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Citations sur Conquistador, tome 4 (20)

La jungle les entourait de son immobilité apparente. En réalité, tout bougeait, tout restait en attente...
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Et la jungle vint à lui. Lui qui avait sucé la sève de l’oqtal. Lui qui s’était emparé de l’esprit qui bouge. Lui qui avait survécu. Et dans chaque tache du pelage des jaguars se dessinait une légende nouvelle. La légende du dieu Txlaka qui s’appelait jadis Hernando del Royo.
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Et c’est ainsi que dans la nuit du 30 juin 1520 la petite armée de Cortés – ils n’étaient guère plus de 300 hommes – quitta la cité de Tenochtitlan sous une pluie battante car il semblait que même le ciel voulût les accabler de son courroux. Mais très vite la fuite devint une débandade.
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L’or mène à leur perte tous ceux qui le convoitent.
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Servir Moctezuma est un honneur. Servir l’Espagnol est une servitude. C’est là toute la différence.
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Tu m’accuses de tort dont je ne suis pas responsable car je suis entouré de traîtres qui agissent sans mes ordres. Qui les combattent même. Qui combattent la mission sacrée que m’a confiée Charles Quint.
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Mon retour à Tenochtitlan n’aura rien de sublime. Je vais devoir recourir à la ruse si je ne veux pas me laisser engloutir à jamais dans cette cité barbare où le sang ruisselle le long des marches qui mènent au pouvoir. J’ai demandé une entrevue à l’empereur afin de lui démontrer que je reste son seul interlocuteur valable. Ma victoire sur l’armée de Narvaez en est le signe. […] Le fait que l’Espagne divise ses forces alors que nous affrontons un adversaire de taille est une erreur capitale, et qui m’affaiblit considérablement. Entrer de force dans Tenochtitlan serait une erreur. Je dois montrer profil bas. Tout compte fait, votre retour m’arrange. Il se peut que j’aie besoin de vois. […] J’ai envoyé un émissaire auprès de l’empereur. Je me propose de le rencontrer au sein même de sa cité. Je ne serai accompagné que d’une douzaine d’hommes. Nous déposerons les insignes de notre puissance au pied du palais, montrant ainsi notre volonté de parvenir à un accord par les voies de la diplomatie, plutôt que par celles des armes. La partie sera serrée. Il est possible que nous nous jetions dans la gueule du loup. Mais je compte sur la prudence de Moctezuma et de ses proches qui nous prenaient, il y a peu encore, pour des envoyés divins. Je devrai surtout gagner du temps, car de ton côté, accompagnée de quelques hommes que je choisirai, tu reprendras le chemin secret qui mène au cœur du palais impérial. Ce chemin qui traverse la caste salle où Moctezuma a entreposé des richesses. Pendant que tu progresseras dans les entrailles du palais, je tenterai de m’expliquer devant l’empereur. Ce ne sera pas facile. Il me faudra mentir, travestir la vérité, bref m’abîmer dans toutes les joutes politiques qui m’ont toujours paru fastidieuses. De plus, nous serons probablement désarmés.
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Le bassin de la Huerde. Les guerriers de l’empereur Moctezuma progressent en silence. À leur tête se trouve Barbo Bezan, accompagné de son fidèle Zampero. L’homme de Dieu est prêt pour les carnages. Les carnages, c’est sa messe quotidienne. Cette fois-ci, il est aidé par l’ancien guerrier Hibura, banni par sa tribu, traître à son clan. Mais Mezago est inquiet, comme désorienté. Le village semble désert, rien ne bouge, rien ne s’entend. Où donc sont-ils partis, ceux qu’il appelait autrefois ses frères ? Ont-ils pris la fuite, ont-ils été prévenus de la venue de Barbo Bezan ? Celui-ci a rejoint Mezago et c’est toute la troupe, à présent, qui s’enfonce dans le village. Le regard des guerriers fouille le sol à la recherche d’indices. Jusqu’à ce que Mezago repère un Tichum au pied d’un arbre. Alors la mémoire lui revient… Trop tard cependant !
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Servir Moctezuma est un honneur. Servir un espagnol est une servitude. C'est là toute la différence.
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- Tout pouvoir est condamné à s’étendre. Sinon, il périt. C’est pourquoi il ne s’embarrasse guère de scrupules. On apprend ça très tôt dans mon pays. Comme on apprend à coucher avec ceux qui le détiennent pour survivre.
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