Après avoir lu une dizaine de livres de
Victor Dixen (Totalité des tomes de Phobos, Vampyria et Vampyria America), je suis devenue une fan incontestée de cet auteur.
C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans ce nouvel opus.
Cette fois-ci,
Victor Dixen m'a emportée dans un futur, peut-être pas si lointain que cela, où le robots prennent une place de plus en plus importante dans le quotidien des hommes. Des robots de plus en plus ressemblants aux humains et prenant petit à petit leur place dans la société, au travail.
La famille de Roxanne a subit les conséquences de cet automatisation à outrance : ses parents ont été déclassés dans leur entreprise au profit des robots et sont payés à coup de lance-pierre. Puis sa mère a été tuée par un automobiliste qui conduisait une voiture non automatisée et qui a perdu le contrôle de son véhicule.
Depuis cet évènement, le père a sombré dans l'alcoolisme et les notes de Roxanne, lycéenne, dégringolent.
Alors lorsqu'on lui offre l'opportunité de participé à un stage de programmation neuronale (implantation de minuscules robots dans le cerveau afin d'assimiler en quelques nuits seulement tout le programme nécessaire à l'obtention du BAC), Roxanne n'hésite que quelques secondes. Peu importe si c'est à cause des robots que sa famille a éclaté, Roxanne voit là l'occasion de se sortir de la vie de misère qu'elle mène.
Elle s'envole donc aux côtés de 2 autres boursiers comme elle, vers les îles Fortunées, appartenant au grand Damien Prinz, président de Noosynth, leader mondial de la robotisation, afin de subir une semaine de programmation neuronale.
Le cadre est idyllique, propice à la détente, mais le stage ne vas pas se passer comme prévu...
J'ai trouvé la mise place longue, très longue. Certes il fallait planter le décor et expliquer ce nouveau monde que nous ne connaissons pas. Mais pendant près de la moitié du livre, je me suis souvent demandé où l'auteur voulait nous emmener. Je savais qu'un grain de sable allait venir gripper cette belle histoire, je l'attendais impatiemment, il ne venait pas. J'ai donc eu du mal à lire toute cette première moitié de roman malgré l'univers très intéressant décrit.
Et puis, BAM, l'évènement tant attendu est arrivé. Et là, mon intérêt a décollé. Et ma vitesse de lecture aussi.
J'ai adoré le personnage de Roxanne, la clébarde à la répartie cinglante.
J'ai aimé également l'univers créé par
Victor Dixen, un peu un mix des film I-Robot et Matrix (cités d'ailleurs dans le livre). Je ne suis en général pas fan des romans de science-fiction avec des robots (j'aime d'ailleurs plus les films que les romans de ce genre), mais
Victor Dixen a le chic pour me faire aimer chacun de ses livres.
D'ailleurs grâce à
Cogito, je me suis réconciliée avec
René Descartes et son
Discours de la méthode, que j'abhorrais depuis mes années lycée car je ne comprenais pas grand chose à l'époque.
De là à ce que je le relise , il n'y a qu'un pas.... que je ne suis pas sûre de franchir tout de suite tout de même, la philosophie et moi faisant quatre.