Cogito

J'ai découvert Victor Dixen avec sa série Phobos, je l'avais emprunté à la bibliothèque persuadée qu'elle ne me plairait pas, mais j'avais fait le tour de tous les bouquins qui m'intéressaient alors je m'étais dit qu'au moins la couverture était belle. Au final cela a été un gros coup de coeur pour moi, j'ai vraiment adoré.
Avec Cogito ça m'a fait un peu l'effet inverse, du moins au début. L'intelligence artificielle c'est vraiment quelque chose qui me passionne, à tel point que j'ai décidé de faire mes études dans ce domaine, alors un roman de cet auteur sur ce sujet j'allais forcément aimer.
Pourtant, j'ai vraiment eu du mal à accrocher, pas à cause de l'histoire qui était vraiment bien écrite avec plein de détails, d'explications, c'était vraiment passionnant, mais à cause des personnages. Je crois que j'ai littéralement mis des mois à lire les 200 premières pages du roman tellement je n'accrochais pas du tout avec les personnages et en particulier Roxane, mais je ne voulais pas lâcher l'histoire parce qu'elle était vraiment intéressante. Et puis les personnages ont évolué et dans le bon sens. Roxane ne m'agaçait plus autant et j'ai appris à l'apprécier, tout comme les autres. A partir de là j'ai dévoré le roman, après avoir mis des mois à lire le début j'ai mis deux jours à le terminer.

Alors que dire de Cogito ?

Tout d'abord je ne regrette vraiment pas d'avoir persévéré. Cogito est un roman qui mérite d'être lu. On voit bien que l'auteur a fait beaucoup de recherche pour rendre le roman crédible et réaliste, ce qui fait qu'on plonge volontiers dans l'histoire.
Quant aux personnages, s'ils ne seront jamais mes héros de roman préféré j'ai fini par les apprécier. Ils ont une réelle évolution au cours du roman. On voit à quel point une semaine comme celle qu'ils ont vécu peut nous faire grandir.
Au final malgré un début difficile j'ai beaucoup apprécié ma lecture.

Que deviendrait notre société si les robots et les intelligences artificielles devenaient incontournables ? Dans le monde de Rox, jeune ado de 18ans, les têtes-pensantes ont trouvé que les robots étaient quand même vachement plus avantageux que des travailleurs humains : nettement plus productifs, plus d'erreur, et surtout moindre coût. Bref, il ne reste plus qu'aux humains, les basses besognes qui ne peuvent pas être réalisées par des robots ou alors devenir des génies et construire eux même des robots/process intelligents. D'ailleurs, c'est pour tester un nouveau process révolutionnaire que Rox se retrouve avec une poignée d'ado, isolés, sur un archipel.

Tous ces ado sont de riches héritiers. Grâce à leurs fortunes, les voilà dispensés de bosser à l'école : un petit stage de quelques jours va leur permettre d'ingurgiter le programme scolaire de plusieurs années. Mais pour démontrer l'utilité de son process, la firme a choisi 3 "boursiers" qui vont être médiatiser avec un avant/après. Rox a été choisie pour être mise sur le devant de la scène; c'est pour elle, sa dernière chance de sortir du corner dans lequel elle se trouve. Mais bien entendu, vous vous en doutez, quand on commence à trafiquer dans les cerveaux, ce n'est pas sans danger…

J'aime bien lire, de temps en temps, de la science fiction. Ca permet de se poser des questions : en poussant à l'extrême les défauts de nos sociétés, on arrive à de sacrées dérives. Aussi bien pour nos libertés, que notre santé ou l'avenir de la planète. Néanmoins, ce roman de Victor DIXEN ne m'a pas totalement emballé. La faute à ses personnages. J'avoue ne pas avoir accrochée avec Rox, du coup, sans empathie pour les personnages, c'est un peu compliqué d'être embarquée dans l'intrigue.
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Une bonne critique sur l'avenir de l'intelligence de artificielle dans notre société.
Un roman orienté pour un public ado.

Très honnêtement, avant même de commencer ma lecture, j'étais mitigée. La science-fiction n'est pas tellement un genre que j'affectionne. En dehors de la dystopie, je ne crois pas avoir déjà lu un réel roman de SF. Et, puisque j'étais moyennement tentée par Phobos et que j'avais adoré ma lecture, je me suis dit qu'il fallait tout de même que je teste.

Les 300 premières pages sont véritablement très lentes. J'avais vu plusieurs échos à ce sujet et je redoutais d'ailleurs ce premier long passage du roman. Il ne s'y passe vraiment pas grand-chose. On a droit à de nombreux extraits sur Descartes ou d'autres philosophes … et autant vous dire que vu que j'ai passé mon bac en 2013, la philo ça remonte à loin.

Les personnages … je n'ai accroché à aucun d'eux. Roxane est tout simplement insupportable et elle le sait. Son caractère ne peut pas être excusé par les épreuves de son passé et bon, ça ne la rend pas du tout attachante. Il en va de même pour tous les autres personnages. La richesse est également mal exploitée de mon point de vue. J'ai l'habitude de rencontrer des personnages très riches et imbus d'eux-même et de ce pseudo pouvoir, mais ils paraissent toujours plus sympathiques. Ici, malgré une évolution, ils me sont toujours restés antipathiques.

L'action commence peu à peu à partir des 300 pages et encore que : elle n'est pas dingue. On devine très vite où l'auteur veut en venir, notamment avec les réflexions d'un certain personnage qu'on se coltine depuis le départ. J'avais espoir d'être surprise, de m'être trompée sur le dénouement. Et c'est plus ou moins vrai. Heureusement malgré tout que les choses finissent par bouger. Il fallait bien un peu d'action pour compenser tout le temps de blabla.

Concernant les 150 dernières pages … elles sont riches en rebondissements. Les différentes hypothèses qui expliqueraient ce qu'il se passe se rejoignent, se divisent. Au final, j'ai été un peu surprise par la véritable cause du bazar qui se répand durant le stage, mais ça n'a pas été transcendant. Il est vrai que ça se lit très vite, mais la fin est trop prévisible. Si pendant tout le roman j'ai cherché la prise de position de l'auteur (les robots sont-ils bons ou mauvais, que serait la société si on les développait à ce point etc..), je pense qu'elle n'est pas tout à fait claire. Il y a du bon et du mauvais dans chaque possibilité, en fait. Malgré tout, la société dépeinte est justement affreusement horrible, et j'espère personnellement que jamais les robots n'auront autant d'importance dans nos vies.

Comme pour Phobos, la fin m'a un peu dérangé. Je souhaitais quelque chose du genre, mais pas de façon si simple, avec tout qui tombe tout cuit comme ça. Elle colle avec le roman, oui, sauf qu'il y avait d'autres façons de faire les choses, et je suppose qu'une autre fin, plus brutale et moins idyllique, aurait également fait l'affaire pour une véritable prise de position.

En bref, je suis déçue. Je n'en attendais pas grand-chose, mine de rien, mais j'ai eu l'impression de me retrouver face à un bouquin encore un peu brouillon. Trop de termes philosophiques, puis ensuite trop de termes techniques (mais l'on voit malgré tout les très nombreuses recherches que le livre a dû demander). Pour quelqu'un qui souhaite une lecture détente, je ne vous conseille absolument pas ce bouquin, bien au contraire. On a vite fait de se perdre dans les raisonnements et il est vrai que je n'ai pas trouvé le fin mot de l'histoire. le bien, le mal ? Au final, tout est juste gris.

L'idée de base que Victor Dixen nous propose est très très intéressante et j'avoue que j'étais extrêmement curieuse de voir comment cette nouvelle technologie permettant de donner aux gens un maximum de savoir en un minimum de temps allez être traitée ! Surtout étant actuellement le nez dans mes bouquins de cours, ce scénario me faisait rêver et promettait en parallèle une critique anticipée/ une prévention d'un potentiel futur qui pourrait arriver.

Mais lorsque j'ai commencé ma lecture, j'ai compris qu'il allait y avoir un problème [...]
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Victor Dixen est un auteur français à succès et qui ne cesse de rameuter des fans lors des salons livresques auxquels j'ai pu participer. La raison ? Phobos, une saga SF qui a su séduire un grand nombre de lecteurs. Malheureusement je n'en fais pas partie et même si j'ai lu quatre romans sur les cinq de la sagas, ça ne l'a pas fait avec moi. Pourtant j'ai persisté.
Pour cette raison je ne faisais pas partie de ceux qui attendaient avec grande impatience Cogito, son nouveau roman, un one-shot SF qui se veut axé thriller. Je tiens à remercier la Collection R pour le joli paquet qu'il nous ont envoyé, les goodies étaient tout simplement déments. Avec ça j'ai d'ailleurs eu très envie de commencer le roman et finalement je ne l'ai lu que quatre mois après sa sortie…
Bref, je vais passer pour une rabat-joie de service, mais Cogito est très loin de m'avoir convaincu.
J'ai vraiment eu de l'espoir au début car soyons honnête l'objet-livre est fantastique, il y a un vrai travail et de beaux graphismes créés uniquement pour cette histoire. de plus l'intelligence artificielle semblait au coeur du sujet alors j'étais impatiente de voir avec quelle originalité Victor Dixen allait aborder ce sujet très souvent utilisé.
C'est un flop pour moi. Je suis désolée pour tous les fans, mais pour un one-shot de 500 pages je m'attendais à énormément d'actions. Pourtant la majorité du récit est lent, scolaire, je me suis beaucoup ennuyée si bien que je me suis surprise à lire en diagonale vers les 300 pages.
Si encore les personnages m'avaient marqué, mais non, là encore je les ai trouvé très basiques, inévitablement on fait le lien avec Phobos pour certains personnages qui ne sortent clairement pas de l'ordinaire. Je n'ai pas été touchée par Roxane comme je l'aurais voulue et c'est bien dommage.
Finalement pendant les 200 dernière pages l'histoire s'accélère, mais la fin est assez prévisible pour le coup, je n'ai malheureusement pas été emportée alors que je pensais pouvoir me réconcilier avec l'auteur.
L'intelligence artificielle est quand même un sujet que j'aime énormément, mais Cogito m'a laissé ce petit goût de déjà-vu.
Vous savez que généralement j'essaie toujours à ressortir le positif d'un roman, même si je n'ai pas accroché. Avec Cogito, je dirais que finalement il convient à tous les novices de SF et qui ne sont pas dérangés par d'énormes descriptions techniques. J'ai quand même réussi à aller au bout de l'histoire sans l'abandonner car j'étais néanmoins intéressée par le sort de tout cet univers. Mais il m'a manqué beaucoup.
En bref, ce fut une lecture plus que mitigée, une petite déception je dirais même si je n'en attendais rien de particulier finalement.
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Victor Dixen est de retour avec un one-shot intéressant abordant le thème des Intelligences Artificielles.Et j'ai adoré le sujet, qui est aussi passionnant que flippant. Par contre il faut attendre la deuxième partie du roman pour voir les choses devenir vraiment intéressante et avoir du mouvement car l'intrigue s'installe très progressivement sur les 300 premières pages où il ne s'y passe presque rien. Malgré tout, la plume simple et efficace rend le récit prenant et Cogito se lit très vite.


Ce que j'ai trouvé dommage dans Cogito, sont les similitudes qu'il y a avec Phobos. Que ce soit sur la façon de construire l'intrigue ou la mise en page avec les schémas, tout ramène à Phobos. D'ailleurs l'auteur lui même y fait allusion... Ce n'est pas dérangeant en soit, surtout que les dessins permettent une immersion totale au récit mais on à toujours l'impression de lire un Phobos bis.


Les personnages maintenant. Ils sont sympathiques. Mais même là, on reste dans la Phobos attitude. Ils sont trop caricaturaux et ne se démarquent pas de leur prédécesseur martiens. On prend les mêmes et on recommence... En revanche si vous n'avez pas lu Phobos, il ne devrait pas y avoir de problème.


En bref, même si Cogito reste une très bonne lecture, l'histoire reste trop prévisible et sans surprise. Heureusement le sujet des IA m'a beaucoup plu.
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Bon, j'avais été séduite par Phobos, cette fois, je suis mitigée. J'ai trouvé la première partie de ce livre très très très longue. Je n'ai pas accroché à l'héroïne et, je ne sais pas, mais j'ai trouvé l'IA un peu mal exploitée. J'ai mis beaucoup de temps à finir ce livre, ce qui n'est pas dans mes habitudes. Je ne peux pas dire que j'ai détesté non plus, mais ce n'est pas mon préféré de cet auteur.
Mis à part ça, l'objet livre est lui magnifique !