Au bal des absents

Il semble bien innocent ce roman, titre, couverture et surtout résumé, rien ne laisse présager de ce que l'on va découvrir.
Au bal des absents il y a des disparitions, une femme qui vient de tomber dans la précarité, un manoir et des fantômes. Je ne pensais pas que ce livre était un roman fantastique et surtout que l'horreur était plus que présent dans ces pages. C'est crade à souhait et très "éprouvant" à lire. Je veux bien croire que c'est de l'humour noir ( j'en ai vu quelques traces...) mais c'est plutôt macabre et je n'y ai pas vu le côté jubilatoire comme j'ai lu dans les billets de babelio.
Comme je ne suis pas habituée de ce genre, ni attirée par les bouquins d'horreur j'avoue que j'ai été assez secouée par ce que j'ai lu. Heureusement de temps en temps on a quelques pauses dans cette histoire. Mais l'auteur semble toujours vouloir en mettre plus. La fin est un festival, qui ne m'a pas convaincue et j'avais hâte de finir...
La critique de notre monde actuelle, avec une employée de pôle emploi en ligne de mire est plutôt réussie. Si vous voulez tout savoir - ou presque - sur les fantômes et la façon de le combattre, plonger vous dans cette histoire, sans oublier votre flacon d'eau bénite au cas où....
Roman intéressant mais que je ne conseillerais à personne.... sauf si vous êtes accro à ce genre. Erreur d'achat pour moi, mais lu jusqu'au bout.

Attention, un roman de genre fantastique se cache dans la collection policière Cadre noir : un choix éditorial osé et incompris, à cause duquel le bal des absents ne trouvera peut-être pas son public.
Car l'amateur de policier se trouvera perdu face à l'accumulation de fantômes qui hantent ce vieux manoir et face à ce personnage armé d'une binette de jardinage. J'ai été perdue dans cette lecture : trop de références aux classiques de l'horreur (film ou livre) racontés dans tous leurs détails ; trop de monstres et de fantômes ; trop de péripéties en quelques 200pages.
L'écriture, quant à elle, est à l'image de l'intrigue : trop rapide, trop brute.
Bref, déçue par ce livre terminé en diagonale...

Catherine Dufour nous revient en cette rentrée littéraire avec un recueil de nouvelles L'arithmétique terrible de la misère publié au Bélial, et ce court roman paru aux Editions du Seuil, Au bal des absents.
Claude, 40 ans au chômage, se voit contrainte de quitter son studio, les revenus du RSA ne lui permettant pas de payer son loyer. Un mystérieux américain la contacte sur Linkedin et lui demande d'enquêter sur la disparition d'une famille dans un petit village de province. L'offre, alléchante, puisque accompagnée d'un gros chèque, étonne Claude mais a t'elle vraiment le choix ! Après un premier virement, la voilà partie pour le domaine de Tante Colline où elle sera logée le temps de son "enquête". La première nuit, une froide terreur réveille Claude... pas de doute le manoir est hanté !

En une quarantaine de chapitres et un peu plus de deux cents pages, Catherine Dufour nous offre un roman enlevé alternant les périodes calmes où l'anti-héroine cherche comment se débarrasser des fantômes en éclusant la littérature et les films de genre, et les périodes de tensions où Claude s'aventure dans le domaine hanté, le tout sur fond de misère sociale, de pauvreté extrême. On suit pas à pas Claude dormir dans sa voiture, se nourrir chichement ou boire un verre au troquet du coin. L'horreur se cache parfois où on ne l'attend pas.

Cynique et corrosive, Catherine Dufour manie l'humour noir à dessein et fait mouche à chaque réplique. Autant j'ai adoré la satire sociale, autant je suis plus réservé sur la partie fantastique sur laquelle je n'ai jamais vraiment accroché.

Entre polar et fantastique sur fond de misère sociale, Au bal des absents permet à Catherine Dufour de nous offrir un roman mordant et dérangeant. Servi par une gouaille sans pareil, elle nous livre un roman féministe, une ode au roman de genre.
Lien : https://les-lectures-du-maki..

Claude, Une femme qui a perdu son emploi ne peut plus se payer son appartement. Au moment où elle s'apprête à le quitter, un mystérieux inconnu lui propose d'enquêter sur une famille partie sans laisser de traces, et la paye en lui offrant le logement dans un manoir. Sauf que... le manoir s'avère hanté !
J'ai bien aimé la première partie où Claude passe son temps en médiathèque en lisant des bouquins et visionnant des films d'horreur pour comprendre les mécanismes de ce qui peut lui faire peur. On voit bien le lien avec la couverture quand on lit ces passages...
J'ai assez apprécié le côté "social", notamment les descriptions sur le côté précaire de la vie de Claude, notre héroïne.
En revanche, j'ai trouvé que ces deux aspects (horreur et social) ne collaient pas toujours ensemble.
Avis mitigé, mais on peut se laisser surprendre

Lu dans le cadre du PLIB :
Ce livre est une montagne russe. Des descriptions glauques à souhait et un mystère plannant et des passage d'enquete, noyé dans des références populaires qui m'ont un peu ennuyée.
Contrairement à d'autres critiques, je n'ai pas perçu la critique sociétale derrière le récit... surement n'y ai-je pas prête assez attention ?
L'histoire est simple, bien ficelée et a une conclusion, se lit vite

Catherine Dufour revisite le classique récit de maison hantée avec Au bal des absents. Son héroïne, seule, au chômage, bientôt à la rue, s'accroche à un emploi tombé du ciel, certes trop beau pour être honnête, mais quand on n'a rien d'autre, difficile de faire la fine bouche !
Au fil de l'histoire et des démêlés de Claude avec la maison, l'autrice nous égrène plusieurs références à des classiques du genre, avant de nous proposer sa propre version.
Si j'ai dévoré le livre en quelques jours, curieuse de voir où me mènerait l'intrigue, le style trop froid de l'écriture m'a laissée indifférente quant au sort des personnages.

Ce roman....bon déjà, a cause de lui, j'ai fait plein de cauchemars et quasi pas fermé l'oeil une nuit ! Preuve que côté écriture et ambiance, pour moi, c'est réussi !
Car oui, ne vous laissez pas avoir (comme moi ) (après je ne regrette pas mais certains pourraient avoir une mauvaise surprise) ceci est un récit d'épouvante ! (Avec des fantômes, une maison hantée, des gens qui disparaissent, des esprits maléfiques, et des conseillères Pole emploi).
J'ai beaucoup aimé l'écriture, les descriptions, l'ambiance et cette protagoniste anti-heroïne, auxquelle je me suis attachée. Au delà du roman d'horreur, il y a aussi un propos très percutant sur la précarité sociale (le chômage, la pauvreté) qui m'a également touché. J'ai trouvé cela d'une grande justesse !
Par contre, et sans rien révélé, je ne suis beaucoup moins convaincue par la fin choisie, par certains choix narratifs. C'est dommage que plusieurs pistes (qui m'ont captivée des le depart) ne soient pas toutes résolues ou toutes creusées/expliquées à la fin.
Dans l'ensemble, j'ai aimé avoir bien bien peur aux côtés de Claude !
Par contre, là, je pars m'enfiler des romances, je tiens à retrouver le sommeil !

Je n'ai pas aimé, sauf les derniers chapitres... Trop de temps de recherches avant l'action pendant la première moitié... Un roman qui se veut horrifique mais je n'ai jamais eu peur ! J'ai quand même apprécié le côté roman social et la psychanalyse détournée grâce à l'enquête sur les phénomènes paranormaux. Mais j'ai adoré la fin.

L'histoire de base est intéressante, le début est assez prenant et fait bien peur, mais certains aspects de l'intrigue sont peu crédibles. J'ai trouvé Claude ni attachante, ni émouvante. le retournement de situation de la fin est une bonne idée, mais vient un peu comme un cheveu sur la soupe. le roman aurait pu s'arrêter au moment du bal des absents, 2 chapitres avant la fin.

Claude est une femme plutôt ordinaire. Rien de spécial dans cette personnalité fade et réservée. Elle vient en plus de perdre son emploi et doit même rendre son appartement. Avant de tout mettre en ordre elle consulte une dernière fois son compte LinkedIn. Un message l'attend. Un mystérieux inconnu lui demande, bonne rémunération à la clef, d'enquêter sur la disparition mystérieuse d'une famille dans une maison reculée de..... Même si son expérience dans la police est quasi nulle elle accepte cette mission qui ne semble pas très compliquée, même pour elle, ne serait-ce que parce qu'elle a besoin de cet argent.
Arrivée sur place elle s'aperçoit rapidement que quelque chose cloche dans cette maison. Serait-elle hantée ? Que s'est-il passé dans cette maison pour que tout le monde soit si mystérieux autour de la disparition de cette famille. Claude devra interroger les personnes les plus proches de la famille afin d'en découvrir plus et faire avancer son enquête. Mais à poser trop de questions, il est facile de se mettre de nombreuses personnes à dos. Claude va devoir faire attention à tous afin de mener son enquête à bien. Si seulement les fantômes pouvaient parler...

Ce roman ne laissera sans doute pas indifférent tant par le style que par l'histoire. On adore ou on déteste. le style est simple, parfois cru, parfois sans intérêt, parfois dénué de sens. La question qu'on peut légitimement se poser en refermant le livre est "ai-je bien tout compris ?" ou encore "qu'est ce qui a bien pu passer par l'esprit de l'auteure pour arriver à cela ?"
Force est de constater que la compréhension de ce livre est difficile. On se perd dans tout, les personnages, l'histoire, les fantômes. Certains trouveront sans doute une certaine tenue à ce livre mais d'autres resteront interloqués par la construction de l'intrigue. À chacun de se faire sa propre opinion.
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