Ce livre fait partie de la sélection du Prix des Lecteurs de la Fête du Livre de Bron 2018.
Il court, il court, Alvaro, pour échapper à l'horreur d'Iguala où furent massacrés 43 étudiants, pour échapper aussi à son pays, le Mexique !
Et moi, je cours , je cours, je cours derrière lui. Il a soif, j'ai soif ; il a faim, j'ai faim ; il a peur, j'ai peur.
Et lorsqu'il s'arrête enfin, je m'arrête aussi.
Est-il content d'être arrivé en Amérique ? Non. Alors, je ne le suis pas non plus.
Sa vie, soudain, s'est arrêtée. J'attends qu'elle redémarre pour le suivre à nouveau, pour courir à nouveau.
En attendant, Alvaro s'ennuie... et moi aussi.
Puis l'auteur quitte celui que je considérais comme le héros de l'histoire et part un peu dans tous les sens, avec de nouveaux personnages, et, surtout, de nouvelles technologies qui sont loin, très loin de ma compréhension.
Je m'égare donc un peu, dans la chronologie, dans les personnages etc mais je patiente.
Forcément Alvaro va se remettre à courir.
Et bien non, mais il va faire mieux et j'applaudis !!!
Conclusion : pour moi, très peu de bons moments de lecture, juste quand Alvaro est présent. Et ce n'est, hélas, pas souvent.
Sentiment très mitigé donc pour ce livre...
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Alvaro est un professeur d'informatique mexicain qui a réchappé au massacre des étudiants de gauche à Mexico. Passé aux Etats Unis il espère travailler dans la silicone valley mais se retrouve cobaye d'un riche américain féru de science qui espère trouver le remède au vieillissement en clonant les organes humains afin de faire un homme neuf.
Un roman sur les geeks et hackers ainsi que sur l'évolution de la science aujourd'hui.
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Une lecture commencée, puis abandonnée, une rencontre avec l'écrivain qui donne envie de la reprendre et de la poursuivre. C'est toujours intéressant de pouvoir échanger avec l'auteur et de comprendre la construction de son récit, je trouve que la lecture n'est plus la même, au fil des pages son discours prend un autre ton, une autre tonalité car nous reviennent en mémoires des mots, des phrases qu'il a pu échanger et qui nous permet de mieux comprendre ses idées.
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