Les Trois Mousquetaires

Ça y est, j'ai lu les trois mousquetaires.
J'aime les récits d'aventure, les intrigues historiques, les péripéties amoureuses. Mais, contre toute attente, je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture.

Mauvais timing peut-être ? Ce projet de lecture remonte à très (trop ?) longtemps.

Autre facteur explicatif : le support audio. J'ai l'impression que ce format ne me convient pas pour les romans classiques. Les formulations d'époque ne rendent pas l'écoute aisée, malgré les efforts d'intonations judicieusement placées. J'ai une mémoire visuelle, c'est sans doute lié !

Quoiqu'il en soit, je ne me suis pas attachée aux personnages et j'ai trouvé que le récit s'étirait parfois en longueur, sans réelle valeur ajoutée pour l'intrigue. Mon esprit a donc souvent décroché du récit.

Note pour plus tard : retenter l'expérience ultérieurement, avec un support papier.

Pour faire simple, la lecture des Trois mousquetaires n'a fait que confirmer ce que j'avais déjà pressenti pendant celle des Mille et un fantômes il y a quelques années – ce n'était donc pas une question de genre, n'étant pas forcément une grande lectrice de nouvelles – : je n'aime pas la plume d'Alexandre Dumas. Trop lourde, trop alambiquée, trop répétitive aussi.

Parfois l'intrigue, dans ces cas-là, peut sauver la chose, même si je me doutais bien qu'un roman d'aventures publié en roman-feuilleton n'allait pas me surprendre par sa grande originalité – enfin, j'aime bien être surprise, sur un malentendu -. Et c'est là que le bât blesse : non seulement je l'ai bien trouvée, comme prévu, attendue, mais plus encore je me suis ennuyée pendant une bonne partie des quasi 900 pages que fait ce roman. Rien n'y a fait pour que je m'y intéresse un tant soit peu : que de personnages, d'évènements, de répliques… stéréotypés et manquant de profondeur, la palme revenant à Milady, parfait avatar de la femme fatale empreinte d'une bonne grosse pointe de misogynie très XIXème. Et que de scènes qui se répètent en boucle, à tel point que j'ai fini par me demander quand est-ce qu'enfin D'Artagnan allait arrêter de vouloir se battre à tout bout de champ, à la moindre remarque sur la couleur de ses chausses – oui, bon, j'exagère un peu… En soi, je ne suis pas contre les stéréotypes ou les intrigues attendues, mais elles ont tout intérêt à tirer leur épingle du jeu par un style, par un côté décalé, que sais-je, par quelque chose qui leur donne un nouveau souffle, une patte personnelle. Pour avoir lu d'autres romans feuilletons de cette période, et d'autres romans d'aventure, je m'attendais à mieux venant de celui-ci, qui fait partie des grands classiques du genre.

Une grosse déception en somme que cette première lecture d'un roman de Dumas, alors que je suis plutôt bon public quant aux romans de ce siècle que j'apprécie particulièrement : peut-être en attendais-je trop, tout simplement. J'avoue que La reine Margot, par son sujet, me tentait bien, et désormais j'hésite plus que fortement : pas sûre que le style n'y change en quoi que ce soit…
Lien : https://lartetletreblog.com/..

Le roman culte de Dumas manque curieusement de panache...On finit même par s'y ennuyer et c'est bien dommage...D'artagnan est un garçon plutôt fat, imbu de sa personne, qui n'hésite pas à rosser son laquais, considère les femmes pour pas grand chose...Les mousquetaires sont des riches sans le sous, qui ne s'embarrassent pas de scrupules à disposer des biens ou de l'argent des autres, au nom de l'honneur ou de l'amitié...Il est vrai qu'il ne faut pas juger la société d'hier avec le regard d'aujourd'hui....Alors parlons du récit et de toutes ses improbabilités... Par exemples, la façon dont Milady se délivre de sa prison, en séduisant un jeune officier bigot fanatique, ou la rencontre fortuite entre cette même Milady et Mme de Bonacieux, toutes les 2 en fuite, dans un couvent, un peu comme s'il n'existait qu'un seul couvent dans toute la France...tout cela reste assez peu crédible...La narration aurait gagnée à être plus resserrée, pour lui donner le brio que l'on retrouve par exemple dans le « Comte de Monte-Cristot », roman bien plus haletant que cette épopée gasconne....Sans doute le roman souffre-t-il de la comparaison avec ses adaptations cinématographiques qui ont émerveillé mon enfance..

Ouf ! Terminé. Cela fait près d'un mois que je me traîne cette brique de 900 pages.
D'Artagnan est un personnage qui fait partie de la culture populaire. Tout le monde connaît Athos, Porthos et Aramis. Ou croient les connaître. En effet, j'ai découvert des personnages fort éloignés de l'image de héros un peu datés, pétris d'honneur, de bravoure et de bons sentiments. En réalité, j'ai trouvé des soudards à la morale légère dotés d'un sens de l'honneur idiot qui s'apparente plus à un code maffieux qu'à de la distinction. En lisant, je me suis souvent ...
Lien : http://toutpeutarriver.wordp..

En commençant Les Trois mousquetaires, je m'attendais à entreprendre une grande quête en compagnie des personnages éponymes. C'est l'impression que m'avaient laissé de fortes recommandations d'amis, la place de ce roman en tant qu'incontournable classique français et ma lecture du magistral Comte de Monte-Cristo.

Certes, les personnages ne manquent pas de saveur.
Sans doute, la prose de Dumas est délectable.
Et bien sûr, ce livre a sans doute contribué à poser les bases de ce qu'est une équipe de héros dans la fiction.

Cependant, le principal antagoniste de ce roman est son rythme, ce pourquoi j'ai pris si longtemps (2 ans) à le finir. Certains passages, généralement assez courts, relatent d'incroyables voyages essentiels au développement de l'intrigue, où l'amitié entre les mousquetaires est mise de l'avant. D'autres sections plus monotones présentent les états d'âme de certains personnages, dans lesquels l'auteur s'enlise pendant plusieurs chapitres. Ce déséquilibre m'a souvent fait perdre l'intérêt en l'histoire.

Malgré tout, le dénouement est exaltant et ne souffre pas du même problème que le reste du livre.

Mon verdict: Les Trois mousquetaires est le produit d'une plume adroite (bien que verbeuse) et d'un drame assez standard qui s'étire pendant beaucoup trop longtemps.

Si il y a bien une référence en matière de romans « de capes et d'épées », ce sont bien « Les trois mousquetaires » d'Alexandre Dumas ; roman qui berça plus d'une génération durant un bon siècle et demi. Je me suis attelé tardivement à ce classique de la littérature qui fut également ma porte d'entrée à l'Oeuvre de son auteur.


Pour ma part, je ressors de la lecture de ce roman d'aventure plutôt déçu. Cette déception trouve sa source dans deux principaux points : le style même de l'écrivain et la manière dont il traite ses personnages.


Sur ce second point, bien qu'Alexandre Dumas s'attache à décrire longuement ses personnages, leur caractère et leur passé, il ne leur accorde pas l'épaisseur attendu. Ses protagonistes sont finalement stéréotypés. Entre un Louis XIII benêt, le fourbe et calculateur Richelieu et le vertueux D'Artagnan il n'y a guère de place pour la nuance. Cette absence se remarque aussi dans une intrigue manichéenne qui n'est en fait qu'une redite du combat entre le Bien et le Mal. C'est exaspérant, surtout pour un roman historique.


Je n'ai pas accroché non plus à l'écriture de Dumas. Ses descriptions sont lourdes à la lecture et sa plume manque selon moi de poésie et d'audace. A aucun moment, le romancier n'a réussi à me transporter. Au contraire, je me suis ennuyé à plusieurs reprises et l'épaisseur du livre n'arrange pas les choses... J'ai trouvé que son style avait pris un sacré coup de vieux. Et que l'on me sorte pas l'excuse du contexte. Nombreux de ses contemporains ont mieux traversé les siècles..


J'ai vraiment dû me forcer à aller jusqu'au bout de cette lecture pénible. « Les trois mousquetaires », malgré son statut « d'incontournable » de la littérature française, n'a pas réussi à me charmer. Peut-être que « Le comte de Monte-Cristo » y arrivera davantage...

Très grand livre, et par ce fait, un peu trop long à mon goût. Certains passages sont un peu lassants et surtout très ennuyeux, c'est dommage. Ce livre n'est pas aussi intéressant que : le comte de Monte-Cristo.