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3,2

sur 53 notes
Big Bones de Laura Dockrill est tout à fait le genre de roman qui me plait en général. La couverture et le résumé me tentaient, d'où ma joie quand les éditions Robert Laffont ont accepté ma demande sur net galley.
Big Bones, c'est l'histoire de Bluebelle, alias BB, alias Big Bones, rapport à ses " gros os ". Elle a seize ans, elle est hyper gourmande et ne s'en cache pas. En même temps, ce serait un peu difficile à dissimuler, vu ses rondeurs...
Nous la découvrons à un rendez vous médical, et elle doit noter ce qu'elle mange pour voir comment changer ses habitudes alimentaires...
Sauf que BB se sent bien dans sa peau, elle en a ras le bol de la grosso phobie et comme elle ne s'estime pas malade, pourquoi changerait t'elle de façon de manger ??
Nous la suivons dans sa vie de tous les jours et j'ai apprécié cette adolescente qui s'assume. BB est un personnage très intéressant, et elle est touchante.
Il y a dans ce roman des scènes qui donnent sacrément l'eau à la bouche ! Sérieusement, par moment j'avais faim rien qu'en lisant ce roman lol
Big Bones est facile à lire, l'écriture est très agréable mais ce n'est pas un coup de coeur à cause de la fin qui... m'a laissée sur ma faim !
Mais c'est un bon roman, à qui je mets avec plaisir trois étoiles.
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Une grosse déception. Je m'attendais à autre de cette lecture Young adult. Je suis sûre d'être passée complétement à coté du message de l'auteure. Je suis passée complétement à côté de la psychologie de cette héroïne. Je n'ai pas vraiment compris ni adhéré à la trame de ce roman. Est-ce bien écrit? Oui mais je suis restée hermétique à la plume de Laura Dockrill. Pourtant le personnage de Bluebell avait tout pour me plaire. Elle me ressemble avec 20 ans de moins. Je suis grosse moi aussi et j'assume mes rondeurs.
Dés les premières lignes, je me suis décontenancée par les phrases sarcastiques de l'héroïne. Une impression que BB était à des années lumières de ses 16 ans. Je suis désolée mais la couverture girly, le titre comique et sa quatrième de couverture ne correspond pas au contenu. On s'attend à un chick lit Young adult et le lecteur se retrouve avec un journal intime plus complexe. A l'heure actuelle je cherche encore l'humour. J'aurais pu être emballée par ce journal intime mais je trouvais qu'il prenait de la longueur pour rien, qu'il tournait en boucle sur la nourriture. Je suis restée de marbre entre le discours froid de BB sur les grosses et sa passion débordante pour la nourriture. J'ai pas pris l'envol sur ses péripéties même quand celle-ci devient très grave. Il lui arrive un drame qui la fera évoluer mais là j'ai ressenti un flop. Suis-je mauvaise? Comme je l'ai dit je suis passée à côté de cette lecture dés la première ligne malheureusement. C'était pour moi un moment très laborieux et je n'ai pris aucun plaisir.
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Avec sa couverture pétillante, j'avais hâte de découvrir le roman Big Bones ! Malheureusement la rencontre n'a pas eu lieu entre ce livre et moi...

Au départ j'ai trouvé ce roman drôle, touchant et pétillant à l'image de sa couverture mais plus j'avançais dans cette lecture mais mon avis est devenu mitigé. Pourquoi ?

Tout d'abord, j'ai aimé le fait que Bluebelle assume ses formes, assume ses rondeurs alors que nous sommes dans une société où l'apparence est le plus important, où le surpoids est considéré comme inadmissible.

J'ai donc aimé cette faculté de Bluebelle à s'assumer parfaitement mais je trouvais que cette confiance à toute épreuve à un âge aussi jeune manquait de vraisemblance. En plus son caractère est assez difficile à cerner, sa personnalité changeant petit à petit au fil du livre, je trouvais qu'elle perdait ainsi de son mordant,je la trouvais moins attachante.

Ensuite plus l'histoire se développait plus cela devenait descriptif et notamment lorsque BB décrit avec précision ce qu'elle mange. Pour moi, cela manquait de structure, j'avais du mal à suivre le récit de vie conté par BB.

En définitive, même si je trouve que l'idée principale de ce livre est originale, importante et essentielle; je suis passée à côté du personnage de BB ainsi que de l'histoire.
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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> https://booksandrap.wordpress.com/2018/03/27/big-bones-laura-dockrill/


« Big Bones » est une réelle bonne surprise ! Je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre en me plongeant dans cette histoire. Je me doutais qu'on allait parler de nourriture, de poids, de grossophobie mais alors je ne m'attendais pas à autant sourire et à découvrir une histoire si rafraichissante, qui passe à merveille au dessus des complexes et envoi valdinguer au loin tout les préjugés !
C'était un petit bonbon sucré dont j'ai apprécié chaque page. C'est un bouquin qui fait du bien et qui nous apprends à nous aimer tel que nous sommes, avec nos petites imperfections et nos rondeurs ! C'est écrit de manière très juste. Bien sur qu'on aborde des sujets tel que l'obésité et le regard des autres mais ce qui fait la force de ce bouquin c'est que ce n'est pas que ça. On y parle aussi beaucoup de famille, d'amitié, de prise de risques et de confiance en soi et qu'est-ce que c'était bon !


L'histoire en elle-même est très simple mais ce sont les sujets abordés très forts et très poignants qui font tout l'intérêt du livre.
On découvre BB à un rendez-vous médical. Pour prendre soin d'elle et de son corps elle doit noter dans un carnet tout ce qu'elle mange. Ce carnet où elle note tout ses repas n'est finalement qu'un prétexte pour la suivre dans son quotidien, à son travail, dans ses relations amoureuses toutes neuves et sa famille un peu déjantée et pourtant si attachante. J'ai beaucoup aimé ce procédé. J'aime généralement beaucoup tout ce qui est sous forme de journal intime, je trouve que ça permet réellement au lecteur de se sentir plus proche du personnage et de connaître ses pensées les plus profondes. Même s'il n'y a rien de révolutionnaire la plume de l'auteure rend le récit très agréable et très addictif. C'est drôle, c'est incisif, c'est décomplexé, honnêtement on se plonge dedans et on a plus envie d'en ressortir !
C'est un vrai bouquin feel-good qui aborde pourtant des questions très actuelles. le poids reste et restera un sujet délicat. Tout le monde à ce petit quelque chose qu'ils détestent et Bluebelle nous apprends à relativiser, à nous redonner confiance en notre physique et à nous aimer malgré nos petits défauts.
Et puis le bouquin prends une toute autre dimension. Il se passe quelque chose à la moitié du récit qui va bouleverser Bluebelle et sa manière de voir le monde. On en apprends encore davantage sur elle, sur la personne qu'elle était au collège, quand c'était plus difficile pour elle de s'aimer et d'accepter ses « gros os ». Cette épreuve qu'elle va traverser va être difficile à gérer et va finalement faire ressortir toutes les peurs et les angoisses qu'elle pourrait éprouver. J'ai beaucoup apprécié ces passages, ce sont des moments très forts et qui apporte davantage de profondeur au récit et de crédibilité.


Bluebelle alias BB est un personnage qui déchire.
Je l'ai adoré. Dès les premières pages, je me suis sentie bien en sa compagnie. J'ai adoré sa manière de penser et sa manière de se comporter. C'est une jeune femme qui s'assume telle qu'elle est et c'est exactement ce que j'avais envie de lire. J'avais un peu peur de tombé dans un bouquin un peu caricatural et bien pas du tout. Elle est en surpoids et elle aime son corps. Elle porte des shorts, des petits débardeurs, des couleurs flashy et alors ? Ses rondeurs et ses jolies formes ne l'a dérange pas. Pour une fois, notre héroïne ne fait pas 50 kilos et n'est pas complexé par son image ! Ça change ! BB est un petit rayon de soleil que j'ai adoré découvrir. Elle a un côté très culotté et très entreprenant qui n'est pas habituel et qui m'ont complètement séduite. Elle n'attends pas que les autres fassent le premier pas. Elle agit et ne laisse personne lui dicter ce qu'elle doit faire.
Néanmoins, plus j'avançais dans le roman et plus je ressentais tout de même à quel point elle faisait attention aux regards des autres et aux jugements. Elle ne peux s'empêcher de penser que dès que quelqu'un la regarde, la personne ne voit que ses rondeurs et c'est quelque chose qui m'a un peu agacé à la longue car elle a beau s'assumer et dire qu'elle s'en fiche elle fait attention à tout et ne se dit jamais que les gens peuvent n'en avoir rien à faire de son allure et de ses kilos en trop !
Les relations entre les personnages sont bien mises en place. On en apprends assez sur chacun d'eux pour les apprécier ou non, pour s'attacher à eux ou non. J'ai particulièrement adoré la relation de BB, sa petite soeur Dove (oui comme les chocolats héhé) et leur maman. Elle est parfois douloureuse, difficile mais c'est ce qui la rend si puissante et crédible. Aucune relation n'est facile ou idéale. Et pourtant je l'ai trouvé magnifique. Elle montre à merveille ce qu'est d'être une adolescente différente et comment les proches peuvent le vivre, et malgré les épreuves, être tout de même plus proches que jamais.


C'était très sympa de découvre à quel point elle aime la nourriture.
On a droit à pleins de petites astuces et recettes que Bluebelle nous délivre à travers son carnet et c'était top, ça m'a même donné faim à plusieurs reprises, faites donc attention à ne pas le lire le ventre vide sous peine de dévaliser le frigo juste après… Mea Culpa. On ressent à quel point elle apprécie la bonne nourriture, les ingrédients frais et les goûteuses associations. J'ai aimé le fait de ne pas tomber dans le côté obsessionnel. L'auteure Laura Dockrill aurait pu pousser le vice et nous montrer une Bluebelle aux troubles alimentaires et pourtant ce n'est pas le cas. Et c'était vraiment chouette de rendre sa relation avec la nourriture très saine et positive.
Je pense que vous l'aurez compris j'ai vraiment passé un super moment plongée dans « Big Bones » ! L'héroïne mordante et décomplexé, sa joie de vivre et ses prises de risques m'ont fait à tour de rôle rire et pleurer. C'est un roman important qui fait du bien et que je recommande autant aux adolescents qu'aux adultes ! Ne passez pas à côté, ça se dévore sans modération ;)


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Que dire de ce roman young adult, pleins d'humours... EXCELLENTE..
Belle découverte littéraire...

⊙RÉSUMÉ :
Bluebelle, alias BB, alias BigBones, rapport à ses "gros os".... Elle a 16ans, gourmande et ne s'en cache pas. En même temps c'est un peu difficile à dissimuler vu ses rondeurs... le seul souci, après une crise d'asthme, sa maman l'a emmenée chez le médecin, qui l'oblige a tenir un journal alimentaire... Sauf que BB s'aime comme elle est...

⊙J'adore, un coups de coeur énorme.... Un roman bourré d'estime de soi, d'amour propre... Elle s'assume complètement et veux prouver à son entourage qu'être grosse, ne veux pas dire qu'elle se sent mal dans sa peau... Pleins de métaphores et comparaison sur la nourriture et sa vie...
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Nous qualifierons "Big Bones" de Chick Lit'.

Qu'est ce que la Chick Lit'?
En deux mots et deux clics, dixit Wikipédia:
" Les expressions « chick lit » ou « chick literature » sont utilisées depuis 1996 pour désigner des romans et comédies sentimentales écrits par des femmes à destination du public féminin.
Le ton est très spécifique : désinvolte, désabusé, marqué par un recul humoristique et l'auto-dérision. "
Nous y sommes, clairement, une belle passerelle ado' vers des littératures pour adultes.


Qui est BlueBelle?
" J'aime bien être costaude. Parce que je ne passe pas inaperçue.
Je me rembourre; je prends soin de mou. Je ne suis pas grosse. Je suis costaude des pieds à la tête. Grande. Trapue. Forte. Comme une Range Rover. C'est comme ça qu'on m'a conçue."

Voici la philo selon Bluebelle ou BB( pour sa mère (, Big Bones selon elle).
Bluebelle a un caractère décomplexé, bien trempé et le ton de son discours est un brin sarcastique, elle est née pour se plaire, elle profite de la vie à 16 ans suivant ses commandements.

Pourtant, avec une crise d'asthme inattendue, c'est le signal d'alerte santé que sa mère ne veut plus ignorer.
C'est peut-être la séparation?
Accablée de culpabilité et en proie à une inquiétude quant à la santé, à la séparation et aux nouveaux projets inquiétants de BB, elle ne lui laisse pas le choix. (il n'y en a pas grand rapport entre ses éléments, me diriez-vous mais il faut bien commencer quelque part et l'inquiétude d'une mère est grande).

Maigrir.

BB maudit ces bonnes marraines infirmières scolaires qui ont soufflé la réponse.
Elle ne veut pas être une de ces princesse minces, elle se sent bien comme elle est.
Et pourtant fragile et sans véritables arguments pour s'opposer à la volonté maternelle.
Maligne, BB négocie et met en jeu ses projets scolaires et professionnels, elle veut arrêter le lycée et entrer dans la vie active au plus tôt. (il doit bien rester quelques cheveux de mère à s'arracher vers l'arrière)

Bluebelle a l'humour corrosif et les crocs pour manger la vie (et pas que la vie).
Elle mange la vie à pleines dents autant que les pâtisseries et à 16 ans, BB se voit déja les dents très longues dans son Coffee Shop où elle se voit bien évoluer dans le petit monte charge profesionnel.

Je suis belle et ronde, les rondes sont gentilles, beaucoup plus invisible que leur poids pourrait laisser le supposer et la jeune ado compte bien là dessus pour provoquer son heure, prouver sa détermination professionnelle tandis que d'autres s'endormiront sur leurs lauriers (elle n'est pas comme cette # de Laurie, actuelle manager)
.
Si les parents pouvaient entendre cette pugnacité qui fait palpiter tous sa personne et la laisser arrêter le lycée.
Laura Dockrill l'auteure nous montre toute sa fougue et sa bonne volonté dans des chapitres courts, des confidences très complices et assaisonnées, nous rions du rapport qu'elle peut entretenir avec chaque membre de sa famille, son père âme d'artiste maudit qui s'ignore, sa mère et sa petite soeur, Dove, jolie bimbo obsédée par les activités de "Yamakazis" sur les toits de Londres.

Il y a donc Bluebelle et les autres mais aussi Big Bones et la nourriture, nous y revenons souvent et rebondissons (vraiment) sur des récits orgiaque de bonnes choses à manger.
La raison nous tire sans cesse la manche (non, ce n'est pas sa maman), concernant les éventuelles possibilités non exploitées quant à son avenir scolaire et professionnel, concernant surtout cette boulimie des bonnes recettes toutes en crème et d'enrobage au fromage. (pour la nausée, servez-vous de la manche, vous dis-je!)

L'auteure ne présente pas son rapport à la nourriture comme un éternel lien gourmet et c'est là que nous tiquons, à l'endroit même où, oui désolé de le dire, nous aurions pardonné aisément la chose à un personnage plus mince.
Bluebell fait le tour de la question du poids dans ses conversations et le sujet est très complexe, on découvre une réflexion assez mûre chez l'adolescente, également quant à la mode, à l'apparence, l'obsession du canon de la minceur.
Les éléments se superposent à la lecture et cette fichue raison nous tire par le bras de nouveau (mais aïe!) , nous amenant à l'inévitable argument de la santé.
La maman de Bluebelle n'est pas dupe de cette épanouissement XXL apparent et un récent évanouissement de la jeune fille l'a rend particulièrement prudente sur le raisonnement de sa fille qui voit la vie selon sa propre tonalité de rose imposée par la détermination, pas si rose que ça.

Blue,
comme l'appelle Max son collègue du Planet Coffee, a une sensibilité ado' très attachante, naturelle . Elle dit les choses comme elle le pense et on s'y retrouve.
Ce sont des trucs girlie mais Bluebelle sera devenue une bonne copine pour tous les lecteurs, alors, on la lit avec plaisir, comme un échange de correspondances réguliers qui nous est adressé.
Il y a les petites choses de sa vie, les petites petites choses et les grandes.
Ses grandes choses.
"J'aime la facon dont il se consacre à la moindre petite tâche et se concentre dessus...la gentillesse qui émane de lui rivalise avec la vapeur qui sort de la théière". Elle se surprend en tout cas à fixer la marque du calecon qui dépasse de ce jean taille basse.

Elle est drôle, notre Belle.
Le jeu d'enfance entre sa soeur et ses copines d'école, la fameuse caisse des fesses, inavouable en public, en témoigne.
Entre langage châtié et vraie poésie, Bluebelle nous ressemble, même si l'on est plus mince, plus vieux ou moins gironde qu'une belle anglaise ( certaines mauvaises langues de dirent que les anglaises sont loin d'être girondes. Bouh!).
Et une preuve ici que les goûts sont dans la nature ( le bon et le mauvais, pérorerait probablement Bluebelle) et nous, par on aime bien les "gros os".

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Pour le coup, il s'agit d'un livre décomplexant ! BB est une fille libre comme l'air, libre avec sa personnalité, libre avec son corps, libre avec ses paroles… Ce qui fait que l'on s'attache forcément à elle ! Dotée d'humour, c'est avec gourmandise que l'on découvre les pages de son journal axé sur la nourriture. Et c'est justement l'omniprésence de ce dernier point qui m'a dérangée, à la longue. (Oui, tout cela donne faim, même très faim, mais ce n'est pas ça le problème). Certes, BB le dit : elle est gourmande et ne s'en cache pas. Mais, cette omniprésence de descriptions d'aliments, de recettes et d'autres choses culinaires à chaque page m'éloignait parfois de ce que je recherchais en lisant ce livre : du body positive, des réflexions plus poussées sur le corps, des punchlines qui détruisent les préjugés et les complexes… J'avais l'impression que tout cela caché le fond du roman, le pourquoi j'avais envie de le lire… Un amas de descriptions au détriment de réflexions…

Ne vous inquiétez pas, ces petits messages sont tout de même présents (et heureusement) ! Ils ne le sont juste pas assez à mon goût, et j'ai eu le sentiment qu'ils n'étaient que trop peu questionnés (ou ne l'étaient qu'en surface). Cependant, et il est important que je le mette en avant, l'autrice accorde une place à tous les corps et en questionne et dénonce ainsi le rapport.

De mon point de vue, le point le plus important et le mieux travaillé au fil de ce livre est la place accordée aux relations humaines (familiales, amicales et amoureuses). On découvre ainsi, par le biais de BB, les réactions que peut avoir un parent, un(e) ami(e) ou encore un(e) inconnu(e) face au corps de l'autre. Des réactions qui varient. Des réactions qui peuvent surprendre. Des réactions qui peuvent blesser. Des réactions qu'un tel ou une telle se permet !

Et, dans cet optique, j'ai apprécié le focus mis sur la relation mère/ fille. BB est en pleine adolescence et l'on voit bien ce rapport de force, cette volonté de contradiction mais surtout ce lien d'amour qui peut, certes, faire des remous…

Cousue à ces relations, BB nous livre son propre rapport au corps. Car, même si elle en dégage une vision libre et décomplexée, cela n'empêche que celle-ci évolue (tout comme le regard et les réflexions des autres, qui n'y sont malheureusement pas étrangers…). Ainsi, Big Bones en deviendrait presque un roman d'apprentissage sur l'adolescence, les relations, les choix… sur l'entrée dans la vie d'adulte !

Malgré cette sensation de « pas assez », Big Bones reste une lecture agréable, remplie d'humour et de lâché prise. Un joli message d'acceptation de soi et des autres !
Lien : https://lecturesgourmandeswe..
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En 2018, il y a encore trop peu de roman abordants le thème de la grossophobie. Alors en découvrant Big Bones, je me suis dis que ça tombait à pic ! Et je tiens d'ailleurs à remercier Robert Laffont et leur collection R, ainsi que Netgalley pour cette découverte que j'attendais avec beaucoup d'impatience.

Mais malheureusement, cette fois-ci je ne serai pas gentille avec ce YA. Parce qu'il y a de quoi raconter avec ce roman-ci. Big Bones se veut être un roman contre la grossophobie. Et de ce point de vu là, je suis totalement d'accord. C'st même amplement réussi. Mais ce à quoi je ne m'attendais pas avec ce roman, c'est qu'il est composé à 95% de description de nourriture. Une fois, deux fois, trois fois et au bout d'un moment ça devient redondant. Je ne passerai pas par quatre chemin pour vous dire ce que j'en ai pensé: c'est mauvais et terriblement long ! J'ai même pensé à arrêter ma lecture tellement j'en avais marre. J'en ai presque eu l'appétit coupé, c'est donc vous dire. Il y a une surenchère qui n'était pas nécessaire je trouve. Après, il faut de tout me direz vous. Mais trop c'est trop…

Malgré tout, le personnages de BB est hallucinante parce que c'est une adolescente de 16 ans qui s'assume pleinement. Chose rare chez la nouvelle génération. Elle s'aime telle qu'elle est. C'est agréable et même motivant. Même si être obèse n'est pas une chose facile (je sais de quoi je parles croyez-moi), elle ne baisse jamais les bras. don humour décapant donne la pêche. Elle est tout le temps dans la satire et ça, ça fait du bien ! Maintenant, au risque de me faire taper sur les doigts, son obsession pour la nourriture m'a un peu gêné. Je trouve ça trop. Trop cliché. Et certainement trop descriptif aussi.

Mais ce qui m'a le plus le plus dans ce roman (et c'est d'ailleurs LA SEULE CHOSE qui m'a plu), c'est le fait que l'auteure aborde le sujet de la grossophobie. C'est ce que j'ai trouvé de plus intelligent et le mieux abordé dans l'histoire. Et pour ceux et celles qui ne savent encore pas ce que c'est, je vous conseille d'aller voir cet excellent article qui résume à peu près tout ce qu'est la grossophobie et ce qu'y en découle. Dans Big Bones, on fait face à une grossophobie banalisée. Les paroles des gens sont marquantes, désagréables. C'est blessant et foncièrement méchant. L'auteure nous met d'ailleurs en plein dans cette ambiance de grossophobie dès le début avec un rendez-vous chez le médecin et une infirmière tenant des propos grossophobes à tire la rigot. Parce qu'il ne faut pas croire, mais la grossophobie est bien trop banalisé dans le milieu médical. Et le fait que l'auteure l'aborde dans ce roman, rend l'histoire plus réaliste.

Big Bones est un YA qui se veut marrant, avec un sujet intelligent, mais qui devient rapidement barbant. On ne sait plus où donner de la tête avec toute cette histoire de nourriture. Trop c'est trop. Et pourtant c'est bien dommage parce que tout ça partait d'un bon sentiment avec un réel sujet sur le fond. Laura Dockrill veut traiter la grossophobie de manière réaliste. de ce côté-là, il n'y a rien à dire puisque c'est amplement réussi. Mais même si le personnage de BB est adorable, ça ne m'a franchement pas envie de continuer la suite de son histoire parce que tout s'éparpille. Ça part un peu dans tous les sens et c'est dommage. C'est un énorme fail pour moi et très loin du coup de coeur auquel je m'attendais…


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Alala , BlueBelle est tellement drôle , je n'ai pas arrêté de pleurer de rire.

BlueBelle est un ado de seize ans qui subit la grossophobie, elle traverse de grandes épreuves ,qui va l'aider à grandir et apprendre les situations de la vie.

J'ai dévoré ce livre comme BlueBelle et la nourriture.
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Un livre pas terrible à vrai dire, je m'attendais a rire et je n'ai pas ri, la plupart du temps on parle de" nourriture et je trouve que ça ne reflete pas la réalité d'une fille obèse bref une petite deception
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