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Déçue par ce polar que Sebastian Fitzek annoncé comme « « Un thriller d'une efficacité rare. ».
Mais bon j'aurai dû me douter que cette annonce était faussée dès le départ, après tout Fitzek ne fait que son job. Mettre en avant le premier roman d'un de ses compatriotes. Remarquez sur le fonds il a bien raison, le polar allemand mérite bien qu'on le découvre enfin. Mais là, j'avoue je suis passée à côté de ce thriller qui m'a fait bien peu frissonner.
Mais alors "L'interprétation des peurs " ça raconte quoi :
La psychiatre Ellen Roth, agressée par un mystérieux inconnu, a 48 heures pour découvrir son identité et les raisons qui le poussent à s'en prendre à elle, sans quoi un de ses patients mourra. C'est le début d'une course contre la montre pour Ellen, confrontée à la paranoïa, la peur et la violence.
Bon le sujet central si on l'a déjà beaucoup vu aurait pu être intéressant : un thriller psychologique qui se déroule dans une clinique avec "abîmes de l'âme", "peurs primitives qui peuplent l'inconscient", mais là il tombe de mon point de vue un peu à plat. Les personnages de mon point de vue manquent d'épaisseur. Si par instant en ressent parfaitement l'oppression et le malaise psychique de son héroïne, d'autre fois l'auteur tente tellement de jouer avec nos peurs primitives que ça en devient grossier. On finit par plus y croire, on décroche du l'histoire. On se dit trop c'est trop. Et ça sonne faux. Par contre il fait preuve d'une grande finesse dans la description des névroses de l'âme humaine, à croire de Wulf Dorn connait bien son prochain.
Ce qui est sûr ici, c'est que je retenterai l'expérience avec cet auteur allemand.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Excellent roman policier. Se basant sur des éléments psychiatriques, l'auteur nous emmène avec une grande habileté dans les tréfonds de l'inconscient. Je n'ai quasiment pas pu lâcher ces 400 pages que j'ai lu en deux jours. C'est vrai que je suis particulièrement intéressé par tout ce qui touche à la folie et Wulf Dorn maîtrise très bien son sujet. L'intrigue prend vie sans que l'on s'en aperçoive vraiment et nous sommes ensuite baladés dans les multiples rebondissements de l'histoire. J'apprécie particulièrement la référence aux contes des frères Grimm, notamment « Le petit chaperon rouge ». Une partie de l'histoire fait en effet référence à nos craintes ancestrales des loups et des sombres forêts qui sont en partie le cadre de ce récit. La référence à « Psychose » de Hitchcock est également la bienvenue. de plus, le milieu de la psychiatrie est bien documenté. On y croit.
Je ne suis pas très féru de thrillers psychologiques mais j'avoue avoir été très agréablement surpris.
Un livre que je recommande à tous les amateurs du genre.
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Alors que la première partie du récit entraîne le lecteur sur de fausses pistes (schéma convenu de collègue ou amant malveillant), la seconde partie le prend littéralement au piège et le plonge dans la perplexité. Puis le voile se lève sur le dédoublement de personnalité du personnage central, Ellen, psychiatre névrosée et schizophrène , victime et bourreau enfermée dans ses propres souffrances.
L'idée originale, le suspense efficace, et le rythme imprimé par l'idée d'une course contre la montre (en fait le cerveau dérangé de la jeune femme se fixe à elle-même des ultimatums) tiennent le lecteur en haleine.
Wolf Dorn explore la symbolique des peurs nées d'un traumatisme ancien, du refoulement, des rêves et des projections mentales, les ressorts ("triggers") qui font basculer Ellen de l'environnement qu'elle s'est construit, dans le monde des psychopathes. Comme son collègue Mark on se laisse abuser par sa duplicité, et la découverte de la vérité nous entraîne dans un univers plus sombre que ce que nous soupçonnions. C'est ce qui fait l'originalité du roman, à mon sens un thriller réussi et efficace, qui séduira les amateurs du genre.
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Sentiment mitigé pour cette lecture, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans.

Le début est laborieux : trop classique, le délire si la narratrice est fiable ou si elle est en train de virer schizo et passe son temps à halluciner. Avec un simple personnage disparu - dont on ignore s'il existe réellement - et une espèce de jeu qui se met en place... Oui, eh bien ça aurait pu être intéressant, mais cela n'a pas trop pris avec moi. J'ai trouvé que l'intrigue s'éternisait et qu'il manquait vraiment quelque chose.

Surtout que les personnages sont ennuyeux au possible, et manque vraiment de relief. Aucun intérêt de ce côté là.

Par chance, la fin rattrape considérablement les choses. Finalement l'histoire est bien plus complexe qu'elle ne le paraissait (même si elle semble un peu grosse à avaler et que ça reste très classique et prévisible), avec des notions de psychologie plutôt pas mal mais encore une fois assez simplistes.
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Très classique, trop classique, terriblement prévisible dès les premières pages. Un suspect, puis un autre, mais non ... et il n'en reste qu'un ! Franchement rien d'étonnant, rien de transcendant, rien de prenant.

Un roman très banal.
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Intéressant livre de Dorn qui nous emmene au sein de l'esprit d'une enfant dérangée, dans ses peurs, dans son passé, vraiment bien narrée cette histoire se dévore pour finir dans le noir. Lara est décidément passionnante.
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J'aime beaucoup les thrillers dont le thème est la psychiatrie ; Fitzek et Katzenbach s'illustrant particulièrement sur le sujet. Dorn se défend bien aussi, et c'est d'une traite que j'ai lu ce livre.
Ceci étant dit, il n'est pas exempt de défaut. Si le suspense est au rendez-vous, Dorn accumule les fausses pistes de façon redondante. Mais je ne renierais pas mon plaisir, ce thriller m'ayant tenue en haleine de bout en bout.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Ellen Roth, dont le compagnon est injoignable, parti se ressourcer sur une île coupée du monde, doit prendre en charge une patiente gravement traumatisée qui disparaît après leur première et unique entrevue.
Ne connaissant pas l'identité de cette femme, la retrouver est problématique.
Surtout si personne ne l'a vue à part elle. Surtout quand tous la pense en burn-out. Surtout quand elle se sent seule, victime d'un maniaque qui veut sa peau.

L'interprétation des peurs...
Je dois bien avouer que je ne suis guère avancée dans cette interprétation, arrivée à la fin du roman. Interprétation des peurs ou interprétation des rêves de méchant loup dans la forêt sombre poursuivant une petite fille?
Pourtant tout avait bien commencé mais ma lecture a été un pétard mouillé!
Peut-être que Thérapie de Sebastian Fitzek était encore trop frais dans mon esprit?
En tout cas, je ne suis pas arrivée à m'enthousiasmer pour cette histoire dont les ficelles étaient bien épaisses et visibles dès les premiers chapitres.
Je suis restée bien droite sur la route et je n'ai pas été tentée de suivre l'auteur sur le sentier des fausses pistes. Sans doute parce qu'à peine certaines hypothèses soulevées, elles sont trop rapidement réfutées.
Le schéma était clair et logique dès le départ, pour ma part, et il n'y a guère que les révélations de seconde partie qui m'ont légèrement surprise. Mais très légèrement. Très.
Le lecteur baigne dans le milieu psychiatrique donc l'ambiance est volontiers lourde, anxiogène et effrayante. En ce sens, le style d'écriture colle très bien au thème.
Le déclin d'Ellen Roth, le perso principal, nous bouscule entre doutes, paranoïa, hallucinations et folie mais quelques maladresses nous empêchent de vraiment y croire et de nous laisser entraîner dans cette dérive oppressante.
Etre un psy surmené face à des cas difficiles est la porte ouverte à un pétage de plombs... Sérieux, c'est une profession sacrément à risques! Mais en plus, si le psy en question traîne de sombres casseroles traumatisantes, c'est une jolie chambre capitonnée de blanc qui se profile!
En proie à un choc émotionnel, chacun a une méthode de gestion, protection, d'oubli ou de combat pour y faire face. Certains mécanismes psychiques sont plus extrêmes que d'autres, confère à la pathologie psy.
Le thème de la fuite dissociative dans ce cas est un peu tiré par les cheveux car, à mon sens, elle aurait dû se révéler bien plus tôt dans le parcours de cette jeune femme. Mais la psychiatrie n'est absolument pas mon domaine d'expertise et cela reste mon ressenti.
Les personnages de Chris, Mark et Ellen restent un peu trop superficiels, un comble pour un thriller psy, et c'est un barrage à l'empathie et l'immersion totale dans l'histoire.
Tout comme les explications et descriptions de pathologies et thérapies mises en oeuvre au fil des époques, qui apportent une touche professionnelle et documentée mais restent, somme toute, assez cliniques et mal intégrées à l'intrigue.
Et ce n'est pas la citation de mon groupe gothique préféré, The Sisters of Mercy, en préambule de la seconde partie, qui m'aura convaincue...
Toutefois, c'est un premier roman, un premier roman qui n'échappe pas à la camisole de tâtonnements, mais qui révèle un potentiel que je ne demande qu'à vérifier dans un prochain bouquin.

Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Bon, qu'en dire sans être désagréable? Pas grand chose, ça fera un téléfilm pour dimanches pluvieux..
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Une jeune femme, battue, prostrée se retrouve hospitalisée dans la clinique psychiatrique où travaille Ellen Roth, elle ne dispose d'aucune info sur cette femme qui parle comme une enfant, persuadée que le croque-mitaine en a après elle.
Elle disparait, ou plutôt se volatilise, l'établissement étant sécurisé, malheureusement, il s'avère que Ellen est la seule à être entrée en contact avec elle !!
Ses collègues, sa hiérarchie et même la police l'accuse de surmenage, mais comment expliquer les appels téléphoniques du fameux croque-mitaine et surtout l'agression dont Ellen a été victime ?
Et si, son collègue Mark n'était pas le psy intègre qu'il veut faire croire ?
Et si Ellen était vraiment victime d'hallucinations ?

OMG, quel bouquin de malade !!!
Je me suis laissée prendre au jeu, soupçonnant tout le monde, et comme Ellen et ****** je n'ai rien vu venir !!
J'en suis restée scotchée, sur le cul !!!
Si vous aimez les histoires psy, ce livre est pour vous
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