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Excellent roman policier. Se basant sur des éléments psychiatriques, l'auteur nous emmène avec une grande habileté dans les tréfonds de l'inconscient. Je n'ai quasiment pas pu lâcher ces 400 pages que j'ai lu en deux jours. C'est vrai que je suis particulièrement intéressé par tout ce qui touche à la folie et Wulf Dorn maîtrise très bien son sujet. L'intrigue prend vie sans que l'on s'en aperçoive vraiment et nous sommes ensuite baladés dans les multiples rebondissements de l'histoire. J'apprécie particulièrement la référence aux contes des frères Grimm, notamment « Le petit chaperon rouge ». Une partie de l'histoire fait en effet référence à nos craintes ancestrales des loups et des sombres forêts qui sont en partie le cadre de ce récit. La référence à « Psychose » de Hitchcock est également la bienvenue. de plus, le milieu de la psychiatrie est bien documenté. On y croit.
Je ne suis pas très féru de thrillers psychologiques mais j'avoue avoir été très agréablement surpris.
Un livre que je recommande à tous les amateurs du genre.
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Une psy, une femme traumatisée, probablement maltraitée. Mission : la sauver. Mais d'abord la retrouver.

Les thrillers autour de l'univers psychiatrique sont généralement très "efficaces", selon la formule consacrée (cf. L'analyste, Glacé, Shutter Island et tant d'autres...). Ici, le cocktail parano, traumatisme, folie, persécution, surmenage, fonctionne très bien. Et puis, après une première moitié captivante, j'ai eu l'impression de basculer dans du grand n'importe quoi, surchargé en rebondissements tous plus abracadabrants les uns que les autres. Dimension fantastique ? onirique ? hallucinations ? folie ? image de la cure psy et des pathologies et traitements appliqués au cours de l'histoire ? Ces questions trouveront heureusement réponse, dans une troisième partie qui m'a davantage convaincue, même si l'ensemble est quelque peu indigeste et spectaculaire - ce que j'ai ressenti également en lisant Fitzek et certains Lemaitre...

Ceci dit, on flippe, on sursaute, on doute, la paranoïa de la victime est contagieuse, et quelques ingrédients (contes, croque-mitaine, forêt, obscurité...) réveillent délicieusement nos peurs ancestrales. Lecture captivante et agréablement "désagréable", qui remplit donc bien sa mission de 'thriller'.
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Ellen Roth est psychiatre. L'existence de cette jeune femme semble parfaitement équilibrée ; son travail la passionne, elle est amoureuse – d'un homme exerçant le même métier –, son entourage apprécie son caractère décidé et la douceur qui émane d'elle. Mais voilà qu'elle se retrouve seule pour trois semaines. Chris, son compagnon a ressenti le besoin de « déconnecter » et s'est envolé pour une destination singulière : une île au large de l'Australie où aucune communication ne peut être établie. Une envie de calme et de repos total. Ellen accepte sans broncher le choix de Chris, connaissant évidemment les difficultés relatives à ce domaine professionnel.
C'est ainsi qu'elle reçoit en consultation une patiente dont Chris devait avoir la charge ; une femme apeurée ayant subi les maltraitances d'un homme qu'elle appelle le croque-mitaine... Intriguée, Ellen compte bien s'occuper de ce dossier mais voilà que la patiente disparaît, sans lui laisser son identité. Peu de temps après cette disparition, Ellen se fait agresser par un homme qui évoque la jeune femme sans nom... elle a désormais quarante-huit heures pour éclaircir cette sombre affaire avant qu'il tue sa patiente.
S'en suit une véritable (en)quête de la vérité. Une course-poursuite incroyable. Un passé qui refait surface. Ellen fait des rêves étranges. La paranoïa l'envahi. Hallucinations, folie et peurs mêlées. Ses collègues ne la suivent pas dans ses périlleuses expéditions, elle est isolée de tous. Elle entre dans une spirale infernale faite de violences et d'horreurs.
Un roman oppressant, une atmosphère – univers psychiatrique oblige – qui met les nerfs du lecteur à rude épreuve, une histoire effrayante pas toujours facile à suivre... si l'envie de connaître le dénouement est là, il y a dans ce livre un réalisme virulent qui m'a heurté émotionnellement. Une lecture trop angoissante et de ce fait, loin d'être agréable.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Bof, bof ! Je ne suis pas très savante en psychanalyse, mais cette histoire de dédoublement, outre qu'elle est téléphonée, me semble bien peu crédible.
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Déçue par ce polar que Sebastian Fitzek annoncé comme « « Un thriller d'une efficacité rare. ».
Mais bon j'aurai dû me douter que cette annonce était faussée dès le départ, après tout Fitzek ne fait que son job. Mettre en avant le premier roman d'un de ses compatriotes. Remarquez sur le fonds il a bien raison, le polar allemand mérite bien qu'on le découvre enfin. Mais là, j'avoue je suis passée à côté de ce thriller qui m'a fait bien peu frissonner.
Mais alors "L'interprétation des peurs " ça raconte quoi :
La psychiatre Ellen Roth, agressée par un mystérieux inconnu, a 48 heures pour découvrir son identité et les raisons qui le poussent à s'en prendre à elle, sans quoi un de ses patients mourra. C'est le début d'une course contre la montre pour Ellen, confrontée à la paranoïa, la peur et la violence.
Bon le sujet central si on l'a déjà beaucoup vu aurait pu être intéressant : un thriller psychologique qui se déroule dans une clinique avec "abîmes de l'âme", "peurs primitives qui peuplent l'inconscient", mais là il tombe de mon point de vue un peu à plat. Les personnages de mon point de vue manquent d'épaisseur. Si par instant en ressent parfaitement l'oppression et le malaise psychique de son héroïne, d'autre fois l'auteur tente tellement de jouer avec nos peurs primitives que ça en devient grossier. On finit par plus y croire, on décroche du l'histoire. On se dit trop c'est trop. Et ça sonne faux. Par contre il fait preuve d'une grande finesse dans la description des névroses de l'âme humaine, à croire de Wulf Dorn connait bien son prochain.
Ce qui est sûr ici, c'est que je retenterai l'expérience avec cet auteur allemand.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Ellen Roth, dont le compagnon est injoignable, parti se ressourcer sur une île coupée du monde, doit prendre en charge une patiente gravement traumatisée qui disparaît après leur première et unique entrevue.
Ne connaissant pas l'identité de cette femme, la retrouver est problématique.
Surtout si personne ne l'a vue à part elle. Surtout quand tous la pense en burn-out. Surtout quand elle se sent seule, victime d'un maniaque qui veut sa peau.

L'interprétation des peurs...
Je dois bien avouer que je ne suis guère avancée dans cette interprétation, arrivée à la fin du roman. Interprétation des peurs ou interprétation des rêves de méchant loup dans la forêt sombre poursuivant une petite fille?
Pourtant tout avait bien commencé mais ma lecture a été un pétard mouillé!
Peut-être que Thérapie de Sebastian Fitzek était encore trop frais dans mon esprit?
En tout cas, je ne suis pas arrivée à m'enthousiasmer pour cette histoire dont les ficelles étaient bien épaisses et visibles dès les premiers chapitres.
Je suis restée bien droite sur la route et je n'ai pas été tentée de suivre l'auteur sur le sentier des fausses pistes. Sans doute parce qu'à peine certaines hypothèses soulevées, elles sont trop rapidement réfutées.
Le schéma était clair et logique dès le départ, pour ma part, et il n'y a guère que les révélations de seconde partie qui m'ont légèrement surprise. Mais très légèrement. Très.
Le lecteur baigne dans le milieu psychiatrique donc l'ambiance est volontiers lourde, anxiogène et effrayante. En ce sens, le style d'écriture colle très bien au thème.
Le déclin d'Ellen Roth, le perso principal, nous bouscule entre doutes, paranoïa, hallucinations et folie mais quelques maladresses nous empêchent de vraiment y croire et de nous laisser entraîner dans cette dérive oppressante.
Etre un psy surmené face à des cas difficiles est la porte ouverte à un pétage de plombs... Sérieux, c'est une profession sacrément à risques! Mais en plus, si le psy en question traîne de sombres casseroles traumatisantes, c'est une jolie chambre capitonnée de blanc qui se profile!
En proie à un choc émotionnel, chacun a une méthode de gestion, protection, d'oubli ou de combat pour y faire face. Certains mécanismes psychiques sont plus extrêmes que d'autres, confère à la pathologie psy.
Le thème de la fuite dissociative dans ce cas est un peu tiré par les cheveux car, à mon sens, elle aurait dû se révéler bien plus tôt dans le parcours de cette jeune femme. Mais la psychiatrie n'est absolument pas mon domaine d'expertise et cela reste mon ressenti.
Les personnages de Chris, Mark et Ellen restent un peu trop superficiels, un comble pour un thriller psy, et c'est un barrage à l'empathie et l'immersion totale dans l'histoire.
Tout comme les explications et descriptions de pathologies et thérapies mises en oeuvre au fil des époques, qui apportent une touche professionnelle et documentée mais restent, somme toute, assez cliniques et mal intégrées à l'intrigue.
Et ce n'est pas la citation de mon groupe gothique préféré, The Sisters of Mercy, en préambule de la seconde partie, qui m'aura convaincue...
Toutefois, c'est un premier roman, un premier roman qui n'échappe pas à la camisole de tâtonnements, mais qui révèle un potentiel que je ne demande qu'à vérifier dans un prochain bouquin.

Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Une des patientes d'Ellen Roth, psychiatre, a disparu. Elle était terrorisée par un homme dont elle subissait les violences. Ellen va tout faire pour la retrouver.

Pour son premier roman, Wulf Dorn a choisi d'explorer les méandres de l'esprit humain. le résultat est un thriller intéressant mais dont le potentiel est malheureusement sous-exploité. La lecture aurait pu être plus asphyxiante, plus sombre, plus granitique. Les personnages sont ambigus mais trop superficiels.

L'auteur utilisent de nombreux artifices de narration moyennement convaincants, comme par exemple ; un psychiatre qui explique à une autre psychiatre ce qu'est le refoulement afin que le lecteur lambda puisse suivre. Il en résulte de nombreux passages démonstratifs et inutiles sur la psychanalyse. Et, en passant, depuis ma lecture, je m'interroge sur le QI moyen du lecteur lambda.

Malgré ces maladresses, L'interprétation des peurs remplit son office. Les tournants sont imprévisibles, certains passages réellement effrayants et la fin est surprenante. Même s'il ne m'en restera pas grand chose, il est nécessaire de rappeler qu'il s'agit d'un premier roman au potentiel prometteur.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Si vous chercher un thriller accaparant, suffisamment original en ce qui concerne son sujet de fond, une écriture simple mais de bonne facture, ce livre est pour vous. Inutile de chercher une quelconque recherche dans la construction ; l'intérêt même du roman n'est pas là mais au coeur de l'âme humaine que l'auteur décortique au travers d'un trouble rarement vu en littérature.
L'expérience d'assistant social en milieu psychiatrique de l'auteur semble avoir nourri copieusement ce premier ouvrage. C'est avec beaucoup d'intelligence, qu'il va promener son lecteur dans les méandres de la psyché d'Ellen, et amener progressivement le lecteur sur des chemins variés, en semant ici et là ses petits cailloux. Certes, il y a un moment où une étincelle brille, et nous montre la voie…mais pas complètement !!! C'est ce petit complément qui attise la convoitise du lecteur, qui veut finalement non pas savoir qui, mais pourquoi, et surtout comment !!!Mais pour ça, il faudra aller jusqu'au bout.
L'impression d'ensemble est, il ne faut pas s'en cacher, de plus en plus angoissante. La peur qui étreint Ellen, nous étreint tout autant. le climat oppressant est compensé par la simplicité de la construction, et le style accessible. Un thriller équilibré, qui se dévore d'une traite !

Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Alors que la première partie du récit entraîne le lecteur sur de fausses pistes (schéma convenu de collègue ou amant malveillant), la seconde partie le prend littéralement au piège et le plonge dans la perplexité. Puis le voile se lève sur le dédoublement de personnalité du personnage central, Ellen, psychiatre névrosée et schizophrène , victime et bourreau enfermée dans ses propres souffrances.
L'idée originale, le suspense efficace, et le rythme imprimé par l'idée d'une course contre la montre (en fait le cerveau dérangé de la jeune femme se fixe à elle-même des ultimatums) tiennent le lecteur en haleine.
Wolf Dorn explore la symbolique des peurs nées d'un traumatisme ancien, du refoulement, des rêves et des projections mentales, les ressorts ("triggers") qui font basculer Ellen de l'environnement qu'elle s'est construit, dans le monde des psychopathes. Comme son collègue Mark on se laisse abuser par sa duplicité, et la découverte de la vérité nous entraîne dans un univers plus sombre que ce que nous soupçonnions. C'est ce qui fait l'originalité du roman, à mon sens un thriller réussi et efficace, qui séduira les amateurs du genre.
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J'aime beaucoup les thrillers dont le thème est la psychiatrie ; Fitzek et Katzenbach s'illustrant particulièrement sur le sujet. Dorn se défend bien aussi, et c'est d'une traite que j'ai lu ce livre.
Ceci étant dit, il n'est pas exempt de défaut. Si le suspense est au rendez-vous, Dorn accumule les fausses pistes de façon redondante. Mais je ne renierais pas mon plaisir, ce thriller m'ayant tenue en haleine de bout en bout.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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