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Très bel album de bande dessinée qu'on m'a conseillé et j'ai ressenti beaucoup de plaisir à le lire. Un livre très original puisqu'il parle de mythologie, d'aventures à la Indiana Jones et d'un hommage aux grands peintres tels que Van Gogh, principalement avec ses tournesols, mais aussi, Gauguin, Dufy, Monet, Mondrian et pleins d'autres encore. Les illustrations sont superbes, ce sont de véritables tableaux graphiques que j'ai pu admiré en prenant mon temps. le récit est captivant, avec un bon rythme comme un film d'aventures. Un petit mot sur l'histoire : Eustis est un satyre et a des pouvoirs de divination, il faisait partie de la cour de Dyonisos, le dieu de l'ivresse. Mais lors d'une faute malencontreuse, il est maudit des dieux et est condamné à vivre au quotidien des humains dépourvu de magie. Mais tout n'est pas perdu pour lui, puisque Hecate, la reine des spectres lui confie une mission. Dans cette aventure il est accompagné malgré par un vieux professeur ronchon à la vue basse et un drôle de fantômes.
J'ai beaucoup aimé ce livre également par ses couleurs et ambiances, à la fois onirique, féerique et artistique.
Un très joli divertissement et un coup de coeur pour cette album.
Je ne peux que vous le conseiller.
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J'avais repéré ce livre lors du salon Quai des Bulles et, même si j'avais été attirée par sa couverture et que j'aime beaucoup ce que les éditions Sarbacane publient, j'avais décidé de ne pas l'acheter. Je l'ai donc emprunté à la médiathèque, puisque je participe au prix en bulle et qu'il fait partie des livres sélectionnés.

L'histoire ? C'est celle d'Eustis, un satyre qui possède des dons et qui est la seule divinité restante dans le monde... Jusqu'à ce qu'Hécate lui confie une mission. Eustis part alors avec deux drôles de compagnons afin de retrouver Pan, qui a disparu.

Sur fond de mythologie grecque, Fabrizio Dori nous offre une épopée formidable et amusante, avec des protagonistes pour le moins originaux. Il y a peu de texte, si bien que cette bande dessinée d'un peu plus de cent cinquante pages se lit en réalité très vite et ce, même en prenant son temps pour observer les magnifiques illustrations.

Il y a de nombreuses références à Van Gogh (et à d'autres artistes que je ne connais pas forcément), notamment avec les tournesols. Ainsi, c'était vraiment un régal pour les yeux, entre les clins d'oeil artistique et la représentation des divinités grecques et de leur monde.

Bien que l'aspect onirique soit déroutant, je l'ai apprécié et j'ai passé un bon moment de lecture. Je n'aurais peut-être pas découvert cet ouvrage - n'étant pas spécifiquement intéressée par la thématique - sans le prix en bulles et je suis ravie de l'avoir fait, étant donné que j'ai été charmée par le talent d'illustrateur de Fabrizio Dori.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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En empruntant « le dieu vagabond » je ne savais absolument pas de quoi il s'agissait. C'est le titre et la couverture qui m'ont donné envie de la lire. J'ai bien fait de me laisser charmer, le contenu est à l'image du contenant, beau et poétique.

Je ne savais donc pas à quoi m'attendre en entamant ma lecture. D'ailleurs, au début, sur les premières pages, j'étais plutôt dubitative, me demandant où Dori voulait m'emmener. Puis, peu à peu, j'ai été happée jusqu'à ne plus pouvoir lâcher la B.D.
La quête d'Eustis est passionnante et très bien menée. Au gré des rencontres et de péripéties insolites, l'auteur emmène le lecteur de surprise en surprise. Tout dans ce récit est imprévisible. le côté mythologique s'intègre parfaitement au monde actuel tel qu'il est dépeint par Dori. Si l'ensemble de la B.D est très poétique, aucune mièvrerie à l'horizon. le récit n'adopte pas une tonalité éthérée, cela aurait été trop attendu. Au contraire, « le dieu vagabond » est plutôt pétillant, osant même l'humour.
Le gros point fort de la B.D de Dori est bien entendu le dessin. C'est tout simplement magnifique. Tout au long de son ouvrage, l'auteur-illustrateur rend hommage à de nombreux artistes en s'inspirant de leurs styles. Outre la référence explicite à Van Gogh et à l'impressionnisme en général, on pense aussi parfois à Klimt, il y a aussi parfois un côté art nouveau… ce qui n'empêche pas au dessin de Dori d'avoir une personnalité bien à lui.

J'ai été vraiment séduite par cette B.D, aussi passionnante que belle. « le dieu vagabond » m'a permis de découvrir Fabrizio Dori, un auteur-illustrateur de talent, dont je compte bien lire d'autres oeuvres.
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« Ooooh c'est beau »

est je crois la première impression que l'on a dès que l'on ouvre cet opus.
C'est beau, coloré, vivant.

C'est aussi onirique, contemplatif, magique.
De suivre la quête d'Eustis, faune déchu, tout d'abord contemporain passif et désabusé qui peu à peu arrive à retrouver le fil de son histoire, de son chemin, celui qui pourrait lui faire regagner les siens.

On se prend à espérer qu'un jour la lune aussi nous réponde.
Qu'Hécate nous montre le chemin
Qu'un faune nous rappelle notre image, celle qu'on avait choisie
Ou que nous ayons en nous un petit quelque chose de divin pour pourvoir aussi vivre des nuits sauvages et hors temps

[Masse critique]
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A peine lu, j'ai juste envie de le relire ! C'est beau ! On s'égare entre monde contemporain et antiquité mythologique. Un satyre attachant, un professeur agaçant, un fantôme aux nobles aspirations. le thème, les illustrations, l'objet de la quête ! Tout est si beau. Coup de coeur BD de 2019.
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A l'occasion de ma centième critique sur Babelio, je propose de vous parler d'un véritable coup de coeur. En furetant dans les étagères de la médiathèque, mon attention s'est portée sur la couverture du Dieu vagabond de Fabrizio Dori. Je ne savais absolument pas ce qui m'attendais.

Dès les premières pages, j'ai tout de suite été happée par l'histoire et par les sublimes illustrations qui composent l'ouvrage. Quel étrange individu qu'Eustis ! Vous le trouverez au milieu d'un champ de tournesols, échangeant ses services contre un peu d'alcool ou de drogue. On le dit devin. Lui, affirme qu'autrefois, il était un satyre appartenant au Thiasos, la cour errante de Dionysos, dieu de l'ivresse et que parmi ses fréquentations, on comptait celle du dieu Pan, excusez du peu. Après avoir contrarié la déesse Artémis, il est contraint à une vie d'errance, traversant les siècles dénué de ses attributs de satyre, à une époque où les dieux n'ont plus la côte.

Lorsque la déesse Hécate le charge d'une mission, il se met en route, accompagné du fantôme Léandros et d'un petit professeur. Je ne vous en dit pas plus sur ce scénario original pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte.

Un livre merveilleux qui transporte le lecteur dans un monde à la fois mythologique et actuel empli de couleurs. (Je pense d'ailleurs que c'est le plus beau roman graphique que j'ai eu l'occasion de lire jusqu'à présent.) Je me suis attardée sur chaque image tant les détails des dessins sont superbes. Cela m'a même donné envie de l'acheter. Une lecture touchante, avec des notes amusantes, des personnages attachants. Un peu d'évasion qui fait oublier l'espace d'un instant les tristes actualités.
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Amateurs de belles choses, ceci est un album que je vous conseille vivement !
LE DIEU VAGABOND est un petit traité de mythologie doublé d'un bel hommage aux arts graphiques ; on y trouve un pêle-mêle et judicieusement organisé un recueil de styles et d'inspirations divers allant du pointillisme à l'impressionnisme, des estampes à l'Art nouveau et aux arts décoratifs, du pop'art au manga, lui-même puisé aux sources du théâtre Nô.
Il y a un peu de Monet, beaucoup de van Gogh, du Cézanne et du Sisley, du Gauguin évidemment, et puis du Mondrian, du Vlaminck, du Dufy… et pour ma plus grande joie de ces peintres de l'Art nouveau que sont Chéret, Toulouse-Lautrec, Privat-Livemont et… Mucha !
Oh, et puis tant d'autres…
Le scénario tendu sur fond de mythologie grecque sert habilement de squelette à cette oeuvre singulière.
Bien malin que ce Fabrizio Dori !
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Cette BD c'est d'abord du jaune et du bleu, de toutes les nuances possibles. Un feu d'artifice, un hommage avoué à Van Gogh dans sa période provençale. Des tournesols, des étoiles, du jaune, du jaune, encore du jaune.

Et au milieu de tout ce jaune, comme une évidence, un satyre, Eustis, égaré par Pan et Dionysos, voilà plus de deux mille ans. Oui parce que Eustis lui, ce qu'il voulait c'était rattraper une jolie nymphe bleue. Mais celle-ci ne s'est pas laissée faire et l'a conduit jusqu'à sa patronne, Artémis.

Là, une flèche en plein coeur l'a sorti de son monde magique et depuis, le force à errer, seul, triste et visionnaire parmi les mortels. Mais une rencontre inattendue avec Hécate, gardienne des portes et de la croisée des chemins, reine des spectres, lui permettra peut être de retrouver sa place auprès de Pan, de Dionysos, de la thiase et des nuits jaunes….

C'est un livre magnifique qu'a créé Fabrizio Dori. du côté de la chaleur, de la nuit, des fous et des clochards célestes.

Tellement beau, tellement moderne.

J'ai adoré.
Lien : https://chikitalit.com/fabri..
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Ce livre est une pépite ! Les aventures du héros sont parfaitement retranscrites par les couleurs des dessins, parfois sombres, puis très lumineuses, avec beaucoup de style. L'histoire est psychédélique, on passe d'un monde à l'autre, celui des dieux grecs, mais aussi le monde actuel. le héros vit une aventure digne d'Ulysse avec de nombreux dieux et déesses grecs, des moments d'errance, des aventures loufoques tout en comptant sur des amis qui l'aideront dans sa quête.
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J'ai beaucoup aimé le traitement graphique de l'histoire, les passages à différentes références stylistiques, on va y croiser l'art grec, puis Van Gogh, entre autres, de façon justifiée, en accord avec le récit. J'aime les histoires de quête et d'errance, celle-ci navigue dans l'univers de la mythologie grecque. Un satyre a été banni du monde des Dieux, c'est une sorte de vagabond mystique, prédisant la bonne aventure à qui veut l'entendre, jeune et beau, et qui voudrait bien regagner le monde des Dieux. Si le récit, le rythme et le mouvement dans la quête m'ont séduit, ainsi que l'attachement à un désir de poésie, je suis un peu moins convaincu par le fond, je ne partage pas la fascination pour la mythologie grecque et je suis assez réfractaire au discours polythéiste, or ici, on frôle le prosélytisme. Dommage, ça aurait pu être un coup de coeur.
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