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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une pierre deux coups : mon tout premier roman de Conan Doyle et aussi mon premier dans le mileu de la chevalerie.
Un roman historique de qualité, bien en rythme, imposant par le style et le talent de l'auteur.
L'histoire se situe pendant la guerre de Cent ans où la compagnie blanche et ses trois cents archers, sous le commandement de Sir Nigel, s'en va en guerre en France. Une ambiance bien chevaleresque !
Armures, épées, tournois de tir à l'arc, batailles et duels sans merci. Tout cela avec un petit brin d'humour pour d'étendre l'atmosphère mais aussi beaucoup d'honneur et de bravoures des chevaliers et écuyers. Sans oublier bien sûr l'amour de ses dames.
Le Moyen Age et la passion amoureuse de la chevalerie.





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A sa sortie en 1890, ce roman fut qualifié de "meilleur roman historique depuis Ivanhoé" !
A découvrir en version audio chez @Voolume grâce à l'interprétation très vivante de Frédéric Kneip !

Si Conan Doyle est surtout passé à la postérité pour les enquêtes de Sherlock Holmes, c'est de son grand roman historique, « La Compagnie blanche » et de son préquel « Sir Nigel » qu'il était le plus fier.

Le livre, qui reçut un accord triomphal lors de sa sortie, retrace les aventures de Alleyne Edricson, jeune écuyer anglais, qui s'en va guerroyer en France durant la guerre de 100 ans.

Batailles, attaques de pirates, embuscades, bagarres, duels, tournois : les aventures se succèdent à un rythme échevelé.

Ajoutez-y un style vif, des personnages truculents et quelques pointes d'humour, et vous avez là un grand roman d'aventures, qui se dévore avec passion !

Je remercie les éditions @Voolume et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce roman de chevalerie peu connu qui raconte la Guerre de Cent ans par un anglais.

J'ai beaucoup aimé l'interprétation très juste de Frédéric Kneip qui sait insuffler de la vigueur à ce récit picaresque afin de captiver son auditeur grâce aux intonations et aux voix différentes qu'il prête aux personnages. Même si leurs portraits physiques très amusants sont assez grotesques car caricaturaux, ils n'en sont pas moins attachants grâce à leurs qualités humaines, comme la bravoure.

La structure narrative est composée de deux parties : le début ressemble à un roman initiatique avec le jeune Alleyne qui part découvrir le monde à sa sortie de l'abbaye De Beaulieu. Il rencontre ensuite Sir Nigel Loring, le chef des archers de "la Compagnie Blanche" et sa fille Maud, dont il tombe amoureux. A partir du chapitre 14, il quitte le Hampshire pour partir à la guerre en France et au cours du dernier chapitre, il est de retour dans le Hampshire et il espère épouser sa bien-aimée.

Ce qui rend ce récit très agréable, c'est l'humour décapant qui est omniprésent, le rythme effréné et le souffle épique de ce roman de chevalerie qui plaira à toutes celles et ceux qui s'intéressent à la période du Moyen-âge. Ce roman m'a d'ailleurs un peu fait penser à la série "Kaamelott" pour son humour irrésistible. Il donne envie découvrir le second tome "Sir Nigel" !
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La Compagnie blanche par Sir Arthur Conan Doyle, lu par Frédéric Kneip, VOolume, 2023 (1ère parution en France en 1908).

Sir Arthur Conan Doyle est surtout célèbre grâce au personnage de Sherlock Holmes.
Il a aussi écrit des romans historiques et je salue l'initiative des éditions VOolume qui réédite ses oeuvres moins connues. Cette version audio est d'excellente qualité.

Un roman historique sur fond de guerre de cent ans quand les Anglais se regroupaient en compagnies d'aventures pour aller guerroyer en France…
Un roman d'apprentissage où nous suivons le parcours d'Alleyne Edricson, un jeune clerc devenu écuyer de Sir Nigel, un récit fait de rencontres, de péripéties, d'aventures et de mésaventures de toutes sortes, d'embuscades, de batailles et de sièges…
Des personnages hauts en couleurs, des accents truculents…

C'est parfois un peu longuet et répétitif mais l'écriture est pleine d'humour, d'un brin de dérision. J'ai relevé des tonalités picaresques, des effets donquichottesques, l'apparition de quelques personnages référentiels…Les phrases-titres de chapitre sont particulièrement savoureuses.
Une partie de l'action se déroule dans des lieux français que je connais bien et j'ai apprécié de les voir cités et décrits par un auteur anglais comme si je redécouvrais des évènements historiques sous un angle nouveau.

Une réussite.

#LaCompagnieblanche #NetGalleyFrance

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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Alleyne Edricson est un jeune clerc anglais. Alors qu'il quitte l'abbaye De Beaulieu selon les voeux de son père, pour découvrir le monde, il va se trouver mêler à une grande aventure et devenir l'écuyer de Sir Nigel, un chevalier de renom.
J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans le récit. Alleyne est un jeune homme un peu trop parfait qui va enchainer des péripéties que Rocambole n'aurait pas renié. Mais petit à petit, l'intrigue prend forme et si les retournements de situation sont attendus, on prend plaisir à suivre cette intrigue. Les personnages sont vraiment attachants, toujours de bonne humeur et partant pour l'aventure.
J'ai beaucoup aimé la narration de Frédéric Kneip qui donne vie à tous ses personnages et à leurs aventures, donnant à chacun un phrasé particulier pour que l'on puisse les reconnaitre. le zozotement de Sir Nigel est particulièrement savoureux.
Un roman d'apprentissage que je ne connaissais pas et dont j'ai particulièrement apprécié l'écoute.
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La Compagnie Blanche se situe à la frontière entre fresque médiéviste et roman de chevalerie. de l'une, on a le style très descriptif, le souci de réalisme historique, la variété des situations, des anecdotes et des personnages, qui font renaître une époque avec beaucoup de verve – dans les tavernes, les abbayes et les châteaux, dans les bois et sur les champs de bataille, à travers les ripailles, les tournois et les jacqueries. de l'autre, on a les aventures à chaque coin de page, l'idéal chevaleresque tout empanaché de blanc, les héros aux grands noms – le Prince Noir, Chandos, Robert Knolles, et même du Guesclin qui ne tient pas une place négligeable dans l'affaire.
Très littéraire, cet idéal aurait pu devenir un peu trop éthéré, un peu agaçant même, sans la truculence qui l'entoure, ponctuée de jolies touches d'humour et de dérision. Anecdotes et dialogues hauts en couleur, personnages sympathiques donnent à l'ensemble un bel entrain – la tête dans les étoiles et les deux pieds bien plantés sur terre.

Sans doute aurais-je plus complètement accroché si cette fresque s'était assortie d'un travail un peu plus poussé sur le caractère d'Alleyne et son évolution au fil des aventures qui l'éloignent de la vie monastique, mais cette longue balade à travers le Moyen-Âge n'en fut pas moins un plaisir ! Et puis la guerre de Cent Ans vue par les anglais – et surtout les archers anglais – ne peut que réjouir la médiéviste en moi.
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Je cherchais un roman de Conan Doyle, et je suis tombée sur celui-là : petit roman d'aventures pendant la guerre de Cent Ans, suivant notamment l'initiation à la bravoure chevaleresque du jeune Alleyne, noble qui a grandi dans un monastère. Les péripéties sont classiques, les personnages plutôt sympathiques, notamment le vieux chevalier dégarni toujours prêt à un duel glorieux.
On sent derrière quelques passages le message politique de Sir Arthur : critique du catholicisme, avec ses moines et sa hiérarchie, exaltation de la liberté des sujets anglais face au joug supporté par les serfs français, mise en avant d'un patriotisme raisonné n'empêchant pas les personnes éduquées et de bonne volonté de s'entendre, et de se charcuter quand le devoir l'exige. La conclusion est d'ailleurs un appel à la mobilisation des Britanniques pour leur nation : en fermant le livre, je le pensais plus proche de 1914 que de 1890... Mais cela n'empêche pas d'apprécier le style suranné de ce roman d'aventures.
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La Compagnie Blanche, c'est l'histoire vue et revue d'un jeune homme qui part à la découverte du monde loin de la tour d'ivoire dans laquelle l'ont gardé ses précepteurs cléricaux. Aux côtés d'un archer qui parle fort et d'un défroqué, le héros s'embarque dans un voyage qui le fera rejoindre les armées anglaises qui occupent le sud-ouest de la France, rejoignant le contexte bien connu de la guerre de cent ans. Il découvre les réalités du monde à travers un panel de rencontres cocasses et pittoresques qui offrent au lecteur le tableau social d'une époque parfois un peu idéalisée.

Le ton du récit est plutôt léger et préfère considérer la guerre comme une grande course à l'honneur plutôt que comme une boucherie sauvage sans espoir pour les soldats du commun. Les dialogues sont bien écrits et m'ont arraché plusieurs sourires au cours de ma lecture tant les personnages y sont typiques, à la limite de la caricature. L'archer rustre et grande-gueule, le chevalier assoiffé d'honneur qui cherche à défier n'importe quel gentilhomme croisant sa route, la princesse qui n'ose assumer ses sentiments, le chevalier-mystère qui se présente masqué au tournois du Prince Noir, etc. Quiconque chercherait une fresque historiquement fidèle devrait passer son chemin. Conan Doyle nous emmène dans le Moyen Âge des cycles de chevalerie et des romans courtois qui ont façonné notre imaginaire.

Mais il ne faudrait pas oublier de mentionner la qualité narrative en elle-même. Ce roman d'apprentissage ne réinvente pas l'eau chaude, n'échappe pas non plus à quelques facilités, mais parvient à nous garder en haleine tout du long sans avoir recours à des retournements imprévus et tirés du chapeau (coucou Ken Follett).

Une très bonne lecture malheureusement encore trop méconnue.
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