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4,55

sur 2076 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Inspiré d'une histoire vraie et paru en 1844, le comte de Monte-Cristo a d'abord été publié sous forme de feuilleton comme c'était souvent le cas à l'époque. Dumas était payé à la ligne donc le texte comporte son lot de répétitions et de longueurs inutiles, sans compter qu'il fallait également rafraîchir la mémoire des lecteurs qui auraient pu oublier un épisode d'une semaine (voire plus) à l'autre. En élaguant un peu, ce pavé de plus de mille pages aurait pu être réduit d'un tiers ! Mais que ceux que l'épaisseur du roman rebute ne se découragent pas pour autant : le Comte de Monte Cristo reste une formidable histoire de vengeance qui se lit d'une traite ou presque ! On prend un immense plaisir à assister aux tourments tarabiscotés qu'inflige l'impitoyable Monte-Cristo à ceux qui l'ont envoyé en prison et le moment où Dantès leur révèle enfin son identité (« Qui êtes-vous? Mais qui êtes vous donc mon dieu ? ») donne à chaque fois lieu à une scène jubilatoire. On se laisse donc prendre au jeu malgré le style parfois maladroit, les digressions inutiles et les passages historiques un peu longuets, j'avoue pour ma part avoir zappé quelques pages pour retrouver plus rapidement le ténébreux Comte. D'ailleurs on constate à la lecture du roman que les adaptations, cinéma ou télévisées, ont souvent affadi ce personnage mégalomane, assoiffé de puissance et souvent cruel. Raison de plus pour lire (ou relire) ce classique de la littérature populaire, le long voyage en compagnie du Comte vaut toujours le détour.
Lien : https://www.takalirsa.fr/le-..
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Après plus de 1000 pages de lecture, je referme ce roman et une multitudes de pensées et d'émotions me traversent.

L'histoire du Comte de Monte-Cristo, c'est tout d'abord l'histoire d'une vengeance. Ce roman interroge directement la question philosophique de "Qu'est-ce que la justice ? Comment appliquer cette justice ?"

L'histoire d'Edmond Dantès est celle d'un homme broyé par un système judiciaire défaillant, qui n'applique aucunement la justice à laquelle chacun de nous adhère. Danglars, Fernando et Villefort ne sont que des hommes vivant dans une société qui les protège, qui ne les punit pas, et pire, qui leur permet de se hisser aux plus hauts rangs de la société.

Ce système politique et judiciaire décrit dans le roman broie un homme honnête, simple, ne demande qu'à être heureux . le sentiment d'injustice qu'il vit le change, le transforme à tout jamais et modifie pour toujours non seulement sa destinée mais aussi sa personne.
Ce mécanisme est incroyablement bien décrit et l'auteur nous le fait vivre à travers les ressorts de la narration : Dans un premier temps, au sein de la prison du château d'If nous sommes avec Edmond Dantès et nous percevons toutes ses pensées, toutes ses émotions. Nous vivons à l'intérieur de ce château mais aussi à l'intérieur de ses pensées.
Une fois l'évasion commise, Edmond Dantès meurt aux yeux de la société mais il disparaît aussi pour le lecteur qui n'a plus accès à ses pensées ni à ses émotions. On connaît ses objectifs mais nous ne connaissons plus les moyens qu'il souhaite mettre en place pour y parvenir. Il porte le masque pour le lecteur tout comme pour les personnages.
C'est seulement vers la fin, lorsque sa vengeance est presque achevée qu'il redevient humain.

Le comte de Monte-Criston est une sorte de Dieu : il sauve ceux qu'ils jugent bon et punit ceux qui lui ont fait du mal.
Il maîtrise tout - ou presque. Il profite de situations qui sont de parfaites opportunités pour lui et font ainsi réfléchir : Villefort a un fils illégitime (le comte n'y est pour rien), Morcerf a commis une faute à l'armée (là encore le comte n'y est pour rien) et le Comte ne fait que révéler au monde ces crimes. D'où son sentiment d'être une forme d'ange qui doit accomplir le destin de Dieu pour rétablir la justice.
Mais il redevient humain - et donc plus touchant - lorsque certains mécanismes lui échappent : Mercédès qui intervient pour sauver son fils, Edouard qui décède, Morrel qui aime Valentine... Et il ne peut appliquer une justice qui soit implacable (il n'est pas Villefort) car les émotions agissent. Et pourtant ! Ces changements de situations créent finalement une situation encore plus juste : Albert de Morcef et Valentine n'ont pas à payer pour la faute de leurs pères.

Enfin, une question qui m'a taraudée pendant tout le livre et, il me semble, peut nous parler à tous : " le Comte de Monte-Cristo est-il heureux de se venger ainsi" ?". Lui, malheureux et détruit par tant d'années d'enfermement, lui qui a perdu sa femme et son père; cela le console-t-il de tuer les personnes qui l'ont détruit ?
Le roman ne répond pas forcément par le positif. Il redevient heureux en tombant amoureux de Haydée, certes , mais je suis aussi extrêmement attachée à l'avant-dernier chapitre qui est, à mon sens, beaucoup plus profond que l'on ne peut le croire : "Le Pardon".
Le comte de Montre-Cristo comprend qu'il en a "trop fait" et fait le choix de pardonner -peut être aux pire de tous - à Danglars.
"Le pardon, quel repos !" disait Victor Hugo. Peut-être est-ce en pardonnant - en oubliant la haine et la rancune, que Edmond Dantès peut devenir heureux.
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Le Comte de Monte Cristo est, avec Les Trois Mousquetaires, l'une des oeuvres les plus connues de Dumas. Paru en 1844 sous forme de feuilleton, le génie de l'auteur prend toute sa forme dans cette histoire de vengeance:

Edmond Dantès est une jeune marin de Marseille. Tout lui sourit! Son armateur va le nommer capitaine, il va se marier avec une très jolie femme nommée Mercedes, qui l'aime en retour. Mais le comptable du bateau visait sa place d'officier, et un soupirant de Mercedes refuse d'admettre que la belle a jeté son dévolu sur le jeune marin. Aidés d'un complice, les deux intrigants vont l'accuser faussement de bonapartisme. Il est emprisonné le jour de ses fiançailles. le procureur du roi, bien que persuadé de son innocence, le transfère au Château d'If pour protéger des intérêts personnels.

Dantès passera 14 ans derrière les barreaux. Il y rencontrera l'abbé Faria, homme savant qui fera l'éducation du marin malchanceux. Il lui apprendra surtout l'emplacement d'un fabuleux trésor. A la mort de l'abbé, Dantès s'évade et parvient à mettre la main sur ce trésor. Il passe les années suivantes à parcourir le monde, aidé par cette fortune cachée, devient l'ami de contrebandiers corses, de bandits romains, et des grands de ce monde. Puis il va à Paris pour retrouver ceux qui l'ont fait accuser. Ces derniers ont aussi fait fortune. Pire, Mercedes s'est mariée à l'un d'eux. Dantès, devenu le comte de Monte Cristo ne souhaite qu'une chose: se venger...

C'est là que réside la force de ce roman: L'imagination dont fait preuve le comte pour ourdir toutes sortes de machinations diaboliques. Mais ce qui frappe le plus, c'est l'évolution du personnage. On a du mal à croire que Monte Cristo était autrefois Edmond Dantès, jeune marin qui, très humble (à la limite un peu benêt), ne comprend pas qu'on l'emprisonne. Des années après, il devient un homme manipulateur, peu respectueux de la vie humaine (la façon dont il parle d'Ali son serviteur en est une preuve), vaniteux mais délicieusement arrogant. On arrive presque à le détester, mais il faut l'avouer, on souhaite qu'il parvienne à ses fins, et là, parfois la cruauté et la manipulation psychologique sont à leur paroxysme. Car Monte Cristo, homme raffiné, ne se contente pas de vouloir les accuser ou les tuer. Il n'est pas un meurtrier, c'est beaucoup plus subtil. Il les manipule avec habilité, les pousse à la disgrâce, ou au suicide. Il dévoile (ou plutôt fait deviner)sa véritable identité au dernier moment. Il veut surtout leur faire perdre leurs places dans le rang social, acquises de manière malhonnête.

Si Dumas parlait d'amitié, d'honneur, de courage dans ses mousquetaires, c'est l'inverse pour Monte Cristo. Ici tout n'est que perfidie, orgueil, avarice, vengeance... mais j'ai eu beaucoup de mal à lâcher ce livre. Un avantage des romans qui paraissaient en feuilleton au XIXe siècle: le suspense à chaque fin de chapitre qui obligeait le lecteur à acheter le journal suivant pour connaître la suite. Ca marche aussi en volume. J'ai avalé les 1400 pages en 2 semaines (un record pour moi). En somme, un livre excellent!
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J'ai toujours été fan du comte de montécristo. Cet homme jeté en prison et trahit par les siens. Va nourir une vengeance implacable contre ceux qui l'ont condamné.

Il ne reculera devant rien tuant par la même occasion toute adversité.

C'est brillant.
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Edmond Dantès est un jeune marin Marseillais de 19 ans. Ses rivaux, poussés par la volonté de briser la carrière brillante du jeune homme pour prendre sa place, accusent faussement Edmond de haute trahison. Il est emprisonné dans la forteresse du chateau d'If, où il rencontre un personnage étrange qui lui révèle l'emplacement d'un fabuleux trésor. Quand Dantès s'échappe de prison 14 ans plus tard, il se jure de se venger des hommes qui ont causé sont malheur. Et sa vengeance sera terrible...
Un roman passionnant, reflétant la colère d'un homme inconsolable. Dans ce livre, on sent que Dantès ne pardonnera jamais à ceux qui lui ont ôté son bonheur et sa fiancée. L'histoire de sa vengeance est pleine de péripéties, et l'on ne s'ennuie pas un instant en suivant les aventures de Dantès.
Lien : http://conseilsdelecture.blo..
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Toi, qui attaque la terrible histoire du comte de Monte Cristo, arme toi de patience ! L'histoire est terrible mais l'histoire est belle ! Tout détail porte son importance. Alors lentement mais sûrement découvre cette aventure qui compte aujourd'hui dans les classiques de la littérature française.
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Un classique de la littérature française ! Sans doute aucun. Néanmoins, il faut vraiment souligner que le style de Dumas ne conviendra pas à tout le monde. Les descriptions peuvent alourdir le texte à certains moments (je pense notamment au passage où le comte se trouve en Italie), et les dialogues sont parfois si pompeux que cela frôle le ridicule (bien entendu, il faut aussi remettre les personnages dans le contexte ! On ne parle pas de la même façon en 1830 et en 2022). Je ne le conseillerais pas aux débutants, mais plutôt à des lecteurs confirmés.
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Imbarcata nella lettura del Primo tomo di questo Immenso Classico, arrivo, dopo più di 700 pagine a dirvi che spesso abbiamo delle idee preconcette completamente infondate, specie su dei classici di questo calibro!
Dumas padre ( che idea di chiamare il figlio col suo proprio nome! Passati alla storia entrambi, poi!), era un gran spendaccione , sperperava tutto in feste, banchetti e dimore lussuose che faceva costruire ( ma che poi doveva vendere perchè non poteva sovvenire alle spese di manutenzione!!). Dato che scrivere gli riusciva piuttosto bene e facilmente, per avere un po' di liquidità immediata, scriveva sui quotidiani i famosi Feuilletons , romanzi d'appendice molto in voga all'epoca, che per la propria natura, dovevano avere un ritmo piuttosto sostenuto, per dar voglia al lettore di comprare di nuovo il giornale seguente, e una mole piuttosto abbondante, in modo da fidelizzare i lettori e tenerli incollati al giornale per un luuungo periodo! Premesso questo, come si può' pensare che il Conte di Monte Cristo possa essere un mattone pesante e noioso inutilmente prolisso? Non lo so, eppure era un po' l'idea che avevo(sentita e risentita) verso qs libro quando, dubbiosa, mi sono accinta a leggerlo.
Esser smentiti in qs casi è sempre un grande piacere! Che ritmo, che azione, che gran bel romanzo d'avventura! E che fluidità, che facilità di lettura (se non fosse per la mole spaventosa, si potrebbe tranquillamente leggerlo alle medie!)! Son rimasta basita! scorre che è una bellezza e talvolta si fatica a fermarsi! Se è vero che non ci sono molti spunti di riflessione, Dumas ci diletta comunque per l'ingegno con cui orchestra tutto l'intrigo ( e i vari sotto-intrighi!) e ci culla talvolta con storie dentro la storia, dove descrizioni precise e avvolgenti, pur cambiando il tono principale, ci spingono ad andare sempre più avanti!
Non posso dire sia prettamente il mio stile, ma sono ben soddisfatta di qs primo tomo!
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Pour le lecteur fou, n'est-il pas normal et même légitime d'avoir un jour rêvé d'être Edmond Dantès. le romanesque qui déborde et on en redemande.
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Avoir su, j'aurais lu ce classique bien avant! L'histoire est touchante, les personnages fouillés, la vengeance savamment orchestrée. le style est limpide, pas ampoulé pour deux sous, les dialogues vifs et intelligents. J'ai trouvé que cela se lisait presque comme un thriller conçu par un auteur qui a décidé de prendre son temps et d'approfondir la psychologie de ses personnages. J'ai détesté les méchants et applaudit leurs déboires. Tout cela me donne le goût des “Trois mousquetaires”!
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