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EAN : 9782017178552
368 pages
hachette heroes (11/01/2023)
3.07/5   28 notes
Résumé :
New York est la ville du melting pot par excellence. Imaginons que tous ses immigrants, venus du monde entier, ne soient pas arrivés seuls... Avec eux, leur cortège secret de folklores et de personnages magiques. Comment cohabitent-ils dans la ville de toutes les modernités ? Comment luttent-ils contre l’ennui, englués qu’ils sont dans leur vie de tous les jours ?

La belle Emer et son amoureux deviennent malgré eux les jouets de ce festival de créat... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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"Un feu d'artifice drôlissime, étincelant de références, de pop culture et de liberté d'esprit, véritable cri d'amour pour la Ville qui ne dort jamais…", nous dit la 4ème de couverture.

Alors oui pour pas mal de choses : cri d'amour pour New-York, que l'on arpente géographiquement, culturellement et historiquement. Je n'y ai jamais mis les pieds mais je n'ai jamais été perdue, j'ai apprécié la balade - même dans le métro. Etincelant de pop culture : oui aussi. On sent que David Duchovny est un homme de son temps, cultivé, éclairé. Il jonche son texte de références, TV, ciné, musicales, littéraires…

C'est fort agréable à lire. Léger, entraînant, on suit bien volontiers l'auteur dans ses pérégrinations et ses pensées. Même décousues. Car il saute beaucoup du coq à l'âne. Mais cela ne m'a pas gênée pour m'y retrouver, j'ai fini par prendre le bouquin comme une déambulation spirituelle et philosophique, ponctuée par les citations du métro. Bon, par contre "drôlissime", cela doit dépendre de l'humour de chacun j'imagine. j'ai souri une ou deux fois, mais sans plus.

Là où le bât blesse… c'est que c'est diablement vide. Il n'y a pas d'intrigue (ne vous attendez à rien de plus que ce qui figure en 4ème de couverture), pas de fil rouge. Vous n'en aurez pas beaucoup plus : Anansi fait coucou deux trois fois, vous croiserez un nain couci-couça, et puis Emer se révèle Reine à deux pages de la fin. Entre temps, c'est beaucoup de glandouille. le résumé me faisait furieusement penser à American Gods de Neil Gaiman. J'attendais de l'urban fantasy à la sauce Moonheart ou Neverwhere. Un vrai dialogue entre ces anciens Dieux et la modernité. J'attendais aussi beaucoup de l'inclusion de cette mythologie dans les rues de NY. Mais… rien. Urban oui, fantasy rintintin.

Alors finalement, me voilà fortement frustrée. le blabla de Duchovny est sympa, mais son texte oscillant entre essai non structuré et fiction sans intrigue, on se trouve un peu dépourvus.
En effet, l'auteur semble oublier qu'il écrit une fiction. Or là, beaucoup de blabla pour pas grand chose, et une énorme frustration sur ce récit qui n'a jamais vraiment démarré. Je me plains souvent que nombre de bouquins n'explorent pas à fond leur propos, mais là ça n'a jamais commencé…
A 25 euros le livre, ça fait grincer des dents.
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Pour commencer, je précise que j'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Janvier 2023. Merci encore à Babelio et aux éditions Hachette pour cette belle opportunité.
Quelle étrange lecture ce fut ! le quatrième de couverture ne m'avait pas du tout préparé à cela.
La Reine du Pays Sous-la-Terre nous raconte l'histoire d'Emer, jeune New-Yorkaise un peu fantasque en couple avec Ken, écrivain philosophe ayant publié un livre traitant des divinités étrangères « importées » par les immigrés arrivant dans la ville. Cette vie moyennement banale bascule le jour où une mystérieuse femme propose à Ken de porter son livre sur grand écran et où un portier nain se présente sur le seuil de la porte d'Emer.
Je n'irai volontairement pas plus loin dans le résumé, le spoil est bien trop dangereux. Très tôt, les évènements perturbateurs s'enchainent et font partir l'histoire dans des directions pour le moins inattendues.
Chose importante, nous sommes face à un roman écrit par un amoureux de New-York. le nombre de références à des quartiers, des restos, des bars, etc. est hallucinant. Pour moi qui suis également fan de cette ville, ce fut un pur bonheur. L'atmosphère si particulière des rues de New-York est très bien rendue. Enormément de scènes essentielles à l'intrigue se déroulent dans le métro (rappel au design de la couverture), moyen de transport par excellence des New-Yorkais. Et là encore, on s'y voit, on s'y projette. En ce qui concerne l'univers du roman, c'est un sans-faute. Je pense malgré tout qu'un lecteur ne connaissant pas ou n'ayant pas un intérêt pour New-York pourrait s'ennuyer.
La trame narrative est bien construite, juste un peu perchée et désordonnée par moment, avec beaucoup de digressions et d'apartés. L'auteur a beaucoup de chose à dire et ça se voit, quitte à parfois rendre la narration un peu confuse. Mais jamais je n'ai été perdu dans le récit, ni même lassé par les fréquentes parenthèses (très souvent intéressantes et spirituelles). Dans l'ensemble, on suit une femme qui, confrontée à des évènements extraordinaires, poursuit son chemin du mieux qu'elle le peut, en étant la plus fidèle à elle-même. L'idée de faire tourner l'histoire autour de dieux importés, issus des cultures originelles des immigrés New-Yorkais, est réellement excellente. Cela ouvre une porte vers toute une réflexion sur le passé de la ville, le rapport au divin, les dérives du monde actuel, etc.
Pour dire un mot sur les personnages, honnêtement, ce n'est pas ce qu'il y a de plus intéressant, à part peut-être Emer qui est très attachante. Pour le reste, sans être mal construits, disons que certains comportements sont parfois assez caricaturaux et pas très naturels lors des dialogues. Mais soyez assurés que cela ne gâche en rien le plaisir de la lecture, car ces dialogues sont souvent jubilatoires par les sujets qu'ils abordent et la manière dont ils les traitent. Mention spéciale au personnage de Sidney qui est excellent.
Alors oui, le quatrième de couverture est un peu trompeur. Ne vous attendez pas à un récit où des divinités se croisent à tous les coins de rue, vous allez être déçus. le livre se veut beaucoup plus subtil que ça, le surnaturel n'intervient que par petites doses. Malgré tout, les dieux sont là, à surveiller, à survivre…
Ce fut un récit étrange, un peu allumé, mais excellent par bien des aspects. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre si vite, ce qui m'a convaincu de sa qualité.
Une très belle découverte !
(Cette critique n'est que mon avis et n'engage que moi, je n'ai aucune formation littéraire et ne suis pas écrivain, ceci n'est qu'un partage d'expérience)
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Quand l'agent Mudler de X-Files écrit des romans ça donne quoi ?

Alala, X-Files toute ma jeunesse. Pour les plus moins chanceux d'entre nous : c'est une série absolument géniale. Oui ça vaut totalement le coup de la voir

Je ferme cette petite parenthèse, puisqu'il n'y a pas de rapport entre ce roman et cette série cultissime mis à part l'acteur-auteur

'' Je ne vous punis pas, je punis votre rationalité qui va à l'encontre de la vie, votre déification du seigneur Médiocrité. La nature ne se laissera pas bafouer éternellement, elle réclamera vengeance. ''

La reine du pays sous la terre est un ovni livresque. On y parle théologie, philosophie, mythologie. Mais aussi de littérature adolescentes et sauvetage d'oiseau

Oui je sais, cela fait beaucoup de domaines abordés plus ou moins amplement. Et c'est justement ce point qui m'a un peu déconcertée au départ. Finalement, l'auteur sait agencer son texte pour que l'ensemble soit drôle, didactique et intéressant

Mais bien que l'ensemble soit farfelu-génial cela n'empêche pas le roman d'être décousu à cause des idées qui partent dans tous les sens constamment. Comme si le roman était une digression dans une digression dans une digression dans une digression...

Il faut donc s'armer d'un peu de courage et de patience dans cette lecture. Mais après quelques jours de réflexion. Je comprends totalement le but de ce procédé littéraire. En réalité il est nécessaire pour revenir à l'essence même du pourquoi cette histoire peut exister : elle existe dans la tête de l'auteur, la nôtre, mais aussi de manière plus intrinsèque dans le roman

J'ai reçu ce roman grâce à la dernière masse critique @babelio que je tiens à remercier ainsi que les éditons @hachetteheroes pour cette découverte livresque royale
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Je tiens à remercier Babelio et Hachette Heroes pour l'envoi de ce roman ! Je lorgnais depuis un moment sur les ouvrages de cette nouvelle collection « le rayon imaginaire », attiré par les jolies couvertures blanches et brillantes. Un petit mot à ce propos pour commencer, en effet la couverture est très jolie, avec ces lignes rappelant celles du métro new-yorkais, par contre les lettres brillantes s'effacent au bout de quelques heures de lecture à peine. Dommage pour celles et ceux qui sont maniaques avec leurs livres. BREF. Là n'est pas l'essentiel.

David Duchovny, ce nom vous dit peut-être quelque chose ? Il s'agit en effet d'un acteur américain connu, qui a joué notamment dans X-Files et Californication. Il signe ici un roman de fantasy urbaine, style auquel je ne suis pas très habitué. La Reine du Pays-sous-la-Terre est un OVNI littéraire très déroutant. A de nombreuses reprises au cours de ma lecture je me suis dit : mais qu'est-ce qu'il a fumé ?

Ce roman est d'ailleurs difficile à résumer. C'est un condensé de multiples thèmes. Une belle histoire d'amour tout d'abord, entre Emer, le personnage principal, et Ken. Une autre histoire d'amour, entre l'auteur et sa ville de New-York. Son métro surtout, le terreau de toute l'intrigue. Jusqu'ici, tout va bien. C'est sans compter les personnages fantasy qui viennent s'ajouter, amenant avec eux toute une histoire de la mythologie et des figures légendaires. Comme cela manquait encore de contenu, vous pouvez saupoudrer tout cela de réflexions philosophiques, historiques, politiques, sur la religion, etc.

Vous l'aurez compris, j'ai trouvé ce récit souvent lourd et indigeste. Les trop nombreuses références américaines n'aident pas non plus. J'en suis venu à sauter des paragraphes qui n'ajoutent rien à l'histoire ou difficiles à comprendre. Pour autant tout n'est pas à jeter, le fond de l'histoire ôté de toutes ces lourdeurs est touchant, j'ai apprécié les interactions entre Emer, son père, Izzy, son amie, Ken, Sid. J'ai souvent ri également, les dialogues entre Emer et Sid sont désopilants !

La Reine du Pays-sous-la-Terre est une lecture qui demande des efforts, un investissement. L'univers créé par l'auteur est dense, complet. Les frontières du temps y sont floues. Les personnages ont de multiples personnalités. La fantasy s'intègre à la réalité pour mieux la critiquer. Quelques jours après l'avoir terminé, je ne sais encore pas bien quoi penser de ce roman. Il nécessiterait presque une relecture pour en comprendre tous les détours.

A roman bordélique, critique bordélique !
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Je n'aurai jamais cru lire un jour un roman de David Duchovny (X-files!) mais maintenant que c'est fait je dirai que c'est une agréable surprise.
Un roman étrange à dire vrai, un bel hommage à New York dont on sent que Duchovny est amoureux.
C'est un roman fantasy qui se passe à New York et dont l'intrigue se noue autour d'une histoire d'amour que vit Emer et qui va être contrariée.
C'est assez dense, très fouillé, truffé de références (un peu trop) mais cet univers prolifique est plaisant à lire.
à découvrir
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je viens d'une autre époque et d'un autre lieu, ma chère, où l'amour faisait '' déborder la coupe'' où l'amour tuait. C'est ce que je défends. Les dieux et les hommes s'affrontaient, combattaient, baisaient.
Les enfants qui naissaient de leur union étaient selon les cas hideux ou magnifiques. Tantôt le Minotaure tantôt Hercule. Tu gagnes, tu perds, tu te fais déchiqueter, violer, dévorer.
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Elle dut consulter Google pour trouver la Holy Trinity Roman Catholic Church dans la 82ème Rue-Ouest, à quelques pâtés de maisons de la résidence. Ils pourraient y aller à pied facilement. Le fait que l'église avait en moyenne 4,6 étoiles sur 5 dans les avis l'encouragea. La plupart des films, des livres et des dieux seraient bien contents d'en avoir autant.
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Elle s'étonnait toujours que de nombreux aspects de la vie new-yorkaise que les habitants chérissaient soient ceux qui faisaient oublier qu'on y était : les promenades dans Central Park, les escapades pour le week-end dans le nord de l'état, les pluies torrentielles ou les tempêtes de neige qui étouffaient les bruits de fond. Elle trouvait étrange que tant de gens expriment leur amour pour cette ville en accordant de l'important à des expérience qui la niait, physiquement ou mentalement.
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Je ne vous punis pas, je punis votre rationalité qui va à l'encontre de la vie, votre déification du seigneur Médiocrité. La nature ne se laissera pas bafouer éternellement, elle réclamera vengeance.
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Grâce soit rendue à Jobs pour l’IPhone Qui entrainait une bonne partie des voyageurs du monde souterrain dans une réverie autocentrée et inoffensive de zombie, même s'il semblait aussi en encourager d'autres en ajoutant à leur reluquage passif l'effet propulsif d'une bande-son. On aurait dit qu'ils pensaient, comme les enfants, que s'ils n'entendaient rien, on ne les voyait pas.
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Videos de David Duchovny (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de David Duchovny
Retrouvez le premier roman de David Duchovny "Oh la vache !" : http://livre.fnac.com/a9149450/David-Duchovny-Oh-la-vache L'univers de l'acteur sur Fnac.com : http://www4.fnac.com/David-Duchovny/ia189246
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