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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je n'ai pas passé un mauvais moment.
Si on arrive à juste rentrer dans le récit, sans se poser trop de question sur le pourquoi (et un peu sur le comment), si on se laisse porter et qu'on accepte pas mal de légèreté, l'ensemble de la série est distrayant.
Maintenant, je dois avouer que je ne suis pas trop ce genre de lectrice.
Cette série me laissera pas mal de regrets.
Je trouve qu'il y avait de bonnes idées de départ, des personnalités prometteuses, des passés mystérieux. de quoi garantir de la profondeur et de la richesse narrative.
Il n'en est finalement pas ressorti grand chose. le passé de Jean coupe-droit, de Fine Flamme et d'Emilio resteront une énigme, le personnage du Faucon Rouge que l'on pouvait espérer à la hauteur (au moins) de Morkam fait, au mieux, un peu de figuration. On rajoute à ça, des raccourcis faciles, des retournements de situations rocambolesques et, de façon assez contradictoire, des planches perdues avec des scènes inutiles et ridicules...
Bref, reste le dessin de Petiqueux qui fait, il faut le dire, de l'excellent travail. le trait est très beau et tient beaucoup de Delaby même si on ressent également une influence de Hermann.
Petite anecdote. Depuis le 1e tome, Raffy, aves ses cheveux et son bandeau me faisait penser à quelqu'un mais je ne mettais pas le doigt dessus. Je me disais que ça venait du manga. Puis le Faucon Rouge est arrivé, avec son manteau caractéristique et là, j'ai compris...je pense que Petiqueux était un jour de Final Fantasy VII. (Valentine forever)
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Je parlais de la multiplicité des personnages dans ma critique du précédent tome, pouvant éventuellement nuire à l'histoire, et même perdre finalement le lecteur. Je trouve que c'est le cas ici, de nombreux personnages font ou refont surface comme si l'auteur souhaitait leur donner leur heure de gloire dans ce qui s'annonce comme le dernier tome.
Pourtant de personnages, il en est, discrets mais ô combien présents et importants. Je parle de l'île et du diamant, des entités pouvant être hissés au statut de personnages tant leur rôle est essentiel dans l'histoire, et d'autant plus dans ce tome. On sent bien que le diamant acquiert sa propre volonté puisque la question demeure de qui il va choisir comme prtecteur digne. À ce même titre, on peut se demander dans quelle mesure l'île "intervient" de quelque manière que ce soit, pour "chasser" l'envahisseur espagnol... Finalement les personnages humains ne s'effacent ils pas progressivement au profit des deux entités importantes de cette histoire, celles qui étaient là avant les hommes et qui le seront encore après. l'homme se bat sans cesse pour sa survie et pour sa liberté mais il finira pas disparaître alors que l'île et le diamant continueront d'exister, quelles que soient les événements.
L'on pourrait quasiment appliquer le titre de ce tome " délivrance", non pas à l'homme qui s'est battu, mais bien à l'île, enfin délivrée du joug humain, comme le diamant, désormais devenu une légende ancienne parmi tant d'autres.
À moins que cette fameuse délivrance ne soit finalement que la mort à l'image du capiatine Blackdog......
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Les protagonistes de l'histoire sont victimes du Diamant du Kashar, dont les reflets rouge sang rendent fou l'imprudent qui y plonge le regard. Jean Dufaux est quant à lui victime du dernier tome d'une saga... Cette malédiction frappe les scénaristes qui arrivent au bout d'une saga sans arriver à produire une fin supérieure aux tomes précédents.

Le chaos du 5è tome se règle peu à peu à Puerto Blanco. Raffy prend la tête d'un soulèvement pendant que son père, sans se concerter, arrive avec le Barracuda, suivi du Faucon Rouge. Retrouvailles sanglantes assurées, et plus si affinités.

A mon avis, qui ne vaut pas grand-chose, Dufaux commet l'erreur de vouloir tout boucler. le récit trouve son origine dans la rencontre de 3 destins: Raffy, la fille d'un dignitaire espagnol et Emilio, qui va endosser le rôle d'Emilia. Depuis plusieurs tomes, tout se concentre sur Raffy et sur la gouverneure de l'île. Dans le tome 6, encore, Emilio est délaissé. Personnellement, je trouvais le personnage plus intéressant que le reste. Mais, bon.

Dufaux, cependant, a bien faillir réussir son coup du tome final. Il a (mais trop brièvement à mon goût) joué la carte onirique en dotant le Diamant du Kashar d'une vie et d'une volonté propres. Cela aurait pu faire un excellent tome: revoir les événements à travers le filtre rouge du diamant, source de tous les malheurs, de toutes les convoitises. Mais c'est trop bref dans le tome.

Restent 5 tomes vraiment intéressants et un 6è en mode mineur. J'aurais préféré terminer sur le final du 5è, en fait. Vouloir aborder tous les personnages séparément. Vouloir répondre à toutes les questions au risque de délaisser tel ou tel personnage, c'est un peu bancal. Puis, faire entrer le Faucon Rouge en scène et lui donner si peu de rôle, c'est déséquilibré aussI. Minorer Emilio et se servir à peine du Faucon Rouge, deux erreurs, à mon avis.
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Sixième et dernier tome de cette saga qui au départ ne devait être qu'une trilogie. Puerto Blanco est sous le feu des attaques des espagnols. Blackdog est sur l'île de diamant du Kashar. Ce dernier épisode réponds à toutes les questions que les cinq premiers albums ont posé. Entre piraterie, combats violents et magie, l'histoire est surprenante, et le dénouement aussi. Pour ma part, ce côté magique va trop loin, j'aurais préféré une explication plus intellectuelle de la superstition de ce diamant. Quant aux graphismes, autant certaines planches sont magnifiques, autant parfois, les visages sont mal faits, totalement différents, et ratés. Cet album reste mitigé même si le niveau reste bien au-dessus de la moyenne, mais il est en-deçà du niveau des cinq premiers épisodes.
J'aime malgré tout le travail de Jérémy mais Dufaux, sur le coup, s'est un peu vautré. Dommage…
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Belle histoire de pirates, pleine de bruit et de de fureur qui se termine dans ce tome.
Même si le dessin dans les décors, les vêtements, bref tout hormis les visages est superbe, il reste un ton en dessous de Delaby : les visages sont trop lisses, avec des yeux qui hésitent entre le manga et le réalisme. C'est le seul bémol sur cette série. Pensée toute personnelle : Jeremy sera réellement Jeremy quand il se sera détaché définitivement du style Delaby et qu'il aura son propre dessin. Mais ce qu'il nous présente est déjà remarquable. Bon vent à tous ces héros sympathiques.

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