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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je vais aller malheureusement un peu à contre courant de la majorité des avis, je ne me suis pourtant pas ennuyé, cela-dit en matière de polar ou de thriller j'ai toujours une certaine attente.
La première chose que j'attends c'est une certaine crédibilité, ici j'ai beaucoup souffert, cette enquête ressemble plus à une comédie qu'autre chose, c'est assez invraisemblable dès le début, le mode opératoire et la progression sont pour le moins folkloriques.
Ensuite il y a les personnages, et là je vous présente Audrey, la plus improbable des enquêtrices, j'ai eu l'impression de suivre les pérégrinations d'une ado alcoolique et accro au cannabis, bourrée de problèmes psy qui auraient dû la disqualifier pour le job mais il y a mieux, la cheffe (la capitaine donc) est tout aussi hallucinante et cerise sur le gâteau, les deux nanas entretiennent des relations mères filles d'un niveau que je préfère ne pas commenter.
Côté invraisemblances on est gâté vraiment, mais ne pas spoiler bien sûr, dommage je me sentais d'humeur taquine.
Ce qui m'a "sauvé" la lecture c'est le rythme endiablé, pas le temps de souffler il se passe toujours quelque chose même si c'est souvent, comment dire, assez surprenant.
Ensuite il y a le prétexte de l'art (essentiellement contemporain) qui nous est conté de façon intéressante et avec une certaine érudition, l'art et le monde de l'art et ceux qui gravitent autour, intéressant même si l'auteur n'aura pas réussi à me faire aimer l'art moderne, je vais conserver mon approche plus classique, désolé.
Voilà, on ne s'ennuie pas mais il vaut mieux ne pas être trop exigeant côté crédibilité, ce sera ma conclusion.
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Audrey, une enquêtrice de la police, fatiguée, droguée et pleine de problèmes comme toujours les policiers des polars, a affaire à un meurtre particulièrement macabre dans le XVIe arrondissement de Paris. Elle va être amenée à enquêter notamment dans les milieux sadomasochistes et ceux de l'art contemporain. ● Cette lecture ne fut pas désagréable mais l'auteure use et abuse des clichés du roman policier et écrit à la truelle. Les deux rebondissements de la fin sont plutôt inattendus, relevant le niveau général de ce roman. A lire si vous cherchez une lecture facile.
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On pourrait dire du lieutenant Audrey Durand de la Brigade Criminelle à Paris "qu'elle est une fille facile, une trainée, une salope. Et qu'à trente-trois ans elle est irresponsable.
Elle s'en fiche car elle veut profiter de la vie et surtout ne plus jamais s'engager dans une relation sérieuse".

Lorsqu'elle est appelée pour le meurtre de Franck Tardy, un riche avocat à la retraite, grand amateur de tableaux et de clubs sadomasochistes, elle fait rapidement le lien avec l'art, car la mise en scène du crime ressemble terriblement à une oeuvre connue.

Elle se rapproche alors de Joël Dunière, marchand d'art et fournisseur de Franck Tardy.

La progression de l'enquête et la découverte d'un nouveau cadavre également mis en scène, va confirmer Audrey dans ses convictions, malgré les réticences de sa hiérarchie, mais avec l'aide de Dunière.

Cette enquête et sa relation débutante avec Dunière permettront-elles à Audrey de retrouver un équilibre, de chasser ses démons et d'arrêter l'alcool ?

À mon avis :
Est-ce que ce roman policier tourne vraiment autour de la vie sentimentale et de l'équilibre psychologique de son héroïne ?
Non.

Néanmoins cet aspect semble important puisqu'il est évoqué plusieurs fois au cours du récit, tout comme ses mésaventures personnelles avec les hommes qu'elle ramène chez elle.

Pourtant, cela n'apporte à la fois pas grand chose à l'intrigue ni au récit, d'autant que ces aspects et les mésaventures qui s'y rapportent ne sont pas approfondis ni menés jusqu'au bout.
On s'interroge donc sur leur intérêt.

Pour le reste, qui devrait donc être l'essentiel, c'est assez banal. Une intrigue sans beaucoup d'originalité, une enquête trop simpliste, une conclusion d'enquête encore plus évidente et sans suspense.

Reste le twist final, qui doit bien pouvoir surprendre une partie des lecteurs quand même.

Tout ceci est livré avec une écriture sans grande originalité non plus, mais néanmoins claire et précise.

Bref, un roman policier qui se lit bien mais qui ne sort pas des sentiers battus du genre, et qui nous laisse un peu sur notre fin.

Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
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Un polar qui démarre sur un très bon rythme, l'écriture nerveuse de l'auteure entraînant le lecteur sur les pas d'Audrey, la narratrice, lieutenant au 36 rue du Bastion qui a remplacé le mythique Quai des Orfèvres. le groupe de la brigade criminelle est une affaire de femmes, puisque Audrey a pour cheffe Patricia, capitaine et amie – enfin, pas tout le temps.

Une première scène de crime annonce la couleur et donne le ton de ce qui va suivre, ce sera plutôt trash.
La formation artistique qu'Audrey a suivie avant de rejoindre la police l'amène à élaborer une théorie qui ne fait pas l'unanimité au niveau de sa hiérarchie.

Les investigations se concentrent sur le marché de l'art, mais également sur le milieu des clubs SM, où la première victime avait ses entrées. Audrey s'intéresse aussi aux performances très contemporaines de quelques artistes qui poussent l'art à son extrême, ce qui renforce encore un peu l'aspect glauque du récit.

Peu de temps morts dans ce roman relativement court, dans lequel la relation professionnelle à géométrie variable entre les deux policières prend une part à peine trop importante à mon goût, de même que les problèmes personnels d'Audrey.

J'avoue ne pas avoir vu venir le dénouement final, qui ne m'a pas totalement convaincu.
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Très bon suspense, écriture nerveuse, bon rythme, tueur en série original et diabolique, tout est réuni pour faire un très bon thriller. Et c'est le cas, malgré une fin qui fait un peu pschitt... J'aurais aimé que la conclusion se fasse en un peu plus que quelques lignes.

Vous l'avez lu ? Vous en pensez quoi ?

#LartDuMeurtre #ChrystelDuchamp #LArchipel #polar #thriller #lecture #livres #chroniques

Le quatrième de couverture :

Quand le corps d'un riche collectionneur d'art est retrouvé mutilé et mis en scène comme une vanité artistique, cela ne fait aucun doute pour Audrey, lieutenant à la PJ : elle a affaire à un psychopathe. Nouvelle plume du thriller français, Chrystel Duchamp nous convie dans les milieux interlopes de Paris, à la rencontre de nos pires cauchemars...
Le corps de Franck Tardy, avocat à la retraite, est retrouvé dans son luxueux appartement du XVIe arrondissement. Il a été torturé, mutilé, puis assis à une table dressée pour un banquet. Un crime de toute beauté !

Dépêchée sur place, l'équipe de la PJ découvre que l'homme – un collectionneur – fréquentait les clubs sadomasochistes de la capitale. Et que, malgré sa fortune, il était à court de liquidités.

Quand le corps d'un autre amateur d'art – dont la mort a été soigneusement mise en scène – est retrouvé, le doute n'est pas permis : un tueur en série est à l'oeuvre.

Pour le lieutenant Audrey Durand, cette enquête dans le monde de l'art contemporain sera-t-elle l'occasion de faire taire ses démons, ou se transformera-t-elle en une
Lien : Http://lesbouquinsdesylvie.fr
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On suit une policière qui a fait des études dans l'art et qui enquête sur le meutre d'un avocat amateur d'art et de SM et dont le crime ressemble à une oeuvre d'art
Le livre est court
L'écriture fluide
Mais la fin bof moyen
Ce livre m'a rappelé une série qui passait à télé avec un policier et une experte en art qui menaient des enquêtes
A part que dans le livre c'est une seule et même personne
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Ces deux derniers jours m'auront permis de sortir de ma PAL ce livre reçu en janvier avant sa sortie en librairie. Voici donc la première chronique de mon confinement lecture.

L'Art du meurtre de Chrystel Duchamp est un roman policier, comme son nom l'indique, plutôt du genre thriller, comme son nom l'indique moins. Un cadavre est retrouvé dans un appartement bourgeois, le premier d'une série pas si longue, mais bien définie. Tout conduit notre héroïne, Audrey, vers les arcanes du monde de l'art et de ses collectionneurs fous. Et ça tombe bien, c'est sûrement la seule flic parisienne à avoir fait l'école du Louvre.

C'est un roman policier bien mené et en le lisant je me suis dit que je pouvais le conseiller à un public très varié. Il est trash mais pas trop, il y a une histoire d'amour qui apporte un vrai plus à l'enquête pour les plus fleurs bleues, le discours autour de l'art est bien vulgarisé donc très accessible.
Un bémol, le style. Peut-être trop léger pour moi. Et j'espère que les tournures négatives un peu étranges croisées dans le récit sont juste présentes dans cet exemplaire hors commerce...
Mais une vraie réussite aussi, le twist final, inattendu et dosé comme il faut. Qui vous laisse refermer le livre un demi sourire aux lèvres. C'etait donc ça !

Si vous avez dans votre PAL ce roman, c'est le moment de le découvrir. Ni trop feel-good, ni trop angoissant.
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Un polar qui mêle scènes de crimes atroces et art contemporain, enquêtrice borderline et commissaire maman poule, clubs SM et adoptions illégales d'enfants...
Un premier roman qui démarre sur les chapeaux de roues, qui a l'originalité de nous éclairer intelligemment sur le milieu de l'art contemporain... Une écriture sans fioritures mais réaliste, des chapitres courts qui en font une lecture facile, et instructive quant à certains courants artistiques..voilà pour les points positifs.
Maintenant, il y a des aspects un peu brouillons, la relation entre Audrey, l'enquêtrice à la dérive depuis une rupture, et Patricia, la commissaire, est selon moi invraisemblable, même si les personnages sont dans l'ensemble bien croqués. Ça s'éparpille un peu en voulant traiter tout un tas de dérives chez les humains, je pense qu'un personnage a disparu sans aucune explication, et je n'ai pas aimé la conclusion..l'auteur a peut-être voulu en rajouter une couche parce qu'il lui manquait un nombre de pages....mais j'ai trouvé son épilogue forcé, peu réaliste ( au vu du temps écoulé), comme un coup d'esbrouffe...mais qui est tombé à plat...et c'est bien dommage, parce que ce n'est pas le pire thriller que j'ai lu.

Lien : https://instagram.com/danygi..
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Le premier chapitre entraine le lectorat au coeur même d'un meurtre, laissant présager le pire pour la suite du roman. Malheureusement, ces quelques pages seront les seules à exploiter une telle vision de l'intrigue. En effet, l'auteure bifurque directement sur son personnage central pour ne plus le lâcher. Ainsi, la vie d'Audrey prend l'ascendant sur l'enquête ; l'aspect personnel dominant le professionnel. Commence alors une suite de banalités relevées dans de nombreux thrillers : la flic dépressive qui trouve refuge dans l'alcool et la drogue suite à une rupture sentimentale et qui fait le serment de ne plus tomber amoureuse… Mais le coup de foudre frappe et l'amour est ressenti après le premier rendez-vous. La romance prend alors le pas sur le reste et amoindrit toute trace de tension, de suspense.
En plus d'un personnage stéréotypé, la construction du récit reprend lui aussi les ficelles déjà exploitées par bon nombre de romans du genre. Dès lors, le lecteur s'attend aux soubresauts et autres révélations dont l'ultime d'entre elles malgré les fausses pistes étayées car celles-ci semblent peu vraisemblables.
Pour mettre en scène son intrigue, l'auteure use d'une écriture cadencée comme pour donner le tempo, instaurer un rythme soutenu. Courtes phrases et brefs chapitres se suivent. La lecture se veut rapide. Là où pèche le style de l'écrivaine, c'est dans la facilité et la platitude des dialogues ainsi que dans la construction de ses protagonistes pour lesquels seule une rapide esquisse est offerte au liseur.
Il est dommage de dénombrer autant de points négatifs pour un livre se basant sur une idée insolite et une ode (noire) à l'art. L'originalité de l'intrigue tient dans la mise en scène des meurtres ainsi que dans le rappel incessant de l'art jusqu'aux chapitres dont les titres renvoient à des oeuvres. En découlent d'intéressants questionnements sur les limites de l'art : jusqu'où est prêt à aller un artiste pour faire connaître le sien ? Une performance d'un certain Orlando C. se lit avec dégoût.
L'art du meurtre est un roman vite lu, mais vite oublié qui offre peu d'enthousiasme à son lectorat de par son absence de frisson et de coup de théâtre.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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Franck Tardy, célèbre et riche avocat, est retrouvé mort chez lui, torturé et mutilé de surcroit. La scène laisse perplexe les enquêteurs. D'autant plus dans une scénographie digne d'un tableau d'un grand maître, pour ce collectionneur averti, qui fréquentait un club SM. Audrey et l'équipe du 36 se retrouve très vite confronté à un autre meurtre similaire, début d'une série ? Si oui, que vient faire l'art dans cette intrigue ?

Chrystel Duchamp propose dans ce thriller une incursion dans le monde de l'art contemporain. C'est avec une certaine érudition que Chrystel nous conte cela. Au travers de quelques artistes existants ou non, dont elle se sert pour donner de l'épaisseur à son ouvrage, l'écrivaine interroge sur le coté poil à gratter, dérangeant voire malsain de certaines performances artistiques. L'art n'est pas fait que pour être beau mais aussi pour questionner. Mais cela n'amène-t-il pas à des excès surtout lorsqu'on va jusqu'à l'automutilation ? de là à en faire un parallèle avec les blessures subies par les victimes, il n'y a qu'un pas que franchit allégrement Audrey Durand dans son analyse.

Audrey, se remettant péniblement d'une dépression, consume sa vie sans s'attacher, sur le fil du rasoir. Plutôt le côté flic bad girl : sex drug and Art. Elle a en effet commencé par orienter ses études dans ce domaine avant de bifurquer vers la police. Elle maintient en grande partie la tête hors de l'eau grâce à sa relation avec Patricia, sa supérieure hiérarchique, une espèce de relation mère/fille. L'une posée, mariée, 2 enfants et l'autre en quête d'appuis solides, de confiance envers les autres et surtout les hommes.
Aparté : j'ai apprécié le fait que deux femmes dirigent à leur niveau le service de la PJ et que cela ne soit pas mis en exergue. Cela coule de source, une norme bienvenue.

Avec cet opus, Chrystel signe son entrée dans le monde du thriller, alors certes le rythme est soutenu. Toutefois l'ouvrage pèche par une fin qui aurait dû être un peu plus travaillée. de Vinci (clin d'oeil à l'un des titres de chapitres) n'est pas devenue maître dès sa première oeuvre même si elle était prometteuse. Malgré cela je vous encourage à le découvrir car art et polar ne sont pas une veine si exploitée que cela, surtout avec l'inclusion que prône ici l'écrivaine des oeuvres dans son intrigue. Je vous invite aussi à découvrir toute l'équipe de la PJ et notamment le personnage d'Alain qui aurait mérité une visibilité un peu plus forte.
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