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3,68

sur 306 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai lu trois fois la fin du monde, et ça m'a achevée à chaque fois.
Non, 2, en fait : 'La route' de McCarthy (abandonné), et ce 'Trois fois la fin du monde'.
Mais comme ses dernières 150 pages valent 2 livres quand on s'y ennuie comme un rat mort, ça fait bien 3...

Première partie de ce roman : la vie en prison d'un jeune homme presque innocent. C'est dur, certainement fidèle à la réalité, les situations rappellent la violence carcérale des détenus et des matons décrite dans 'Meurtres pour rédemption' (Giebel), 'Surtensions' (Norek), et tant d'autres ouvrages.

Changement radical de décor, d'ambiance, après 'la Catastrophe', au tiers du livre.
J'ai d'abord pensé au puissant 'Vendredi ou les limbes du Pacifique', où Michel Tournier revisite en philosophe le Robinson de Defoe : l'homme seul au monde pose des jalons, s'organise pour ne pas devenir dingue, s'impose une discipline.
Puis l'ennui, croissant. Autant que chez Thomas Vinau qui nous fait contempler la nature et ses merveilles, et que dans les Gallmeister centrés sur la pêche à la mouche, la chasse au lapin, le câlinage de chatte, le pousser de radis...

L'idée était sans doute de montrer le contraste entre :
- l'enfer, c'est les autres, quand on doit subir la promiscuité bruyante et la violence du milieu carcéral
- et le paradis, c'est... c'est quoi ?

Survol des soixante dernières pages, et je ne suis pas la seule...
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Je n'avais pas du tout aimé Quand le diable sortit de la salle de bain. D'ailleurs je m'en suis débarrassé très vite. Voir Les malheurs de Sophie .Je n'aurais jamais acheté Trois fois la fin du monde. Nous en serions restés là si une amie ne me l'avait laissé dans les mains, me disant que ça se lisait vite,. Alors pourquoi pas? Résultat: pas si mal, curieusement organisé en trois parties très dissymétriques, mais pas si mal. Enfin n'exagérons rien.

La première fin du monde, à mon avis, on peut la sauter, une cinquantaine de pages sur l'univers carcéral. J'en ai marre de la prison à la télé, au cinéma, dans les livres. Joseph Kamal y a atterri après un braquage qui a mal tourné. Divry s'y complait dans le sordide et la surenchère. C'est facile et somme toute assez moche. Tant pis pour Joseph. Mais il en est sauvé par une deuxième fin du monde, qui ne court que sur quelques pages et qui raconte la catastrophe, très sobrement.

La troisième apocalypse est de loin plus attachante. Suffira-t-elle à rallier vos suffrages? Dans un style un peu irritant, abusant du verlan dont elle semble penser que c'est le summum de la créativité littéraire, s'amusant à passer du je au vous, caprice, l'auteure parvient cependant à nous intéresser, même à nous émouvoir, avec Joseph-Robinson, qui trouvera deux Vendredi, un mouton et un chat. C'est à l'histoire de sa survie qu'on assiste. Et ça n'est pas désagréable. On finit par souhaiter le meilleur à Joseph bien que Divry continue de délivrer un message pas mal démagogique déjà très présent dans le livre cité plus haut. A savoir, mais vous aviez compris, que l'homme parmi les hommes c'est l'enfer, et que l'homme seul c'est...l'enfer. Bien. Par contre en parlant des arbres et des fruits, de la nature et de la vie qui grouille malgré tout, elle se révèle un peu plus intéressante. Pour le reste elle nous l'assène un peu.
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voilà un livre bien étrange qu'il est difficile de qualifier! d'abord une sorte de roman de prison, polar, mémoires... pendant 40 pages puis un roman dystopique... pendant 100 pages. Il ne se passe absolument rien, certains parlent de poésie mais l'homme est tellement vulgaire que je n'en ai pas vu. Il parle à son chat et à son mouton et tente de vivre en cultivant un potager et en pillant les maisons abandonnées.
je me suis ennuyé, mais bon le roman est court
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Si la trame narrative est passable bien qu'un peu grotesque, le style est vraiment sec. La langue de Divry n'est pas celle de Montesquieu... Assez ennuyeux dans l'ensemble. Ce n'est pas de la grande littérature. Divry profite du nivellement par le bas que l'on connaît en France depuis des années.
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