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4,02

sur 429 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Délivre-nous du mal et ne nous soumets pas à la tentation ? Amen ?

Non, pas d'Église dans ce thriller, ni même de prêtre, malgré tout, laissez les enfants assez loin de ce récit qui est violent et glauque dans la mise en scène des cadavres.

Une femme a disparu. En France, on a le droit de disparaître, sans rien dire à personne.

Peut-être, mais quand on part, on prend ses papiers, son argent (qu'on a retiré à la banque auparavant) et on ne laisse pas son chat enfermé dans sa chambre, sans manger et sans boire, non ? L'enquête principale commence ainsi, avec une femme qui est persuadée que sa soeur a été enlevée. L'enquête partira dans des directions inattendues…

Autant où son précédent roman "Le sang des Belasko" m'avait conquis à 100%, autant où celui-ci me laisse mitigée. Je suis partagée entre deux sentiments : j'ai apprécié certaines choses dans le récit, et pourtant, j'ai une sensation de vide en moi, comme si je n'avais pas accroché à cette lecture ou que j'y avais accroché à moitié.

Le début était prometteur : le roman commence par des prologues qui se terminent abruptement, laissant le lecteur dans un suspense énorme, sans que l'on en sache plus pour le moment.

Les dates n'étant pas les mêmes, la question sera de savoir comment ces trois prologues se rejoindront dans le récit. Pour le premier, on comprendra vite comment.

Ma sensation de vide durant ma lecture vient du fait que j'ai eu l'impression que cette histoire manquait de liant. L'épisode avec le petit village de Oingt est sans doute de trop dans ce récit.

J'avais commencé à décrocher un peu du récit et là, avec ce qui va suivre, j'ai eu l'impression de me retrouver face au fameux concept du "jumping the shark" (autrement dit, la scène qui va trop loin), même si elle faisait référence à un épisode historique réel. Dans le récit, par contre, c'est plus poussé que dans le fait divers réel.

Quand bien même cet épisode se rattache ensuite au récit central, ce qui me heurte, c'est que cela va trop loin dans la folie vengeresse et ça a fichu en l'air les messages importants que possédait ce récit, notamment sur la banalisation des viols, des féminicides, de toutes ces femmes battues que l'on n'écoute pas, dont on ne prend pas assez au sérieux les dépôts de plainte.

Comme si les personnages n'avaient pas été réalistes, ce qui est bizarre comme sensation, puisque notre policier peste sur l'administration qu'il doit faire, qu'il passe plus de temps au bureau que sur le terrain et qu'il lui semble s'être transformé en secrétaire.

C'est tout à fait le résumé de la fonction de policier ou d'enquêteur. Sans doute est-ce la manière dont c'est amené dans le récit qui l'a fait sonner faux. Idem avec les aveux de sa fille, qui semblent n'être là que pour rajouter du glauque au glauque, alors que cela n'apporte rien au récit, si ce n'est de l'eau au moulin de certain(e)s.

C'est un sentiment d'irréalité, de fausseté dans les monologues (ou dialogues) qui m'a attrapé à plusieurs moments et qui ont gâché cette lecture qui était prometteuse, car nous étions dans un polar qui n'avait rien de commun avec les habituels.

L'autrice sortait des sentiers battus en mettant de l'originalité dans la construction du récit et dans son contenu (mais pas dans les personnages, hélas). Elle avait réussi à piquer ma curiosité et je me demandais ce qui se cachaient derrière ces disparitions suspectes. Mon sentiment de départ était que cette lecture était prometteuse… Zut, loupé.

Le final, un peu bâclé, un peu trop rapide, laisse comme un goût d'inachevé, là où le final du "Sang des Belasko" était remarquable. Même si les derniers chapitres, sous forme de lettres, expliquent bien des choses, cela n'enlève rien au sentiment de gâchis qui m'a étreint durant une bonne partie du récit.

Pourtant, ce roman n'est pas à jeter aux orties, c'est ce qui fait que je suis, une fois de plus, le cul entre deux chaises, même s'il penchera plus du côté des "lectures qui ont foiré" alors que l'autre roman de l'autrice est dans mes coups de coeur.

Sans doute est-elle plus douée pour les polars psychologiques que dans les enquêtes policières avec des vrais flics.

J'essaierai son autre roman "L'art du meurtre" pour ne pas rester sur ma chute… Allez, en selle !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'histoire débute par un prologue ou l'on découvre 3 personnages. Anaïs qui est persuadée que sa soeur a été enlevé, Mathéo photographe de lieux désaffectés (Urbex) découvre un cadavre d'une femme suspendue et Pierre dont sa femme meurt d'un arrêt cardiaque.

Dans ce livre, on nous dévoile un prologue décliné en trois temps pour mener sur une première puis deuxième et troisième partie qui complètera toute l'histoire pour nous mener vers la fin.

C'est le premier livre que je lis de l'auteur et je peux dire que dans l'ensemble j'ai assez bien aimé le lire, même s'il comportait quelques zones d'ombres pour ma part.
L'auteur nous mène un récit bien ficelé, mais je dois avouer que je suis resté un peu en dehors de cette histoire.
J'aime qu'on aille droit au but et ici j'ai eu un sentiment qu'on tournait inutilement autour du pot et perçu quelques longueurs et récits moralisateurs qui ont pour ma part alourdie le récit.
Les personnages n'ont pas su non plus me convaincre, je n'ai pas pu m'attacher à eux et je suis restée complètement à la surface de tout sans pouvoir me plonger dans ce livre comme j'aurais voulu, c'est dommage mais voilà je suis un peu passée à côté de cette histoire pourtant bien mené.

Pour conclure, un livre qui se laisse lire et pas mal du tout mais je n'ai pas pu attacher complètement à l'histoire et les personnages.
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Cela fait un petit moment que je vois passer le nom de cet auteur de thriller depuis l'Art du meurtre et son second le Sang des Belasko et j'avoue que la quatrième de couverture de Délivre-nous du mal m'a plus que tenté, du coup j'ai sauté le pas et me suis lancée dans cette lecture.

En effet cette histoire de disparition de soeur m'a titillé même s'il s'agit d'un thème plutôt vu et revu dans le genre qu'est le thriller, j'aime également beaucoup la couverture de ce bouquin.

Dans les premières pages nous faisons la rencontre d'Anaïs dont la soeur disparait, l'appartement de celle-ci est en effet désert, tout semble en place et en ordre dans l'appartement de celle-ci, cependant détail troublant le chat est resté sur place sans vraiment avoir de quoi avoir de quoi se nourrir et de quoi boire.

Cela alerte donc Anaïs car Esther qui est sa soeur ne serai pas partie en laissant son animal ainsi. Thomas qui est un ami d'Anaïs va voir ce qu'il peut faire de son côté au niveau de cette enquête mais rien ne semble pour lui être du côté d'une disparition inquiétante.

Plus tard Thomas va devoir enquêter sur une autre disparition d'un corps pendu comme celui de la couverture du livre et avec le crane rasé et la langue coupé.

Et puis ce type de meurtres va à nouveau se perpétrer dans un autre lieu mais avec toujours les mêmes mutilations.

Le récit devient haletant à partir de ce moment car on a hâte de découvrir le mobile du tueur, qu'y est-il ect...Et j'ai beaucoup aimé le chemin que prend l'auteur pour nous amener jusqu'à la évoquant notamment des histoires venus en partie du Moyen-Age.

Une écriture fluide et une plume vraiment plus qu'agréable à suivre, j'ai lu avec plaisir ce roman de Chrystel Duchamp e je tenterai de nouveau avec plaisir cette expérience.

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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma derniere lecture de 268 pages sur la liseuse.
Avant tout chose je tenais à m'excuser auprès de belette2911 car j'ai repris sa critique étant entièrement de son avis et désolé auprès de vous aussi d'avoir fait aussi simple. Après la lecture de ce livre je suis très mitigé. Je suis partagé entre deux sentiments : j'ai apprécié certaines choses dans le récit, et pourtant, j'ai une sensation de vide en moi, comme si je n'avais pas accroché à cette lecture ou que j'y avais accroché à moitié.

Le début était prometteur : le roman commence par des prologues qui se terminent abruptement, laissant le lecteur dans un suspense énorme, sans que l'on en sache plus pour le moment.

Ma sensation de vide durant ma lecture vient du fait que j'ai eu l'impression que cette histoire manquait de liant. L'épisode avec le petit village de Oingt est sans doute de trop dans ce récit.

J'avais commencé à décrocher un peu du récit et là, avec ce qui va suivre, j'ai eu l'impression de me retrouver face au fameux concept du "jumping the shark" (autrement dit, la scène qui va trop loin), même si elle faisait référence à un épisode historique réel. Dans le récit, par contre, c'est plus poussé que dans le fait divers réel.

Quand bien même cet épisode se rattache ensuite au récit central, ce qui me heurte, c'est que cela va trop loin dans la folie vengeresse et ça a fichu en l'air les messages importants que possédait ce récit, notamment sur la banalisation des viols, des féminicides, de toutes ces femmes battues que l'on n'écoute pas, dont on ne prend pas assez au sérieux les dépôts de plainte.

Comme si les personnages n'avaient pas été réalistes, ce qui est bizarre comme sensation, puisque notre policier peste sur l'administration qu'il doit faire, qu'il passe plus de temps au bureau que sur le terrain et qu'il lui semble s'être transformé en secrétaire.

C'est tout à fait le résumé de la fonction de policier ou d'enquêteur. Sans doute est-ce la manière dont c'est amené dans le récit qui l'a fait sonner faux. Idem avec les aveux de sa fille, qui semblent n'être là que pour rajouter du glauque au glauque, alors que cela n'apporte rien au récit, si ce n'est de l'eau au moulin de certain(e)s.

C'est un sentiment d'irréalité, de fausseté dans les monologues (ou dialogues) qui m'a attrapé à plusieurs moments et qui ont gâché cette lecture qui était prometteuse, car nous étions dans un polar qui n'avait rien de commun avec les habituels.

L'autrice sortait des sentiers battus en mettant de l'originalité dans la construction du récit et dans son contenu (mais pas dans les personnages, hélas). Elle avait réussi à piquer ma curiosité et je me demandais ce qui se cachaient derrière ces disparitions suspectes. Mon sentiment de départ était que cette lecture était prometteuse… Zut, loupé.

Le final, un peu bâclé, un peu trop rapide, laisse comme un goût d'inachevé. Même si les derniers chapitres, sous forme de lettres, expliquent bien des choses, cela n'enlève rien au sentiment de gâchis qui m'a étreint durant une bonne partie du récit.

Pourtant, ce roman n'est pas à jeter aux orties, c'est ce qui fait que je suis, une fois de plus, le cul entre deux chaises, même s'il penchera plus du côté des "lectures qui ont foiré" .

Encore toutes mes excuses pour ce plagiat et j'espère ne pas être poursuivi !!!
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Après avoir beaucoup apprécié "le Sang des Belasko", je me suis précipitée dans la foulée sur "Délivre nous du Mal".
Et bien pour moi, c'est en dessous du précédent.
Tout d'abord, j'avoue avoir été perdue très souvent dans les dates et j'ai dû plus d'une fois, revenir en arrière, quitte à mettre des post-it, pour savoir où j'en étais.
Pas très fluide tout cela, mais ça en valait la peine malgré tout, enfin pendant une partie du livre.
Le thème central est fort bien traité et documenté et d'actualité qui plus est. Cela ne m'a pas sauté aux yeux de prime abord, car l'autrice prend de nombreux chemins tortueux pour enfin le développer dans toute son horreur.
Les intervenants sont très nombreux et mis à part, le personnage de Thomas le commandant à la PJ de Lyon qu'on suit aisément, pour les autres on se perd en essayant de les relier à l'intrigue, en tenant compte déjà de la difficulté chronologique, citée ci-dessus.
Néanmoins, l'intrigue reste captivante avec un suspens très prenant jusqu'au moment où commence l'histoire véridique, en cet été 1951, du village de Pont Saint Esprit dans le Gard, où la population fut frappée par une crise d'hystérie générale.
Je connaissais ce fait divers donc ce ne fut pas une découverte pour moi.
L'autrice relate parfaitement les faits, grâce aux nombreuses recherches effectuées sur ce sujet.
Mais alors, que diable vient faire cette histoire et quel est le rapport avec le sujet central de ce roman ?
On n'y arrive tout doucement vers le milieu du livre et malheureusement, c'est à partir de cette insertion que j'ai commencé à décrocher et ce jusqu'à l'épilogue.
Et que dire de la fin ? Elle parait sans doute originale et recherchée pour beaucoup de lecteurs, mais en ce qui me concerne je n'ai pas été convaincue du tout.
Je le regrette mais j'ai trouvé cela invraisemblable, irréel et même un peu bâclé, par rapport à la justesse, à la vérité et à l'importance du thème abordé.
Heureusement, un petit rattrapage en forme de clin d'oeil, apparait sur les trois toutes dernières phrases.
C'est d'autant plus dommage que pour en revenir au "Sang des Belasko" le final était sans aucune faille et remarquable.
Je vais néanmoins, puisque je l'ai dans ma PAL, entreprendre la lecture de "l'Art du meurtre" qui j'espère me réconciliera avec Chrystel Duchamp.
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Après un thriller psychologique magistral sur fond de huis-clos familial diabolique, Chrystel Duchamp revient avec un polar plus conventionnel qui séduira certainement les amateurs du genre.

Comme à mon habitude, lorsque j'ai affaire à un auteur que j'ai déjà lu et apprécié, je me suis lancée dans ce nouveau roman sans rien savoir de son contenu, refusant de lire la 4e de couverture pour éviter d'être spoilée. Je ne sais pas pourquoi mais il ne m'était pas du tout venu à l'esprit que l'auteure puisse nous offrir autre chose qu'un nouveau thriller psychologique. Je n'ai compris ma méprise qu'après m'être délectée du triple prologue absolument parfait. J'étais rentrée dans le roman totalement en confiance, confortée dans mon idée par ce prologue de haut niveau avant de me casser vertigineusement le nez sur un polar tout ce qu'il y a de plus fidèle au genre. Si j'avais lu cette fameuse 4e de couverture, il est certain que j'aurais passé mon tour pour ce roman parce que je ne suis plus en capacité d'apprécier une enquête policière, aussi rondement menée soit-elle et celle-ci, malgré toutes les qualités qui la caractérisent ne fait pas exception. J'ai réussi à tenir jusqu'au bout mais ce fut long et laborieux pour moi qui suis totalement hermétique aux déboires des enquêteurs, à leurs fausses pistes et à leurs intuitions. Je ne lis de la littérature noire que pour cerner les personnalités des tueurs et des victimes et frémir de leur folie ou de leur peur, or je ne parviens pas à ressentir la moindre émotion à travers le regard d'un enquêteur. C'est ainsi.

Heureusement, le roman prend un nouveau virage sur la fin, ce qui a à nouveau piqué ma curiosité même si dans le même temps j'ai été un peu surprise par la manière dont tout ceci était amené.

Je reconnais à l'auteure une vraie recherche d'originalité tant dans la construction de son récit que dans l'histoire en elle-même et le mobile qui se cache derrière ces meurtres en série et je pense sincèrement que les amateurs de polars ne peuvent que se régaler.

Il y a néanmoins un écueil de taille dans ce roman et pour le coup, mon goût très modéré pour le polar n'y est pour rien. Certains monologues sonnent complètement faux, je pense notamment à cette adolescente qui s'exprime d'une manière totalement déroutante pour son âge et son vécu traumatisant ou encore à cet enfant en train de brûler et qui prend le soin de châtier son langage. Totalement improbable ! Je m'étonne que personne, parmi les bêta lecteurs ou l'éditeur, n'ait fait remarquer ce point à l'auteure avant la parution de ce livre.

En dehors de cela, le reste n'est qu'affaire de goût, à vous donc de trancher : polar or not polar ?
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Ce polar m'a déconcerté. En refermant la dernière page je me suis dit que la thématique des violences faites aux femmes est un sujet intéressant, et évidemment d'actualité. Mais j'ai trouvé la construction de ce roman confuse. L'intrigue démarre de deux enlèvements de femmes et aborde la difficulté de faire appréhender par les services d'enquêtes la disparition de majeure. Puis on fait un saut d'un an, sans qu'on sache vraiment ce qu'il s'est passé durant cette année, que ce soit en terme d'enquête ou au niveau de personnages. Puis on découvre un premier corps dans une usine désaffecté le crâne rasé et la langue coupée. Les investigations se poursuivent avec la découverte d'autres corps, puis on fait un nouveau bond d'une année et on va changer complètement d'enquête avec une intoxication par un champignon présent dans le seigle. Et là j'ai été un long moment perdu me demandant quel était le lien. Puis viennent les 40 dernières pages qui nous livrent la clé de l'ensemble. J'ai trouvé l'idée de base très intéressante, mais la construction est pour moi assez confuse et il manque de la psychologie des personnages, que ce soit au niveau des enquêteurs ou du "bad guy" qui est quasiment absente, sauf les 15 ou 20 dernières pages. En conclusion, je dirai dommage car l'idée était attrayante.
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Un polar plutôt sympathique mais que j'ai trouvé un peu lent. le rythme est un peu inégal et je n'ai pas eu de réelle empathie ni pour Thomas, ni pour les victimes, dont on connaît très peu le parcours, ou très tard dans le récit. de même, la série de "macabres découvertes" annoncée dans le résumé n'arrive que tard dans l'histoire (à environ 30-35 %). Les chapitres sont courts, ce qui est une bonne chose, mais l'action assez peu présente. Enfin, un trigger warning (viols, inceste, violences sur des femmes) est à noter. En bref, un polar sympa mais qui aurait mérité plus de rythme.
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Délivre-nous du mal est le premier roman de Chrystel Duchamp que je lis

J'aime beaucoup son style d'écriture, fluide, limpide. Les chapitres sont courts, ce qui donne du rythme à la lecture.

Le roman débute par la disparition d'Esther, sa soeur Anaïs va donc demander de l'aide à son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon. Après de nombreuses recherches rien ne permet de retrouver Esther.

Mais un jour un cadavre de femme est retrouvé pendu dans une usine désaffectée. La victime a eu le crâne rasé et la langue sectionnée. Il y en aura d'autres.. l'équipe du commandant Missot est perdue, elle n'a aucun indice qui permettrait de retrouver le tueur.

Ensuite l'histoire bascule sur un autre événement se déroulant dans un petit village. Des gens deviennent fous, d'autres se suicident. Les enquêteurs font le lien avec ce qui est arrivé à Pont-Saint-Esprit en 1951, les habitants sont atteints d'ergotisme.

Je n'ai pas aimé cette deuxième histoire, j'étais tellement ancrée dans la première que j'avais du mal à comprendre ce qu'elle venait faire ici, tout en me doutant qu'à un moment où un autre tout serait lié. En plus j'ai trouvé le rythme plus lent

Le dénouement a été une grande déception, je l'ai trouvé bâclé, incohérent et manquant de réalisme. Par contre les quatre dernières phrases du livre !!! Géniales.

Comme j'ai beaucoup la première partie du roman et que j'ai aimé le style de l'autrice je vais continuer à découvrir ses livres.
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En résumé : un roman policier dans lequel est abordé le sujet des violences faites aux femmes.

En détail :

L'histoire se déroule à Lyon et dans ses alentours, pour ceux qui connaissent, vous retrouverez les lieux et la géographie de la région Rhône Alpes. Les différents aspects de l'enquête sont assez classiques pour un roman policier, ainsi que les protagonistes. le lecteur va suivre Thomas Missot dans son quotidien de commandant à la PJ. Il va travailler sur plusieurs disparitions inquiétantes de jeunes femmes, jusqu'à ce que son équipe commence à faire de macabres découvertes (les scènes de crime sont plutôt gores).

Le récit se déroule sur plusieurs années, ce qui permet à l'enquête de prendre du recul et l'histoire un peu de perspective. Grâce à trois sauts dans le temps (2018, 2019 et 2020), le lecteur passe les temps morts de l'enquête plutôt que de subir de longues digressions. Ainsi, Thomas va travailler successivement sur plusieurs enquêtes, dont certaines sembles liées mais selon quel prisme ? Puis, passé un certain stade de l'intrigue, l'histoire va prendre un tournant vraiment inattendu et tout va s'accélérer.

Cette temporalité permet également de mieux connaître le personnage principal et notamment de voir évoluer sa vie familiale. le quotidien n'est pas toujours rose dans la famille Missot et Thomas va devoir mettre ses talents d'enquêteur en oeuvre pour comprendre et résoudre le mal être de sa fille.

J'ai trouvé que certains dialogues manquaient de réalisme notamment lors d'un passage assez intense (Je vous invite à vous faire votre propre opinion !). L'histoire est entraînante et la plume de l'auteur agréable à lire.

Les enquêtes sont très axées sur les violences faites aux femmes, parfois sur de très jeunes personnages. Donc attention pour ceux qui sont sensibles à ces sujets.

Le plus : le prologue en trois courtes parties, une pour chaque période du récit. Trois teasings qui laissent le lecteur très perplexe sur ce que sera le roman, et qui prennent tout leur sens à la fin.

De la même autrice : L'art du meurtre.
Dans le même genre : 1991, de Franck Thilliez.
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