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Magnifique premier roman qui traite de quête d'identité, de deuil, d'exil et de secrets de famille.

Ce fut une très bonne lecture pour moi, c'était doux, drôle, grave et tellement prenant!!!

Et je crois bien que j'aime la plume de Oliver Dorchamps, donc à quand le nouveau roman?
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CEUX QUE JE SUIS de Olivier Dorchamps

Écrit par un auteur franco-britannique qui se met dans la peau d'un Français d'origine marocaine sans cesse rappelé à ses origines par les Français de souche à cause de son nom et de son apparence physique alors qu'il se sent Français sauf quand il lui prend l'envie de dire "pour nous" [les musulmans] comme son père qui vient de mourir en France et qui a demandé à être enterré "chez lui", au Maroc.

Les intentions de Dorchamps sont louables mais un peu lourdes. Je m'arrête à la page 75.
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Roman de lecture facile, mais pas creux.

le personnage principal, Marwan, est un Français issu de l'immigration ; ses frères et lui se sont brillamment intégrés : Ali est avocat, Marwan est professeur agrégé et Foued, leur petit frère, suit une voie prometteuse. Leurs parents, tous deux citoyens marocains, vivent en France depuis une trentaine d'années. C'est grâce à ses dons de mécanicien automobile que le père a permis la promotion sociale de ses enfants.

Soudain Marwan apprend le décès de son père et découvre alors que ce dernier avait souhaité être enterré au Maroc. En respectant sa dernière volonté, Marwan est d'un seul coup confronté à une culture, un pays et une famille qu'il connaît peu.

le sujet de l'identité de la première génération "issue de l'immigration" (pour reprendre un lieu commun) est ici traité non pas sous l'aspect des relations entre des Français nés du droit du sol et leurs compatriotes dits "de souche" (autre lieu commun), mais sous celui des relations entre deux cultures : celle du pays où ils vivent, la France, et celle du pays qu'ont quitté leurs parents, le Maroc, auquel les enfants sont liés malgré eux, ne serait-ce que par la tradition et la langue familiales, même si l'une et l'autre s'effilochent irrémédiablement au fil des années.

Les divers portraits dressés dans ce roman sont attachants. Dans un contexte différent de celui de "L'art de perdre", le ton général facilite une meilleure compréhension de l'histoire de Français dont les parents ont un autre passeport.
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Mais pourquoi notre père a-t-il voulu être enterré au Maroc ?
C'est la question que se posent ses trois enfants Ali, Marwan et Foued. Ils sont nés à Clichy, et leurs parents, bien que d'origine marocaine, n'ont jamais été pratiquants. Avec leur mère, ils vivent en France. Leur père ne parlait pas souvent du Maroc alors ils ne comprennent pas. Ils découvrent que tout a été prévu : Tarek avait pris une assurance décès qui comprend le rapatriement du corps en avion et la prise en charge des frais pour un accompagnant désigné. C'est Marwan, le prof d'histoire, qui a été choisi par leur père. Ce qui ne fera qu'augmenter la colère d'Ali, son frère jumeau. Celui-ci partira en voiture avec Foued et leur mère.
La route de Clichy à Casablanca est longue mais la traversée en voiture est l'occasion de se souvenir, de partager des larmes mais aussi de ressentir «l'étrange bonheur de se retrouver ensemble ».
Voici un roman qui prend son temps pour monter en puissance dans l'émotion. C'est un temps nécessaire pour poser l'histoire et les liens entre les personnages. Ceux que je suis nous parle d'une famille qui n'est pas liée que par les liens du sang. Rien que le titre du roman me bouleverse, maintenant que je sais ce que Kabic et Mi Lalla, la grand-mère, vont révéler à Marwan. Au-delà du secret de famille, c'est une histoire du Maroc qu'il découvre, lui l'historien qui croyait savoir. Il sera confronté à des traditions ancestrales où le respect de la femme est souvent bafoué.
« Dans une société où l'arrivée d'un fils est souvent fêtée et celle d'une fille maudite, la virginité exerce une dictature à laquelle les femmes n'ont d'autre choix que de se soumettre. La tradition a la vie dure, et si le Coran recommande à tous l'abstinence jusqu'au mariage, celle-ci n'est imposée qu'aux femmes. »
Ce retour vers ses origines est aussi pour Marwan l'occasion de s'interroger sur son existence. Etre fils de maghrébin est toujours quelque chose de compliqué :
« Je suis né en France. Je n'ai jamais vécu au Maroc, je ne me sens pas marocain. Et pourtant, où que je sois, en France ou au Maroc, je n'ai pas le choix de ma propre identité. Je ne suis jamais ce que je suis. Je suis ce que les autres décident que je sois. »
C'est ainsi qu'il se définit au début du roman, mais ce voyage initiatique lui permettra de trouver sa place pour continuer à avancer.

Lien : https://liseusesdebordeaux.o..
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Le Maroc, c'est un pays dont j'ai hérité un prénom que je passe ma vie à épeler et un bronzage permanent qui supporte mal l'hiver à Paris, surtout quand il s'agissait de trouver un petit boulot pour payer mes études. Marwan est français, un point c'est tout.
Alors, comme ses deux frères, il ne comprend pas pourquoi leur père, garagiste à Clichy, a souhaité être enterré à Casablanca. Comme si le chagrin ne suffisait pas. Pourquoi leur imposer ça ?
C'est Marwan qui ira. C'est lui qui accompagnera le cercueil dans l'avion, tandis que le reste de la famille ¬arrivera par la route. Et c'est à lui que sa grand-mère, dernier lien avec ce pays qu'il connaît mal, racontera toute l'histoire. L'incroyable histoire.
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Un roman plein de tendresse sur l'identité, les racines et la perte du père.
Une histoire sur le retour de 3 frères au Maroc pour enterrer leur père et découvrir leurs origines,l'histoire de leurs parents, de l'exil.
L'auteur, Olivier Dorchamps, décrit avec justesse sa vision de la fraternité, la filiation, et des valeurs essentielles.
Ce livre que j'ai lu il y a quelques mois laisse résonner un écho dans ma mémoire par son humanité et la fragrance des images pleines de soleil dans ce cimetière.
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Magnifique
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Lu d'une traite! J'ai littéralement adoré ce récit entre Clichy et Casablanca, qui traite à la fois de la culture marocaine, de l'intégration en France et surtout de l'impact de l'histoire de nos ancêtres sur notre identité.
Je recommande vivement !
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Certains auteurs mettent une centaine de pages avant de nous faire entrer dans l'histoire. Olivier Dorchamps y arrive en quelques mots.
Quelques mots doux et pudiques et nous faisons partie de la famille de Marwan qui vient de perdre son père.
Selon les dernières volontés du défunt, Marwan est celui qui doit accompagner le corps pour être enterré au Maroc, terre natale de ses parents.

Ce voyage, fait à contrecoeur, va permettre à Marwan et ses frères d'apprendre le Maroc de leurs parents, le pourquoi de leur exil et les terribles secrets de famille.
Le voyage d'une vie, le voyage qui changera leurs vies.

Ce roman raconte les racines d'une famille et les ailes que veulent donner les parents à leurs enfants. Leur sacrifice pour que la vie des enfants soit meilleure que la leur.
C'est une histoire sur l'identité, la difficulté de l'exil et de l'intégration, sur le deuil et les traditions.

C'est doux, c'est d'une rare finesse et d'une grande humanité.

Une pépite d'une grande force, un titre parfait, un incroyable premier roman.

Lisez-le mais choisissez l'endroit et le moment avec soin, ne prenez pas le risque d'être dérangé dans votre bulle.
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Autant la couverture que le titre m'ont attiré
A la mort de son pére, Morwan est chargé d'accompagné le cercueil de ce dernier au Maroc où il souhaite reposer.
Voyageant avec son oncle puis discutant avec sa grand-mére,le jeune homme va comprendre les liens qui attachent son père à son pays d'origine
Belle histoire qui met en avant ces jeunes français issus de l'immigration dont cette double culture si riche soit-elle est souvent handicapante
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