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4,02

sur 429 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Février 2018, Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon, reçoit la visite de son ami Anais, celle-ci est très inquiète au sujet de sa soeur, Esther, qui semble avoir quitté son appartement subitement.
Convaincue qu'elle a été enlevée, elle demande à son ami d'enquêter, les mois passent et toujours aucune nouvelle de la jeune femme.
Les disparitions inexpliquées continuent jusqu'au jour où le corps pendu d'une femme est découvert dans une usine desaffectée.
Elle est la première d'une série qui va faire comprendre aux enquêteurs qu'un tueur en série est à l'oeuvre.
Chrystel Duchamp nous propose un récit au suspense implacable, l'histoire tire en longueur et reprend un nouveau souffle à la moitié du livre.
J'ai fini cette lecture à bout de souffle.
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Lu en deux jours parce que le style est fluide, mais de nombreuses erreurs et incohérences.

Les erreurs:
§ -On ne passe pas le concours de commandant! ( CF Thomas, le commandant enquêteur de ce polar) Vous arrivez à ce grade sur proposition de votre chef de service d'abord, puis après un examen de dossier en commission paritaire, administration-syndicat.
- Les rapports et résultats des commissions rogatoires ne sont pas destinés au préfet, mais au magistrat, Procureur ou juge d'instruc qui instruit l'affaire.§

Les incohérences et /oublis:
§ - Dans le témoignage du chauffeur de taxi qui dépose Esther - l'une des victimes- dans une zone industrielle désaffectée de Feyzin, ce dernier parle d'elle en disant qu'elle était pieds-nus et le visage maculé de sang.
Dans la fin du polar, quand les victimes s'espriment, Esther ne parle pas de ces deux "détails", mais évoque son chat et l'oubli, dans son appartement qu'elle quitte en hâte, du livre, "Le mal des ardents".

- Apparemment, ce livre aurait été tiré, imprimé, à 200 exemplaires, mais "en toute discrétion", par son auteur auprès de l'imprimeur (chèque à une ancienne adresse plus d'actualité), d'où les difficultés pour remonter, pour le commandant Thomas Missot, sur ce dernier.
Or, quand qui que ce soit, publie un livre à plus de 50 exemplaires, il doit, de même que son imprimeur et/ou éditeur, faire parvenir un exemplaire à la BNF, Bibliothèque Nationale de France. Si certaines informations contenues dans le formulaire spécifique de déclaration n'étaient pas mentionnées, nul doute que la BNF aurait réagi...

Lourdeurs:
§On dit au théâtre que les silences sont très importants, autant que le texte, et que quand on dit celui-ci, il faut accentuer les consonnes. Et l'on se méfie de l'effet de répétition, tant dans le texte que dans la gestuelle.
Ici, à chaque fin de chapitre, un rebondissement qui se voudrait en être un, mais qui ne l'est pas, tant il n'y a plus d'effet de surprise. Au hasard: une victime sans langue, un ciseau taché de sang, un grand effroi de la part d'un des protagonistes, une nouvelle à faire la Une du JT de 20 heures.....
Je pense qu'il y aurait eu à gagner en "intensité" à être plus "léger" dans la narration. Mais bon, simple avis de lecteur qui n'a pas trouvé son compte.

- Les infos sur les sénatoriums, sur les méfaits de l'ergot de seigle, semblent provenir d'un copier-collé de Wikipédia, sans parler des chiffres sur les femmes agressées et violées en fin de livre. Dommage, un peu plus de simplicité et de non-dit aurait renforcé le texte.§

Dommage care le sujet traîté est noble, d'actualité, dramatique, dur et encore loin d'être résolu, même si des avancées sont notables.

Comme d'habitude, je ne resterai pas sur cette déception de lecture, et lirai un autre des ouvrages de Chrystel Duchamp.
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Je suis assez déçue de cette lecture. C'était sympatoche, sans plus. J'avais pourtant lu de nombreux commentaires élogieux...
J'ai trouvé l'histoire assez plate, sans réel suspense. Les lieux ne font absolument pas froid dans le dos (des structures abandonnées plus que classiques) et les actes dits machiavéliques ne sont pas du tout effrayants (légèrement glauques, tout au plus). Les passages sont assez longs, l'histoire tarde à se mettre en place, il n'y a pas assez d'éléments qui permettent de se mettre à la place des enquêteurs, et puis la fin... tout est déballé, comme ça ! Je n'ai pas ressenti cette excitation crescendo liée à la découverte des éléments et qui indiquent qu'on arrive à la fin de l'enquête.
Néanmoins, le petit détail à la fin m'a "choqué (Hein ? Noooon !), les personnages sont bien construits, certains éléments sont inspirés de faits réels ce qui rend l'histoire assez réaliste, et malgré tout intrigante.
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La plume de Chrystel Duchamp est toujours aussi fluide et on prend plaisir à entrer dans ce polar prometteur.
Malheureusement le déroulé est laborieux et l'intrigue semble ne jamais vouloir passer la seconde, traversant un gros creux avant de rebondir maladroitement sur un final qui contraste beaucoup trop.
Encore une fois chez cette auteure, le registre de langage n'est pas toujours en adéquation avec les personnages ou les situations, et certains dialogues sonnent particulièrement faux.
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