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Le problème quand on aime Mr Darcy, c'est qu'il y a finalement peu de What if ou autres récits qui s'en inspirent et qui sont de qualité. N'est pas Jane Austen qui veut... Alors on se rabat sur autre chose, une couverture vraiment réussie, un résumé que l'on qualifie de « mignon » même si on n'est pas convaincue, désespérée que l'on est que Sir Philip s'appelle Sir Philip et pas Mr Darcy.

Mais on a raison de garder l'esprit ouvert et de goûter à autre chose, parce que Sir Philip... Il vous fait avoir des nuées de papillons dans les entrailles. Avec Sir Philip, votre coeur se met à faire de la gymnastique, le sang dans vos veines décide de faire concurrence aux Formules 1... Vous imaginez son sourire, et pof... vous avez envie de tournoyer, un peu comme Marianne, quitte à vous prendre un arbre ensuite.

Tous les ingrédients classiques sont réunis dans cette petite romance : la jeune femme un peu rebelle, la famille un peu pénible, le beau noble au coeur à prendre, un peu d'aventure, de l'humour... « Classiques » n'est pas forcément synonyme de « mélange réussi », loin de là. On peut avoir tous ces ingrédients et que la sauce ne prenne pas, que le soufflet reste aussi plat qu'une quiche-lorraine, ce qui est particulièrement dommage vous en conviendrez. Mais dans Edenbrooke, le soufflet est vraiment délicieux.

Marianne est le type de personnage que j'aime beaucoup. Pas la plus belle, pas la plus voyante, mais avec de l'esprit et de l'humour et avec un sens de la répartie sans égal. Evidemment, elle mériterait quelques baffes, mais sans ces dernières, elle ne serait pas une bonne héroïne de romance historique.

Sir Philip est... le héros idéal (comment ça je radote? Mais non, pas du tout!). Un grand coeur qui veut se marier par amour, plein de considération et de retenue, avec un sens des responsabilités parfois un peu démesuré, mais on lui pardonne devant sa patience sans failles.

Les autres personnages sont intéressants, bien développés. L'échange épistolaire entre Marianne et sa grand-mère est hilarant, et je regrette d'ailleurs que l'auteur n'ait pas inséré plus de réponses de la grand-mère. Sacré personnage que celui qu'ébauche Julianne Donaldson... La soeur de Marianne mériterait elle aussi son lot de baffes (ça doit être un truc de famille, même si les raisons sont différentes), mais elle est un bon prétexte pour s'attarder sur les moeurs de l'époque.


Et mention spéciale à l'auteur qui nous livre une romance historique dans laquelle les personnages ne perdent pas leurs vêtements toutes les dix pages. Si vous cherchez du torride, du sulfureux, passez votre chemin! Si vous voulez de la douceur et des sentiments (en gros si vous êtes une midinette comme moi...), alors rendez-vous à Edenbrooke !
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J'ai acheté ce livre sans regarder les avis d'autres lecteurs pour me faire mon propre avis.

Et je dois dire que pour un premier livre c'est tout bonnement une pépite. Je n'ai pratiquement pas pu le lâcher, je l'ai littéralement dévorer. le style de l'auteur est frais et fluide. Mes yeux glissaient tous seuls de ligne en ligne. Je me suis attaché immédiatement à Marianne, cette jeune fille qui se croit autant physiquement que moralement en dessous de sa soeur jumelle. Tout au long du récit on voit son évolution au domaine d'Edenbrooke, taquinée par le maître des lieux Philip Wyndham que j'ai également beaucoup apprécié. Par contre la soeur de Marianne aurait mérité un bon recadrage.

Ce que j'ai bien aimé aussi, c'est que l'auteur va direct à l'essentiel, elle ne brode pas pour faire durer l'histoire. Et ceci conjuguer au reste fait que ce livre à été un gros coup de coeur pour moi. Je serai ravie de découvrir sa nouvelle histoire qui paraîtra l'année prochaine chez le même éditeur.
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J'ai beaucoup apprécié Edenbrooke, plus encore que lors de ma première lecture. C'est vrai que l'intrigue est tout à fait classique et que l'histoire est très fleur bleue, mais c'est exactement ce dont j'avais besoin aujourd'hui : une jolie histoire très romantique.

Je pourrais reprendre presque mot pour mot ma précédente critique, si ce n'est qu'étant d'humeur cafardeuse je me suis sentie beaucoup moins critique vis à vis de Marianne, l'héroïne, et de son manque de confiance en elle. Par contre Philip est toujours aussi craquant...

Pour conclure, j'ajouterai que même si j'ai adoré les deux romans de Julianne Donaldson, j'ai préféré Edenbrooke à Blackmoore car l'intrigue me semble plus "réaliste"..
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Ah la la, c'est mon petit pécher mignon ça! Une romance se passant au XIXème siècle et en Angleterre, yesss!

Marianne Daventry s'ennuie à Bath lorsque sa soeur jumelle Cecily l'invite à la rejoindre à Edenbrooke où se trouve l'homme qu'elle espère bien conquérir. Marianne y rencontre Philip Wyndham dans des circonstances plus qu'étranges. Une grande complicité s'installe rapidement entre eux. Mais Philip est un charmeur ce qui rend Marianne méfiante quant à ses intentions et quand elle se rend compte qu'il est celui que Cecily désire, tout s'effondre...

J'ai passé un moment tout en douceur, légèreté et tendresse. On ne peut lire "Edenbrooke" sans penser à Jane Austen même si l'oeuvre de cette dernière est plus riche et plus profond. Mais l'ambiance, le domaine, les quiproquos entre les personnages m'y ont fait penser.

Ce roman est comme un bonbon, il se déguste avec bonheur et j'ai hâte d'en découvrir d'autres comme celui-là.


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Femme futile le retour. Je vous en ai déjà parlé il m'arrive d'acheter des livres juste pour leur couverture. Ici, cela n'a pas été le cas, mais cela n'a pas été mieux non plus, je l'ai acheté pour … son titre (et un peu sa couverture, soyons honnête). Ce titre qui sonne bien, qui résonne ambiance douce, campagne anglaise, et l'ensemble de la couverture qui amplifie la sensation ambiance romantique ont fait que je l'ai acheté sans même lire le résumé, et que je l'ai commencé dans les même conditions. Et quelle merveilleuse surprise. TOUT. Y. EST. PARFAIT ! Je vais vous laisser la surprise comme moi de découvrir l'histoire en elle-même et plutôt essayer de vous expliquer pourquoi j'ai trouvé ce roman parfait.

Tout d'abord pour l'ambiance douce, délicate et romantique à souhait qu'a su créer Julianne Donaldson. Qui, après avoir lu le roman, ne rêve pas de visiter Edenbrooke, d'y passer quelques jours, de visiter son verger, de gambader le long de son point d'eau, d'y galoper à bride abattu ? Qui, je ne sais pas, mais en tout cas, pas moi. Edenbrooke qui dans sa description, n'est pas sans nous rappeler un certain Pemberley mais de manière très subtile, juste ce qu'il faut pour faire sourire les inconditionnelles de Jane Austen.

Pour l'humour bien présent du début à la fin, un humour frais, discret, tout en légèreté, qui vous fera glousser quand vous vous y attendez le moins. Des répliques, des réactions, des comportements, qui vous feront éclater de rire (littéralement). D'autres qui vous feront sourire à en avoir mal aux zygomatiques. Mais pas un n'est trop lourd, en trop, mal placé, au contraire, ils ont tous leur place, pile quand il faut.

Et bien sûr pour ses personnages. Nos deux héros tout d'abord, des héros décrits tout en finesse et délicatesse, des héros que l'on aime dès les premières pages. D'abord il y a Marianne, jeune fille de 17 ans, un peu naïve, que l'on croit réservée, timide, un cliché des jeunes filles de l'époque mais que nenni. On découvre très rapidement que c'est une jeune fille qui aime la campagne, qui aime le grand air, qui aime gambader sans se prendre la tête, qui est un poil sauvageonne, drôle, espiègle, intelligente, pleine de répartie. Elle est une bulle de légèreté, d'optimisme, de bonne humeur. Mais à côté de ça, de par son âge, son histoire, son passé, son caractère, elle est très timide, rougit facilement (pour le grand bonheur de Phillip), et ne voit pas forcément ce qu'elle a sous les yeux, elle vraiment adorable, je l'ai adorée ! Et maintenant, il est temps de vous parler de ce très cher Philip. Philip, une version historique de mon cher Cam, et oui carrément ! Philip c'est le héros de romance historique parfait, il est attachant, drôle, espiègle, fou amoureux, touchant, plein de délicatesse, tout en finesse, sexy (aussi), et je pourrais continuer longtemps tellement il est à croquer. Il est génial d début à la fin. Leur duo marche du tonnerre. Leurs discussions, leurs silences, leurs fous rires, leur complicité, tout coule de source, tout est là où il faut comme il le faut.

Un mot enfin des personnages secondaires. Ils sont peu nombreux mais tous géniaux que ce soit la grand-mère attachante, la mère touchante, la soeur imparfaite, la femme de chambre sans langue de bois, le père absent,… Pas d'histoire en parallèle, on se concentre vraiment sur notre couple et la naissance de leur amitié, de leur amour. Et c'est un pur régal.

Une romance qui aurait pu tourner au ridicule, au déjà vu, au niais ou encore à la guimauve mais il n'en est rien. Notamment grâce à la petite d'ose d'aventure et de mystère, aux petits retournements de situation qui apporte un zeste d'action. Grâce surtout à l'écriture de Julianne Donaldson qui adapte parfaitement son style aux différents moments de l'histoire. Elle nous offre ainsi de magnifiques passages, celui de la lettre par exemple, qui rien que d'en parler me donne envie de le relire (c'est le genre de passage qui vous laisse un sourire niais aux lèvres)(et ils sont nombreux !). Vous n'aurez pas une seconde pour vous ennuyer, vous serez littéralement transporté du début jusqu'à la fin sans comprendre ce qui vous arrive et une fois le dernier mot lu, une seule chose en tête : « Mais ? Mais ? C'est déjà fini ?! J'étais tellement bien dans ce cocon de douceur, je veux y revenir ! ».

Milady Romance nous offre une romance d'une très, très grande qualité (je n'arrive d'ailleurs pas à en retrouver une d'aussi parfaite dans l'écriture, dans la trame, dans la description tout en finesse et délicatesse des personnages, de l'ambiance, des paysages alentours. J'oserai presque dire qu'il est dans la veine des romans de Jane Austen ou des soeurs Brontë en plus « simple » si vous me suivez. Une réussite totale donc (il va être temps que j'arrête, je commence à me répéter). Mais une chose est sûre, je vais envoyer chez Milady des tonnes et des tonnes de paquets de Schtroumpfs, des cartons entiers de tablettes Milka, les supplier à genou, pour que le deuxième roman de l'auteur, Blackmoore, qui a l'air dans le même style, tout aussi bien noté sur Goodreads, soit également publié en français.
Lien : http://lune-et-plume.fr/eden..
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Soyons clairs : à la base, les romances historiques, c'est rarement mon truc. J'ai généralement l'impression de lire un Harlequin sans grande finesse (enfin, encore moins que d'habitude !), le tout saupoudré d'encore plus de niaiseries et d'invraisemblances. J'en lis de temps en temps pour tenter de me détendre – même si je lève constamment les yeux au ciel –, et j'avais envie de laisser une chance à Edenbrooke, la mention de la régence anglaise et la référence à Jane Austen m'attirant irrémédiablement... il fallait bien que j'y jette un oeil !
Alors, je ne sais pas si je me ramollis ou si la fatigue m'empêche de bougonner, mais, contre toute attente, j'ai dévoré ce roman avec grand plaisir. Il y a des défauts – c'est évidemment cousu de fil blanc – mais je me suis prise d'affection pour l'héroïne et son aventure et sans aller jusqu'à dire que j'ai adoré, j'ai quand même vachement aimé ! C'est tellement rare qu'une romance historique m'enthousiasme que c'est à noter dans les annales !

Alors bien sûr, lorsque la jeune Marianne est envoyée à Edenbrooke pour y passer l'été, qu'elle se fait attaquer sur le chemin, est sauvée par un certain Philip – bel homme mystérieux qu'elle découvre être en fait le fils de son hôtesse – et qu'évidemment, une amitié amoureuse naît entre eux au fil des jours, on se doute bien qu'il y a anguille sous roche (on comprend vite quel sera le problème pour Marianne) et on sait pourtant avec certitude comment tout finira par se jouer et se dénouer. Comme assez souvent dans le genre de la romance (historique ou non d'ailleurs), le suspens n'est pas vraiment ce qui prime, on a très vite une idée claire d'où veut aller l'auteur et on sait presque dès la première page quel sera le dénouement. C'est cousu de fil blanc, pas forcément très surprenant (à part quelques petits retournements de situation) mais finalement, ce n'est pas tellement handicapant pour la lecture car offre un aspect très rassurant. On ouvre le livre en sachant que les deux héros finiront ensemble à la fin, coûte que coûte... on le sait pertinemment mais c'est bon pour le moral. Donc oui, sans surprise et malgré les obstacles, c'est couru d'avance, Marianne et Philip finiront par couler des jours heureux ensemble.

Malgré ce côté convenu et sans surprise qui a tendance à m'exaspérer habituellement, je me suis ici laissée porter par les évènements et ai pris un immense plaisir à les vivre auprès de l'héroïne. Parce que ce qui fait toute la réussite de cette histoire, à mon avis, ce sont les personnages qui y évoluent et notamment la figure principale, Marianne.
Contrairement aux frêles jeunes femmes rencontrées dans les romances historiques que j'ai pu lire jusque là et qui m'avaient particulièrement agacée, Marianne m'a touchée. C'est une des rares avec laquelle je me suis sentie de véritables atomes crochus et affinités, une des rares avec laquelle j'ai ressenti de véritables émotions. Cette jeune fille de 17 ans, délaissée par son père (parti vivre en France) depuis plus d'un an suite à la mort accidentelle de sa mère et constamment dans l'ombre d'une soeur jumelle très solaire (Cecily), m'a beaucoup parlé. C'est une figure que l'on a aucun mal à voir vivre sous nos yeux, elle est très authentique et très attendrissante. Attention, elle ne fait pas non plus pitié (ce qui peut parfois arriver si l'auteur exagère trop le pathos), non, elle est juste terriblement humaine et beaucoup de lectrices pourront s'identifier à elle, je pense. Outre ce côté solitaire un peu mélancolique, elle possède également une certaine petite folie qui lui donne parfois envie de tournoyer sur elle-même au milieu de la campagne, par exemple. Mais encore une fois, Julianne Donaldson a très bien dosé la personnalité de son héroïne, lui offrant une pointe de rébellion sans non plus en faire une figure vulgaire irrespectueuse des codes de la bienséance de l'époque. Elle est du genre à avoir envie de marcher pieds nus dans l'herbe quand personne ne la regarde mais à faire attention à ce que sa robe ne se retrousse pas lorsqu'elle s'assoit et est accompagnée. Elle sait où est sa place et ne met en avant qu'une rébellion discrète. J'ai vraiment adoré sa personnalité et n'ai quasiment rien à reprocher à ses agissements. Si j'avais été à la rédaction de cette histoire, je pense que je serais allée dans le même sens que l'auteure et n'aurais pas changé grand chose aux scènes qu'elle propose.
Face à cette héroïne tout en finesse, Julianne Donaldson place un homme particulièrement attrayant. Plein d'esprit, espiègle tout en restant gentleman, Philip incarne le héros parfait (en tout cas pour moi) pour une romance historique. Il n'est pas sans défaut, n'est pas présenté comme un dieu grec, n'est pas macho, n'a pas un côté sombre et mystérieux effrayant mais en même temps attirant... C'est un type plutôt normal et pas trop mal dans ses baskets (enfin pour l'époque) ; bref, un type bien et pas ennuyeux. J'approuve totalement. J'en ai en effet un peu marre des bad boys mystérieux au sombre passé, généralement assez agressifs et dominants mais a priori tellement attirants pour les héroïnes et les lectrices... sauf qu'un bad boy dépressif, c'est en fait super chiant au quotidien et non, il ne changera jamais même si vous êtes son grand amour (c'est un mensonge de la fiction, ou feu le couple Vanessa Paradis – Johnny Depp). Bref, j'ai vraiment apprécié que Philip soit une sorte de Mr Bingley avec plus de réparties et un poil plus de fun.

Les personnages secondaires, bien qu'assez peu présents et moins marquants à côté des deux principaux, existent tout de même et sont utiles à l'avancée de l'intrigue. Eux aussi sont bien croqués et sont crédibles.
On en apprécie certains : la mère de Philip, la petite bonne de Marianne par exemple ; on est plus mitigé pour d'autres : Cecily, la soeur jumelle notamment mais j'ai apprécié son ambiguïté. Malgré les différences qui séparent les deux soeurs et la jalousie qui peut en découler, « l'aînée » (de 7 minutes) n'est pas foncièrement mauvaise ni contre notre héroïne, elle est humaine avec ses qualités et ses défauts.
Julianne Donaldson n'est peut-être pas aussi douée que Jane Austen pour mettre au point des portraits convaincants mais elle n'a rien à envier à d'autres auteurs de romance historiques, bien au contraire ! Ses figures sont crédibles, particulièrement palpables et occupent parfaitement le petit monde créé par l'américaine.

Les scènes réunissant Marianne et Philip sont excellentes. Tantôt amusantes, tantôt attendrissantes, une véritable complicité et tendresse unissent les deux héros et ça se ressent à la lecture. Je suis rarement convaincue par les romances mises en scène car n'y crois souvent que très moyennement. Cette fois, je n'ai eu aucun mal à percevoir la naissance de cette relation et son évolution. Marianne-Philip est un des couples les plus marquants de mon parcours de lectrice, pas à la hauteur d'un Elizabeth-Darcy bien sûr mais ça reste tout de même plus qu'honorable.

L'utilisation d'une narration à la première personne du singulier (du point de vue unique de Marianne) permet évidemment d'accentuer l'empathie que l'on peut ressentir pour cette héroïne. le piège c'est de trop en faire, de s'enfermer dans l'introspection et de lasser le lecteur… ce qui n'est évidemment pas le cas ici, je vous l'ai déjà dit.
Julianne Donaldson maitrise plutôt bien son point de vue et sait doser les descriptions et les dialogues. Rassurez-vous, les tournures de phrases ne sont pas alambiquées, le vocabulaire employé est abordable et plutôt simple sans non plus dénoter avec l'époque à laquelle se déroule l'histoire. C'est vraiment un excellent compromis entre roman classique qui peut effrayer et romance bateau qui n'apporte pas grand-chose.

Je suis la première surprise par mes impressions. Moi qui suis habituellement si difficile en matière de romance historique, j'ai trouvé avec Edenbrooke une intrigue qui fonctionne bien, une romance en laquelle j'ai cru et surtout une héroïne qui m'a beaucoup touchée. Une réussite ! Je lirai les autres romans traduits de Julianne Donaldson (une autre romance arrivera chez Milady au premier trimestre 2015) !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Edenbrooke est un roman qui reprend les éléments de l'ambiance austenienne, mais il est loin, très loin, de pouvoir prétendre en avoir la saveur. En effet, l'écriture est fluide, mais trop simple pour offrir plus qu'une ressemblance de façade au récit. Comme les personnages, elle manque de panache, de relief et, surtout, de profondeur. J'ai eu l'impression de lire une fanfiction brouillonne avec plein de tics scénaristiques. Avec l'attaque du début version western, ça commençait mal…

Je n'ai clairement pas été conquise par ma lecture. J'en ressors déçue et très déroutée au vu des avis dithyrambiques qui circulent sur le net, au point que je me demande si j'ai lu les mêmes romans de Jane Austen que la plupart des lecteurs d'Edenbrooke.

Dès le début, la romance est trop formatée pour fonctionner. L'héroïne a tout du petit bouton de rose frais et innocent, mais elle a, paradoxalement, des nerfs et du tempérament. Elle est faite pour détonner dans le décor, et donc pour séduire Philip qui, lui, ne m'a pas séduite.

Le souci majeur, c'est que j'ai eu l'impression que l'auteure avait tout cadré en expliquant et décortiquant les émotions pour imposer au lecteur le bien-fondé de l'histoire d'amour. On passe trop de temps sur la situation familiale de Marianne, on en revient fréquemment à sa rivalité avec sa soeur jumelle et au fait qu'elles sont TELLEMENT différentes l'une de l'autre…

En conclusion, tout m'a paru télécommandé, fade et je me suis beaucoup hérissée quant à la comparaison avec Jane Austen. Edenbrooke est au mieux un roman destiné à la jeunesse qui voudrait découvrir l'ambiance de l'époque au lieu de s'attaquer aux oeuvres austeniennes dont le style peut paraître ardu aux yeux des jeunes.
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Ici, nous avons une romance très simple, pleine de charme et de tendresse. Pas de scènes osées, les protagonistes ne se sautent pas dessus toutes les 5 pages. C'est très rafraichissant. Ils prennent le temps de se connaitre, de se parler, de s'apprécier. Ici, c'est Marianne la narratrice. En général, je préfère les narrateurs omniscients afin de tout savoir. Cependant, ici, les émotions de Philip se lisent sur son visage et malgré un ou deux passages « obscurs », expliqués plus loin, on peut quasiment lire ses pensées.



J'ai adoré Marianne qui est une jeune femme qui ne se laisse pas marcher sur les pieds ! Sa rencontre avec Philip est juste parfaite, elle le remet à sa place d'une façon terrible qui m'a arrachée un sourire.

Concernant Cecily, j'ai eu souvent envie de la gifler mais elle a une belle réaction. Certains personnages secondaires sont savoureux, comme la grand-mère de Marianne, ou encore l'oncle et la tante de Philip. La remarque sur le rhinocéros était juste pliante.

Comme Candyshy, j'ai adoré le fameux passage de la lettre !!



Je l'ai lu en une soirée, mais je n'ai pas pu m'empêcher de le relire le lendemain, il est assez court.



En bref : une romance très agréable qui vous fera passer un moment exquis. A déguster avec un chocolat chaud et un plaid, c'est une romance qui vous redonnera le sourire.
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Ce livre est un petit bijou! Pour tout dire, c'est le seul livre qui m'a donné envie de le relire à peine terminé.

L'histoire est celle de Marianne qui s'ennuie à Bath. On lui propose de séjourner à Edenbrooke et de retrouver sa soeur. Sur le chemin de sa destination, elle tombe malheureusement sur un brigand qui lui vole ses bijoux et blesse le cocher. S'en suit alors une aventure rocambolesque pour cette jeune femme de bonne famille.

Tout d'abord j'ai apprécié la plume de l'auteure. Elle décrit parfaitement les paysages mais aussi les sensations, regards qui se passent lors des conversations entre les personnages. C'est ce qui m'a le plus plu et ce sont des passages que je relirai avec grand plaisir.

Marianne n'est pas une jeune femme classique, qui brode toute la journée et parle de façon approprié. Non, elle profite de la vie, chevauche tous les matins, part en promenade, virevolte à ses risques et périls et se permet quelques rebuffades lorsque c'est nécessaire. J'ai apprécié ce personnage haut en couleur.

Philip, le personnage masculin est tout simplement un parfait gentleman et on a envie d'être devant lui et de subir ces oeillades et autre joutes verbales.

Malgré un événement à la fin qui m'a semblé un peu hors propos et qui aurait pu être tourné différemment, j'ai trouvé l'histoire fraîche, agréable à lire et m'emportant dans la vie d'Edenbrooke.
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Livre lu très rapidement, j'ai passé un très bon moment. Un romance historique très efficace, assez additive et rafraichissante.
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