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sur 95 notes
Elsie la vache fait sa vie dans la ferme avec sa copine Mallory. Mais quand l'un des humains laisse l'enclos ouvert, un nouveau monde s'offre à elles. Dans l'action, Elsie se retrouve à la fenêtre de la maison des humains et découvre qu'ils adorent le Dieu de la Boîte qui montre plein d'images. L'une d'elles lui révèle le triste sort qui l'attend : l'abattoir, la conversion en steak haché ou sac à main. C'est le choc pour la vache qui se met à déprimer. Mais un beau jour où elle se décide à retourner voir le Dieu de la Boîte, elle découvre qu'il existe un pays où les vaches sont vénérées. C'est décidé, elle part pour l'Inde !

David Duchovny auteur ? Si ça peut surprendre à la première seconde, il n'y a en fait pas de quoi s'étonner vu que maintenant les gens, et surtout les artistes, aiment à enfiler plusieurs casquettes. David Duchovny auteur ? Après tout pourquoi pas !
On sent clairement derrière l'histoire la patte de Duchovny, son franc parler, son humour personnel... On sent l'homme qu'il est, son essence propre. le rôle de Mulder dans X Files qu'il a incarné pendant une bonne décennie n'est pas que mystérieux et torturé. Dès la deuxième saison, la série et le personnage se permettent un humour qui semble tout droit venu de l'interprétation de Duchovny. Certains épisodes écrits par l'artiste sont marqués par ce même ton décalé qui définit l'acteur. Et puis n'oublions pas son rôle décalé d'auteur en mal d'inspiration dans Californication. du coup, se retrouver avec un conte déluré comme premier roman, it makes sense, on n'aurait presque pas le droit en fait de prendre cet air interdit de la première seconde précitée.
L'histoire est assez inclassable, un petit OVNI littéraire (connotation sci-fi facile !), car c'est un conte destiné aux adultes mais qui pourrait passer dans sa délicatesse et sa simplicité pour un conte pour enfants (avec des images en plus) ; c'est fourni de jeux de mots sympas mais l'humour peut s'avérer un peu lourdingue sur la longueur ; c'est à la fois mignon et candide tout en tirant sur le simplisme.
En réalité ça se laisse complètement lire, les chapitres sont ultra-courts et la morale gentille (néanmoins vraie), mais ça s'oublie aussi très rapidement.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Je vous propose la chronique d'un livre que je n'ai pas vraiment choisi. Alors que j'étais avec mes 4èmes au CDI avec ma collègue documentaliste, un des élèves a voulu choisir ce livre, rangé dans les rayons. Ma collègue s'est interrogé sur ce livre qu'elle n'avait pas encore lu, et s'il avait véritablement sa place au collège. Je me suis alors proposée pour le lire et voir s'il peut, oui ou non, garder sa place dans les rayons destinés aux collégiens. En plus, j'adore les vaches, et les premières pages parcourues m'ont tout de suite charmée !

Elsie Bovary est une vache. Elle vit paisiblement dans une ferme avec ses semblables et autres cochons, chiens, volailles. Un beau jour, alors qu'elles rendent une visite aux taureaux avec sa copine Mallory, Elsie s'arrête devant la maison des fermiers. Là, elle découvre que les animaux sont élevés pour finir dans l'assiette des humains. Ni une, ni deux, Elsie met au point un plan pour s'évader et rejoindre l'Inde où les vaches sont sacrées. Accompagnée d'un cochon et d'un dindon, tous trois s'enfuient vers un monde meilleur… Mais comment prendre l'avion quand on est une vache, un cochon et un dindon ?

Le récit d'une vache à la première personne permet de mettre une distance entre l'humain et l'animal. Grâce à ses nombreuses pointes d'humour, la satire de la société est légère. Pourtant, des sujets tabous sont traités : la question de la religion ou de notre mode de vie. J'ai eu un vrai coup de coeur pour cette fable des temps modernes qui est destinée aussi bien aux adolescents qu'aux adultes !
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Je connaissais surtout le côté Fox Mulder de David Duchovny, j'en suis d'ailleurs un grand fan, mais je ne connaissais pas du tout son côté Jean de la Fontaine !
Tout d'abord, je voudrais dire que le titre du livre en français est nul. Alors qu'en anglais, c'est Holy Cow : A Modern-Day Dairy Tale, soit Sainte Vache : un conte laitier moderne, pourquoi avoir choisi un titre français aussi pathétique ? C'est bien regrettable.
Car c'est bien un conte ou une fable animalière que nous a écrit Duchovny. A travers Elsie la vache, Shalom le cochon et Tom le dindon, il nous parle des défauts des humains, un peu comme dans les fables De La Fontaine, et remet à leur place les religions, les extrémistes et les humains.
Son style drôlatique et complétement déjanté est très plaisant à lire.
A lire absolument !
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"... Ce qui compte, c'est d'avoir un rêve, qui vous pousse à faire les premiers pas.", et d'en transmettre le message.
Elise Bovary (tiens donc!), vache audacieuse, aidée de son co-auteur, David Duchovny (pour ceux qui ne connaissent pas, acteur américain, créateur de l'agent du FBI Fox Mulder dans la série culte X-Files), a décidé de partir à la quête de son "paradis" terrestre en Inde et d'échapper ainsi à son destin de vache américaine (les européennes peuvent lui en être reconnaissantes!), vouée à l'abattoir.
Elle ne sera pas seule. Shalom en route pour Israël (porc converti au judaïsme où l'on ne les mange pas), et Turkey le dindon en route pour la Turquie (le mot en anglais signifie et le volatile et le pays) l'accompagneront.
La grande aventure leur fera croiser humains et autres vaches sacrées.
Ils tireront des conclusions que je ne dévoilerai pas.
Leurs réflexions, leurs regards sur eux et nous entraînent jeux de mots (parfois lourds), mise en exergue de contradictions, mise en valeur d'habitudes peu recommandables.
De courts chapitres, des références à la culture pop, les desideratas d'une éditrice cherchant à vendre, placements de produits (ironie et références), mise en place d'une forme scénario (on ne sait jamais - Hollywood n'est pas loin...), dénonciation des travers humains (addiction : télé, téléphone, selfies, malbouffe, sur bouffe...), plaidoyer pour le végétarisme (l'auteur est végétarien), situations politiques (Israël et l'intervention du chameau Joe est parlante), économique (Bombay - pauvreté et richesse), le tout évoqué avec légèreté.
Rire constitue un moyen pour éveiller le regard et l'auteur s'en sert largement (onomatopées, jeux, détournements de mots, accents,...).
Même si tout cela a déjà été dit et mieux dit, la fable est plaisante, divertissante.
L'imagination vive et fertile de David Duchovny est incontestable, se servant de tous les travers (et gadgets) de notre époque et apportant une lucidité en plus sur ses contradictions.
Best-seller aux Etats-Unis, il est taxé d'ovni de la littérature en 4ème de couverture.
Cependant je trouve cette appellation un peu excessive tout en reconnaissant à l'ouvrage une indéniable drôlerie rafraîchissante.
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Pour son premier roman David Duchovny a choisi, plutôt que de la science-fiction, de nous offrir une fable animalière ayant pour fonds l'amitié, la religion et la barbarie de la race humaine comme on le voit à travers les yeux remarquablement perspicaces d'une vache du nom d'Elsie Bovary.
Elsie est une vache assez heureuse de vivre dans une ferme des États-Unis, elle passe ses journées à se faire traire, à dormir, manger... Bref Elsie est heureuse dans son pré, jusqu'au jour où elle comprend qu'elle va devoir quitter son petit pré pour finir à l'abattoir. Elle se rend compte que la seule façon d'échapper à son terrible destin est de voyager en Inde, où les vaches sont adorés plutôt qu'abattus. Pour ce drôle de périple elle s'entoure de Shlomo le cochon converti au judaïsme et de Tom la dinde candidate à l'émigration en Turquie...
Attention ce livre n'est pourtant pas un livre pour enfants, mais il s'agit bien d'une comédie légère pour adulte, histoire brève mais originale.
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Une vache, un dindon et un cochon montent dans un avion...
Bien loin d'X-files et un peu moins de Californication, David Duchovny nous livre là une fable sympathique et nous assène quelques réflexions bien dans l'air du temps. J'aime bien l'humour de l'auteur même s'il privilégie le calembour et je salue le tour de force de la traduction. Pas un très grand livre, mais une fable pour adultes (sinon, libre à vous d'expliquer la circoncision du cochon lors de sa conversion à vos enfants) qui fait passer un bon moment.
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Je me suis lancée dans "Oh La Vache !", après avoir lu un livre un peu sérieux, même s'il était dans un style tout à fait abordable. Et il faut avouer que ça fait beaucoup de bien de se reposer le neurone sur ce genre de prose.
C'est un énorme n'importe quoi. C'est tellement n'importe quoi qu'on trouve en fin de livre, les excuses pour les incohérences.
C'est vite lu, on ne s'ennuie pas une minute. Juste un bémol : l'usage de termes allemands ou de Yiddish sans glossaire, m'a causé quelques soucis pour comprendre l'humour de certains échanges.
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La vie paisible d'Elsie Bovary, vache de son état, bascule le jour où elle apprend la vérité sur le destin funeste des vaches et autres animaux de la ferme...Accompagnée de Tom le dindon et de Schlomo le cochon converti au Judaïsme, elle part (en avion) en quête d'un monde meilleur pour elle et ses amis comestibles...

Tiens, David Duchovny en tant qu'auteur : "oh ça peut être intéressant !" Tiens, une fable à la George Orwell et sa ferme des animaux mélangée à du Tex Avery et des sujets actuels (élevage industriel, questions éthiques et végétarisme, conflit israélo-palestinien...) : "oh, de mieux en mieux!" Tiens, tous les jeux de mots possibles et imaginables pas forcément de haut niveau impliquant les animaux, du yiddish non traduit, des leçons de morales sans finesse et des clichés politico-religieux (en même temps, les gros sabots dans une ferme...), un anthropomorphisme poussé à l'extrême et ridicule : Elsie et sa copine qui se font "belles" pour aller flirter avec les taureaux...ok mais il aurait fallu pousser le concept plus loin, avec faux cils et chapeau de paille, au moins, ça aurait été drôle! Et puis l'argot style "jeune" dans la bouche d'une vache et d'un dindon, je sais pas...mmmmh...tout ça, c'est non en fait! Mais WTF?? Tout s'explique : Mulder et ses OVNIS ont encore frappé! (oui moi aussi je peux faire des allusions pop culture plus ou moins cryptiques)

Dommage, l'histoire était pourtant rigolote avec ces trois animaux qui font le tour du monde pour trouver le bon endroit où ils ne se feront pas dévorer et la morale est là mais pas de surprise et pas conquise!
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Le premier roman de David Duchovny me fait penser à un roman que j'ai lu courant 2015 : le fabuleux destin d'une vache qui ne voulait pas finir en steak haché de David Safier.
Quand ma belle-soeur m'a parlé de Oh la vache ! j'ai tout de suite pensé à ce roman !
Comme elle me l'a prêté je l'ai lu avec curiosité, mais j'avoue que ça ne m'a pas plu. Il y a des similitudes avec le roman de David Safier, c'est loufoque, surprenant mais j'ai trouvé ça décousu, long par moment, et je dois manquer d'humour en fait ;)
J'ai eu une impression de déjà lu, et du coup je ne me suis pas du tout laissé porter par Oh la vache !
Je mets seulement deux étoiles, ça ne mérite pas plus.
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Ohlala ! Que ce livre rame ! C'est long, c'est lourd, ça n'en finit pas. Ça digresse à tout va, ça se perd dans des réflexions inutiles, ça patauge dans la semoule pendant la moitié du livre et puis ça s'accélère d'un coup pour finir en queue de poisson… et ce sera le dernier clin d'oeil animalier de cette chronique, car tous les jeux de mots possibles et imaginables ainsi que toutes les expressions liés aux animaux ont déjà été utilisés dans ce livre.

L'éditeur cite Orwell mais on est plus proche de Chicken Run version bovidé (et j'adore ce film !) que de la Ferme des Animaux. Il est aussi fait mention de Pixar et de Tex Avery dans la quatrième de couverture mais il ne faut pas oublier que tout déjantés qu'ils soient, les mondes de Pixar et Tex Avery sont toujours cohérents et vraisemblables à défaut d'être réalistes alors qu'ici ce n'est ni réaliste, ni vraisemblable et encore moins cohérent et l'excuse de la fable ne fait pas tout.

Pourtant, je suis persuadé que les intentions de David Duchovny sont bonnes et je suis conscient qu'il n'a pas choisi la facilité pour énoncer ses idées. D'ailleurs, certaines critiques nous touchent, certains passages sont très bien trouvés et certains traits d'humour fonctionnent mais malheureusement c'est trop rare pour être suffisant.

Comme quoi on peut jouer un écrivain à la perfection, en être un soi-même se révèle beaucoup plus compliqué.
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