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4,12

sur 1562 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette lecture est perturbante. L'univers d'heroic fantasy historique est plutôt bien rendu même si j'ai eu envie de sauter les descriptions trop répétitives de la cour. L'idée d'utiliser le personnage autoritaire de Louis XIV est intéressante. en revanche, impossible de confondre la révolution française et la guérilla de Jeanne / Diane.
Ce personnage s'intègre trop facilement dans cet univers nouveau pour elle, est d'une intelligence extrême pour mener à bien sa vengeance et d'une stupidité affligeante quant aux moyens employés. Elle semble ne pas avoir davantage d'humanité que les vampires qu'elle combat. Ce combat étant personnel avant d'être réfléchi, elle perd de son potentiel sympathique.
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OK, je rencontre malheureusement toujours les mêmes problèmes avec cet auteur. Je vais donc comparer avec Phobos, les deux saga ayant des faiblesses similaires.

Premièrement, les clichés.
L'heroïne a 17-18 ans, fort caractère, issue de la misère mais va gravir les échelons. Comme Leonor plus rousse que Mars, Dixen ne vous laissera pas oublier que Jeanne a les cheveux gris.
La famille qui clamse, évidemment, ce doit être une orpheline.
Des protagonistes jeunes - au moins physiquement - et gâtés par la nature, bien sûr on décrira de long en large leur yeux vert ou leurs abdos saillants.

Deuxièmement, j'ignore si c'est dû à l'écriture ou au plot lui-meme, mais je retrouve encore un côté too-much. C'est tiré par les cheveux et ça m'empêche de rentrer dans le récit. Par exemple, l'expression "an 299 des Ténèbres". Ou encore, l'arrivée de Jeanne avec les autres filles où, pour s'entraîner à la Cour, elle clash ses "rivales", comme dans un duel de rap. Phobos aussi me faisait lever au ciel tant c'était peu crédible.

Troisièmement, alors qu'il est le plus important d'un roman, le 1er chapitre est loupé car trop d'exposition : présentation des 5 membres de la famille, de la société vampirique, du commerce familial, rapide résumé historique dynastique... Tout ça pour qu'à la fin de ce 1er chapitre la baraque saute.

Quatrièmement, les titres de chapitres ne vont pas. Je vous retranscris les 4 premiers : "Visite", Secret", "Refuge" et "Départ". Quel éditeur a validé ça ?

Cinquièmement, l'action s'enchaîne trop vite. Au chapitre 2 Bastien, qui vient de voir sa mère mourir, sourit en annonçant aimer une certaine Diane existant depuis 3 lignes, qu'il souhaite épouser. Bim bam boum trahisons meurtres on est qu'au chapitre 3 que toute la galerie des personnages doit être refaite.
Conséquence ? le lecteur digere mal les informations et s'implique moins, sans profiter de l'atmosphère du récit.

Sixiemement, cet auteur aime les facilités scenaristiques. C'est dit. En enfilant la robe d'une vampyr - Diane - Jeanne se fait passer pour telle facilement et hop! comme par hasard cette Diane était en fait pupille du Roi ! Quel heureux hasard que sa pupille se trouva au fin fond de l'Auvergne !
Elle passe crème évidemment, cette paysanne maîtrise même l'art oratoire mieux que ses rivales bourgeoises.
En fait, elle est tellement douée pour tout que c'en devient ridicule.

Dernier point problématique, Dixen se plagie lui-meme. le caractère, le passé et le je-monopolise-toute-l'attention de Jeanne rappellent Leonor de Phobos.
Toute la relation entre Leonor et Marcus est reproduite entre Jeanne et Tristan. D'ailleurs dans le 2e cas ça arrive comme un cheveu sur la soupe, trop vite alors que Dieu sait qu'ils devraient avoir d'autres préoccupations.
Les filles qui mangent avec les garçons obligatoirement, après s'être longuement pomponnées, ça rappelle le speed-dating de Phobos.
De nouveaux candidats anglais, japonais et hispaniques sont de la partie.
La compétition parmi les filles et les garçons.
Ils sont tous très beaux et belles, of course.
Et bien sur, le triangle amoureux.

Les oeuvres de cet écrivain tournent tristement en rond.

Et pourtant, j'aime l'idée d'un roi soleil vampire - le "y" à vampyr, c'est tellement de la fausse créativité -, d'une France du XVIIIe plongée dans la terreur etc. Mais la mise en oeuvre gache tout.

Bref, ce livre est une fausse bonne idée.
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Vampyria est une sorte de fantasy uchronique qui m'avait l'air tout à fait originale. C'est donc avec un bon enthousiasme que j'ai entamé ma lecture, mais j'ai assez vite déchanté.

Bon, le contexte historique du récit se résume plutôt aisément : au XVIIIe siècle, alors qu'il était sur le point de mourir, Louis XIV, dit le Roi-Soleil, s'est transformé en vampyre, se faisant ainsi appeler Le Roy des Ténèbres. C'est le monde entier qui a alors changé, tous les dirigeants des autres royaumes et empires ayant également voulu obtenir la vie éternelle. Aujourd'hui, le monde tel que nous le connaissons n'existe pas, car il est resté figé sur cette ancienne époque : la médecine n'a guère progressé (la théorie des fluides influençant les humeurs est par exemple toujours d'actualité), tout comme la technologie (on voyage toujours à cheval ou en carrosse, les téléphones n'existent pas, etc.), la société est toujours celle des monarchies du XVIIIe siècle sauf qu'on y a ajouté des règles spéciales pour les vampyres, qui représentent à présent le haut du panier. le nombre de vampyres étant régulé, une autorisation spéciale est nécessaire pour transformer un humain en vampyre.
Les humains ne sont d'ailleurs plus désormais qu'une sous-espèce, obligés d'obéir à des lois cruelles. Ils doivent ainsi respecter un couvre-feu strict leur interdisant de sortir la nuit, réservée aux vampyres (ceux qui prennent le risque de sortir sont souvent retrouvés vidés de leur sang). Existe également la loi du parcage (ça fait très bétail, hein), c'est-à-dire que, sauf autorisation spéciale, les humains ne peuvent quitter la ville ou le village où ils vivent. Enfin il y a la dîme : chaque mois, les humains (sauf les nobles) donnent une certaine quantité de sang, afin de nourrir la population vampirique.
Tout cela a l'air drôlement intéressant, n'est-ce pas ? C'est ce que j'ai pensé en tout cas, et j'étais vraiment emballée par toutes ces idées. Dans ce roman, l'auteur reprend le vampire classique, à l'ancienne : celui, cruel et avide de sang, qui ne supporte pas l'ail ni la lumière du jour, qu'un pieu en bois peu tuer, et qui dort dans un cercueil. J'ai trouvé ce retour aux sources assez sympa, malheureusement on a un tel amoncellement de clichés que c'en devient lourd : ils portent des vêtements sombres, toute la décoration est sombre, il y a des symboles de chauve-souris partout... Et finalement on ne voit que très peu cette fameuse Cour des Ténèbres : pour une histoire centrée sur les vampires, c'est un comble de ne suivre quasiment que des humains.

L'héroïne de cette histoire est une jeune roturière de dix-sept ans, Jeanne, qui vivait tranquillement dans son petit village, avec ses parents et ses frères, jusqu'à ce que tous se fassent tuer (ou plutôt massacrer) pour trahison. J'ai été assez étonnée par la rapidité de toutes ces morts dès le premier chapitre, je ne m'y attendais pas du tout. Bref, Jeanne réussit miraculeusement à s'en sortir en se faisant passer pour une noble, et se retrouve à faire le voyage en carrosse avec un vampyre en direction de la capitale : Versailles. [...]
Jeanne arrive donc dans une école qui forme les jeunes nobles à leur entrée à la Cour. On y enseigne l'art de la discussion, l'équitation, l'escrime... bref, tout ce qu'une personne bien née doit savoir faire pour briller en société. Personnellement je suis restée assez dubitative devant la pauvreté des joutes oratoires des personnages : on se traite de mouton, on fait des jeux de mots plutôt ridicules... Soit c'était vraiment comme ça à l'époque et la Cour de France devait vraiment s'ennuyer, soit l'auteur n'est vraiment pas doué pour ça. Même les ados d'aujourd'hui ont bien plus d'imagination quand il s'agit de clasher quelqu'un.

Je reviens sur notre héroïne, à laquelle je n'ai pas du tout accroché. Elle perd trop facilement son sang-froid, elle est hypocrite et est prête à tout pour se venger, peu importe les victimes collatérales (elle a bien quelques moments de culpabilité, mais très très brefs). Parce que Jeanne n'a qu'un objectif : venger la mort de sa famille. Si au départ elle veut tuer le vampyre qui l'a accompagnée à Versailles (c'est lui qui a achevé sa mère), elle reporte finalement sa haine sur Le Roy. Pourquoi pas voir plus grand, en effet ? Un tel projet eût été crédible si Jeanne avait été un minimum maligne, ce qu'elle n'est pas. du tout. Elle lance sans cesse des plans sur la comète. [...] À cause de ses choix insensés, elle se retrouve souvent en mauvaise posture, mais s'en sort à chaque fois comme une fleur. À chaque fois. (Oui je me répète mais tant pis.) C'en est exaspérant.
Il y a vraiment trop de facilités dans ce récit. Tout lui tombe dans la main. Dès le premier cours, elle réussit une joute verbale contre une de ses rivales, et hop ! la prof lui dit qu'elle est digne de concourir à la Gorgée du Roy, une cérémonie qui permet aux deux gagnants d'être recrutés dans la garde mortelle du monarque. C'est comme si vous répondiez juste à une question au lycée et que le prof vous disait que vous êtes prêts à avoir votre bac. C'est n'importe quoi. Et bien sûr elle ne réussit aucune des épreuves par elle-même mais grâce aux autres (soit parce qu'elle va avoir de l'aide, soit parce que les autres auront eu moins de chance qu'elle).
Idem pour la romance, qui tombe comme un cheveu sur la soupe. [...] du coup on se retrouve avec des conversations ultra mièvres entre les deux personnages, avec des phrases ultra clichées. J'ai levé les yeux au ciel un nombre incalculable de fois, ça fait mal à force...
[...]

En bref...
Ce premier tome de Vampyria ne tient malheureusement pas ses promesses. Victor Dixen a beau avoir une bonne plume et de bonnes idées, cela ne suffit pas. Si l'univers imaginé par l'auteur est vraiment très intéressant, les clichés qui se multiplient au point d'en devenir indigestes viennent gâcher toute son originalité. L'absence de manichéisme de l'héroïne aurait pu être un plus, si cela était pleinement assumé et si elle n'obtenait pas tout avec une facilité déconcertante étant donné son manque flagrant de jugeote. Les personnages, humains comme vampyres, sont tellement stéréotypés et leur actions souvent si prévisibles, à l'exception de deux-trois surprises, que l'on finit par s'ennuyer.
Moi qui adore les histoires de vampires... ce fut une grosse déception. Je m'attendais à un récit mieux maîtrisé que cela, plus crédible. [...] Victor Dixen plaît pourtant à beaucoup de lecteurs, mais il ne doit simplement pas être un auteur fait pour moi.
Lien : https://escape-in-books.blog..
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Pfffiou, j'ai fini Vampyria !
J'ai eu beaucoup de difficulté à lire ce roman, pour tout dire, je n'ai pas aimé.

Jeanne, notre jeune héroïne auvergnate est une roturière, elle se doit de payer de son sang la dime mensuel exigée par Le Roy ainsi que de suivre à la lettre le code mortel.
Suite à une nuit tragique, où elle va perdre l'ensemble de sa famille, Jeanne va se retrouver propulser au sein de la grande école de Versailles, permettant aux jeunes nobles de faire leur entrée à la cour des ténèbres afin de servir Le Roy des ténèbres, devenu vampyre suite à sa transmutation en 1715.
Ce qui est le plus gênant dans ce roman est le fait que Jeanne, qui se met dans des situations impossibles, arrive toujours à s'en sortir haut la main alors que la plupart des pauvres mortels lambda serait mort une bonne dizaine de fois. Avoir autant de chance est invraisemblable !
De plus, Jeanne intègre directement les cours de dernière année d'enseignement alors qu'elle arrive tout droit de sa campagne.
Les interactions entre Jeanne et les autres personnages sont à sens unique. Jeanne n'a aucune compassion pour ses amis et manipule tout le monde afin d'arriver à ses fins. Je n'ai pas réussi à m'identifier à ce personnage beaucoup trop solitaire.
Ce roman est sanglant, les détails macabres sont nombreux et même si on parle ici de vampyre, je trouve que certains passage étaient absurde, notamment, les roses blanches pour ne citer qu'elles.

Cependant, pour finir sur une note un peu plus positive, le contexte est intéressant, Versailles, les jardins, la cours du Roy ...
Dommage, je n'ai pas du tout accroché !
La suite se fera sans moi.
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Une très bonne idée de départ mais l'auteur ne délivre pas derrière. L'écriture est très simple, trop typée adolescent mais dans le sens négatif, ce n'est pas du niveau d'écriture d'un bon jeunesse à mon sens. Les personnages ne relèvent malheureusement pas le niveau car bourrés de clichés (l'héroïne m'a fait lever les yeux au ciel dès la deuxième page), comme l'intrigue d'ailleurs dont les quiproquo sont too much.

Je ne conseille donc pas cette lecture.
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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L'idée du roman est très intéressante.
Le début est très rythmé, ici pas de longues descriptions pour introduire l'univers.
Beaucoup d'idées de l'auteur sont glauques et intéressantes.
Mais une fois le début du roman passée je me suis ennuyée. L'histoire devient beaucoup trop classique. Ou est la cour de Versailles ?
Le dénouement est prévisible. Je ne lirai pas la suite.
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C'est un flop pour moi ... Bien que l'idée de départ soit très intéressante je n'ai pas réellement accroché avec l'histoire j'ai pourtant persisté et atteint les 80% mais c'était trop pour moi et je n'avais pas envie de me dégoûter de la lecture.

Je suis un peu déçu de ne pas avoir aimé car pourtant Victor Dixen est un auteur que j'apprécie.

Ce que je n'ai pas apprécié dans l'histoire ? C'est très simple. le personnage de Jeanne est très agaçant je n'ai aucun attachement envers elle. Les descriptions à la cour des ténèbres relèvent parfois de "l'horifique" et pour ma part j'ai beaucoup de mal avec ça.

J'ai cependant aimé le style d'écriture de l'auteur et bien que son roman ne m'ai pas convenu ce n'est pas pour autant que je le déconseillerai aux autres lecteurs. Si vous aimez l'histoire et le "chaumardesque " ce livre est fait pour vous !
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Globalement, je n'ai pas accroché, ça se lit vite et c'est plein d'action. Malheureusement beaucoup trop de points négatifs sont venus gâcher ma lecture. Nombreux sont les avis élogieux, comme toujours : rien de mieux que de se faire son propre avis, mes propos sont purement subjectifs. Pourtant j'ai eu du mal à accrocher la plume ! Je me suis perdue dans la chronologie aussi... Je trouve que l'idée de base est géniale mais finalement mal exploitée. Les personnages sont d'un terrible cliché et peu réalistes. Bref, ça ne l'a pas fait pour moi !
Lien : https://madamepointvirgule.f..
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Une grosse déception pour ma part. L'histoire avait un joli potentiel mais dès le début on sent venir l'arnaque. L'histoire est clichée et téléphonée, et le style d'écriture est enfantin et presque insultant pour le lecteur. J'ai du aller vérifier l'âge du personnage principal plusieurs fois pour être sûre qu'elle n'avait pas 10 ans... Car ce n'est plus de la naïveté à ce niveau là, mais un mélange navrant de stupidité et d'une écriture niaise. Bref, je ne recommande pas ce livre.
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Dans une France gouvernée depuis des siècles par un Louis XIV transformé en vampire, Jeanne s'enfuit suite au meurtre de sa famille par les soldats du roi. Son refuge sera l'identité d'une jeune noble de sa région. Sous le nom de Diane, la voilà partie pour la Grande Écurie, école d'élite qui forme les jeunes gens à devenir les membres mortels de la cour vampirique. La jeune fille a soif de vengeance mais comment arriver à toucher le roi immuable, à qui se fier dans ce monde de convenances et de mesquineries?
Comme d'habitude, Victor Dixen propose une bonne histoire et un cadre original et bien travaillé. Par contre, l'auteur aime trop jouer avec les qualificatifs : il double souvent les adjectifs, couple un adjectif et une relative, use de l'apposition souvent pour ne rien ajouter de pertinent. C'est agaçant, ça rallonge le récit, j'ai certaines pages passé une ligne sur deux sans rien rater de l'intrigue... J'aime d'habitude les descriptions mais lorsque elles servent l'ambiance et le récit, ici, j'ai l'impression qu'elles manquent d'âme.
Ce premier tome de Vampyria est distrayant mais je me passerai de la suite et n'irai pas plus loin dans le travail de Victor Dixen. Après avoir bien aimé Extincta et détesté Animale, je me rend bien compte qu'entre l'auteur et moi ça ne colle pas...
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