'un geste pour que notre destinée change a tout jamais de trajectoire. Ce livre est relativement court mais riche en émotion, en réflexion et dans la manière que Cyril Dion a de dire les choses sous une forme poétique, imagée il nous entraîne vers une réflexion profonde sur nous même, qui sommes nous au plus profond de nous même, quelle force nous guide pour nous permettre un jour d'agir.
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Quatre personnages dont la vie est traversée par la réalité israélo-palestinienne. Quatre destins hors norme dans une actualité de violence.

Le livre s'ouvre sur une scène atroce : l'arrachement d'un nourrisson à sa mère dans une maternité. Violence, inhumanité, douleur. le ton est donné. Nous retrouvons cette femme plus tard, à demi-folle de désespoir, seule dans sa maison de la forêt. Amandine. Elle aura un autre fils, Fernando, qui, devenu fonctionnaire dans le domaine de l'aide au développement et membre d'une organisation officielle distribuera les fonds aux ONG, notamment pour aider les Palestiniens. Quand il se retrouve en Palestine, il découvre l'immense malentendu qui sépare le monde des cols blancs d'Europe et les victimes de la guerre israélo-palestinienne.

Quant à l'enfant perdu d'Amandine, arraché à sa naissance, c'est son propre père qui en a commandé l'enlèvement, Tarek, Palestinien. Et Amandine partira un jour dans ces zones de conflit, dans le cadre d'une ONG, pour retrouver le fils perdu.

Ce fils prénommé Nadr, devenu un homme calme et réfléchi, est embarqué presque malgré lui dans un mouvement fou, de Gaza à Paris, à la suite de son demi-frère, Khali qui a décidé de faire une attentat kamikaze pour le Califat. A sa suite, nous découvrons les checks-points israéliens, les tunnels qui aboutissent en Égypte, la vie précaire dans les camps.

Ces quatre pistes semblent au départ totalement étrangères les unes aux autres, puis se croisent, s'expliquent, deviennent graphiques et sens. C'est l'absurdité d'un monde en guerre, l'incohérence - voire l'inutilité - des aides occidentales à un peuple déchiré, la totale incompréhension entre Palestiniens et ONG, les désirs de liberté et de revanche, la passion religieuse et le goût des armes. Face à ces êtres tragiques qui se côtoient, l'auteur ne prend pas parti, préférant glisser ça et là une phrase de Rûmî : "Ou bien parais tel que tu es, ou bien sois tel que tu parais", écrivait Rûmî. Aucun de ces hommes n'était à la hauteur de cette phrase. » Ou bien des extraits de Fernando Pessoa. Comme une réponse de poète à la fureur des armes.

Un livre dense et intense, pas toujours facile mais très intéressant et bien écrit .
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« Imago : désigne le stade final d'un individu dont le développement se déroule en plusieurs phases (en général oeuf, larve et imago). C'est cette construction fragile et complexe, cette quête d'identité, qui apparaît en filigrane dans le récit des quatre personnages de ce roman, quatre trajectoires de vie qui sont reliées par un lien intime et destructeur.

Nadr et Khalil sont demi-frères et vivent en Palestine. Nadr est l'aîné, né en France, et revenu en Palestine avec son père alors qu'il n'avait que quelques semaines. Il n'a jamais connu sa mère française. C‘est la mère de Khalil, amour de jeunesse du père des deux garçons qui les a élevés. Si Nadr, enfant, aimait se battre pour défendre son frère chétif, quelques années plus tard c'est tout le contraire. Khalil est attiré par les armes et la violence et Nadr se réfugie dans la lecture de poèmes. Les deux frères sont dorénavant orphelins (père et mère furent tués) et vivent dans un camp.

Fernando Clerc est marié avec deux enfants, englué dans une routine quotidienne. Fonctionnaire au « Fonds » (le FMI n'est pas nommé), il décide des sommes à verser pour aider les Palestiniens bien installé dans son confortable fauteuil de bureau . Ses certitudes vont être bousculées lorsqu'il devra se rendre en Palestine et voir de visu l'impact que peuvent avoir ses décisions sur la situation politique et le quotidien des Palestiniens.

Il y aussi Amandine, la soixantaine, mère de trois enfants nés de trois pères différents. Paumée, pas à sa place dans une vie d'apparences, elle a préféré se réfugier dans la forêt ne supportant plus la vacuité du quotidien.

Ces quatre destinées sont l'expression de la souffrance. Tous ont été amputés d'un être cher, furent rejetés, et ont dû essayer de se construire malgré ces blessures. Amandine a vu son bébé arracher de ses bras juste après sa naissance, Nadr n'a jamais connu sa mère, Fernando a été rejeté par la sienne qui ne l'aimait pas.

A travers ce roman, l'auteur éveille les consciences sans pour autant donner de jugement. Peuple d'ici ou d'ailleurs, qui est le coupable ? Qui est la victime ? La question ne se pose pas ainsi, la guerre est présente partout que ce soit au Moyen-Orient ou en Occident avec un même point d'orgue : la vengeance. Venger son pays, venger son peuple; le leitmotiv est toujours le même.

Imago est réaliste, traite de l'actualité avec des personnages sombres et complexes. Ce roman questionne et montre des personnes qui cherchent à se libérer de leurs trajectoires. La fin du récit est d'ailleurs significative, le triangle fraternel s'achève; la mort du martyr et de sa victime entraînent la libération et le renouveau pour le frère rescapé.

Je conseille ?

J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire durant la première partie du roman. Je ne voyais pas du tout quel pouvait être le lien entre ces personnages. Une fois le lien établi, les pièces du puzzle s'imbriquent: l'évolution et la complexité des protagonistes sont très intéressantes. C'est un roman déroutant qui agit comme un véritable « coup de poing ». A découvrir!
Lien : https://ladybookss.wordpress..
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Un an après L'Orangeraie de Larry Tremblay dans le Prix Folio des Lycéens, voici Imago dans un prix littéraire, une nouvelle bonne surprise. Comment parler de la guerre civile aux adolescents ou aux adultes des pays en paix ? Sur le ton du conte philosophique, c'est parfait.
Amandine néglige son fils aîné Fernando, tombe enceinte de son professeur de fac palestinien, qui lui arrache le bébé à la maternité. Elle a ensuite une autre vie, un autre enfant, deux petits enfants. Mais l'amour maternel, ce n'est pas automatique. Amandine ne parvient pas à aimer suffisamment ses deux autres enfants pour les rendre heureux.
Un héros entre deux cultures, c'est un ingrédient sûr pour un bon roman. L'originalité, c'est que Nadr n'a pas d'indices sur sa mère biologique que de rares allusions appellent simplement « la Française ».
Comme dans une tragédie grecque, le destin se joue des personnages liés sans le savoir. le haut fonctionnaire du « Fonds » qui vérifie pour la première fois la réalité du terrain est le demi-frère aîné de Nadr, Fernando, qui avait pourtant supplié ses supérieurs de l'envoyer n'importe où, sauf au Moyen Orient car il a des réminiscences de la liaison de sa mère. Les autres hasards tragiques ne peuvent être dévoilés sous peine de gâcher votre lecture…
Le contraste est fort entre le campement chaleureux des bédouins et la froideur des couloirs d'aéroports. Entre la fuite de Nadr par des tunnels mal étayés et les moyens engagés par les employeurs pour récupérer son frère.
Comme dans les contes, des personnages secondaires aident le héros ou lui ouvrent les yeux. Jalil révèle tout ce qu'il sait de la naissance de Nadr. le personnage de l'Egyptien Ali symbolise l'hospitalité, l'entraide, la modération éclairée. Sa fille Samira lui fait prendre conscience des aspirations des femmes. Même Brahim, le vendeur d'armes de la banlieue de Marseille, l'aide par compassion.
Le roman comporte de nombreux passages émouvants, principalement quand le lecteur entre dans les pensées de Nadr. Les phrases deviennent même poétiques quand le héros évoque le désert, la Palestine ou ses rêves d'avenir.
Puisse-t-il connaître un grand succès et changer la perception de la tragédie palestinienne.
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Un livre poignant et prenant porté par une écriture fluide et sans fioritures. A travers des fragments de vie de plusieurs personnages que tout semble opposer au début, l'auteur arrive à nous faire réfléchir sur un sujet difficile à traiter sans porter de jugement.
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