Les Borgia

En bref, une déception car je m'attendais à une romance alors que l'on est en présence d'un documentaire. du point de vue du documentaire, rien à redire : c'est très détaillé et très enrichissant pour celui que ça intéresse. Malheureusement, ce n'est pas ce que j'attendais, les longues descriptions géo-politiques sont venues à bout de mon intérêt...
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Mon premier Dumas !!
un évènement !
Je n'avais jamais trop été interessée par Dumas, j'avais peur qu'il soit "lourd", trop "vieux", pas assez "vivant"...Que Nenni.
Les Borgia raconte l'histoire du pape Alexandre VI né Borgia, père de Lucrèce et de César Borgia.
En lisant ce roman, on a l'impression de vivre l'époque. Il est parfois un peu trop technique, militaire à mon goût, néanmoins on est pris par l'histoire. On vit les enjeux de l'élection papale, les promesses "électorales" (tient, elles ne sont pas si si éloignées de celles de notre époque).
C'était vraiment un bouquin passionant. Ce que j'ai aimé par dessus tout, c'est l'ironie, le cynisme dont l'auteur fait preuve, par exemple, pour expliquer comment César Borgia, ou le Pape, s'arrangeait pour faire disparaitre leurs ennemis :-)

Lecture audio. On est loin du grand Dumas que j'affectionne dans ses romans d'aventures. Je pensais logiquement qu'il serait question des BORGIA, que nenni ! j'ai eu droit à une longue litanie sans fin de faits historiques qui ne concernaient que très peu les BORGIA, collés les uns aux autres sans réel fil
conducteur et agrémentés de bien trop de personnages. Je me suis fermement ennuyée et parfois aussi perdue.

Un livre revenu dans l'actualité avec la saga televisee du meme nom on retrouvera ici tout le machiavelisme de cette famille mythique avec le plus grand plaisir: un live splendide et une reussite incontournable de l'auteur !

J'avais beaucoup aimé mes précédentes lectures de Dumas (Les Trois Mousquetaires et La Reine Margot) et j'ai entendu tellement de choses sur les Borgia que je m'attendais à apprécier, voire à adorer, cette lecture. Ce ne fut malheureusement pas le cas.

L'histoire est intéressante, il s'agit d'une vision de ce qui s'est passé en Europe de l'élection de Borgia père jusqu'à la mort de Borgia fils. C'est surtout autour de ce dernier que tourne le récit mais il ne faut pas s'attendre à un personnage “romancé”. On suit ses conquêtes sans jamais approfondir celles ci ou le caractère des différents protagonistes.

C'est vraiment ce qui manque dans ce livre, on survole tout sans s'y arrêter, ce qui rend les personnages vraiment peu intéressants. Alexandre est finalement peu mis en avant, Lucrèce encore moins ! Ce qui est dommage car elle a juste l'air d'un pion. Il est fait mention de sa tristesse mais elle continue à obéir donc ça ne sert à rien.

Les histoires de poison sont toutes aussi peu approfondies. Les meurtres, les chantages, les menaces, etc sont tout juste mentionnés.

Ça avait pourtant bien commencé avec la description de l'ambiance lors du conclave et des manigances des Borgia. Mais après, ça n'est plus qu'une suite de noms de villes et de personnes dans laquelle je me suite vite perdue.


C'est intéressant d'un point de vue historique (et encore, je n'ai rien vérifié donc j'ignore si tout est vrai) mais trop impersonnel pour qu'on s'y plonge avec plaisir.

Un Dumas pas très connu, et pour cause....
Après avoir acheté plusieurs membres du sacré collège, un Borgia est devenu pape sous le nom d'Alexandre VI.
Un Borgia et pas n'importe lequel : sa fille lucrèce entretient une relation "très chaleureuse" avec son papa et son frère César.
Les romains attendaient l'ordre et l'intégrité : ils les ont eues, mais 6 mois. le temps qu'il aura fallut au très saint père pour mesurer toutes ses possibilités.
C'est le temps où Charles VIII et Louis XII les espagnols et les Portugais sont tour à tour intéressés par le duché Napolitain, où les Medicis, les Osini, les Pazzi ... tiennent les multiples duchés qui composaient l'Italie de l'époque.
Le Fiston, après une brêve carrière sous la pourpre cardinalice, a repris sa monture pour conquérir tour à tour les différents duchés sous l'oeil attendri et bienveillant de Papa. Usant de la conspiration, de l'épée, et du poison il parvient à conquérir une bonne partie de l'Italie.
Jusqu'au jour où, têtes en l'air, Alex et César s'envoient un litron de beaujolais au gout de cyanure : ça vous modifie le destin. le grand Vicaire de Jésus Christ s'en va tout droit retrouver son créateur.
César s'en remet, mais décidément à Rome le capitole est à côté de la roche tarpéienne. C'est dans les difficultés que l'on reconnait ses amis : César vraiment dans la mouscaille n'en a plus beaucoup. C'est l'épée à la main, voulant sauver le peu qui lui reste qu'il s'en va retrouver son cher Papa.
L'histoire à la réécrire est vraiment palpitante. Sous la plume de Dumas ça prend vraiment un côté lourd et plombant. La multitude des personnages et des territoires vous donne le tournoi : on finit par ne plus savoir qui est qui, ou on est. Les combats et les sièges sont hyper répétitifs et il faut s'accrocher dur.
Heureusement le roman n'est pas très long, et les dernières pages sont les meilleurs.
On peut éviter à mon avis

Un roman très académique, je dirai râpeux. J'ai eu beaucoup de mal à m'y mettre et à le terminer. Ceci dit : Dumas a une écriture particulière et je me suis mise à le lire pour me plonger dans une petite enquête personnelle sur les Borgia (avant de regarder la série) ce qui a dû aider à cette impression rébarbative.

Si vous aimez l'écriture scolaire, cependant, lisez le. Il est très instructif

Le 11 août 1492, grâce aux manoeuvres de son fils César, Rodéric Borgia est élu pape sous le nom d'Alexandre VI.

Son ambition est de redonner à Rome une influence politique, des territoires, une armée et de l'argent.

Après avoir installé sa famille aux places importantes, sa puissance devient petit à petit immense.


Parallèlement aux alliances que le pape fait et défait au gré des événements, son fils César écarte de son chemin ses ennemis et ceux qui le gênent.

Ainsi, par le poison ou le bras de son fidèle sbire Micheletto, il se débarrasse de son frère aîné Francesco, des maris successifs de sa soeur Lucrèce, de ses conquêtes féminines dont il se lasse, des maris jaloux ...


Mais le poison finit par se retourner contre Alexandre et César qui, par un malheureux concours de circonstances, boiront du vin empoisonné.

Alexandre en meurt mais César survit, affaibli physiquement et délaissé par ses alliés. Pour rester en grâce, il vend les voix de cardinaux dont il dispose pour l'élection de Pie III puis celle de Jules II, ce qui ne l'empêchera pas d'être fait prisonnier au nom du roi d'Espagne et de mourir à la suite d'une escarmouche après son évasion orchestrée par Micheletto.


C'est un récit bien long et bien «lourd» auquel nous avons droit avec cette histoire des Borgia. Il faut dire que le sujet est vaste et qu'il est difficile de raconter l'histoire d'une famille entière plutôt que de se cantonner à quelques personnages choisis.

Certes, le récit est très documenté (peut-être même un peu trop), mais on se disperse finalement dans les nombreux revirements d'alliances, dans les innombrables empoisonnements et meurtres, dans les manigances De César et de son père.

Dumas ne reviendra d'ailleurs pas ultérieurement sur cette période, comme s'il s'était dit que c'était une bonne chose de faite...
Lien : http://mazel-livres.blogspot..

Alexandre Dumas est mon auteur préféré.
Là, je n'ai pas retrouvé le style, le récit qui se lit "comme du petit lait"; même le rythme est chaotique, pourtant certains -très bons- éléments sont là, l'intrigue, les empoisonnements au sein de cette famille qui a marqué l'histoire et l'imaginaire collectif. Peut-être Auguste Maquet était-il absent de ce livre...

Un livre dense, parfois difficile. Mais on se laisse emporter par cette Italie du XVè siècle. Violence, luxure... Tout est suggéré, parfois dit. le ton est juste et permet de maintenir au lecteur dans une certaine tension.