Le Dieu vagabond

Cette bande dessinée est originale et très bien construite. Les dessins sont atypiques mais on s'y habitue rapidement. le voyage du satyre que l'on suit est très intéressant. La bande dessinée est pleine de référence à l'art puisqu'on y retrouve des représentations de différents courants artistiques.
Ce fut un plaisir de faire cette immersion dans la mythologie !!

Euris est un vagabond mais pas n'importe lequel : un satyre maudit, envoyé sur Terre pour avoir commis une faute. Lorsque son chemin croise celui d'Hécate, une voyante aux grands pou-voirs, il part à l'aventure pour essayer de retrouver le monde des Dieux. Accompa-gné d'un vieux professeur et d'un fan-tôme, cette quête va s'avérer éton-nante…
Le visuel et l'imaginaire développés par Fabrizo Dori sont sublimes ! Une lecture envoûtante !!

De magnifiques couleurs au service d'illustrations aux influences multiples, une histoire universelle menée avec brio, drôlerie et justesse par un grand artiste. Une réussite en tout point pour une BD rare et qui donne envie d'y revenir.

Une très belle découverte, aussi bien du point de vue des illustrations que de l'histoire. Cette dernière m'a réconcilié avec la mythologie grecque. En lisant cette BD, j'ai eut envie de me replonger dans les textes et histoires de la mythologie grecque.

Très chouette balade avec Eustis, le dieu vagabond. Un mélange vraiment réussi de mythologie, d'humour et d'aventure à la Kerouac.

Belle variation sur les dieux grecs et leurs cortèges liée à notre monde contemporain

Aïe, flop pour moi.
Dans le dieu vagabond, un satyre qui a perdu ses pouvoirs se voit contraint à errer dans le monde des hommes pendant plusieurs centaines d'années.
Hécate lui confie une mission pour regagner cornes, oreilles pointues et orgies. Et voilà notre satyre parti, flanqué d'un professeur loufoque.

Si les illustrations sont splendides, le fond quant à lui est plat et peu original. Nous n'apprenons pas grand chose sur la mythologie...

Une déception tant je m'attendais à être estomaquée...

Tant pis.

Que d'influences dans cette bande-dessinée de l'italien Fabrizio Dori ! Un véritable voyage visuel à travers l'histoire de l'art. Les cases magnifiquement travaillées sont autant de tableaux où se mêlent céramiques grecques, estampes japonaises, préraphaélisme, paysages “van-goghiens”, fantastique “blakien”, silhouettes “klimtiennes” et tant d'autres choses. La formation aux Beaux-Arts de l'auteur est palpable. Côté scénario, on est encore dans l'évocation des grands anciens : on pense à Nijinski dans l'Après-midi d'un faune, aux épopées antiques, à Dante, à John Milton… mais pas de façon grandiloquente. Plutôt avec malice et loufoquerie. Et un peu de nostalgie aussi. La nostalgie d'un âge d'or oublié, d'un monde païen où l'on communiait avec l'univers et avec le sacré. Eustis, le héros, n'est pas qu'un dieu maudit. Il n'est pas qu'un clochard céleste faisant l'apologie de la marginalité. Il représente cette part à la fois sauvage et divine que nous portons tous en nous. Une part qui ne trouve plus sa place dans ce monde désormais aveugle à la magie de la vie…
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