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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le chant d'Aurore d'Albert Ducloz

Synopsis :

Le 26 mars 1962, lors de la tristement célèbre fusillade de la rue d'Isly, Aurore, 6ans, voit sa mère Edwige mourir sous ses yeux. La foule la sépare de son père, le Dr Olivier Mollkirch, lequel, blessé à la tête, plonge dans le coma. L'enfant, sous le choc, ne se rappelle pas de son nom de famille et les religieuses qui la recueillent ne parviennent pas à retrouver son père. Elles l'envoient donc en France où un brave couple de paysans, Charlotte et Augustin Cubizolles, l'adopte. A l'instar d'Olivier qui tente de reconstruire sa vie auprès d'Elodie, Aurore, adolescente, n'aura de cesse de rechercher son père. C'est pourtant le plus grand des hasards qui les feras retrouver …

Mon avis :

Autre le synopsis, mon choix c'est porté sur ce livre lors du concours « masse critiques » grâce à sa couverture, promesse d'évasion et de paysage ^^.
Promesse tenue par l'auteur au travers de superbe description aussi bien des personnages de son oeuvre, que de grandiose paysage que je ne pourrai retransmettre sans les cités complètement

De plus le livre et également très instructif par l'histoire ou les anecdote disséminer au cours des pages … je n'en citerai qu'un au début du livre pour éviter tous spoil ^^. L'une des premières des informations révélées par l'auteur est un surnom, le surnom dont les européens de retour d'Algérie était affubler par leurs paires : les Pied Noirs. J'ignore si cela et la vérité mais la façon dont cette information et transmise me fait penser que oui.

Quelques phrases parfois sont alambiquer (surtout lors de dialogue) mais elles participent aux styles agréables et fluides de l'auteur. Apres les 1ers chapitres d'adaptation, le style deviens même plaisant et participe à une immersion total que je vous propose de découvrir par un petit extrait :

« la religieuse, puis Mme Cubizolles tenant Aurore par la main, toutes trois suivies de M. Cubizolles, descendirent de voiture. Aussitôt, sur l'escalier, Aurore avisa un chaton tigré qu'elle s'empressa de caresser. Ses nouveaux parents la surprirent à chantonner sur la marche.
- elle aime chanter ? demanda Charlotte à la religieuse.
- Je l'ignorais. Durant ces cinq mois, jamais nous ne la surprenions à chanter. J'ai découvert son chant dans le train. Mais la guerre à Alger Marqua les Algérois de si terrible façon. Nous revenons de loin ; ici, en métropole, presque tout vous fut caché. Si vous le désirez, je vous raconterai.
- Si elle chante, ajouta Augustin, la maison lui plaît ! nous serions si heureux de son bonheur »

Pour finir je vais mettre l'accent sur l'émotion de ce roman, qui personnellement m'a beaucoup plus. Mais cette émotion on la devine dans le synopsis et encore une fois pour ne pas vous gâcher le plaisir je n'en parlerai pas plus ^^

Mais tout sa pour dire : ce livre vous fera passer un bon moment et je vous le recommande ^^


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Tout d'abord, je tiens à remercier l'opération Masse critique de Babelio ainsi que les édition La Borée pour m'avoir envoyé ce livre.
Le 26 mars 1962, jour de la fusillade de la rue d'Isly en Algérie , le docteur Olivier Mollkirch voit sa femme Edwige mourir sous ses yeux. En essayant de la réanimer, il se retrouve blessé à la tête et tombe dans le coma.Leur fille, Aurore, 6 ans, est témoin de toute la scène. Sauvée par des religieuses et sous le choque, elle ne se rappelle pas son nom de famille. Deux mois après le drame, elle est adoptée par les Cubizolles, jeune paysans à Prades, en Haute-Loire. Son père, quant à lui, reprend son activité de médecin à Lyon où jamais il ne cessera de rechercher sa fille, tout comme cette dernière qui ira jusqu'à fuguer pour le retrouver. Tout au long de leur quête, leur chemin ne fera que de se croiser sans que pour autant ils ne se rencontrent.
Albert Ducloz nous entraîne au coeur des années 60 et 70 et plus particulièrement post Mai 68 qui bouscula tant les moeurs de tous les français.
Les personnages sont attachants, authentiques, avec de forts sentiments qui sont tout à fait compréhensible pour le lecteur.
J'ai particulièrement apprécié le fait qu'à chaque page tournée, je partais en vacances en Haute-Loire dans ces petits villages qui font tout le charme de la France et qui resteront authentique quoi qu'il arrive.
Pour finir, j'ai adoré cette petite saga familiale qui me donne envie de lire d'autres livres de cet auteur.
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