J'ai beau avoir mon intégrale de
Sherlock Holmes en édition numérique, je n'ai pu résister à l'attrait de cette traduction française de 1922 (peut-être la première de l'avant-dernier recueil des enquête du célèbre détective!).
Le volume broché m'attendait au fond d'une brocante, avec son prix très modique...
Bonne surprise: entre deux pages holmsiènes, j'ai trouvé -en guise de marque-page- une carte hebdomadaire de transport de la Compagnie du Métropolitain de Paris poinçonnées de ses douze trous correspondant aux six allers et retours auxquels donnaient droit ladite carte.
Le livre a donc été lu dans une de ces rames Sprague du métro, dont le hululement des moteurs emplissaient les tunnels parisiens.
Je ne puis que faire un rapprochement personnel, avec ma visite londonienne, au début de ce siècle, au musée
Sherlock Holmes au 221b Baker Street... Devant l'accès à la station Baker Street du métro londonien, se trouve, d'ailleurs, le buste de
Sherlock Holmes "himself".
Pierre Lafitte, avait cédé tout ou partie de sa maison d'édition à Hachette. Ce qui explique la parution de l'intégralité des
Sherlock Holmes, dans le Livre de poche policier dans la deuxième moitié du vingtième siècle.... Et il est fort probable que ces bouquins aient occupés les voyages quotidiens de quelques usages de la RATP.