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Une déception. Non pas tant due au verbe d'Alexandre Dumas qu'à une confusion des genres. Je pensais me plonger dans un roman centré sur la famille Borgia, or ici Dumas n'est pas romancier mais chroniqueur historique. C'est la biographie à peine romancée de Rodrigo Borgia, connu sous le titre de "Sa Sainteté" Alexandre VI, de son fils César et de sa fille Lucrèce qui est en réalité l'objet de ce récit.

Dans un enchevêtrement ininterrompu de guerres, de complots, d'assassinats, d'incestes, de corruptions, de magouilles dignes de la Mafia (elle aussi italienne) et d'horreurs perpétrées au nom de la vanité, de l'ambition et de la soif de pouvoir d'une famille criminelle, le lecteur en perd le fil, la tête et l'appétit avant que son intérêt ne succombe à son tour comme sous l'effet d'un poison violent, arme de prédilection des Borgia.

L'exhaustivité même de ces chroniques suffit à dégoûter le lecteur, peut-être plus encore que les faits relatés. Et même le talent d'écrivain d'Alexandre Dumas ne parvient pas à faire passer la pilule. On renonce vite à s'y retrouver dans l'imbroglio politique des guerres d'Italie menées Charles XVIII puis Louis XII, et entre cités souveraines italiennes. Heureusement, le roman est relativement court. Petit point gênant tout de même : la complaisance teintée d'affection de l'auteur pour des personnages hautement condamnables par leurs actes.


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Les Borgia raconté par Dumas aurait pu être une vraie perle.. mais il est bien dommage que l'auteur se soit perdu dans ses documentations. On se perd dans l'histoire et dans le nombres de protagonistes.
Les Borgia c'est surtout Caesar, un vrai maître dans le chantage et la malversation. Capable de tout pour arriver à ses fins et étendre sa domination.

L'écriture de Dumas reste agréable malgré tout mais je préfère quand même nettemennt ses romans de capes et d'épées.
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J'ai eu un peu peur et souvent repoussé ma lecture à cause des mauvaises critiques sur ce court récit d'Alexandre Dumas. Et puis il y a environ deux semaines j'ai commencé la série télé américaine The Borgias, j'ai donc entamé ma lecture en parallèle.
Alors autant le dire tout de suite c'est un classique donc cela sous entend une lecture parfois difficile à aborder, avec de très longues descriptions de la situations politiques et/ou géographiques de l'époque. Oui je l'admet parfois il faut s'accrocher mais ça vaut vraiment le coup car Dumas nous offre ici un récit passionnant sur la famille Borgia.
Corruption, meurtre, machination, conflits sont les au rendez vous pour nous décrire cette famille plutôt hors du commun. Je suis contente d'avoir en tout cas fait ma lecture en même temps que la série, j'y ai comme ça vu les différences entre les scénarios et surtout je pense que cela m'a facilité la lecture. Et puis c'est toujours bien de mettre un visage sur les personnages d'autant que dans le récit ils sont très nombreux et l'on si perds facilement si l'on est pas vraiment attentif.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Lire "Les Borgia" est un bon moyen de connaître les us et les coutumes d'une famille diabolique au pouvoir politique énorme puisque "papa" s'est fait élire (avec de la tricherie) pape en 1492.

Malgré le célibat de mise dans l'Eglise catholique, ses rejetons n'étaient pas blancs comme neige eux non plus. Ils auraient pu se la jouer discrets, mais comme le raconte Alexandre Dumas les exactions de certains furent terribles. Les détails ne nous sont pas épargnés, et tout cela fait froid dans le dos.

Ce roman remet très bien dans le contexte de l'époque les événements concernant la famille Borgia et les psychopathes qui la constituaient. Hélas, le style d'une autre époque et les détours sans fin de ce texte en font un pavé vraiment pénible à lire.
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Cette fin du XVème siècle voit l'avènement d'un nouveau pape : par la vertu d'un sacre truqué, l'ambitieux Roderic Borgia, devient Alexandre VI, self made pape, dont les yeux avides, du haut du Vatican, vont rapidement se tourner vers l'Europe. Flanqué de cinq enfants nés de sa maîtresse Rosa Vanozza, le pape est père : d'une fille, Lucrèce qu'il aime de tout son coeur et plus en corps, et de César, son fils façonné à son image, dans lequel se reflète son âme. Damnée. Ensemble, ces trois Borgia font former un triumvirat redoutable uni par la luxure, l'appât du gain et une inconcevable cruauté que rien, ni personne n'arrête, même pas Alexandre Dumas, qui taille avec truculence dans les épisodes de la petite et de la grande Histoire. Tel un Gargantua énervé, l'auteur débite avec largesse des pans d'intrigues princières, de guerres utérines entre les cités italiennes où par le truchement des alliances interviennent aussi les armées des rois de France et d'Espagne, sans compter les mercenaires suisses. Et entre ces mets dégoulinants, étroitement imbriquées, s'articulent les scélératesses renouvelées de la famille Borgia. Au fil du texte, César, véritable sérial killer, a dignement dépassé son père, assassinant, trahissant, torturant, empoisonnant, avec une candeur merveilleuse ses ennemis, ses amis, son frère en particulier et tous ceux qui ont l'heurt de se trouver sur son chemin en général. La somme des ignominies perpétrées sans qu'aucune retenue, ni aucune embûche vienne n'y mettre un frein a quelque chose de fascinant. Inhumainement fascinant (concept à méditer).
Enfin, l'impensable se produit : le machiavélique César meurt. Désolée pour cette révélation qui gâche le suspens, mais j'avais besoin de (me) le préciser.
Bref, un livre hors du commun, dérangeant, instructif, passionnant.
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"La reine Margot" m'avait enchanté. "Les Borgia" m'ont tuer. Lol.
Le récit commence bien. Il apporte sa dose de mystère et pose la fin d'une époque : le chant du cygne des Médicis. Mais ensuite, ça coince. D'abord, le lecteur se rend compte qu'il n'a pas en mains un roman mais un récit historique, un peu romancé sans plus. Et puis Dumas inonde sa narration de personnages que l'esprit du lecteur tente à chaque fois de retenir le plus précisément possible alors qu'en somme ils n'apparaîtront plus ou peu. Moi, lecteur, j'en suis tout étourdi.
Je me fâche enfin car le procédé se répète et Dumas liste même des catalogues de noms comme s'il confondait son récit avec un who's who mondain de l'époque de la Renaissance italienne. À moins qu'il ait voulu se créer un pense-bête pour ne rien oublier plus tard de ses recherches. Cet aspect-là des choses, on ne peut lui enlever, à Dumas : quel boulot de prospective !
Mais bon. Moi lecteur, je suis déçu. Ceci dit, je me console, je n'ai dépensé qu'un euro et quatre-vingt-dix-neuf centimes. Pas cher. Ça m'apprendra.
Décidément, les classiques ne me portent pas chance. Je me remets bientôt en selle et persévère tant mes lacunes sont grandes et m'agacent.
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Que dire... A. Dumas est un monument de la littérature française j'entend bien mais qu'il m'a été pénible de lire la première moitié de cet ouvrage !!!

Grande passionnée d'Histoire, j'ai une fascination pour ces enfants terribles que sont les Borgia. J'étais persuadée de me perdre avec délectation dans le récit qu'en fait Dumas mais les 150 premières pages ne parlent absolument pas de Cesare ou si peu... La deuxième moitié se recentre sur le personnage et sa famille mais pas de quoi rattraper le début à mon sens.

Sans compter que, il faut bien le dire, le livre est un pavé. Pas de chapitre, pas de construction, si ce n'est temporelle. Très pénible à parcourir donc, même si l'écriture reste de qualité.
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Borgia est le nom italianisé de la famille Borja, d'origine valencienne (Espagne), qui a eu une grande importance politique dans l'Italie du XVe siècle. Elle a fourni deux papes, ainsi que plusieurs autres personnages, dont quelques-uns ont acquis une fâcheuse renommée.

La famille Borgia a subi une légende noire forgée par ses ennemis politiques. Les Borgia furent accusés pêle-mêle d'empoisonnement, de fratricides, d'incestes... Cette légende a contribué à faire des Borgia les symboles de la décadence de l'Église à la fin du Moyen Âge.


Quelques membres :

Alfonso Borgia, pape sous le nom de Calixte III de 1455 à 1458.

Son neveu, Roderic Llançol i de Borja, le rejoint en Italie où il prend le nom de Rodrigo Borgia. Il est pape sous le nom d'Alexandre VI de 1492 à 1503. Il a plusieurs enfants naturels, dont :

César Borgia
Lucrèce Borgia
Giovanni Borgia, duc de Gandíe, dont le petit-fils fut
saint François Borgia

Francisco de Borja y Aragón, puissant prince du siècle d'or espagnol, vice-roi du Pérou de 1615 à 1621, qui fut aussi un écrivain.


Lien : http://mazel-livres.blogspot..
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Source inégalable pour un devoir d'Histoire Moderne mais pénible épreuve pour celui qui veut en savoir plus sur l'aspect romantique et romanesque de la famille papale la plus controversée à ce jour.
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Le début des Borgia souffre d'un défaut que j'avais déjà reproché au roman Isabel de Bavière, du même auteur. -L'impression est un peu que Dumas a choisi un sujet et puis se laisse distraire par l'époque et tourne autour de son personnage principal sans trop s'intéresser à celui ci. Isabel de Bavière parlait finalement moins de la reine en question que des guerres de l'époque et le début des Borgia pourrait être découpé et ré-intitulé: Charles VIII et la conquête du Royaume de Naples. Il faut un certain temps, et la mort du roi en question en fait, pour que la narration en revienne au pape Borgia et à sa tribu !

Dumas brode moins que d'habitude et on en vient à regretter un peu le ton épique qu'il trouve si souvent. Pourtant les multiples trahisons et batailles et assassinats dont ce bouquin est rempli s"y prêtaient bien! le résultat final semble parfois un peu sec, plus récit documentaire que roman et ceci malgré quelques passages fascinants.
Pour ceux qui sont passionnés, donc, et qui arriveront à dépasser le début, la suite étant nettement plus à la hauteur. Aux autres qui auraient envie de lire un texte de Dumas sur l'Italie, je recommanderais plutôt le texte qu'il a écrit sur les Médicis et qui avait été réédité par Vuibert il y a deux ans.
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