Murena, tome 9 : Les épines

Les épines, neuvième tome de la série Murena est pour l'instant le dernier album paru.
Une fois de plus, je n'ai qu'admirer le talent de ce duo qui a réussi à restituer la Rome sous l'empire de Néron et à rendre ce dernier, ma foi, plus humain que ce que l'histoire a tendance à retenir de lui.
Mes faibles connaissances de cette époque sont principalement tirées du très bon roman Quo Vadis et je me suis rendu compte, grâce à la lecture de Murena que j'avais beaucoup de représentations, principalement au sujet de l'empereur. L'excellente prestation de Peter Ustinov dans le film du même nom a aussi joué et m'a influencé dans ce sens.
Revenons à Murena : que dire à part que ce tome est tout simplement magnifique : les chrétiens sont maintenant les incendiaires désignés et donc les percussions commencent. Murena, toujours aussi torturé, se laisse convaincre de rencontrer l'empereur pour lui dire la vérité au sujet du véritable auteur de l'incendie qui a ravagé la capitale.
J'ai découvert avec tristesse la mort de l'illustrateur Delaby l'année dernier et ne peux que déplorer sa disparition surtout à un age aussi jeune...
Une excellente série historique de bande- dessinée !!

Je ne vais pas vous embêter à chroniquer album par album. Pour ce second cycle, celui des épouses, on retrouve ici Rome et ses intrigues. Poppée a pris la place d'Acté. Massam le gladiateur est son protégé. Néron est défié lors d'une course de quadrige par une inconnue au masque rouge. Balba n'oublie pas qu'il doit venger Britannicus. Lucius Murena et Acté coulent le parfait amour mais César se vengera et en fera la femme d'un soldat.

Comment Murena vivra-t-il cela ? Poppea épouse César , elle est enceinte, sera-ce un héritier ?
Qui est la fille masquée ? Rome brûlera, il faudra un coupable, qui ?

Toutes ses réponses dans la suite et malheureusement fin de cette saga au graphisme toujours sublime. On apprend beaucoup de choses en lisant cette série sur Rome, ses coutumes, ses usages, mais aussi sur les latrines, les Vestales, l'origine du mot Pugilat, etc....


Une série remarquable que je referme un peu nostalgique sachant que c'est fini. Chapeau Monsieur Delaby, il était grand votre talent.


Ma note globale : 9/10
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Cet épisode des Épines marque le début d'un nouveau cycle, celui de la Mort, car en effet la Mort avec un grand M entoure désormais Lucius Murena : quoi qu'il fasse ou dise, ses proches finissent toujours par côtoyer la lame de la Faucheuse et rien n'augure que cela va s'arranger prochainement.

Les Épines (et couverture oblige) sont l'affirmation supplémentaire dans la série de l'importance grandissante de la communauté chrétienne au sein de l'entourage de Néron. Les premières persécutions font suite aux accusations d'avoir déclenché le Grand incendie de Rome. Alors que seuls le lecteur, Murena et Néron savent de quoi il retourne véritablement, les tensions montent autour du palais impérial.
Du point de vue du scénario, si nous pouvons légitimement nous demander comment Jean Dufaux va faire avancer la trame désormais de son histoire, nous sommes désormais dans un début de nouveau cycle, donc les choses s'apaisent, se posent légèrement, tandis que de nouveaux intervenants s'imposent, notamment le poids du futur christianisme.
Graphiquement, que dire ? Philippe Delaby connaît son sujet par coeur, nous aussi du coup après neuf tomes mais il n'empêche que c'est toujours très agréable à voir et à admirer. Profitons-en car c'est le dernier tome dessiné par l'artiste décédé au cours de l'année 2014.

Les Épines est donc une poursuite très agréable de la série Murena ; les habitués seront ravis et attendront la suite avec impatience (et fébrilité en attendant un nouveau dessinateur qui aura du pain sur la planche pour succéder au pied levé à Philippe Delaby) et ceux qui sont fans d'histoire, notamment d'antiquité romaine, seront tout aussi joyeux de débuter une série aussi justement renommée.

Challenge Petits Plaisirs 2014/2015

Neuvième tome de cette série en BD. L'incendie qui a ravagé Rome n'est pas encore tout à fait un souvenir. Il faut non seulement reconstruire mais également punir des coupables. Peu importe qui, le plus important est de contenter le peuple.

C'est désormais le temps des persécutions et des martyrs, à commencer par Pierre, crucifié seul, à l'écart des autres suppliciés. C'est aussi le temps de conclure un conflit par un long combat de gladiateurs. C'est enfin le temps pour Lucius Murena de songer à revenir vers Néron…

Je regrette un peu d'avoir fait une pause dans ma lecture. Tout n'était plus aussi frais dans ma tête. Mais la lecture était captivante comme à chaque tome. Peut-être un peu lent mais la suite se fait attendre. Je crains que le temps n'efface encore quelques traces de mon esprit… J'espère que le prochain tome ne tardera plus trop.

Dans ce nouveau tome de Murena, le graphisme des personnages et des décors sont encore de grandes qualités. Et je replonge avec plaisir dans cette aventure historique toujours aussi passionnante. le scénario se met vite en place.
Après l'incendie de Rome dans le précédent tome, Néron décide de faire renaître la cité de ses cendres et de rebâtir une Rome à son image, alors que Lucius Murena s'investit de son côté pour reloger les plus démunis et éviter des épidémies dues à l'insalubrité.
Mais les moyens financiers manquent,et il devra mettre de côté sa rancune tenace à l'égard de Néron pour collaborer avec celui-ci pour la reconstruction de Rome. . Afin de faire taire le mécontentement du peuple Romain à l'égard des pertes subies, Néron, entouré d'une cour de profiteurs de tous horizons, fait porter le chapeau aux chrétiens et les condamnent aux pires tortures.
Que pourra faire Lucius Murena pour endiguer cette vague de violence gratuite, et pourra t-il éviter la tentatives d'assassinat fomenté par des usuriers qui s'enrichissent sur le dos des suppliciés.
Vivement la suite...

9eme tome de Murena: les épines, métaphore du mal.
Rome renaît de ses cendres. Les persécutions augmentent envers les juifs et les chrétiens. Les bandits recherchent un coupable a présenter au peuple afin de faire fructifier leurs affaires. Néron obnubile par sa grandeur se fait manipuler.
On poursuit l histoire de Rome avec enthousiasme. On apprécie les détails et références historiques.

C'est dans une Rome qui se reconstruit que nous suivons les aventures de Murena.
Ce chapitre mise l'accent sur l'arrivé du christianisme chez les romains dans une Rome plus vrai que nature où Neron pense à l'avenir de sa nouvelle cité. Ces différentes péripéties feront également place à un combat mythique opposant de grands rivaux qui atteindra son apogée tournant une page de la série, ajouté à cela une très jolie scène érotique.

Avec ce 9ème tome, Jean Dufaux et Delaby confirment qu'ils ont créé une oeuvre devenu mythique.
Ils ont réussi à retranscrire l'histoire du règne de Néron en essayant de se rapprocher le plus proche possible des réalités du passé .
De plus chaque termes nous informe grâce au petit glossaire qui est à chaque fois fort utile dans la série.

NB : Possédant l'édition spéciale avec en couverture Lucius Murena et Claudia, cette version nous propose un lexique sur les mots érotique en latin et leur signification de l'époque.

Toujours la même qualité dans le dessin, le même soucis d'exactitude. On assiste aux premières persécutions des chrétiens, accusés d'être à l'origine de l'incendie de Rome. Les auteurs eux, ont choisi une origine audacieuse dans le précédent album, en la personne de Lucius Murena lui-même. Ce présent album comporte sans doute moins d'intensité que d'autres, étant plus une transition, avec à venir soit la mort de Lucius soit une réconciliation avec Néron. J'attends le prochain avec impatience.

Le tome 8 était censé être le dernier, mais après 3 ans de silence, les auteurs ont débuté un nouveau cycle, pour notre plus grand plaisir ! Dans ce nouvel épisode, Rome fait face aux conséquences du grand incendie. On pressent que les chrétiens seront au centre de ce nouveau cycle. Dans ce volume, ils sont arrêtés et jugés pour l'incendie. de son côté, Murena est torturé et veut avouer qu'il est le coupable. Néron est un personnage complexe et intéressant, entre la cruauté et la compassion, il se remet en question et peut parfois être surprenant. Au centre du récit, il y a également Pierre, qui, cette fois, décide de ne plus être lâche.

Des personnages forts et marquants, qu'on a hâte de retrouver dans les prochains épisodes.

Comme dans les premiers volumes, les dessins sont très beaux et facilitent grandement la lecture. Une des meilleures BD sur l'antiquité !

Lien : http://blogonoisettes.canalb..

La cité de Rome a disparu sous les flammes.
Dans les débris, Lucius Murena oeuvre à sa reconstruction. Toujours poursuivi par ses démons, il vit en repenti, loin du palais de l'empereur. La haine est ancrée en lui, sans pardon.

De son côté, Néron s'émerveille de la maquette qui représente la nouvelle Rome. Il doit aussi se prononcer sur le châtiment des incendiaires. Tigellin l'oriente vers le peuple Juif qui honore la mémoire d'un Nazaréen. Les prisons se remplissent de chrétiens et les exécutions s'enchaînent. Des tombereaux portent des corps suppliciés en grand nombre. Des croix se dressent, clous et épines martyrisent les chairs.
L'apôtre Pierre, témoin des persécutions, ne peut se résoudre à quitter Rome, malgré les conseils de Néron. Il ne renie pas sa foi et rejoint ses frères dans les geôles.
"… César a décidé de nettoyer Rome d'une secte immonde qui adore un poisson ! Des Juifs qui ont subi l'ascendant d'un mage en Judée."
Murena ne peut rester indifférent à tant de violence et d'injustice, il est prêt à dénoncer le véritable coupable et par ce fait, rencontrer Néron.

Dans les bas-fond de la ville, dans des couloirs praticiens, sourdement des scénarios machiavéliques se trament. de nombreux personnages en seront les victimes…

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Ce tome est le premier volume du "Cycle de la mort", le troisième, qui fait suite à celui de la mère et celui l'épouse. Après l'incendie de Rome, la mort cernera Néron sur une durée de quatre ans. La transition d'une époque à une autre se fait à travers ce début.
Nous retrouvons les personnages qui entourent Néron et Murena ; Pétrone, Balba, Massam, Ruffalo, Popée… Pour certains, juste le temps de quelques vignettes. Et d'autres figures, nouvelles ou secondaires, s'immiscent dans le décor étayant l'histoire de leurs rôles.
La violence et les tragédies donnent à cet épisode une atmosphère macabre. Les dessins révèlent parfaitement la cruauté et la barbarie.
L'histoire continue à se construire autour des deux personnages principaux. Murena n'a plus la prestance d'un praticien, il paraît usé et bien plus viril. Néron semble résolu, plus réfléchi et moins malléable. Alors qu'une amorce de folie pointait dans les autres tomes, il semble complétement investi dans son rôle de souverain et moins tourmenté.
Entre eux deux, la rancune est vivace et il est presque impossible de les voir se réconcilier.
Outre les exécutions des chrétiens et un combat à mort entre deux gladiateurs, il y a une belle part de sensualité entre Murena et la belle Claudia, fille de Ruffalo le préfet de la garde prétorienne. Les dessins de Delaby sont aussi reconnus pour leur petite part d'érotisme…
Un album qui comble mes attentes et qui me laisse à nouveau admirative.
Les dessins, la colorisation, sont superbes.

Un glossaire très intéressant est en annexe. Il reprend des passages et les explique.
Une série à recommander !