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3,56

sur 332 notes
sorry: désolé ou pardon.
Pardonner par personne interposée, c'est la mission que se sont donnés quatre amis en créant une société rendant ce service à la place de ceux qui ne peuvent ou ne veulent demander pardon.

Tout fonctionne à merveille jusqu'à ce qu'un client les fassent déraper après une mission demandant plus que des excuses.

Un cauchemar dans le tréfonds de l'âme humaine pour les personnages et un réveil souhaité pour le lecteur.

Une construction de phrases et de l'histoire dans lesquels on se perd parfois pour mieux rebondir quelques pages plus tard. Un bon thriller
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Après avoir lu Toi qui m'avait bien plu, j'ai décidé de découvrir le 1er roman de l'auteur.

La qualité de ce roman fait le défaut de l'autre.

La structure narrative oscille sur le même schéma, une alternance de récits à la première, deuxième, troisième personne du singulier mâtinée sur un lit de présent, passé proche, lointain... efficace, surprenant ; mais peut être indigeste à la manière d'un gratin de choucroute.

L'histoire est correcte, les personnages par contre sont en carton pâte.

Je reste évidemment sur une impression de déjà-vu, puisque ce roman est identique à l'autre et ça marche dans les deux sens.

Donc, mon avis qui n'engage que moi, soit vous lisez Sorry, soit vous lisez Toi.

Pourvu que Zoran Drvenkar ne devienne pas le Roland Emmerich de la littérature.
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A Berlin, quatre amis d'adolescence qui voient l'approche de la trentaine d'un oeil désenchanté, décident de créer une agence du nom de Sorry qui se charge de s'excuser à la place des autres. le concept inédit va se révéler fructueux et l'entreprise rencontrer un franc succès. Mais leur enthousiasme s'effondre lorsqu'un tueur à la conscience trop lourde prend contact avec eux. Les quatre amis vont alors se retrouver plongés en plein cauchemar, sans autre possibilité que de découvrir par eux-mêmes l'identité de l'assassin. 


Elu meilleur thriller de l'année 2010 en Allemagne, ce nouveau polar de l'excellente maison d'édition Sonatine est une très belle réussite. Ecrit dans un style sensible, alliant différents types de narration qui passent du "je" au "tu" et au "il" dans un subtil brouillage des pistes, Sorry offre avant tout une trame inédite aux abords farfelus - cette histoire d'agence qui s'excuse aurait pu tomber dans le grotesque, ce n'est jamais le cas - mais courageusement assumée et surtout parfaitement traitée. L'histoire est donc passionnante de bout en bout et si les codes du suspense sont totalement maîtrisés (frissons garantis, comme le veut la formule), Zoran Drvenkar fait surtout la différence en abordant des thématiques difficiles ou dérangeantes (la pédophilie, le pardon, la culpabilité, le châtiment...) à travers des personnages très attachants à la psychologie fouillée. Un roman tourmenté, intelligent et d'une grande originalité. 

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Quand je n'apprécie pas un roman porté aux nues par beaucoup de lecteurs, je me dis que je suis passée à côté de quelque chose. le problème en l'occurrence est que je n'arrive pas à savoir à côté de quoi… Je me suis pas mal ennuyée. J'ai continué parce que je voulais savoir et pour finir je ne sais pas… Un coup pour rien, le problème est que pour cela il m'a fallu ingurgiter presque 500 pages.
L'idée de départ, créer une agence pour proposer aux gens de s'excuser à leur place auprès de ceux qu'ils n'osaient pas affronter, m'a paru originale. L'histoire est plutôt bien construite, compte tenu de sa complexité. le problème est que je n'y ai trouvé aucun intérêt au fond.
Les personnages se succèdent, se croisent, se mêlent. C'est même bien fait. Mais bon, ce roman n'était pas pour moi.
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Après la lecture du magistral "Toi", je me suis tournée vers le premier roman (traduit) de l'auteur... J'en ressort avec l'impression que le romancier a testé dans ce premier opus les procédés qui font du second un vrai chef-d'oeuvre : peinture d'allemands moyens, très proches de nous, très vraisemblables, mise en scène d'un groupe d'amis, soudés, mais aux motivations et personnalités très différentes, utilisation (ponctuelle ici) de la deuxième personne, variations entre les points de vue et croisement de diverses intrigues. Une réussite, mais un peu moins aboutie que son roman suivant.

Quatre trentenaires, amis de lycée, en période de chômage créent une entreprise, Sorry. Son champ d'action : s'excuser au nom de ses clients auprès de différentes victimes, secrétaires licenciées à tort, employés harcelés... Jusqu'au jour où ils trouvent la personne à contacter fraîchement assassinée, et un message leur enjoignant de s'excuser auprès du cadavre avant de le faire disparaitre... L'intrigue tient amplement ses promesses, et malgré mes petites réticences, ce thriller tient le haut du panier.
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L'idée de départ est séduisante : quatre copains s'associent pour créer une agence, nommée Sorry, dont l'activité est de s'excuser à la place des clients qui font appel à elle.
Tout va pour le mieux jusqu'à ce qu'un meurtrier demande les services de Sorry.
L'intrigue est bien rythmée, on ne s'ennuie pas un instant. L'atmosphère est glauque à souhait, même les "gentils" ne le sont pas tant que ça...
La construction est originale, l'auteur alternant les chapitres où sont mis en avant les différents protagonistes, et les paragraphes commençant par je, tu ou il. le suspense est maintenu jusqu'au bout, et j'ai eu l'impression d'avancer vers la vérité par petits cercles concentriques se rétrécissant de plus en plus.
En conclusion : un polar bien agréable à lire.
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J'ai découvert cet auteur lors de mes pérégrinations sur Babelio, l'un des membres le comparant à Fitzek. Ni une ni deux, je me procure cet ouvrage dont la quatrième de couverture est alléchante. Un bon petit polar psychologique, allemand qui plus est afin de diversifier les pays que je "visite", et roule ma poule !
Tamara, Frauke, Kris et Wolf se connaissent depuis l'enfance. Si à l'époque ils étaient inséparables, ces derniers temps ils ont fait cavalier seul, avec pour seul résultat un licenciement pour l'un, une rupture pour un autre, une dépression... le tableau est bien sombre pour notre quatre protagoniste. Kris, assis sur un banc, dans un parc, totalement désemparé quant à son futur, trouve une idée de génie : une agence qui s'excuse pour les autres, souvent trop lâches pour le faire eux-même ! Ses amis acceptent de se lancer dans l'aventure ; l'agence "Sorry" est née. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle cartonne, même s'il n'y a aucune publicité, tout se fait au bouche à oreilles.
Voilà, entre autre, ce que le meurtrier attendait pour frapper ; une espèce d'absolution. Il envoie la fine équipe sur les lieux du crime et les enjoint de s'excuser auprès du cadavre de sa part. Aucune échappatoire pour nos héros : l'assassin les connaît très bien et menace leur famille.
Un thriller haletant, qui met la tête à l'envers ; nous avons effectivement une personne qui nous relate l'histoire, mais impossible de découvrir qui est-il... Rebondissements, intrigue sacrément bien ficelée, une tension se fait sentir tout au long du roman. On se met à douter de tout le monde, on regarde par dessus son épaule, au cas où ! Je vous mets au défi de découvrir le meurtrier, qui vivra et qui mourra...
Un roman implacable qui ne nous laisse aucun moment de répit.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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Les mots me manquent…Si rares sont ces moments teintés de grâce et d'intense satisfaction après avoir refermé un livre…Un pur instant de bonheur, ne craignons pas les mots.

Kris, Wolf, Tamara et Frauke, ont la trentaine berlinoise errante et blessée. Amis d'enfance, aucun d'entre eux n'a réellement entrepris quoique ce soit de constructif dans sa vie. L'idée de génie de Kris va bouleverser leurs existences bancales.


«Il y'a un truc qui manque aux chefs et aux décideurs, un truc dont ils ne peuvent pas se dépêtrer, qui plane comme une ombre menaçante sur leur vie…Ce truc là leur pourrit tellement la vie que ça se voit sur leurs figures…Ils ne savent pas s'excuser. Alors c'est pour ça qu'on va leur offrir. Des excuses à la pelle, à un prix sacrément juteux «

La création de leur agence leur prend à peine quelques heures. Son nom, c'est Tamara qui en a l'idée : Sorry. Celle ci prend son envol à vitesse exponentielle et leur destin se scelle…

Fondu enchaîné et nous voilà quelques mois plus tard, une villa achetée au bord du lac Wannsee et des comptes en banque bien garnis.Un simple coup de fil, une simple mission de « Pardon » qui va les faire basculer dans l'horreur.

Cela suffira pour le résumé car point trop n'en faut afin de ne pas dévoiler cette histoire hors du commun.

J'avais beaucoup entendu parler de Zoran Dvrenkar et j'étais si fébrile et si pleine d'attentes avant de commencer « Sorry » que je craignais de ne pas accrocher au style si atypique de l'auteur. Atypique, car la construction des chapitres est si déroutante qu'un instant de déconcentration suffit à faire perdre son chemin.

De la narration classique au TU et au JE, de Avant, Pendant et Après, l'auteur joue avec le temps et les personnages et au commencement, on ne sait plus…Qui est TU ? Qui est JE ?

Et les pièces s'emboîtent, une à une. La lecture devient aisée, logique, coule toute seule, malgré les contre-courants, comme l'eau du Wannsee. Et l'on se noie dans cette histoire, on finit pas s'abandonner aux eaux de ce lac pour finir sans souffle aucun, noyé dans cette rivière de mots, aux confluents des vies et destins de ce roman.

Du grand art !

Lien : http://lemarquepagedenath.wo..
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Sorry est un thriller de Zoran Drvenkar publié en Allemagne en 2009.
Berlin. Tamara, Frauke, Kris et Wolf sont quatre jeunes trentenaires qui se connaissent depuis le lycée. Aucun n'a particulièrement réussi et ils décident de créer une agence originale chargée de s'excuser à la place d'une entreprise. La réussite est immédiate mais leur vie prend un tour inattendu quand un meurtrier s'attache leurs services. L'histoire se tient mais les personnages, guère attachants, n'aident pas à entrer dans l'histoire.

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Je dois dire que je suis plus que déçue par ce livre. J'avais lu, en effet, dans de nombreux articles, que c'était vraiment le thriller à ne pas rater, qui plus est publié chez Sonatine (qui, il est vrai, publie de très bons livres, d'après ce que j'ai pu découvrir jusqu'à maintenant), mais là, D-E-C-E-P-T-I-O-N!!!!

Je voudrais revenir sur les propos dithyrambiques de cette quatrième de couverture. Tout d'abord, je n'ai pas trouvé le style si remarquable. C'est écrit correctement, principalement au présent, ce qui donne beaucoup de rythme et de frénésie à l'intrigue. Mais le style en lui-même ne m'a pas semblé exceptionnel!

L'originalité est réelle par contre, et c'est vrai que l'auteur construit son histoire en utilisant la technique des points de vue multiples, le lecteur en sait beaucoup moins que les personnages. On ignore jusqu'à la fin l'identité de certains narrateurs, nommés vaguement "toi", ou "l'homme qui ne devait pas être là" (si mes souvenirs sont bons) par exemple. Dvrenkar s'amuse à nous révéler des miettes de l'intrigue, et à nous faire sentir que ce qui est dit n'est pas forcément à prendre au pied de la lettre, ce qui pourrait - et je dit bien pourrait- donner à l'ensemble une délicieuse odeur de mystère, mais non, hélas, avec moi,ça ne l'a pas fait!!

Il y a des rebondissements, ah ça oui!! Pour en avoir, il y en a, mais trop à mon goùt! Comme je l'ai lu dans un autre blog, je pense que l'originalité tue l'originalité, et qu'à vouloir nous surprendre sans cesse, l'auteur lasse et fatigue le lecteur.

L'idée de départ d'une agence qui offre ses services pour permettre aux autres de se faire pardonner est en soi une très bonne idée de départ, et je me suis dit, ouais, il fallait y penser. Cela permet de développer le thème de la culpabilité, de créer des effets de miroirs, les personnages de l'intrigue se retrouvant prisonniers de leurs propres mensonges et de leurs propres culpabilités, MAIS le traitement de l'intrigue rend l'histoire impossible voire improbable à mes yeux et la structure, l'ossature du roman est juste trop instable. J'aime me dire, en lisant un roman (encore plus pour un thriller) que ce qui est écrit pourrait arriver, que c'est vraisemblable. C'est cela qui me touche en général. Ou bien sinon, je lis carrément de la SF pour découvrir un univers régi par d'autres lois. Mais là, il y a des éléments de la vraie vie, traités avec des éléments impossibles à voir se réaliser, car l'auteur tord trop l'histoire pour qu'elle aille dans le sens qui lui va.

Bref, pour résumer, je n'ai pas du tout aimé car:
- il y a vraiment trop de rebondissement. C'est vraiment trop rapide et speed,
- l'auteur privilégie la structure (trop) complexe, au détriment des personnages, qui sont creux et sans âmes pour moi. On a l'impression que ce qui compte c'est l'effet de surprise à répétition, comme dans ces blockbuster hollywoodiens sans intérêt, ce qui enlève profondeur et crédibilité au roman,
- le lieu (Berlin) est à peine décrit, et cela manque je trouve. Cela enlève aussi de la profondeur et de la vraisemblance,
- on ne sait plus qui dit quoi, à qui, ni qui est qui, bref, c'est le bordel (à relier aux rebondissements multiples)

En revanche, j'ai aimé le thème de base de la culpabilité et la quatrième de couverture qui laissait présager d'agréables heures de lectures.

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