Vampyria, tome 1 : La Cour des ténèbres

Le roman débute avec l'assassinat de la famille de Jeanne. Seule rescapée, on la suit ensuite dans l'apprentissage des us et coutumes a la cour de Versailles. J'ai aimé que l'auteur ne prenne pas de gants. Il y a des morts, tortures et trahisons. Jeanne est un peu borderline mais attachante. Son désir de vengeance passe avant tout et il est trop fort pour être réprimé. A confirmer avec la suite.
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Un livre tellement riche en rebondissements, en secret et en mystère. Mais aussi en trahisons, triches et mensonge.
Je l'ai tout simplement ADORÉ !
L'univers des vampires est si intéressant, l'auteur y va à fond jusqu'au moindre détail.
Mais quelle aventure ! Wahou ! J'ai hâte de livre la suite !

Vampyria, la Cour des Ténèbres, propose un postulat assez intéressant : et si Louis XIV avait continué à régner, des siècles durant, rendu immortel par le vampirisme. Postulat intéressant oui mais extrêmement mal exploité.

Si le texte tout au présent peut dérouter au début, ce n'est pas par le style que le bas blesse, mais pas son héroïne, qui est au mieux méprisable, voir détestable par moment. Déjà parce qu'elle est parfaite, comme toute bonne Mary-Sue qui se respecte. Elle est « seulement » fille d'apothicaire (ce qui lui octroie quand même un certains bagage culturel certes) mais elle rivalise dès son arrivée avec les filles des plus hauts nobles, et ce dans toutes les matières ou presque (joute d'esprit parfaite dès son premier cours, maîtrise un cheval réputé indomptable en quelque minutes en lui disant simplement « ne t'inquiètes pas ! Ça va aller »). Seules les techniques de combats ne sont pas parfaitement maîtrisées pour (faussement) laisser planer le doute sur l'issu de la dernière épreuve du concours.

L'aspect « lycée pour nobles » afin de former une sorte d'unité d'élite n'est pas inintéressante en soi, mais on tombe vite dans le cliché du « lycée américain de série pour adolescents » avec tout les archétypes que ça implique : la fille blonde populaire et sa suite, les « outcasts » (l'asiatique, la gothique…) et même l'héroïne elle même qui remplie la case « pauvre dans un lycée pour riches » (puisque même son identité usurpée n'est pas de très haute noblesse, simple fille de baron).

La lecture est assez fluide, mais il n'y a jamais vraiment de challenge pour l'héroïne ou de vraies épreuves à surmonter, les rares fois où elle ne réussit pas à s'en sortir par elle même, un personnage vient miraculeusement à son secours (son amie dans le problème du portrait…). Et comment elle les remercie ? En se servant d'eux et en les manipulant ou les trompant pour parvenir à ses fins sont jamais devoir vraiment répondre de ses actes, ce qui ne la rends absolument pas attachante.

Enfin, je trouve que l'univers est assez mal exploité, avec une France plus ou moins figée au XVIIe siècle, dans ses moeurs ça peut se comprendre, mais aussi dans son esthétique (vêtements, transports…) ? Louis XIV est un roi particulièrement connu pour son attrait pour les innovations techniques qui permettent des innovations esthétiques (on peut penser à la machine de Marly , le système hydraulique derniers cris qui permettait d'alimenter les fontaines de Versailles, ou la galerie des glaces, rendue possible par de grands miroirs difficiles à produire), et il aurait décider de tout figer pendant trois siècles ? Je le vois plus vampiriser Edison pour électriser tout Versailles…

Pour conclure, si à titre personnel certains points ne m'ont pas plus car trop adolescents (je ne suis pas vraiment le public cible de ce roman ) d'autres sont pour moi pas mal d'occasion manquées, avec de bonne idées peu ou mal exploitées.
Le roman n'est pas non plus complètement à jeter, et je pense éventuellement tenter le tome 2, la fin de la Cour des Ténèbres laissant un mini espoir pour Jeanne, peut être plus mature et surtout débarrassée de son obsession maladive pour la vengeance.
Par ailleurs, l'édition Grand Siècle, contient une nouvelle exclusive, plus tardive, et on peut voir que le style de l'auteur s'est sensiblement affiné, au point qu'on voudrait plus lire l'histoire d'Alexandre, que celle de Jeanne...

A𝖛𝖎𝖘  :

Je sais que je vais m'attirer les foudres mais honnêtement, je dirai que c'était une bonne lecture mais….

An de grâce 1715, le roi soleil s'est transmuté en vampire. 

3 siècles plus tard, on va suivre Jeanne qui, après le massacre de sa famille, va vouloir infiltrer Versailles pour se venger. Pour cela, elle usurpera l'identité d'une noble, usera de son intelligence pour s'intégrer.

Le premier chapitre est juste génial. Il démarre fort, très fort et je me suis dit que si tout le livre était comme ça, je ne pourrai pas le lâcher.

Sauf que, encore une fois, c'est l'histoire du soufflé qui retombe. 

Honnêtement, je pense qu'avec tous les avis dithyrambiques que j'ai pu voir passer, je m'étais fait un avis avant mon avis.

Je ne remets pas en cause l'écriture de l'auteur qui est fluide, je comprends que l'histoire puisse plaire mais il m'a manqué des éléments comme la transmutation Du Roy dont on ne parle pas,  le rythme du 1er chapitre que je n'ai pas retrouvé par la suite, des situations “faciles” pour faire avancer l'histoire mais 1 fois ça passe, mais au bout de 3 non…..

En bref, je ne continuerai pas la saga car je suis passée à côté mais je vous conseille de vous faire votre avis s'il vous tente !

L'idée m'a tellement passionné que j'ai décidé de lire ce roman. Malheureusement j'ai été globalement déçue, de part l'héroïne tout d'abord qui ne parle que de "vengeance" sans cesse, elle n'évolue pas... L'écriture ne m'a pas passionnée non plus. Peut-être que je me lancerai dans un tome 2 car j'ai bien aimé l'univers même si de lire ce monde qui n'a pas évolué depuis 300 ans est très bizarre...

Je ne suis pas sûre de comprendre l'engouement autour de ce livre.
Pourtant, il partait sur une bonne formule. Une idée originale d'uchronie vampire historique, une bonne dose de macabre et d'inquiétant, des éléments de vocabulaire et de références littéraires à la dark academia.
Mais non. Les personnages sont très caricaturaux et manichéens (à part la protagoniste). Celle-ci est aussi immature que les autres, incapable de maîtriser ses émotions, impulsive à l'extrême alors que l'auteur veut en faire un personnage badass. Elle change d'émotions et de convictions comme de chaussettes ce qui lui donne l'air hystérique.
Les retournements de situation n'ont ni queue ni tête, basés sur beaucoup trop de "les apparences sont trompeuses".
L'auteur veut aussi beaucoup faire des rappels ou expliquer quelque chose que le lecteur peut très bien comprendre tout seul ou se rappeler.
Les ambiances sont tantôt réussies, tantôt juste là pour de la morbidité gratuite.
Bien que tarabiscottée dans son exécution, l'intrigue est assez simpliste.

À voir au prochain tome si c'est juste à cause de l'introduction du monde et des personnages.

L'histoire m'a tout de suite interpelé : je ne suis pas axée fantasy vampirique mais je dois avouer que l'uchronie m'intéressait beaucoup. Et c'est sur ce premier point que j'ai été légèrement déçue : les références historiques ne sont pas présentes en grand nombre, et j'aurais un peu mieux accroché si l'histoire s'ancrait dans des évènements réels.
Toutefois, j'ai aimé me plonger dans cet univers assez sanglant où les vampires dominent le monde. Ce n'est pas quelque chose qui m'a paru contestable car la nuit tombée, les créatures sont à leur pleine puissance.
D'ailleurs, il me semble qu'il s'agit de dark fantasy et j'avoue avoir beaucoup aimé le fait de lire une héroïne qui n'a pas de morale (on peut se le dire, oui).
En réalité, l'histoire serait excellente sur l'auteur avait pris son temps. Les actions s'enchaînent, les émotions des personnages sont très peu décrites donc impossible de réellement s'attacher ou de s'identifier à eux. En 100 pages, (attention spoilers), la famille meurt, Jeanne s'enfuit, devient Diane en la tuant, et passe ses premières nuits dans une école de Versailles. J'ai eu la sensation de ne pas pouvoir RESPIRER tellement que l'histoire défilait. C'est dommage, parce que le roman a vraiment un énorme potentiel et la description des sentiments, des lieux, des personnages n'auraient pas été de trop.
Je vais tout de même continuer la saga, et j'espère que la suite sera plus détaillée.

C'est du YA, comme la plupart des bouquins de Dixen ; une héroïne rebelle du fin fond de Saint Martre Les Bains - 17 habitants, dont 13 bullies, une relation conflictuelle avec sa famille, projetée dans un monde plein de nantis avec leurs pulls de droite et leurs trois étrangers pour faire le quota Erasmus. Évidemment, la plouc a une grande culture, une grande bouche, un physique d'athlète et / ou de yamakasi, un spectre moral qui ferait pâlir d'envie d'un paladin loyal bon, quatre meurtres à son actif (tous par erreur) et tous les hommes tombent amoureux d'elle. Mais elle, elle ne les aime pas, elle c'est Dark Sasuke.

Pourtant, moi qui n'ai que très peu d'attraits pour la fiction vampirique, qui suit du genre à être gênée à la place des personnages, vite lassée par les grosses ficelles (les cordes, les poutres même), j'ai pris un certain plaisir à lire ce livre. Il n'entrera pas dans mon top 10 ou 50 des romans mais c'était divertissant.

Dur dur de faire un avis car ma lecture était vraiment mitigée.


D'un côté, j'ai vraiment aimé la capacité de l'auteur à créer un monde figé par la transformation du roi soleil en roi des vampires. Un monde immuable depuis cet instant car rien n'a évolué même si nous nous trouvons 300 ans après ladite transformation. L'imagination mise en oeuvre pour retranscrire cet univers arrive vraiment à un très bon résultat et très crédible qui plus est. En quel honneur, les vampires, prédateurs ultimes, vivraient cachés dans des tombes et se cacheraient aux yeux de tous ? Si les vampires étaient réels ils n'auraient aucune raisons je pense, de ne pas prendre le contrôle de l'humanité et de la dirigée comme un joyeux petit troupeau. En ça, j'ai beaucoup aimé.
Là où j'ai eu du mal, pour rester dans l'univers c'est avec tous les divers objets vampiriques. Autant que les « ténèbres » soient quelque chose de palpables qui peut s'insuffler dans un corps et s'y établir en symbiose comme un parasite pas de soucis et pourquoi pas après tout, chacun a son explication pour le vampirisme. Mais les violons vampiriques, les fleurs vampiriques, les épées vampiriques et j'en passe, j'ai trouvé ça un peu gros et ça a résulté à une perte de crédibilité pour ma part. Je pense qu'il n'était pas nécessaire d'en rajouter une couche, le fond était déjà au top.

Le second bémol c'est les personnages, surtout un en fait, celui de Jeanne. Quelle insupportable personne ! Avec des amis comme elle, on se passe aisément d'ennemis. J'ai trouvé qu'elle ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, qu'elle était tellement focalisée sur objectif qu'advienne que pourra des personnes qui l'entourent. J'ai du mal avec ce type de personnalité.
Cependant, la fin du roman est prometteuse. Je pense tout de même lire la suite, principalement pour l'univers qui est intéressant et pour voir si ma mauvaise impression se confirme ou s'annule.

Mes moins :

-       Personnage principal antipathique

-       Usage intempestif du vampirisme

Mes plus :

-       Univers original, intéressant, immersif

 

C'est un livre pour adolescents, mais un bon livre qui aime son public et ses personnages : un lecteur avancé garde une espèce de plaisir à faire la chasse aux clichés les plus éculés du bestiaire de l'horreur (vampires, stryges, goules et monstre de Frankenstein) mêlés à l'ambiance figée et aux références mythologiques qui baignent le monde baroque et néoclassique de la cour défigurée de France, à l'image de son monarque. le livre se suit comme une série Netflix qui aurait rencontré van Hellsing et lui aurait fait des bébés. On ne le lit pas pour nous interroger ni nous surprendre mais pour se divertir.

Le grand point fort est dans l'ambiance : la plume accessible crée des mythes aussi vite qu'elle les dynamite, érige une esthétique débordante d'anachronismes, fait courir son lecteur aux côtés de son héroïne atypique : une garce bien écrite, qui veut faire le bien, mais le fait mal. Une fille sensible cachée dans une épaisse carapace d'épines qui ne carbure qu'au désespoir. Il reste que ses erreurs – insupportables – sont compréhensibles et de son âge.

Le relationnel entre les personnages, les élèves autant que la cour à laquelle ils aspirent, est un véritable feuilleton.

Très bonne lecture, l'univers invoqué donne envie d'y retourner. Toutefois le kitsch de certains anachronismes et le scénario un peu convenu peuvent rebuter.