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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je me suis enfin lancée dans cette oeuvre majeure de la science-fiction francophone ! le goût de l'immortalité de Catherine Dufour est un roman complexe qui mêle de nombreux éléments : anticipation, cyberpunk… le tout distillé avec finesse et richesse. On est partis ?

Catherine Dufour installe un univers qui ne manque pas d'attraits. Nous sommes dans un futur lointain, les hommes vivent sur une terre ravagée par les catastrophes naturelles et les maladies. Peu original, vous pensez ? Détrompez-vous, car la force du récit est dans son détail. L'autrice décrit un monde où les relents de ce qui reste des humains vivent sous terre ou dans d'immenses tours. La maladie est monnaie courante, en particulier de vastes pandémies qui ont ravagé des peuples entiers, de même que des inondations et d'autres catastrophes. Drogue, violences et sévices forment le quotidien de nombreux personnages. le monde en lui-même semble dominé par de vastes multinationales aux desseins obscurs. C'est confirmé au fil du récit, mais ces dernières n'hésitent pas à sacrifier des vies pour accomplir leurs projets, comme un écho monstrueux au passé sanglant de Ha Rebin, où s'est tenu un massacre de grande ampleur pendant la seconde guerre mondiale.

L'atmosphère est asphyxiante et dérangeante tout le long du livre, que ce soit dans les tours ou dans les souterrains. Tout est affaire de domination et de manipulation. L'autrice allie des éléments composites qui permettent de donner un monde nouveau à partir de bouts de références du passé, mais avec une grande inspiration asiatique. En effet, Catherine Dufour a choisi de centrer son histoire en Mandchourie. Je suis mal placée pour juger, mais l'aspect culturel semble bien retranscrit. A noter également qu'il y a un contraste intéressant entre les traditions, le vaudou est par exemple très présent, et les nouvelles technologies. En effet, les modifications génétiques sont légions, banales même, de même que les tests sur des maladies hautement dangereuses.

Le récit se présente sous la forme d'une lettre qu'adresse la narratrice à une connaissance avec qui elle échange régulièrement. On n'en sera pas plus sur cette personne, mais cela donne au roman un aspect particulier. L'ensemble est donc raconté du point de vue de cette femme qui semble avoir vécu une longue vie, pleine de violences et de déchirures, mais aussi d'étrangetés. La narratrice a vécu une vie violente, et ne lésine sur les promesses en début de lecture : enfant mort, meurtre, maladie… le moins qu'on puisse dire est que notre guide a la délicatesse de nous prévenir.

Le fait que ce soit une sorte de témoignage crée une impression trouble de véracité, de réalité. La narratrice raconte les événements avec une forme de détachement : comme si elle tentait de créer de la distance avec la violence des événements passés. Elle nous raconte comment elle a trouvé telles informations, à quel moment un personnage qu'elle a croisé lui raconte son épopée. Elle scinde par ailleurs son récit en deux grandes parties, la première étant centrée sur son expérience, l'autre sur celle d'autres protagonistes. La trame est donc assez complexe, d'autant que les deux se rejoignent tard dans le déroulé, mais donnent un éclairage nouveau au complexe enchevêtrement du récit et révèlent encore plus les vicissitudes de ce futur.

Catherine Dufour a une écriture particulièrement fine. Elle est capable de rédiger des formules chocs qui accompagnent son univers âpre. Parfois direct, parfois glauque, parfois poétique… La plume sait se faire atroce quand il s'agit de décrire les terreurs des sous-sols. Certaines scènes sont particulièrement dures et n'épargnent pas le lecteur. C'est pour mieux mettre en avant une humanité en perdition, entre pandémies mondiales et catastrophes naturelles destructrices. Mais le pire reste encore ce que les gens sont capables de faire, par folie, par envie, par ambition ou par peur.

Le goût de l'immortalité nous présente ainsi un certain nombre de personnages aux motivations diverses. Les portraits sont convaincants, bien construits. Ils ne sont pas attachants mais possèdent une personnalité propre et bien marquée. Notamment la narratrice, dont la langue acerbe et l'ironie nous accompagnent à chaque ligne, cmatic, entomologiste un brin naïf, Shi, son ami à la volonté de fer et Cheng, la musicienne indépendante. Chacun nous met face à des dilemmes moraux. Que vaut l'immortalité dans un monde en ruines ? Que vaut l'immortalité quand on en connaît le prix ? Les personnages sont également révélateur des inégalités sociales, symbolisées également par la verticalité de tours qui rappellent les monades urbaines de Silverberg.

Le goût de l'immortalité est une lecture marquante par sa noirceur. le contexte est terrifiant et Catherine Dufour n'hésite à proposer un texte aussi cru que puissant. La plume est irrévérencieuse et accompagne ce texte avec une distance et une ironie due à la forme. En effet, le récit est une longue qui retrace les événements survenus dans la vie de la narratrice, une femme à la vie longue bloquée dans un cors de jeune adolescente, à l”esprit aussi acéré que sa langue. L'histoire est complexe et brille par l'imbrication de plusieurs arcs scénaristiques et le destin de personnages marquants. L'ensemble permet d'aborder des thématiques graves, avec une dimension existentielle très présente.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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J'avais réalisé une première chronique de ce livre en avril 2009. le moins que l'on puisse dire, c'est que je n'avais pas vraiment accroché. Mais comme je l'expliquais alors, j'étais certain de redonner une seconde chance au roman. Aussi, lorsque j'ai eu l'occasion de participer à une lecture commune de l'ouvrage de Catherine Dufour, j'ai sauté sur l'occasion pour me refaire une nouvelle idée à son sujet. J'ai un credo : « ne jamais dire d'un livre qu'il ne nous plait pas sans avoir essayé de le lire ». Eh bien je vais encore plus loin en relisant un livre que je n'ai pas aimé (et pas fini surtout). Et bien m'en a pris.
Peut-être que le fait de faire une lecture collective, jalonnée et étirée sur un mois est pour quelque chose dans l'engouement que j'ai éprouvé cette fois-ci. Une lecture collective permet d'échanger des réflexions et d'éclairer des zones d'ombre. Bien utile lorsque tout n'est pas immédiatement clair dans un récit. S'imposer des étapes permet de ne pas aller trop vite, de prendre son temps pour digérer une partie avant de s'attaquer à la suivante. Enfin, une lecture sur un mois permet de prendre son temps, de lire sans précipitation.
Et toutes ces conditions sont bien utiles lorsqu'on s'attaque à un roman comme celui-ci. Comme je l'indiquais dans ma première chronique, le texte est exigeant, mais alors que cela m'agaçait à l'époque j'ai pu apprécié cette fois un style taillé dans le diamant. Des constructions de phrases, d'idées pas banales, des pensées qui font mouche, du bonheur. On a souvent l'impression de lire de la littérature blanche et cette impression est renforcée par le fait que, même les éléments appartenant au futur sont présentés de telle façon qu'on ne les appréhende plus comme futuriste. La forme épistolaire est pour beaucoup aussi dans le sentiment d'intemporalité qui s'élève de la lecture. La narratrice fait de plus d'incessants allers-retours entre son passé et son présent.
Malgré tout, le roman est un véritable ouvrage de Science-Fiction. Que les fans du genre soient rassurés. On peut sans aucun doute trouver plusieurs clés de lecture. Moi j'y ai vu essentiellement un plaidoyer écologiste assez noir. le ton n'est jamais moralisateur, militant, prosélyte. le texte n'a rien d'un tract ennuyeux, culpabilisant. L'auteure, à travers la narratrice, dresse simplement le portrait consternant du monde tel qu'elle l'imagine. Et sans faire trop d'effort, on admet volontiers que cette vision est possible pour ne pas dire probable. La longue lettre de la narratrice est à voir comme un message venu du futur et qui nous dirait : « Vous faites comme vous voulez, je ne vous oblige pas à vous préoccuper de la planète, mais voilà à quoi elle pourrait bien ressembler si vous ne faites rien. »
De fait, ce monde-là ne fait pas trop envie. La plupart des espèces animales ou végétales ont disparues. Quand on voit la vitesse à laquelle elles disparaissent en effet sous nos yeux, rien de bien étonnant. C'est à tel point que la narratrice met des majuscules à tous les noms d'animal ou de végétal et les supprime à tous les noms d'humain et de ville. Un dernier hommage peut-être à ce qui a disparu et l'affichage de son mépris envers le responsable ?
Au niveau social, l'univers décrit n'est pas mieux loti. Les plus fortunés habitent dans les étages supérieurs de gigantesques tours, des sortes de monades urbaines (hommage à Silverberg (1) ), tandis que les plus modestes occupent les premiers étages. Quant aux miséreux, aux marginaux, aux nouveaux pestiférés, ils sont relégués aux sous-sol où ils tentent de survivre tant bien que mal. Entre les deux, c'est à dire au niveau du sol, le no man's land.
Je pourrais probablement vous parler du livre pendant des pages mais en réalité, il est proprement inracontable. Il ne peut s'apprécier qu'à la lecture, mes tentatives pour vous faire partager le plaisir que j'ai eu à le lire ne pourront qu'être vaines. Alors, si j'ai un conseil à vous donner, si vous tentez l'aventure, c'est de prendre votre temps pour bien savourer chaque phrase, chaque mot. Et de lire dans le calme. Ce texte ne supporte pas la moindre baisse de la concentration. Mais pour ceux qui sauront le savourer, quel bonheur !

Impossible de parler de ce roman sans citer quelques phrases :

La réalité se laisse moins mal regarder, mais elle est pire.

Ce n'est pas un sujet qui peut se passer de mensonge.

Tenir dans une case, c'est toujours faire partie de l'humanité.

Vieillir c'est simplifier.

Pour eux, un spectre n'est qu'un signe extérieur de richesse: il prouve surtout qu'on a les moyens de mettre un château autour.

La vie est une drogue terrible.

(1) Je ne saurais trop vous conseiller de lire Les Monades Urbaines de Robert Silverberg.

(Chronique écrite le 15 octobre 2010)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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Mandchourie : 23ème siècle.
Ce livre est une lettre...très longue lettre destinée à un vieil homme dont l'identité n'a guère d'importance.
Cette lettre ne se veut pas autobiographique puisque la personne qui l'a écrite dit ne pas avoir eu de vie. Sa vie s'est arrêtée à l'aube de l'adolescence, empoisonnée par un jouet à la mode. Mais cette lettre raconte quand même "sa vie" et la vie de quelques électrons libres qui ont gravité autour d'elle ...Lire la suite sur mon blog ? la suite ici :
Lien : http://www.valunivers.fr/200..
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Le Goût de l'immortalité est un roman magistral, qui prend la forme d'une lettre rédigée par une jeune femme immortelle en 2304. Cette narratrice anonyme apparaît ainsi comme le témoin d'un futur empreint par une profonde noirceur, marqué par les épidémies, la destruction quasi-totale des écosystèmes, la mainmise de corporations transnationales sur les populations, et une immense fracture sociale.
Au sein de ce futur sombre, Catherine Dufour retrace le parcours de sa narratrice et de l'entomologiste Cmatic, qui enquête sur la recrudescence du paludisme en Polynésie, ce qui le conduit à être la cible d'une organisation destructrice, capable d'utiliser les biotechnologies pour commettre des meurtres. le roman apparaît également comme une manière d'interroger la manière dont sa narratrice est littéralement droguée par la vie dans un monde pourtant mourant.
Je l'ai dit et je le répète, le Goût de l'immortalité est un roman magistral, une leçon d'écriture et de narration. Je vous le recommande vivement.
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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"Il semble que les ritournelles près de finir rêvent de codas symphoniques."
Un roman de science-fiction formidable par un des auteurs émergeants du genre en France.
Une histoire sous forme de longue lettre dont on ne connaît la raison qu'à la toute fin du livre.
Un monde futur sous domination asiatique, dans lequel la technologie tient une place importante. Catherine Dufour parvient à rendre crédible sa vision de notre avenir potentiel, à la structure hiérarchique très marquée, qui voit les pauvres, les exclus vivre au plus près du sol et les nantis dans les hauts étages d'immenses gratte-ciel.
Quant à l'intrigue, elle est difficile à résumer: disons qu'il est question de magie, d'un dragon rouge à la politique particulière, d'organisations mondiales sans vergogne... et bien sûr d'immortalité mais au goût pour le moins amer.
Un coup d'essai dans la SF pure et un coup de maître, plusieurs fois récompensé.
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premiére lecture d'un genre que je pensais détester et un coup de maitre pour cette oeuvre au noir menée avec maitrise par catherine dufour, auteur découvert par la lecture du monde libertaire.le roman noir, la science fiction, le roman social, tous ces niveaux de lecture accroissent l'interet d'une intrigue passionnante et de personnages attachants.
Jamais de décrochage de lecture pour invraisemblance, bien au contraire : un ancrage dans une réalité qu'il est possible de croire proche.
une humanité au fond du non humain encore un peu perceptible
de l'espoir au fond du désespoir
que catherine nous offre encore de merveilleuses lectures
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La plume est splendide, une vraie merveille, un bijou. L'autrice est cheffe d'un orchestre de mots abrupts, compose une symphonie flamboyante de réalisme, manie les images saisissantes de limpidité et de choc sensoriel. le texte s'écrase contre la conscience avec une telle dureté que ça en fait presque mal.
Le point de vue narratif est interne, d'une femme qui raconte sous forme de lettre. Ainsi, l'immersion est totale dans sa tête et dans son corps, ses pensées, ressentis, à travers ce qu'elle nous en livre. le lecteur ou la lectrice est invité à formuler les mêmes hypothèses, tâtonner pour comprendre, s'émouvoir… le dévoilement est effectué de main de maître par l'autrice qui nous distille les éléments au fur et à mesure avec une rare maestria. du très grand art.
Les dialogues sont rares, surtout dans la première moitié, et le plus souvent rapportés par la narratrice plutôt que d'être directs. Personnellement, ça ne m'a pas gêné mais ça peut sans doute rebuter certain·e·s lecteurs·trices.

Le cynisme et l'acuité tranchante de la narratrice dépeint un monde plus noir que le fond d'une tombe. Ce monde à venir est dur, cruel, sanglant, puant, pollué, moribond… Il mêle avancées technologiques et cultures ancestrales, catastrophes écologiques et pandémies, lutte des plus faibles pour leur survie, bâtisseur de monde mégalo et impitoyable, sacrifices, sorcellerie, réseau numérique, peur, putréfaction, amitié, vengeance…
J'ai beaucoup aimé aussi la manière dont est traité le thème de la relation mère-fille, à travers la vision de cette enfant/ado pour le moins étrange et singulière.

Plusieurs trajectoires de personnages sont racontées pour se retrouver dans un final dont la beauté naît du compost sordide et d'enjeux politiques fermentés et nauséabonds.

CONCLUSION : ah, si je pouvais écrire comme ça !
CONCLUSION n°2 : mais qu'est-ce que c'est beau !
Lien : https://www.facebook.com/A2l..
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Catherine DUFOUR était considérée comme notre Pratchett à la française. Ces trois précédents romans du cycle « Quand les Dieux buvaient » avaient, en effet, ravis les amateurs de fantasy humoristique ainsi que ceux qui aiment tout simplement rigoler un bon coup.
Changement de programme, revirement de situation, mutation radicale,…
Je me demande vraiment quelles têtes feront les lecteurs qui découvriront, une fois installés chez eux, qu'il ne s'agit pas, et de loin, d'une petite histoire guillerette bourrée d'ironie et de calambours.
Dans "Le goût de l'immortalité", il y a "de l'enfant mort, de la femme étranglée, de l'homme assassiné et de la veuve inconsolable, des cadavres en morceaux, divers poisons, d'horribles trafics humains, une épidémie sanglante, des spectres et des sorcières, plus une quête sans espoir, une putain, deux guerriers magnifiques dont un démon nymphomane et une, non, deux belles amitiés brisées par un sort funeste, comme si le sort pouvait être autre chose." (p. 10)

2304, une vielle dame revient sur sa jeunesse à travers une lettre. Elle y évoque des événements qui ont marqués sont existence, qui ont fait d'elle ce qu'elle est. On découvre alors, le parcours des personnes qui ont croisé son chemin durant cette période.
Cmatic, brillant entomologiste, envoyés en urgence en Polynésie pour y mener une enquête sur trois cas de paludisme, maladie éradiquée depuis un siècle.
Cheng, jeune paumée des bas fond au destin chaotique.
Iasmitine la mystérieuse guérisseuse du 42e étage.
Une grande partie de l'action se déroule à Ha Rebin, sorte de mégalopole tentaculaire aux grattes-ciel jouant avec les nuages jaunis par la pollution. Tout comme dans les monades urbaines de SILVERBERG, le niveau social des habitants est directement proportionnel à l'étage dans lequel ils vivent. Les plus démunis étant bien sur ceux qui ne peuvent même pas espérer voir la lumière du jour dans les niveaux inférieurs.

Une magnifique claque.

Cela faisait bien longtemps qu'un livre aussi noir n'avait pas fait son apparition dans les rayons SF de nos libraires. Mais ce manque est à présent comblé. Catherine DUFOUR nous offre avec "Le goût de l'immortalité" une plongée en apnée dans le glauque. C'est noir, très noir, mais c'est un régal.
Alors certes, il n'est pas évident de rentrer dans le livre instantanément. La forme du roman - une longue confession à la première personne, sans dialogues et avec peu d'action – ne facilite pas l'accroche et demande une attention soutenue. Mais on se laisse, finalement, prendre au jeu, on suit les confessions de cette vielle femme qui nous raconte son monde et son histoire avec un intérêt qui ne cesse de s'accroître.

La vie est une drogue terrible.

La trame de cette histoire tourne bien évidement autour du thème de l'immortalité. Jusqu'ou sommes-nous prêt a aller pour vivre éternellement ? La vie éternelle peut-elle se bâtir sur la mort des autres ? A quoi ressemblera une société de vieux croulants aux physiques de jeunots ?
Si le thème, lui, n'est pas très original. La façon dont l'auteur aiguille la réflexion de son lecteur au travers du regard de la narratrice est pour le moins enthousiasmante.

Catherine DUFOUR vient de taper fort, très fort. Mais moi je suis maso, alors j'en redemande.
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Une vraie grande claque que cette lecture. Cela fait un bout de temps que je l'ai lu, je n'ai donc plus les détails en tête. Mais je me rappelle au moins de ceci : c'est un ouvrage de science-fiction qu'il faut avoir lu.

Parce que la plume est absolument superbe, parce que l'auteure, en nous dressant un futur finalement pas si étranger à notre présent que ça, nous alarme crûment sur pas mal de choses (le social, la santé…) ; parce que le devenir de l'héroïne est tout simplement passionnant à suivre.

Attention toutefois, à ne pas lire quand vous avez le bourdon. Une fois la dernière page tournée, j'ai presque eu besoin de lire un livre qui me parlait de reine des fées.
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Qu'il est amer ce goût là !! Franchement original !
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