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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Premier roman que je lis de Dostoyevsky et certainement pas le dernier tellement j'ai pris un plaisir fou à le lire.
Je me doute qu'il n'est pas dans la même veine que ses autres oeuvres mais j'ai été surpris par les traits d'humour et son écriture franchement amusante. Non content d'être drôle, le roman est d'une profondeur et d'une complexité certaines, l'auteur explore une relation à plusieurs étages et c'est vraiment génial à lire.
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Avec l'Eternel Mari, Fiodor Dostoïevski nous propose une de ses oeuvres les plus singulières.

Veltchaninov remarque derrière lui un individu énigmatique qui semble presque le poursuivre. Il se rend compte que cet inconnu s'appelle Pavel Pavlovitch, un homme avec qui il a partagé pendant plusieurs années la même femme : Natalia Vasilievna.

Mari éternel, Pavel Pavlovitch a toujours fermé les yeux sur les penchants adultérins de sa femme. Veltchaninov a d'ailleurs été son amant durant de nombreuses années.

Lors de cette rencontre avec Pavel Pavlovitch, Veltchaninov apprend le décès de Natalia et rencontre sa fille Lisa. L'âge de l'enfant et sa ressemblance le submergent de doutes sur sa paternité.

Dans un face à face surprenant et vengeur, ces deux hommes vont évoquer de manière détournée cette femme tant aimée. Récit psychologique d'une grande intensité, Fiodor Dostoïevski arrive à dresser les portraits étoffés de personnages ambivalents. J'ai aimé ce récit précis sur la complexité des rapports humains.
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Un Dostoevskij diverso da quello che avevo potuto conoscere fino ad adesso leggendo l'idiota o I fratelli Karamazov. Sempre scrutatore solerte dell'animo umano e delle sue molteplici pieghe, qui il tono è meno cupo, più leggero, quasi ironico ( seppur al limite dell'isteria..) …:da non crederci!
Ex amante e marito cornuto si incontrano, si scontrano in una Pietroburgo che si svuota per il periodo estivo, giocano al gatto e al topo in un crescendo che sfiora il più bello stile kafkiano!
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Un livre déstabilisant à bien des égards. Dur quelquefois de s'y retrouver dans cette relation étrangement tordue qui allie les deux personnages principaux... et quand on pense avoir compris la direction prise en rencontrant la petite Lisa, elle disparaît aussi vite qu elle est venue.
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Petit ouvrage peu connu de Dostoïevski, l'Eternel Mari raconte l'histoire d'un homme qui croit reconnaître quelqu'un dans la rue, et se rend peu à peu compte qu'il est plus lié à cette personne qu'il ne le croit. Des secrets sont peu à peu révélés sur la vie sentimentale de ces deux hommes. le thème de l'enfance profanée, abandonnée, cher à Dostoïevski, est l'un des sujets centraux du roman.
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Veltchaninov, venu à Saint-Pétersbourg pour un procès, s'agace d'un « Monsieur au crêpe » auquel il se heurte un peu trop souvent. Il lui semble qu'il a connu autrefois, mais qui est-ce ? L'homme se présente à sa porte, c'est Trousotsky, dont l'épouse, Natalia, a été la maîtresse de Veltchaninov alors qu'il se trouvait à T… quelques années auparavant. Trousotsky lui apprend la mort de Natalia qui a laissé derrière elle une enfant, Lisa, née quelques mois après le départ de Veltchaninov de T… L'enfant aime sincèrement son père, mais il la néglige et même pire. On comprend, par les yeux de Veltchaninov qu'elle est probablement sa fille et pourquoi Trousotsky se comporte ainsi avec la petite. Comprenant que la petite fille est malheureuse, Veltchaninov la confie à des amis, en ayant arraché la permission à Trousotsky.
Très vite, la petite fille comprend qu'elle ne reverra jamais le père qu'elle aime. Elle tombe malade.
Une tragédie avec une victime innocente, et deux hommes qui ne valent pas grand-chose.
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Si Dostoïevski est russe, son texte fait montre d'une minutie et d'une précision d'horloger suisse quand à la mécanique des sentiments, des états d'âmes. Les moeurs d'un ancien temps, le style (tout en virgules, tirets, répétitions, dont l'adverbe "brusquement" ressassé à longueur de page, parfois dans la même phrase) sont surannés et donnent un contours imprécis à cette histoire de vengeance, mais l'acuité du regard de l'auteur et sa finesse d'esprit sont tout bonnement réjouissants ! Que dire de cette formidable scène, le passage le plus long du roman, cet après-midi au jardin des Zakhlebinine, cette innocence et ce paradis perdu de l'enfance momentanément retrouvés, des lignes dignes des plus beaux élans juvéniles de Twain ? A lui seul, ce chapitre constitue déjà une prouesse littéraire. Et si on ne comprend pas toujours exactement le sens profond de l'oeuvre, la morale s'il devait y en avoir une, on est quand même tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Idéale première lecture pour aborder le Maître.
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Je retrouve encore une fois un auteur que j'aime tant , dans un livre philosophique comme il nous a habitué , traitant des sujets existentiels : le remord, la haine, la culpabilité ainsi que le pardon et la rédemption. Tout cela et bien plus dans un style fluide et captivant. du grand Dostoïevski dans toute sa splendeur.................................................................................


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J'aime beaucoup les anciennes couvertures des romans publiés dans le livre de Poche et celle-ci est très parlante par rapport au contenu du roman..... Au premier plan une fillette, Lisa, une dizaine d'années, ensuite un homme vêtu de noir, Pavel Pavlovitch Troussotzky, L'Eternel mari, le dos voûté, accablé, semble-t-il par son deuil, ensuite un élégant et bel homme, fier, droit, Aléxéï Ivanovitch Veltchaninov et enfin en arrière-plan une femme, Natalia, dont on ne distingue plus les traits et pour cause car elle est décédée depuis 9 ans.... Elle était l'épouse de  Troussotzky et la maîtresse en autre de Veltchaninov..... Mais  Troussotzky était-il au courant, Lisa est-elle sa fille ou celle de Veltchninov ou d'un autre amant, qui sait quoi ?

Mon premier Dostoïevski et je dois dire que je l'ai lu d'une traite..... Une très belle surprise car je m'attendais à une écriture ennuyeuse, difficile et finalement j'ai trouvé cela très plaisant à lire, voire captivant car tenue par les personnages, ressentant toute la tension qui règne entre les deux protagonistes : Veltchaninov et Troussotzky, n'osant chacun dévoiler ses aveux, l'un pour entretenir la torture et le doute, l'autre pour ne pas avouer sa trahison au mari infortuné et peut-être dans l'ignorance, chacun, entretenant une sorte d'emprise sur l'autre.

Nous sommes à Pétersbourg, Veltchaninov est tourmenté car il veut régler au plus vite un problème d'héritage dont le procès traîne en longueur. C'est un homme hypocondriaque, centré sur lui-même, analysant tous les troubles qu'il ressent mais aussi tourmenté par ses remords. On n'en connaît pas la cause dans un premier temps mais quand il croise  Troussotzky, par hasard croit-îl, les souvenirs se précisent. Il a été pendant un an l'amant de Natalia et après son départ il savait qu'un enfant était né. Mais il a continué sa vie sans se soucier d'une éventuelle paternité.

L'arrivée de  Troussotzky, l'homme au chapeau au crèpe noir, trouble, parfois violent, gros buveur, parlant par énigmes va semer le trouble dans la vie de Veltchaninov, Celui-ci va faire la connaissance de Lisa, s'y attacher, lui offrir pour quelques jours une autre vie que celle que lui offre  Troussotzky mais le drame va survenir, poussant au paroxysme les sentiments des deux hommes.

Doïstoïevsky a écrit ce court roman en 1870, après l'Idiot et Crime et Châtiment. C'est avant tout pour moi un roman psychologique, sur le cheminement des sentiments surtout quand ils n'ont aucunes certitudes sur lesquelles s'appuyées. Veltchaninov est un homme dont la conscience ne le laisse pas en paix, qui se pose beaucoup de questions, s'inquiète de tout et l'arrivée de  Troussotzky dans sa vie après neuf ans, va réveiller le sentiment de culpabilité, de remords mais aussi de doutes. Doute sur sa paternité, doute sur ce que sait Troussotzky de sa  liaison avec sa femme, vivant celle-ci comme une trahison et redoutant sa vengeance.

La fièvre va les gagner, les hanter comme certains fantômes qui leur rendent visite, échauffant les esprits, parfois les corps jusqu'à trouver dans une sorte de morale finale qui prouve que l'homme reste ce qu'il est, surtout l'Eternel mari. Les personnages féminins évoqués sont souvent représentés comme futiles, tentatrices et j'ai été assez bouleversée du peu d'importance de Lisa dans la vie des deux hommes.

La démarche psychologie des personnages est extrêmement bien décrite, suggérée, le texte est très vivant par ses dialogues,  mais aussi par les réflexions, le cheminement des pensées de Veltchaninov bien que le personnage principal soit l'Eternel mari,  Troussotzky, car c'est lui qui détient les clés. Ce dernier est peu sympathique : il tourmente Lisa, la brutalise verbalement, moralement, voulant la faire témoin de sa vie de débauche et peut-être lui en faire porter la responsabilité. La relation des deux hommes est même parfois ambiguë, faite à la fois de violence mais aussi de proximité, presque d'amour. Cela ressemble presque à un vaudeville si la situation n'était pas aussi dramatique, la mort de l'enfant n'étant présentée que comme un événement presque mineur, ne troublant pas Troussotzky qui apparaît, disparaît laissant Veltchaninov en plein doutes et conjectures.

Une belle surprise à la fois parce que l'histoire se lit presque comme un policier, les doutes subsistant presque jusqu'à la fin mais surtout par l'analyse des comportement qu'en fait l'auteur. L'écriture est vivante, pas de temps mort, l'auteur enchaîne les faits y mêlant les questionnements de Veltchaninov faisant de  Troussotzky le révélateur, l'axe principal, celui par qui la vérité devra se faire.

Je pense avoir choisi le bon roman pour aborder cet auteur, cela me donne envie de lire par exemple l'Idiot ou le Joueur (inspiré grandement par son propre goût du jeu) avant peut-être un jour de découvrir Crime et Chatiment ou les Frères Karamazov, son dernier roman.......
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Un roman à l'image de ceux qu'écrivent Dostoïevski, dont on retrouve les thèmes classiques. Il ne fait pas partie de mes préférés, mais il n'en demeure pas moins prenant.
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