Ça y est, je redescends sur Terre tandis que les pionniers retournent sur Mars. Je dois dire que je suis contente d'avoir terminé la saga Phobos, d'avoir enfin découvert le fin mot de cette histoire. le futur des pionniers me satisfait, je trouve que c'est une bonne conclusion pour chacun des personnages que ce soit pour ceux qui décident de rester sur Terre ou pour ceux qui décident de retourner sur Mars.
Cependant, ce dernier tome m'a un peu déçu par rapport aux autres, même s'il regorge d'action et de retournements de situation comme ses prédécesseurs, je dois dire que j'ai trouvé quelques incohérences ou plutôt des choses invraisemblables. Par exemple, l'injection du sang de Kelly aux autres pionniers : personne ne se soucie de l'incompatibilité transfusionnelle ? Ou encore le fait qu'Andrew et Harmony embarquent pour Mars sans aucune préparation pour préparer leur corps... J'ajouterai aussi le fait que le SWAT fasse exploser la porte du bunker dans lequel s'est retranchée Léonor, après la levée du voile sur son passé. En effet, je me suis dit "pourquoi est-ce qu'ils n'ouvrent pas cette porte avec la clé du président de l'ONU ?", puisqu'il était écrit plus tôt qu'il lui donnait un double des clés ? Je sais que je suis un peu tatillonne sur ce sujet-là, mais
Victor Dixen ne m'a absolument pas habitué à ce type d'incohérence dans les autres livres et je dois dire que c'est un point négatif de ce dernier roman.
Je suis "contente" que Serena n'ait pas été arrêté dans ce livre (même si j'aurais aimé assister à son procès et son incarcération) car cela aurait été trop facile qu'une autre question obtienne réponse. En effet, dans ce dernier tome, j'ai trouvé que les personnages avaient vite réponse à tout ou étaient vite sauvés de leur acte (notamment Léonor qui n'est en fait pas une meurtrière ou Kenji qui a survécu seul sur Mars.
Au final, Phobos n'est pas juste un livre de SF/romance/télé-réalité, c'est plus que ça. C'est un roman engagé dans la lutte contre le dérèglement climatique (en imaginant toutes les conséquences du réchauffement sur la planète) ; c'est un récit préventif à l'égard des réseaux sociaux (tout le bien qui peut y être partagé, mais aussi la haine qui s'y déverse tel un torrent) ; c'est un livre engagé sur la justice et la vérité (qui doit toujours prôner peu importe les actes vils ou non, et la personne qui les commet) ; enfin c'est une saga qui veut montrer que toute personne a le droit à une seconde chance.
À travers cette sage,
Victor Dixen a souhaité nous montrer toute la complexité qui fait de nous des êtres humains et les clivages qui surviennent envers et dans notre même espèce.