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Le grand incendie a anéanti la ville de Rome. le peuple vit dans les décombres et entouré de fantômes. Il réclame un coupable.
Le pouvoir, lui aussi déstabilisé par cette tragédie, craint une révolte et propose à Néron de lui jeter en pâture la secte des chrétiens : une bande de drôles qui ont eu l'idée saugrenue de prendre comme dieu unique un ancien charpentier. de doux et inoffensifs rêveurs sur qui la fureur populaire pourra s'exprimer sans retenue.
Pendant ce temps, les fricoteurs qui gravitent autour de l'Empereur achètent à bas prix les terrains et les immeubles détruits par l'incendie. de beaux bénéfices en perspective au moment de la reconstruction de la ville.
Une nouvelle fois, les personnages évoluent au gré des évènements et des circonstances.
Néron, le Dieu vivant, apparaît tel qu'il est vraiment : un homme faible et indécis.
Pierre, le chef de la secte des chrétiens, Murena l'éternel rival, patriciens, généraux de la puissante armée romaine, ou bien simples renégats, chacun, en ces " heures maudites ", se mesure à l'aune de leurs trahisons et de leurs renoncements.
Drôle de tome qui s'achève sur une orgie démesurée et lugubre pour essayer, vaille que vaille, d'oublier ces centaines de suppliciés crucifiés et brûlés vifs…
Un tome sur l'incertitude, le doute et l'écoeurante cupidité des hommes.
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Cet épisode des Épines marque le début d'un nouveau cycle, celui de la Mort, car en effet la Mort avec un grand M entoure désormais Lucius Murena : quoi qu'il fasse ou dise, ses proches finissent toujours par côtoyer la lame de la Faucheuse et rien n'augure que cela va s'arranger prochainement.

Les Épines (et couverture oblige) sont l'affirmation supplémentaire dans la série de l'importance grandissante de la communauté chrétienne au sein de l'entourage de Néron. Les premières persécutions font suite aux accusations d'avoir déclenché le Grand incendie de Rome. Alors que seuls le lecteur, Murena et Néron savent de quoi il retourne véritablement, les tensions montent autour du palais impérial.
Du point de vue du scénario, si nous pouvons légitimement nous demander comment Jean Dufaux va faire avancer la trame désormais de son histoire, nous sommes désormais dans un début de nouveau cycle, donc les choses s'apaisent, se posent légèrement, tandis que de nouveaux intervenants s'imposent, notamment le poids du futur christianisme.
Graphiquement, que dire ? Philippe Delaby connaît son sujet par coeur, nous aussi du coup après neuf tomes mais il n'empêche que c'est toujours très agréable à voir et à admirer. Profitons-en car c'est le dernier tome dessiné par l'artiste décédé au cours de l'année 2014.

Les Épines est donc une poursuite très agréable de la série Murena ; les habitués seront ravis et attendront la suite avec impatience (et fébrilité en attendant un nouveau dessinateur qui aura du pain sur la planche pour succéder au pied levé à Philippe Delaby) et ceux qui sont fans d'histoire, notamment d'antiquité romaine, seront tout aussi joyeux de débuter une série aussi justement renommée.

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Si l'incendie qui a ravagé Rome est maintenant maîtrisé, la colère du peuple n'est pas éteinte. Néron doit apaiser cette fureur populaire et pour cela il n'y a rien de plus efficace que de proposer un coupable à la masse en colère. Ce 9ème tome intelligemment intitulé « les épines » aura donc pour sujet principal les persécutions des chrétiens. Il y a donc des scènes très dures mais il ne s'agit pas pour autant d'un vain catalogue d'atrocités. Les personnages sont toujours aussi travaillés et leur évolution toujours aussi intéressante. Ce tome est aussi l'occasion d'un formidable duel entre Massam et Balba. de l'action, des complots, une pincée d'érotisme… le mélange d'ingrédients de ce 9ème volet fonctionne parfaitement et en font une grande réussite. J'ai hâte de lire le 10ème et dernier volume de cette très bonne série.
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Ce tome est un tome charnière et, croyez-moi, ça ne laisse rien présager de bon ! On sent que la colère et la fureur grondent dans la ville impériale. Ce n'est qu'une question de temps pour que la faucheuse vienne s'emparer de quelques belles âmes… Ce que j'aime avec cette série c'est que l'on sait que la mort est toujours là tapie dans un coin, mais on ne sait jamais avec certitude quand et qui elle va frapper !

Tome charnière, donc, car il donne une place importante à la religion chrétienne et donc à l'apprentissage du vivre ensemble et à la tolérance. Et avec Néron comme empereur, le terme de coexistence religieuse ne figure pas dans le lexique de la langue romaine !

Tout est passionnant ! On pourrait se dire qu'après neuf tomes, il y a un risque que le scénariste tourne en boucle ou lasse son lecteur, mais il n'en est rien ! Chaque nouveau tome est rempli de surprises, tout en conservant toujours une justesse historique incroyable ! Ici, on met en scène les premières persécutions contre les chrétiens et la vraie crucifixion – les clous sont enfoncés entre les deux os du bras et non dans la paume de la main… Moi qui suis sensible aux détails, je peux vous dire que c'est appréciable quand tout sonne juste !

Vous l'aurez compris, c'est encore un très bon tome de Murena que je viens de refermer. le scénario, les dessins, tout est réuni pour que la magie opère !

Si vous n'avez pas encore tenté cette BD, il est grand temps !
Lien : https://ogrimoire.com/2022/0..
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Avec « Les épines », Jean Dufaux et Philippe Delaby nous offrent enfin la suite de leur fameuse série « Murena » consacrée aux personnages de Lucius Murena et de l'empereur Néron. Trois années se sont déjà écoulées depuis la parution du tome précédent, aussi est-ce avec un plaisir d'autant plus grand que l'on se plonge à nouveau dans l'histoire de cette Rome du Ier siècle. Si les deux premiers cycles tournaient essentiellement autour de grandes figures féminines gravitant autour de l'empereur (Agrippine avec « Le cycle de la mère », puis Popée avec « Le cycle de l'épouse »), il semblerait qu'il n'en aille pas de même avec le troisième, consacré cette fois à une portion croissante de la population de Rome : les chrétiens. Une fois encore c'est une nouvelle page du règne de l'empereur Néron qui se tourne, celui-ci devant désormais faire face aux conséquence du gigantesque incendie qui ravagea la ville en 64 après J.-C. et auquel étaient consacrés les septième et huitième albums.

Un mot d'abord sur les graphismes, qui, comme dans les volumes précédents, se révèlent toujours aussi agréables et soignés. Philippe Delaby nous offre ainsi des aperçus de cette Rome ravagée bluffants de réalisme et des personnages aux visages toujours aussi travaillés et expressifs. Rien à dire également du côté du scénario, Jean Dufaux proposant une vision très convaincante des suites de l'incendie, de la reconstruction de Rome aux premières persécutions lancées, presque à regret par Néron, sur les chrétiens, désignés par nécessité comme boucs-émissaires. La bibliographie et le glossaire proposés en annexe témoignent d'ailleurs assez bien du sérieux des recherches des deux auteurs. Les personnages quant à eux sont toujours aussi attachants, même si une partie de ceux que l'on avait pu découvrir dans les premiers volumes ont depuis tiré leur révérence. Les nouveaux venus s'en sortent toutefois remarquablement bien et relancent sans mal l'intérêt de la série, qu'il s'agisse du doux prêcheur Pierre ou encore de la sensuelle Claudia.

Un neuvième tome attendu depuis longtemps et qui ne déçoit pas, l'intrigue se faisant toujours aussi captivante et les graphismes aussi sublimes. Espérons maintenant que nous n'aurons pas trop à patienter pour la sortie du dixième album.
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Je reste une inconditionnelle de cette BD sur la Rome ancienne, au graphisme toujours superbe et aux personnages interessants : Néron y est rendu dans sa vérité, ni sadique comme certains le veulent, ni faible comme l'ont décrit d'autres, non, juste un homme de pouvoir qui mesure la conséquence de ses actes et ne fait pas de cadeau, un empereur romain quoi ! le personnage de Pierre, le premier pape, apparaît lui aussi dans toute son humanité, même si j'ai remarqué une inexactitude : en effet il a été crucifié la tête en bas et non en haut comme il était d'usage, selon son propre désir qui était de ne pas être comparé au Christ. Cela dit on voit bien la montée des persécutions contre les chrétiens dûe aux intérets de certains et à l'hostilité de certains juifs à leur égard (pas tous heureusement) ainsi que les menaces qui pèsent sur un Murena regrettant ses actes et prêt à se dénoncer. Tant il est vrai que le pouvoir et l'argent ont toujours su bien s'entendre contre les hommes honnêtes et sincères...
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La construction de la nouvelle Rome termine ses premières ébauches sur le papier. Un homme sage parcourt les ruines de la cité. Pierre est le guide de la nouvelle secte chrétienne dont les membres ne cessent de croître. Sa rencontre fortuite avec un des conseillers du roi allume la rage dans le coeur de ce dernier. Il fera tout pour convaincre César que les coupables de l'incendie de Rome sont les Chrétiens.
Murena trouve l'oubli dans les bras de Claudia, la fille du légionnaire le plus proche de César. Ce dernier entretien une longue discussion avec ses conseillers et son épouse sur le sort des Chrétiens.
Pour César, il paraît impensable de dissocier les juifs des chrétiens. L'un des juifs lui répondra que les chrétiens ne se conforment pas aux lois romaines car ils font du prosélytisme. Pour le conseiller de l'empereur, il n'est pas permis d'être chrétien. César doit choisir un coupable : les juifs ou les chrétiens.
Ainsi, bientôt s'élève de nouvelles flammes dans Rome. Celles des croix qui brûlent en concert avec les hurlements des chrétiens suppliciés.

Un tome plus politique où les intrigues de la cour ont la part belle. Pour sauver les juifs, César choisit de sacrifier les chrétiens. Bien que tout puissant, il ne peut rien face à l'obstination de ses conseillers. Il comprend qu'il n'a pas tout le pouvoir et son amertume grandit au fur et à mesure que les bûchers s'allument.

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J'avais, à l'époque, attendu 3 ans avant de pouvoir lire ce nouveau tome de l'excellente série historique qu'est Murena.

La couverture était trash, mais je l'aimais bien et j'avais punaisé, dans mon bureau-bibliothèque, l'affiche sur laquelle cette couverture était représentée. Mon petit-neveu, en la découvrant (il avait 5 ans), m'avait signalé que ce n'était pas bien d'afficher des horreurs pareilles. Pas bien du tout. D'accord, bonhomme… Elle y est toujours, désolée !

Rome a brûlée et on cherche, non pas les coupables, mais des boucs émissaires qui feront l'affaire et pourrons calmer l'ire du peuple romain. Et justement, il y a une secte dont le signe de ralliement est un poisson, là, qui fera l'affaire, en plus des Juifs, habituels persécutés en tout temps et pour toute chose.

Néron, toujours parano et mégalo (en moins drôle que Kuzco) va s'attaquer aux chrétiens puisque quelqu'un de son entourage lui a habillement soufflé de s'en prendre à leur guide, un certain Pierre. Oui, le Pierre qui renia trois fois le Christ avant le chant du coq (je n'y étais pas, hein, j'ai juste entendu des bruits courir) se trouve dans cet album et sa fin ne sera pas des plus agréables.

Petit aparté : au moins, dans cette bédé, on montre la crucifixion telle qu'elle était, avec les clous enfoncés entre les deux os du bras (et non dans la paume des mains, comme dans les églises), il m'avait semblé que Pierre avait demandé à se faire crucifier la tête en bas… Hors, ici, il est la tête en haut… Maintenant, comme je vous l'ai dit plus haut, je n'étais pas présente, mais la légende, l'Histoire (biffez la mention inutile selon votre choix) parlait de tête en bas.

Anybref, cet album met en route un nouveau cycle (il devrait y en avoir 4, nous avons eu celui de la mère et de l'épouse) après le grand incendie de Rome où Néron, dans ces pages, ne jouait pas avec des allumettes (je n'étais pas là non plus), mais cherche à tout prix des gens sur qui passer sa colère, sa folie et alors qu'il appréciait Pierre, il le fait exécuter afin d'offrir du sang et des exécutions à son peuple… Il ne fait pas bon être un pote à l'empereur car quand celui-ci est fâché, lui toujours faire ainsi (couic), même si c'est contraint et forcé.

La question qui se posait, à l'époque où je l'avais lu, c'était comment le scénariste allait relancer la série avec ce nouveau thème et après le grand incendie de Rome et la persécution des chrétiens. Force m'est de constater, après lecture des tomes 10 et 11, que l'affaire n'avance pas très vite.

D'accord, il faut du temps pour finaliser un nouvel album mais après ces longues attentes entre deux parutions, j'ai eu l'impression de ne pas avoir eu à manger à ma faim en lisant les tomes qui ont suivis "Les Épines".

Cette relecture fut un plaisir car j'ai revu les magnifiques dessins de Delaby et me suis remise cet album, que j'avais apprécié en son temps, en mémoire.

Historiquement parlant, il était très intéressant car le scénario abordait les persécutions envers les chrétiens à Rome, alors qu'ils étaient innocents de ce dont on les accusait. Ils étaient des proies faciles et le peuple criait qu'il voulait des coupables, n'importe lesquels. Ce n'était plus "du pain et des jeux", mais "du sang et des morts", douloureuses les morts, si possible. Via Dolorosa...

Cet album reste cher à mon coeur car c'est aussi le dernier du dessinateur Delaby qui nous a malheureusement quitté début 2014 et je m'étais demandée, à l'époque, si la série Murena allait continuer ou nous abandonner là, dans une Rome dévastée, cette Rome magnifique dont le dessinateur arrivait si bien à nous la restituer, que ce soit avant l'incendie, pendant ou après.

On ne nous a pas abandonné, heureusement, mais j'espère que le tome 12 apportera autant de plaisir que celui-ci et un peu plus de grain à moudre dans l'affaire.
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Ce neuvième tome de "Murena", la série de BD historique à caractère épique scénarisé par Jean Dufaux, est un neuvième tome brillant. Juste après la déception que m'avait causé "Revanche des cendres", je n'en attendais pas tant.
La série de bandes dessinées renoue avec ce caractère épique qui fit, je le crois, son succès, et l'on trouve cette vérité humaine, cette tourmente, cette description du tragique de la condition humaine que j'ai tant aimé dans "Murena"... C'est souvent digne d'une tragédie grecque !...
Pour avoir lu Sophocle et Euripide, je peux dire que, dans son genre, la bande dessinée, Murena ne fait pas moins bien.
Il y a toujours une certaine âpreté dans cette série de bandes dessinées souvent sombres et parfois pleine de morts violentes, de combats sanguinaires et autres événements sordides.
"Murena" renoue donc avec cette âpreté, ce tragique, ce caractère épique, qui ont fait le succès de la série. Pour notre plus grand plaisir.
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Dans le cadre du Festival de la BD ( voir mon article ) qui s'est déroulé mi juin sur Lyon, l'attachée de presse de Dargaud, un des plus grands éditeurs de BD, m'a invité à rencontrer, en tête( la mienne) à têtes ( celles des deux auteurs), Philippe Delaby et Jean Dufaux, respectivement l'illustrateur et le scénariste - tous deux belges- de la série "Murena".

Je pense que de grands admirateurs et adorateurs de bande dessinée auraient sauté au plafond à cette idée, mais pour ma part, ne connaissant même pas leurs noms, j'ai quand même accepté de suite, en me disant qu'une telle opportunité ne se produit pas tous les 30 du mois et qu'il suffisait simplement de lire leurs ouvrages juste avant de les rencontrer, et de trouver, comme pour les auteurs des Assises ou comme pour Harlan Coben en mars pour le Quai du Polar, les questions pas trop bêtes à leur poser.

Hélas, dans la pratique, cela ne s'est pas vraiment passé comme cela, et je me suis aperçu, dès que j'ai lu la BD en question gentiment envoyée par Dargaud que les rencontrer n'était peut-être pas une si judicieuse idée que cela.

En effet, j'ai beau vouloir élaborer un blog culturel très éclectique, parlant de pas mal d'arts différents et de thématiques très variées, je ne peux pas connaitre tout et maitriser tous les domaines...et je vous avouerai que la BD, et encore moins l'antiquité, sont des sujets que je connais le mieux, loin de là...

Et si je savais, au moment où l'on m'a fait cette proposition, que Murena était une sorte de véritable chef d'oeuvre de la bande dessinée historique, un modèle de référence depuis plus de 15 ans dans la BD, et que les auteurs venaient de sortir le 9ème tome d'une série qui doit en comporter 18, je ne me doutais pas que j'allais avoir le plus grand mal à comprendre les tenants et aboutissants de cette série qui m'a plongé plonge dans les méandres d'une Rome dirigée par un Néron omniprésent, mais où se mélangent tout un tas de personnages qui m'ont semblé totalement opaques et mystérieux.

Bon, je l'avoue, la Rome Antique, ca m'a toujours barbé terriblement quand je l'étudiais à l'école , et je n'ai jamais vu un seul péplum de ma vie, même Ben Hur ( toujours ce gros penchant pour les oeuvres intimistes et humainement pas trop éloignées de moi,ce que n'est pas vraiment un péplum :o),donc même avec la plus grande volonté du monde, je n'ai vraiment pas compris grand chose à cette histoire qui mélange, certes avec habileté, vérités historiques et réappropriations de l'histoire imaginées par des auteurs, qui sont eux férus d'histoire.

J'ai quand même pu reconnaitre que le dessin de Philippe Delaby était assez grandiose, et que la BD bénéficiait d'une vraie qualité de documentation, et de qualités d'écriture incontestables empruntant à la littérature, à l'histoire et au cinéma qui expliquent le succès incroyable qui dépasse le strict cadre du 9ème art, puisque les auteurs sont régulièrement invités par des universités ou des musées gallo romain ( comme celui de Vienne lors de leur passage à Lyon) à présenter leurs oeuvres sous forme d'exposition et de conférence très pointue.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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