Merci à l'édition Gallimard (Folio SF) et à Babelio pour la lecture de ce livre dans le cadre de la masse critique.
Depuis que j'ai lu l'excellence «
L'heure du loup » de
Robert McCammon, j'ai été soudainement pris de sympathie pour la littérature lycanthropie. Ce livre faisait partie de ceux que j'avais envie de lire.
Le premier constat fut une déception : la narration. Bien que le récit soit riche en verve et en description, la narration est faite à la première personne. Quelle abomination ! Je hais la narration à la première personne. Voilà, le ton est donné : une action bâclé à cause de ce procédé de narration. Il va falloir que je fasse avec durant les presque 500 pages.
Marlowe apprend qu'il est
le dernier loup-garou. Depuis un peu plus d'un siècle, le loup-garou ne peut plus transmettre son virus. Une société s'est développée du nom de l'OMPPO (Organisation Mondiale pour la Prédation des Phénomènes Occultes) et chasse chaque bêtes. Mais Marlow est un blasé de la vie, après deux siècles, il n'a plus tout à fait l'envie de vivre.
Marlow est un loup-garou classique. Il se transforme une fois par mois lors de la pleine lune et dévore un être humain. Bon, encore une déception de ce côté là. Point de chasse nocturne (enfin durant une trop longue partie du roman) entre un lycanthrope et un humain. Autre mauvaise nouvelle, les loup-garous de Glen Ducan ne pense qu'au sexe. Marlow est un queutard. Durant tout le récit, on a le droit à ses exploits ou ses pensées sexuelles : c'est lourd. Marlow fume énormément, mais le loup-garou ne peux pas avoir le cancer des poumons.
Si l'idée de départ était pourtant prometteuse, le récit est loin d'apporter les promesses tant attendue. L'organisation se fait très rare, se limitant à des filatures discrètes.
Bon, tout n'est pas mauvais dans le livre. L'auteure parle très (trop) longuement du passé de Marlow. Quelques passages intéressants. Et puis, nous avons le droit d'avoir quelques vampires qui viennent titiller le loup-garou (comme chien et chat).
La fin est prévisible due à un événement que je ne divulguerai pas. En conclusion, j'attendais certainement beaucoup trop de ce livre, suite au coup d'éclat de
Robert McCammon. Je ne regrette pas sa lecture qui fut toutefois honorable. Il me reste à trouver les autres livres, bien trop rare, sur la lycanthropie. Hé oui, le vampire est plus classe que la bête poilue, dans le regard des écrivains. Mais moi, j'ai quand même une préférence pour les lycanthropes.