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4,5

sur 5087 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Le « Comte de Monte Cristo » d'Alexandre Dumas traverse allègrement les siècles sans prendre une seule ride, malgré l'emploi éhonté de l'imparfait du subjonctif et, dans l'intrigue, quelques tours de passe-passe dignes d'un bateleur de foire.
Combien d'interprétations cinématographiques de ce patrimoine mondial de l'Humanité ? Combien de gueules célèbres ont-elles personnifié le torturé Edmond Dantès ou le vénéneux Comte de Morcerf ? Combien de Mercédès, Déesses à la chevelure opulente et au regard de braise, qui ne cesseront jamais d'être poursuivies par les fantômes du passé ? Combien d'écrivains se sont-ils inspirés de cette intrigue ébouriffante pour construire leur propre histoire ?
Pourquoi cette oeuvre titanesque fascine-t-elle avec toujours autant de force ? Parce qu'elle y parle de vengeance, ce sentiment irrésistible et toxique vieux comme le monde et commun à tous les mortels ? Probablement ! mais réduire l'intrigue à cela serait presque faire injure à la faconde échevelée, enfiévrée, torrentielle du Grand Alexandre.
Il raconte tellement d'autres choses dans ce premier tome de, excusez du peu, près de mille pages.
Il y parle de ces amours de jeunesse, de ce bonheur insouciant et débordant avec ses fronts lisses, ses rires éclatants, ses chemises grandes ouvertes sous un ciel éternellement bleu.
Il y parle de ce soupçon d'immortalité pour ceux qui reviennent d'entre les morts, transfigurés, plus forts et déterminés que jamais.
Il y parle du Comte de Monte-Cristo qui éblouit le tout Paris avec sa fortune et l'expérience de ses mille vies. Son aura est telle qu'autour de lui les puissants se transforment en vilains singes, et les raffinés en pathétiques rustauds.
Qui, au détour d'une algarade, d'un drame, d'un échec tonitruant, d'un coup d'épée ou d'un coup d'épingle, n'a pas rêvé de prendre les atours du Comte de Monte-Cristo ?
Oh oui ! On a tous quelque chose en nous d'Edmond Dantès…


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J'avais toujours pensé que les romans d'Alexandre Dumas étaient des livres pour les enfants de dix à quinze ans. Imbécile que je suis. Oui un roman comme le Comte de Monte Christo, ou je suppose Les trois mousquetaires et bien d'autres, peut plaire aux jeunes, mais il peut être lu avec plaisir et bénéfice par les adultes.
Ce roman peut séduire les uns par les nombreuses péripéties et les autres par les réflexions qu'il suscite, par le mélange des deux qui en font un récit complet. La vengeance est-elle juste et facile à vivre une fois accomplie ?
J'ai particulièrement aimé les premiers chapitres, ceux qui nous font accompagner Edmond Dantès dans sa mise au secret au château d'if. Ceux où il est si éminemment humain. Un personnage que j'ai beaucoup aimé est l'abbé Faria, sorte d'accoucheur du nouveau Dantès.
Il y a dans ce roman, beaucoup des caractéristiques du conte. Edmond, jeune homme droit et sympathique, après avoir vécu dans une cellule, coupée du monde et avoir échappé à la mort renait sous les traits du Comte de Monte Christo (et de quelques autres personnages) en ange vengeur tout puissant. A tel point que l'on s'étonne lorsque parfois survient un acte qu'il n'avait pas prévu, une information qu'il ne connaissait pas.
Comment a-t-il vécu entre sa fuite du château d'If et le moment où il apparaît prêt à accomplir sa vengeance ? Comment s'est-il assuré la fidélité de tous ceux qui l'aident et le servent, nous ne le savons pas vraiment, et cela aussi contribue à en faire un être au-dessus du commun des mortels.
Alexandre Dumas n'est pas avare non seulement de rebondissements mais aussi de sentiments, même chez la plupart des personnages qui ont trahi le jeune Dantès. Environ 1500 pages, suivant les éditions, mais 1500 pages qui paraissent moins longues que 300 dans certains autres romans.

Challenge 19ème siècle
Challenge pavés 2015
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Si je devais résumer mon avis sur ce livre en un seul mot, ce serait : exceptionnel !
Mais, se restreindre à un seul mot pour parler de ce pavé n'est pas possible, non ? Je vais donc un peu préciser mon ressenti.

Certains romans vous emportent par une histoire intense et bien construite, par des péripéties qui vous surprennent et vous ravissent, mais pèchent par le style.
On leur pardonne volontiers cette faiblesse de forme parce qu'on est séduit par le fond.
D'autres sont écrits dans un style magnifique mais ont un contenu un peu léger.
On leur pardonne volontiers cette faiblesse de fond parce qu'on est séduit par la forme.
Rares sont les ouvrages qui allient les deux, exceptionnels sont ceux qui le font au niveau du Comte de Monte-Cristo.

Le Comte de Monte-Cristo est d'une richesse inouïe et m'a régalée par de nombreux aspects.

Le comte de Monte-Cristo, c'est l'aventure à l'état pur.
Alexandre Dumas a concocté une intrigue fabuleuse qui vous tient en haleine de la première à la dernière page.
Découpé en petits chapitres dont chacun appelle le lecteur à poursuivre, le récit est terriblement addictif.

Le comte de Monte-Cristo, c'est une folle vengeance.
Implacable, impitoyable.
Edmond Dantès frappe juste : ses cibles sont soigneusement identifiées, il atteint chacune pile au bon endroit et avec l'intensité adéquate.
Suivre cette vengeance si bien conçue et si bien mise en oeuvre est un plaisir de fin gourmet.

Le comte de Monte-Cristo, c'est un voyage.
Marseille, le Château d'If, l'Orient, l'Italie... Edmond Dantès m'a entraînée avec lui et j'ai aimé tous les lieux que j'ai visités en sa compagnie.

Le comte de Monte-Cristo, c'est une merveilleuse galerie de personnages.
Des gentils pour lesquels on vibre, des méchants que l'on adore détester et dont on attend avec délectation la chute.
Principaux ou secondaires, quelle réussite ! La preuve : certains noms sont connus même de ceux qui n'ont pas lu ce roman. Edmond Dantès, l'abbé Faria...

Le comte de Monte-Cristo, c'est un livre historique.
Alexandre Dumas situe son intrigue à la veille des cents jours, en plein affrontement entre royalistes et bonapartistes. L'histoire fictive s'intègre parfaitement dans L Histoire, et ce cadre ajoute un intérêt non négligeable à la lecture.

Le comte de Monte-Cristo, c'est une incroyable écriture. Tout coule de source dans ces phrases au style d'une simplicité magnifique. Tout s'enchaîne naturellement ; les descriptions, les dialogues, tout regorge de vie.
Cette écriture, simple mais pas simpliste, contribue à rendre ce pavé très léger à lire.
Sans oublier le charme de l'imparfait du subjonctif. Jugez plutôt : "Ils attendaient. Et je savais quoi. Ils attendaient que j'implorasse leur indulgence et que je leur offrisse de l'argent." J'adore !

Quel livre, mais quel livre !
Le comte de Monte-Cristo, c'est une lecture grandiose, intense, inoubliable.
C'est un magnifique cadeau fait au lecteur, un immense plaisir de lecture.
Si vous ne l'avez pas encore lu, vous avez de la chance ! Jetez-vous à l'eau et n'ayez crainte : Edmond Dantès veille sur vous, et c'est un excellent marin.
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Ça fait bien longtemps que j'ai lu le Comte de Monte-Cristo, je crois que c'était mon premier Dumas, et j'en garde le souvenir fort d'un grand plaisir de lecture.

Même si j'ai depuis relu certains passages et vu l'adaptation ciné, je n'ai plus en tête toutes les péripéties ni tous les personnages, les deux étant fort nombreux... Non, ce que je retiens de ce roman, c'est l'immersion complète dans cette période troublée et dans l'histoire d'Edmond Dantes. J'ai vécu les événements en les lisant, j'ai été captivée au point de lire les 3 tomes d'une traite, sans reprendre mon souffle, en une semaine de vacances... tout en soupesant régulièrement les pages qui me restaient pour ne pas voir mon plaisir se terminer trop vite ! C'est tout le talent d'Alexandre Dumas d'écrire des romans-fleuves qui paraissent toujours trop courts et des histoires rocambolesques qui paraissent justes et vraies.

Le thème de la vengeance n'est vraiment pas mon préféré et, en théorie, un héros avec cette motivation ne me sera jamais sympathique. Je me suis pourtant attachée à Edmond Dantes, parce qu'il est beaucoup plus qu'un homme qui se venge. Il est à la fois un homme marqué par le traumatisme de l'injustice et de l'emprisonnement, un manipulateur génial, un amoureux au coeur brisé, un génie des affaires et des relations humaines... le roman évoque sa vengeance, certes, mais aussi toute une palette d'émotions et d'actions humaines, des plus grandioses aux plus mesquines.

Rien qu'en écrivant cette critique, j'ai envie de revivre les aventures d'Edmond Dantes, et je me réjouis d'avoir encore plusieurs titres de Dumas à découvrir.
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Ce premier tome est parfait. L'intrigue est simple, c'est l'histoire d'une vengeance, mais elle est menée tambour battant avec un crépitement d'événements que le format roman-feuilleton renforce en le rendant permanent. Il se passe toujours quelque chose dans ce premier tome!

C'est peut-être le classique que je préfère et s'il ne fallait retenir qu'un seul épisode, ce serait celui du Château d'If. Il est mémorable parce que le jeune Edmond Dantès est enfermé à la suite d'une dénonciation calomnieuse qui arrange de nombreuses mauvaises personnes. Cet épisode est aussi extraordinaire avec la transformation d'un gentil jeune homme en une sorte de terrible personnage animé de haine. Et enfin, il est incroyable quant on découvre les péripéties pour arriver à s'évader de cette forteresse.
On en ressort le souffle coupé ou avec des palpitations!

Mais la suite réserve d'autres agréments dans d'autres lieux. Après avoir quitté Marseille et sa prison, vous découvrirez Rome et ses fêtes parfois mal fréquentées puis Paris, dans des salons à l'ambiance feutrée, où se posent vraiment les premiers jalons de la vengeance.

C'est le duo Maquet-Dumas qui a réalisé cette merveille.

Dumas a commencé avec deux chapitres: l'un sur la contrebande sur un îlot de Méditerranée (Monte Christo), l'autre sur le carnaval de Rome. Maquet, en s'inspirant d'un fait réel, soumet à son maître l'idée d'une vengeance à Marseille. Dumas ajoute y un cadre historique avec "Les cent jours" puis quelques éléments touchant à l'histoire de son paternel, militaire sous Napoléon, emprisonné puis injustement traité à sa libération.
On y ajoute une touche orientale et cette collaboration fait un bonheur de lecture.

A l'heure des supers héros inondant les salles de cinéma, je trouve que le comte de Monte Christo demeure indémodable et ce, depuis plus de 170 ans. C'est un être surnaturel avec une intelligence et une force physique exceptionnelles mais il présente aussi un aspect misanthrope et paria que l'on déguste avec volupté.

Pour couronner le tout, il ne pardonne pas comme il est recommandé dans le "Pater noster". Il tient d'ailleurs du démon avec ses expériences d'alchimistes.

En somme, il se joint à une série de personnages obscurs et incontournables de la littérature française du XIXème, comme le Capitaine Nemo de Jules Verne, le Jean Valjean de V. Hugo et le Vautrin de Balzac.
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Le Comte de Monte Cristo le grand roman d'Alexandre Dumas, commence le 24 février 1815, jour où Napoléon quitte l'île d'Elbe, ce même jour, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire le Pharaon débarque à Marseille pour se fiancer avec la belle Mercédès.

Trahi par des intrigants, le jour même , il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé au château d'If, au large de Marseille, l'endroit le plus sordide qui soit .

Il est difficile de faire la fine bouche, le romanesque le plus débridé s'y épanoui à merveille dans cette fresque de légende, où mensonges, trahisons, forfaitures, meurtres, infanticides rythment la vie des biens pensants...

Trop c'est trop, non, pas ici, car de stupeurs en tremblements, toutes les émotions vont venir vous saisir, sueurs froides, fièvres, Hypothermie, faim, soif, abandon, duels, rien que pour vous maintenir dans un état de vigilance nécessaire à tout bon lecteur.

le meilleur de cette fresque romanesque est sans doute la rencontre d'Edmod Dantès avec un compagnon de captivité l'abbé Faria.

Dantès désespéré dans sa terrible captivité, songe au suicide. Il aura la chance de faire in extremis la connaissance de l'abbé Faria, qui voulant s'évader, a creusé à la cuillère un tunnel durant sept ans. Hélas ! ce tunnel débouche non sur la mer mais dans la cellule de Dantès.

Après des jours et des nuits à gratter les murs, les deux solitudes vont se trouver et se comprendre, cette amitié va construire le destin du futur Comte, dont les armes seront désormais l'intelligence, le savoir, et le flair.

L'abbé Faria, extraordinaire érudit, va en effet donner une éducation exceptionnelle tant économique que politique, sociale, et philosophique à Edmond Dantès.

Par ailleurs le prêtre lui ouvre les yeux sur le complot tramé par Danglars et Mondego en présence de Caderousse, et lui révèle la participation postérieure mais décisive et non moins odieuse de Villefort, procureur à l'intégrité sinueuse.

Après sa diabolique évasion, Edmond Dantes se lance à la poursuite de ses ennemis, avec la patience méticuleuse d'un philatéliste, l'énergie d'un marathonien à petits ou à grands pas, en utilisant de multiples identités ou l'usage de diverses langues, de déguisements, ou en tenues d'aristocrates, rien n'est laissé au hasard pour se dissimuler et mieux faire tomber ces coquins et au final déguster sa vengeance.

Un roman que tous nos adolescents devaient avoir lu, Alexandre Dumas les fascinera (on peut rêver), par ses vertus, pour la finesse de son intelligence, et son imagination décomplexée.

Quant à apprendre à bien parler et mieux rédiger autant le faire en s'amusant. C'est aussi spectaculaire qu'un match de hand-ball, et l'arbitre c'est vous.
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La lecture du Comte de Monte Cristo est une lecture tardive, et cet incroyable roman est un des rares qui puisse faire regretter de ne l'avoir pas lu plus tôt.
Néanmoins, mieux vaut tard que jamais pour entrer dans ce récit vertigineux et se laisser happer par une intrigue riche, complexe et très soignée, servie par un langage ciselé et une articulation d'une finesse remarquable.
On entre progressivement dans ce roman puis, petit à petit, se met en place un mécanisme implacable que la volonté d'Edmond Dantès va progressivement transformer en une vengeance impitoyable.
Bien que le lecteur reconnaisse d'emblée l'ancien prisonnier dans les nombreux personnages qui jalonnent le récit, il conserve la possibilité de laisser agir le mystère et d'accompagner le Comte dans ce qui constitue les préparatifs de ce qui adviendra dans le second tome, que l'on ouvre sitôt le premier opus achevé.
Le Comte de Monte Cristo est un livre difficile à refermer dans lequel le plaisir se trouve à chaque page, non seulement dans l'intrigue, mais aussi dans la beauté des mots et la précision d'orfèvre que Dumas a mise dans ses phrases.
Un joyau, un incontournable, certainement un des meilleurs romans que l'on puisse avoir entre les mains.
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Wow. Wow. Wow.
Un chef-d'oeuvre absolument grandiose. Je ressors de cette lecture bouleversée, émue, enchantée au plus haut point. Un véritable coup de coeur, même plus : un coup de foudre.
Je ne pourrais par conséquent écrire un avis réfléchi ou raisonné. Je pourrais juste dire qu'Alexandre Dumas est un génie, un maître dans l'art d'écrire, de construire, de raconter.
Il a bâti un récit incroyable, vivant, puissant. Une panoplie de personnages et de lieux, savamment décrit, une alternance entre narration et dialogue savamment dosé, bref tout absolument tout était parfait à mes yeux.
J'ai vécu l'un des meilleurs moments de ma vie en lisant ce livre. Je crois bien que je ne m'en remettrais jamais. Et tant mieux.
Mais parlons d'Edmond, ah Edmond. Au delà du reste c'est surtout lui qui m'a bouleversée profondément. Edmond. Cette belle âme, cette belle vie brisée. Ce coeur bon et pur, que l'on a vidé de sa pureté mais pas de sa bonté.
Deux méprisables comploteurs pour des raisons aussi basses que leurs âmes ont mis au point un piège pour l'écarter définitivement de leurs vies. Puis un troisième est venu ensuite planter le dernier clou et s'en était fini d'Edmond. Une décennie durant.
Mais un coeur généreux croise son chemin, ou du moins son cachot et voilà Edmond revenu à la vie et même introduit à la vie. Il apprend, il grandit, il se nourrit de se formidable ami et comme une dernière miséricorde la disparition de celui-ci lui permet à lui de quitter sa geôle et voler loin. Il s'enrichit dans tous les sens possibles du terme et devient s'il était possible, plus noble qu'il ne l'était déjà. Mais il ne fait pas que cela, il affine et aiguise la méticulosité avec laquelle il abattra son coup sur chacun des trois infâmes qui ont volé ces 14 ans de sa vie. Je n'ai donc qu'une hâte c'est de plonger dans le tome II et d'assister à ce coup fatal et de me délecter de leur chute.
Mais en attendant, ce tome I a été pour moi une lecture merveilleuse, qui me marquera à vie.
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La vengeance est un plat qui se mange froid et Edmond Dantès l'a dégustée sur le tard, mais il a soigné les responsables de son emprisonnement aux petits oignons.

L'inconvénient, lorsqu'on lit le roman après l'adaptation télévisée, c'est que l'on repère tous les petits détails qui changent entre le roman et le téléfilm...

Problème c'est que l'on prend pour référence ce que l'on a vu à la télé. Il m'a donc fallu un peu de temps avant d'arrêter de grommeler que "c'était pas comme ça dans le téléfilm de Josée Dayan".

Quel récit, mes amis, quelle épopée ! Quelle chance aussi de devenir riche et de pouvoir ainsi se venger de ses amis qui vous ont trahi, vous privant ainsi de votre vie.

Magnifique... Quel esprit retors, que celui de Dantès, quand il met en place sa toile d'araignée. C'est toujours avec finesse et sans gros sabots qu'il tend ses pièges pour ses anciens amis.

Un must de la vengeance !
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Une histoire que j'ai découverte enfant lorsque mes parents regardaient les deux plus célèbres adaptations cinématographiques avec Jean Marais puis Depardieu dans le rôle principal.
Une histoire qui me bouleversait et qui m'exaltait déjà.
Plus tard, j'ai voulu découvrir l'oeuvre et l'auteur.
Et quelle découverte !
Je n'ai pas pu m'arrêter de tourner les pages et chacune d'elles me transportait encore plus loin que la précédente.
Ce roman est absolument un incontournable. Accrochez-vous à Edmond Dantès et laissez-vous guider du quartier catalan de Marseille à l'île de Monte Cristo en passant par les geôles dénuées d'espoir du château d'If.
Maudissez Danglars, méprisez Fernand Mondego, indignez-vous contre de Villefort, mais surtout admirez la vengeance d'Edmond Dantès et regardez-les payer leur crime.
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