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J'avoue avoir commencé « L'interprétation des peurs » avec beaucoup de curiosité (c'est mon premier polar allemand) et un peu d'angoisse quant au sujet, car je ne me suis toujours pas remise du regard de fou furieux de Jack Nicholson, coincé dans son nid de coucou. Résultats des courses ? Un sentiment mitigé, je dois bien dire.
L'intrigue est somme toute classique pour un thriller : une jeune héroïne, se croyant persécutée par un dingo, court les yeux fermés vers une tragédie annoncée ; le cadre, une clinique psychiatrique, l'est un peu moins.
On pourrait croire que tout cela constitue une bonne base de départ. Malheureusement, la pauvreté du vocabulaire et des maladresses stylistiques empêchent la sauce de monter. On n'en peut plus des cris qui glacent le sang et la métaphore de la forêt comme lieu maléfique où se cachent des loups prêts à dévorer de pauvres chaperons rouges est usée jusqu'à la corde. de plus, l'auteur utilise à plusieurs reprises le même mécanisme, en nous embarquant dans des fausses pistes qui nous permettent ensuite d'écarter avec certitude le potentiel coupable. Il ne faut pas alors être une bien grande championne de Cluedo ou une habituée d'Agatha Christie pour trouver l'identité du tueur … ou de la tueuse. Mais chut, n'en disons pas plus.
La réussite de ce polar se cache ailleurs, entre ces lignes où nous sont décrits les processus de la névrose, les protections psychiques que l'on se construit et comment ces barrières que l'on croit bien solides peuvent se briser si facilement pour mieux nous entraîner vers la folie. C'est là que réside la véritable angoisse du livre de Wulf Dorn.
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Si vous souhaitez lire un roman policier psychologique qui va crescendo et vous plonge dans un suspense intriguant, L'interprétation des peurs peut vous séduire. Il faut dire que dans le milieu psychiatrique, il est assez facile de jouer avec les psychoses, les peurs, les amnésies. Wulf Dorn nous invite dans ce monde et y sème des petits indices, en gardant une analogie avec les contes pour enfants.
Il faut avouer que ce schéma fonctionne bien puisque le lecteur frissonne et se retrouve souvent aussi perdu que le personnage principal.
Par contre, le style ne m'a pas permis de vraiment prendre cette histoire à coeur. Les phrases en italique qui traduisent ce qu' Hélène se dit à elle même, m'ont paru surfaites, peu naturelles. Je n'ai pas pu m'inquiéter pour ce personnage.
A la fin du roman, j'ai trouvé le dénouement inattendu et perspicace. Puis, avec le recul, je me suis posée des questions sur les différentes étapes. Chacun pourra essayer de trouver ses interprétations.
Il faut préciser qu'il s'agit ici d'un premier roman, l'auteur maîtrise les clés du suspense et ne pourra qu'améliorer la forme.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Sentiment mitigé pour cette lecture, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans.

Le début est laborieux : trop classique, le délire si la narratrice est fiable ou si elle est en train de virer schizo et passe son temps à halluciner. Avec un simple personnage disparu - dont on ignore s'il existe réellement - et une espèce de jeu qui se met en place... Oui, eh bien ça aurait pu être intéressant, mais cela n'a pas trop pris avec moi. J'ai trouvé que l'intrigue s'éternisait et qu'il manquait vraiment quelque chose.

Surtout que les personnages sont ennuyeux au possible, et manque vraiment de relief. Aucun intérêt de ce côté là.

Par chance, la fin rattrape considérablement les choses. Finalement l'histoire est bien plus complexe qu'elle ne le paraissait (même si elle semble un peu grosse à avaler et que ça reste très classique et prévisible), avec des notions de psychologie plutôt pas mal mais encore une fois assez simplistes.
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Histoire à suspense à mi-chemin entre le thriller et une initiation à la psychologie assez simpliste.
J'ai lu mieux dans le genre mais le roman se lit quand même facilement et sans déplaisir.
Un peu embrouillé toutefois et peu crédible, à tel point que l'auteur fait dire à l'un de ses personnages que cette histoire est tellement incroyable qu'on se croirait dans un roman.
On a envie de lui répondre «Ben oui ! Justement !»
Alors 2 ou 3 étoiles ?...
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Le titre français est pitoyable, le titre original -Trigger- excellent; fallait-il qu'un éditeur juge nécessaire d'imprimer sa marque canine, en l'occurrence pompeuse et plutôt inconsistante? Passons, l'essentiel n'est pas là.

Ce premier ouvrage de Wulf Dorn est un patchwork assez surprenant qui, après m'avoir fait passer par différents états- curiosité, déception, vague ennui, quelques frissons légers, intérêt recouvré, questionnement- me laisse finalement perplexe.

Dans la colonne des mécomptes, le recours quasi-systématique de l'auteur à la facilité confinant à l'occasion à l'invraisemblance pour déboucler des positions patiemment élaborées et qui auraient mérité un meilleur sort; une relative incapacité à créer et maîtriser une ambiance forte, accaparant et transportant le lecteur tout au long de la fiction; la pauvreté-comme si l'auteur n'y attachait aucune importance- de l'analyse des caractères; pas mal de clichés.
Au compte des satisfactions, un thème plutôt original, une construction linéaire - à une exception près- le servant de façon efficace dont l'absence de complexité laisse libre de se concentrer sur l'enchaînement de situations , de réguliers clins d'oeil amicaux au lecteur, tenu par la main au travers des quelques solutions possibles au problème posé; remarquons en passant qu'à chaque étape, aucune des explications envisagées puis éliminée par Ellen ne peut être définitivement exclue en tant que solution du problème, ce que je prends pour une habilité "au second degré" de l'auteur.
Et dans le no man's land, cause de ma perplexité, deux points:
- une sorte de mystification causée par la "bâtardise" du procédé d'écriture s'agissant d'Ellen: l'emploi d'une caméra clairement non subjective (les agissements d'Ellen sont rapportés comme vus objectivement par un oeil extérieur qui parle de "Ellen" ou de "elle") mixé avec l'exposé des pensées d'Ellen exprimées par elle-même; d'où le recours obligatoire à une particularité typographique- ici l'italique- pour rendre le récit compréhensible; le procédé n'est pas pur et pèse sur la cohérence globale du récit même si je dois reconnaître qu'il concourt, à ce prix, à produire de "l'angoisse", qui pourrait par ailleurs faire défaut,
- une forte incertitude sur l'issue de l'intrigue puisque l'auteur ménage, de façon relativement classique, la possibilité de deux explications, plus ou moins enchevêtrées; on apprécie ou pas cette latitude laissée au lecteur; je considère qu'il s'agit d'un choix légitime de l'auteur et suis prêt à m'en accommoder à la stricte condition que les deux scénarios d'élucidation soient chacun en parfaite cohérence avec la totalité des événements rapportés au fil de l'ouvrage; j'avoue avoir quelques doutes mais n'avoir pas pris le temps de la vérification, investissement non rentable de mon point de vue.
En synthèse, vite lu (une journée) et pas si mal! auteur qui doit travailler et à suivre.
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L'interprétation des peurs est assurément un thriller pur jus : on retrouve en effet dans ce roman bon nombre des codes du genre : un asile psychiatrique, une proie femme, jeune et médecin, des peurs ancestrales et une limite entre le réel et l'imaginaire un peu floue.

Les codes sont donc maîtrisés, les personnages bien ficelés et l'histoire bien menée : c'est un roman policier qui se lit avec plaisir, avec intérêt même. Cependant pour que le plaisir soit total j'aurai aimé plus de fluidité, un style plus acéré et même dans certains cas un peu plus de cohérence.
Lien : http://www.quartier-livre.fr..
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Ellen Roth, psychiatre compétente et consciencieuse, a promis a son compagnon Chris, parti faire un break sur une île australienne (et injoignable) de prendre soin d'une de ses patientes, une jeune femme battue et terrifiée. Elle ignore son nom, son dossier disparaît, et la patiente aussi, dans la clinique pourtant sécurisée.

Un mystérieux homme, qu'Ellen appelle le croque-mitaine, commence à la harceler, prétendant que si elle ne trouve pas la solution d'une énigme, il fera souffrir cruellement la patiente disparue. Qui est-il? Pourquoi s'attaquer à Ellen? Poursuivie et attaquée par cet inconnu, et alors que la police et ses supérieurs ne la croient pas ou bien la supposent victime de surmenage, Ellen se débat, jusqu'à soupçonner ses amis.

Inutile d'en dire plus, il reste à tourner les pages, pris par cet engrenage inquiétant dans un univers de folie. Ellen ne sait plus où elle en est et le lecteur non plus.

Une histoire originale, bien menée et rythmée, qui ravira les amateurs du genre! Ajoutons que l'auteur a pris soin de bien connaître ce monde de l'hôpital psychiatrique et diverses maladies, ce qui rend son roman crédible.

Sauf que je suis une petite nature qui n'aime pas trop les poussées d'adrénaline dans mes lectures et aussi que mon cerveau garde toujours en partie un regard rationnel. Ellen a un comportement pas très logique (mais ça s'explique ensuite), cependant toute l'affaire s'est dénouée un peu vite, avec la rencontre pile poil de Nicole et l'intervention du hacker. Beaucoup de coïncidences mais il faut croire que c'est la marque de ces thrillers, sinon ils feraient le double de pages? Je n'ai pas non plus compris comment il se fait qu'Ellen se soit rendue dans la librairie? Quant aux maisons maudites, cela m'agace au départ!

Bref, quelques maladresses à mon avis, mais si on se laisse emporter par la lecture (ce qui fut quand même mon cas) ça fonctionne très bien.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Très classique, trop classique, terriblement prévisible dès les premières pages. Un suspect, puis un autre, mais non ... et il n'en reste qu'un ! Franchement rien d'étonnant, rien de transcendant, rien de prenant.

Un roman très banal.
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Intéressant livre de Dorn qui nous emmene au sein de l'esprit d'une enfant dérangée, dans ses peurs, dans son passé, vraiment bien narrée cette histoire se dévore pour finir dans le noir. Lara est décidément passionnante.
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Bon, qu'en dire sans être désagréable? Pas grand chose, ça fera un téléfilm pour dimanches pluvieux..
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